Jeudi 18 septembre 4 18 /09 /Sep 22:50

Je la regarde dormir dans l’encadrement de la porte de la chambre, un sourire doux se manifeste sur mon visage, comme si je regardais la plus belle des œuvres face à moi.

Ce que Dieu a fait de meilleur.

J'observe ses petites lèvres remuer, ses petits poings serrés près de son visage, la ligne de son dos si sensuelle qui me donne des frissons et un sentiment de paradis. J’ai l’impression d’avoir quitté la terre avec elle, d’être dans une dimension où tout est parfait. J’ai l’impression que je vis une utopie, j’en suis totalement prisonnier. J’aime ça.

Je me dirige vers la cuisine seulement avec un bas de pyjama blanc, j’entâme de faire un petit déjeuner digne de ce nom. Autant se le dire, j’adore faire la cuisine ! Parait même que je suis doué, mais je ne fais jamais la vaisselle. Remercions Dieu pour cette formidable invention qu’est le lave vaisselle.

Les oiseaux chantent le retour du beau temps et laissent refléter sur mes fenêtres limpides des rayons énergisants. Des rayons qui ont du réveiller mon bel ange car j’entends les draps se froisser, j’imagine ses petits yeux s’éclorent en émergeant,  d’un doux rêve, et s’habituant à la lumière. Je me maudis de ne pas avoir été là pour voir ce merveilleux spectacle.

(ND Aby: Alors, je rappelle que j'écris  un chapitre sur deux de cette fiction. Celui ci est de  Danouch, il y a des  phrases que je n'ai pas pigé, même en relisant, voyez  ça  avec  elle  xD)

Je m’approche de la chambre, elle ne me remarque pas et fixe la place où mon corps reposait contre le sien. Un sourire illumine son visage, elle doit se dire qu’elle vient de faire un magnifique rêve, le mien en tout cas n’est pas encore fini.

- Merveilleux rêve en tout cas, je murmure du pas de la porte accoudé au chambranle.

Elle se retourne doucement, guère étonnée, elle ne lâche pas son doux sourire qu’elle jette sur moi, je vois son regard descendre le long de mon torse et son regard se transformer. Plus désireux.

Je ris intérieurement et lui saute presque dessus pour lui donner un baiser du matin. Elle pose ses mains douces sur mon visage qu’elle colle au sien, elle ne cesse de me regarder pour qu’enfin je l’embrasse délicatement comme un amant devrait le faire.

- Le petit déjeuner est prêt…, dis je à nouveau.

- Et comme un bon petit ami tu vas me l’apporter au lit ?

- Jamais ! Je rêve de te voir traîner dans la maison avec uniquement un drap autour de ton corps, imaginant ta douce peau frotter à chaque mouvement…, dis je en me mordant la lèvre.

- Pervers ! Rit elle me tapant l’épaule, pousse toi de là je vais m’habiller…

- Je ne rigolais pas ! Dis je un grand sourire sur les lèvres.

- Allez fais pas l’enfant ! Obsédé ! Rit elle encore de bon cœur

- Hum veux pas, dis je grommelant me serrant contre elle comme un gamin.

Elle explose de rire encore et essaye de s’échapper de mon emprise mais je ne cède pas. Son rire est une si belle mélodie à mes oreilles.

Je suis fou d’elle ! Je ne pourrais jamais m’en passer. Je le sais.

- Allez j’ai envie de manger !! Hurle-t-elle amusée

- C’est moi qui vais te manger !

Je m’attaque comme un fou à son cou en le lui mordillant, en lui faisant des bisous  tout en la chatouillant, elle se tortille hilare me suppliant d’arrêter.

- Stéphane !! Je t’en supplies !! HAHA !!

- Tu n’es pas très convaincante ! Dis je en rigolant

Elle me fixe reprenant ses esprits, elle garde le sourire, replace une mèche de cheveux devant mes yeux et m’embrasse doucement avec amour et tendresse puis  s’éclipse profitant de ce moment de faiblesse. Je la regarde se lever, son corps svelte et fin se dresse devant moi tenant son drap autour et ouvrant mon armoire. Elle me pique un t-shirt qu’elle enfile rapidement, un t-shirt qui lui allait tellement bien, j’en avais presque envie de lui refaire l’amour sur le champ ! Tellement sexy avec ses yeux vert émeraude innocents, rajustant un peu le tissu puis me regardant.

- Tu viens ? Elle me tend sa main avec une bouille si mignonne que je l’ai embrassé en me levant.

Étonnée mais heureuse elle serre ses petits doigts dans les miens.

Nous mangeons un petit déjeuner dans la bonne humeur, peu de mots partagés mais surtout des regards amoureux, des sourires furtifs, quelques baisers, rires, et sa main sur la mienne me faisant frissonner.

- Stéphane, dit elle gravement en me regardant dans les yeux, je…Enfin…Je !

- Ça va pas Lay ? Je lui demande inquiet

- Si si très bien justement ! Je voulais te dire à quel point tu m'es important...tu es le premier homme qui ne me fait pas souffrir et je...j'avoue que ça me fait peur...

Je la regardais incrédule, ses joues se rosirent tout à coup et ses petits yeux se baissaient plus elle avançait dans sa phrase.

- Tu peux venir habiter ici si tu veux.Je lance sans même m’en rendre compte.

- Enfin je veux dire pas emménager ! Mais j’aimerais vraiment rentrer et te retrouver chez moi. Enfin si tu veux bien. Bien sûr tu garderas ton appartement ! J’aimerai juste qu’on essaye de passer du temps ensemble sachant que j’ai un travail qui me prend pas mal de temps déjà. Je veux juste qu’on puisse se voir, je n’aime déjà pas cet appartement. Il me rappelle des souvenirs douloureux puis j’y suis seul, il n’a aucune vie. Alors qu’avec toi ici, je me sentirais tellement mieux…Avec toi je suis tellement mieux...

Elle me regarde avec un air que je ne saurais décrire. Mon cœur s’emballe, pourquoi est-ce que j’ai dit ça moi ? Elle va encore dire que je suis un monstre ! Je me sens pas bien tout à coup j’espère qu’elle va pas le prendre mal.

*J'avais pas le souvenir que les passages niais duraient si longtemps xD*

Par Absynthe - Publié dans : Pure Vengeance (Finie)
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Jeudi 18 septembre 4 18 /09 /Sep 22:59

Tu peux venir habiter ici si tu veux.

Je le fixe, incrédule. Alors  ça, c’est sympa  pour le  petit  dèj. Entre  deux tartines beurrées. Je te  dis que j’ai peur, et  toi tu me  dis  d’habiter  chez  toi.

Ma  parole, il faut  que je m’habitue, c’est un homme  extraordinaire certes, mais  ça  reste  un homme. Ce  qui veut  dire… Rien dans  la  tête, niveau de  tact zéro, et  incidence des propos par rapport  au sujet,  niveau zéro également.

Je glisse  mon regard  vers  sa tasse  de  café. Mais  qu’est-ce  qu’il a  foutu dedans  pour  sortir  des  choses  comme ça.

Du produit  vaisselle ? Je  plisse  les yeux et observe suspicieusement ses lèvres, attendant les bulles de savon.

 

« Enfin je veux pas dire  emménager ! »

Pas de bulles. Raté.

Bon maintenant  logique  plus qu’ultime, il veut  que j’habite  chez  lui sans  emménager. T’es  bien un homme  toi…  

« Mais j’aimerais vraiment rentrer et te retrouver chez moi. »

Avec tes pantoufles devant l’entrée, un grand  sourire et  la  marmaille dans les pattes en attendant de passer  à table ?  

« Enfin si tu veux bien. »

Trop aimable de demander mon cher.

« Bien sûr tu garderas ton appartement ! »

D’où l’utilité de  venir  habiter chez  toi bien sur. Je  garde  mon appart  pour  stocker mes meubles  et  je  viens  vivre  chez  toi. Lo-gi-que. 

 « J’aimerai juste qu’on essaye de passer du temps ensemble sachant que j’ai un travail qui me prend pas mal de temps déjà. »

Mais  oui !!!! Je comprends  tout  à fait !!! Je  dois attendre  à la  maison le  temps que  tu rentres, si tu rentres, et  à pas  d’heures.  

« Je veux juste qu’on puisse se voir, je n’aime déjà pas cet appartement ».

C’est pour  ça  que  tu me demandes  d’y vivre ?! 

 « Il me rappelle des souvenirs douloureux puis j’y suis seul, il n’a aucune vie. »

Hahin…

 « Alors qu’avec toi ici, je me sentirais tellement mieux… »

Tricheur ! Comme  il est craquant avec cette  moue  timide et  assurée  à la  fois… J’adore  quand  il s’embarque dans des explications pareilles…

« Avec toi je suis tellement mieux... »

 Taratata, il sort les  armes de  pointe  là… Raaaaah !

J’écrase  ma  main accoudée sur la table sur le  coin de  mon visage, cachant partiellement mes yeux. C’est traître  comme argumentation. Je soupire, la  main toujours écrasée  sur  mon visage.

« Tu exagères. » Je murmure en relevant les yeux  vers  lui, le  regardant  comme  un  gamin en faute, pris  sur  le  fait, mais  qui a  une  moue  tellement  craquante et innocente qu’on ne  peut  pas  le  gronder.

« Stéphane je… » Suis  une  tueuse, j’ai tué  deux hommes  de  sang à peu près  froid.

Dès que  quelque  chose  me contrarie  je  sens  qu’une  partie  de  moi déglingue et me  force  à faire  des choses  atroces. Si bien que  j’ai peur  de te  faire  du mal. Je suis  dangereuse.

Pourquoi faut-il que  maintenant  que  la  bête est de  retour à la  vie sauvage  tu apparaisses comme  par  magie ? Je ne veux  pas… Je  ne  veux  pas  te  faire  de  mal.

Je  ne  veux pas  te  quitter, mais  je  ne  peux rester  avec  toi. Je le  sais… Elle  aussi le sait. Elle  ne tardera  pas  à s’éveiller  en moi. Tôt  ou tard  tu feras quelque chose  qui me rappellera à la  vie, et  je  te  ferais du mal. Du mal…

Je te  tuerais peut-être…

Et  ça, jamais je ne pourrais l’accepter. C’est peut-être  égoïste, mais  je ne  veux pas  te  tuer  justement  parce  que  je  t’aime…

Parce  que  ma vie  déjà ruinée  et  détruite  n’en serait qu’encore  plus  sombre et  mortuaire… Je  ne veux pas  je  ne  veux  pas…

 Non…

Non…

« Tu ? »

Mes  yeux  partis  dans  le  vague, se  replongent dans ses yeux violets. J’hésite… 

« Je suis  désolée… Je  dois  partir… »

Je me lève  brusquement  et  me dirige vers la chambre  à grandes  enjambées, attrapant mes  vêtements  et  les  mettant en hâte, les  yeux déjà troubles.

Il se  place devant moi, appuyé contre la porte de sa chambre :

« Je suis  un monstre  c’est ça ? Je  ne voulais  pas  te  brusquer  Lay… Je te le jure, excuse moi je ne… »

Je  me  précipite vers lui, m’agrippant à son cou avec colère.

« Ne  répètes  jamais  plus que  tu es un monstre. Tu es  la  plus  belle  chose  qui me  soit  arrivée dans  ma  vie. Je t’aime Stef… Je t’aime. »

Mes  lèvres se pressent contre les  siennes avec la rage du désespoir. Je l’aime  mais  je  peux le tuer. Je  ne  veux pas…

Pas  lui…

-Mais  alors pourquoi tu… 

-Chhhhh, je murmure  tout  en le  poussant, une main appuyée sur  son torse,  vers le  couloir. Je dois partir. On se reverra Stef… Je le sens. Mais  pour  l’instant je dois  m’en aller. C’est mieux  pour nous, je  marque  un silence et reprend : Et surtout pour toi.

Il me  fixe, une  lueur  de  désespoir dans le regard, je  voulais  partir  pour ne  pas  lui faire  du mal…

Mais  à voir son regard je crois que  c’est déjà fait. Je  dégringole les  escaliers  à toute  vitesse.

Décidemment je ne fais que fuir et  causer  des  problèmes.

Pitoyable…

Pitoyable…

Je  cours dans  les  rues, je  visage voilé  par  mes larmes invisibles et mes regrets.

 

Pitoyable.

 

 

 

 

Ca va? M'en suis  pas  trop mal sortie? Oui peut-être  que c'est pas  ce que  vous esperiez, mais  étant  donné  que  Lay a  autant  de  bordel dans  sa  tête  que  moi....( C'est pas  peu dire) Il est  logique  qu'elle  ai une  réaction pas super  attendue (qu'on va dire) Bisous!

Par Absynthe - Publié dans : Pure Vengeance (Finie)
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Jeudi 18 septembre 4 18 /09 /Sep 23:05

Je le savais.

Elle part avec un dernier baiser mais j’ai put voir une larme s’écouler le long de sa joue.

Je le savais.

La porte claque soudainement, je reste planté là comme un imbécile un gamin qui vient de se faire gronder.

Je le savais.

C’est ça de rêver, de croire que tout irait mieux ! Qu’on aurait pu vivre comme n’importe quel couple heureux. J’ai jamais été aussi naïf de toute ma vie !

Bordel que je suis con !! Je suis tombé amoureux merde !! Pourquoi hein ! Je veux plus jamais être amoureux ! Non plus jamais. Parce que…parce que…et puis merde ! Je m’en fou de ma fierté ! Voilà que comme un abruti je me retrouve à pleurer à genoux par terre parce que je sais que je l’ai perdu, ouais je l’ai perdu !

Je veux la haïr ! Je veux plus jamais la voir non plus jamais ! Je sens mon cœur se déchirer, on est quand même pas dans Roméo et Juliette, c’est pas non plus un amour impossible alors pourquoi a-t-il fallut que tout se termine comme ça. J’aurai jamais cru avoir aussi mal de toute ma vie, pas même la mort de Jim ne m’a fait cet effet.

Jim…

Comment ça doit être le pied là haut…T’as bien de la chance j’aimerais bien que cette cinglée qui t’as zigouillé vienne en finir avec moi. Je ferai bien de lui envoyer une lettre pour dire que je serais une victime facile qui se laisserai faire.

J’attrape ma veste à la volée et fonce au bureau, j’ai trouvé quelques filles que t'as sauté en supplément de ta copine, j’ai encore des interrogatoires. Le travail m’évitera de penser à Lay, je me sens déjà reprendre des forces. Enfin force ça reste à prouver disons qu’elle à été d’une aide extraordinaire pour ouvrir de vieilles blessures.

Finalement les interrogatoires ne m’ont été d’aucune utilité, tous plus niais l’un que les autres ! De vraies potiches qui me faisaient les yeux doux pendant que je leur posais des questions !

Brûlez en enfer succubes !

Carlos pose un dosser sur le bureau et repart aussitôt en voyant que je ne l’ai pas interpellé pour lui demander de quoi il s’agissait, j’ai ouvert le document. Des photos de la dernière scène du crime avec le rapport d’autopsie.

«  Je t’aime Stef… Je t’aime. »

Le dossier finit à l’autre bout de la pièce contre la porte, les feuilles et photos éparpillées par terre de couleur acajou après un long moment dans les airs. Mon visage se déforme par la colère et la douleur.

De rage j’attrape ma lampe verte et je l’explose contre le mur, j’entend deux trois cris de stupeur dans le commissariat. Je me lève ne prenant pas la peine de récupérer ma veste avec mon paquet de cigarette.

Tout le monde me regarde presque terrifié que je déclanche ma colère contre eux, je les comprend. Ca doit pas être facile de voir que son chef devient de plus en plus cinglé, surtout quand ils doivent croire que c’est parce que son meilleur ami à été plombé et qu’il n’arrive pas à trouver le coupable.

JE SUIS COUPABLE BANDE D’ENFOIRES !! JE SUIS COUPABLE DE VIVRE !!

Je sors à grandes enjambées lorsque que je sens une main se poser sur mon épaule, je suppose que tout le monde à retenu son souffle.

- Stef…reposes toi ! On s’en occupe…, me dit Carlos d’une voix réconfortante

J’enlève sa main brutalement et part sans un mot.

Il n’y a qu’un endroit où je peux calmer mes nerfs, il n’y a qu’un endroit où je peux enfin m’évader.

- Bonjour patron ! Qu’est-ce que je vous sers ?

- Une tequila.

Ouais Tequila et tout ce qui s’en suit ! Vodka, Whisky, Champagne, Ricard et même un petit verre de Calvin. Rien de tel pour se remettre d’aplomb ou pour se tuer à petit feu…

Pourquoi est-ce qu’elle m’a fait ça…

Je serais capable de prendre mon neuf millimètres et de me mettre une balle dans la tête mais j’aurai peur de me louper tellement je suis bourré…

Vas y Stef, toi à qui tout à réussi, tues toi pour de bon ! Personne ne te regretteras. Puis comme ça elle sera débarrassée de toi, elle se prendra plus la tête pour savoir si ça va trop vite ou pas !

Tu auras tué le monstre qui se cache derrière tes yeux améthystes.

T’as plus de famille, plus d’amis, pas de copine…Vas y !

 «  Je t’aime Stef… Je t’aime. » 

Menteuse.

Je sors en titubant du bar, la Lune est pleine ce soir.

Les lampadaires font ressortir mon ombre grotesque semblant seul dans cette ruelle, je continu mon chemin jusqu’à ce que je m’écroule par terre, le sol tremblant mes yeux à moitiés fermés. Je me relève doucement, je m’appuie contre le mur m’injuriant de tous les noms.

« On se reverra Stef… Je le sens »

Je ne crois pas non.

Je tâte mon arme avec ma main hésitante puis le prend avec fermeté.

Vas y…lâche…

Je revois son visage souriant, ses larmes, ses baisers…

Vas y…

Je colle cette arme sur ma tempe, je regarde le ciel une dernière fois.

Finalement mon père avait raison, je ne suis qu’un pion du monde je fais ce qu’on me demande sans but précis. Je mourrai seul sans qu’une larme ne soit versée pour moi.

- Pauvre merde même pas capable de te plomber la tête…, soupirai-je

Je baisse le bras l’arme toujours au bout tenue dans ma main. Je laisse tomber ma tête, fixant mon corps dépéri dans cette allée vide, ce petit quartier mexicain.

- Stéphane ?

Et merde je connais cette voix…

- Roder…pff HAHA ! J’explose de rire complètement saoul

- Qu’est-ce…, elle regarde mon arme ses yeux s’écarquillent

- Roh ! C’est bon pas de pitié avec moi ok ! T’as déjà fait assez de mal comme ça…

Je sentais que je l’avais blessé mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Lay m’avait poignardé, enfin c’était mon ressentit, elle avait coupé le fil…

- Enfin…je…

- Tu ferai mieux de rentrer chez toi et de prendre une douche tu pues la mort…

Un petit silence se fit entendre.

- Je travaille à la morgue c’est pour ça ! Elle me dit soudainement

- Je comprends mieux pourquoi t’es si froide maintenant…HAHA !!

Encore un mot blessant. Vas y Stef, tu peux y arrive, dégoûte là de toi et après t’aura une bonne raison de te plomber, tu aura un motif cette fois ! Tu l’aurai fait pleurer…

- T’as raison moi non plus j’aime pas les vivants, je dis en essayant de me relever

- Stef t’as bu ?

- Ouais et alors ! Je te dégoûte c’est ça !! Bah tant mieux !! T’aura une bonne raison pour me plaquer cette fois…

Elle semble triste, impuissante, je ressens de la culpabilité dans ses mots comme si j’avais réussit à la faire se sentir coupable. De la pure vengeance.

Je suis dégueulasse, je supporterai pas de la voir pleurer, mais l’alcool me fait perdre le contrôle et ma haine déborde comme dans mon verre de bière.

- Stef c’est pas ce que je voulais te dire ! Je t’avais fait part de mes peurs et toi tout ce que tu trouve à dire c’est que tu me voudrais bien que je vienne habiter chez toi !

Elle continuait de se justifier, toujours avec ses sous-entendus me faisant croire que ça valait mieux pour moi ! Quelle hypocrite ! Elle dit qu’elle m’aime mais elle veut pas de moi ! ELLE ME PREND POUR UN CON !

- Je t’aime Stef…Mais c‘est impossible, dit elle en s’approchant

Je recule brusquement, les larmes me brûlaient la gorge mais je n’oserais jamais montrer mes faiblesses à celle qui vient de m’achever. Je me sens ridicule et pitoyable à attendre son bon vouloir, me faire accepter par les sentiments…je suis stupide !!

- Ne t’approche pas de moi !! Je hurle presque la voix brisée par le chagrin

Elle semble choquée.

- Je veux plus te voir, je dis d’une voix faible. Je ne pouvais plus retenir mes larmes. Je veux plus jamais te voir ! T-tu ne m’as jamais aimer ! Cesse donc de mentir ! J’ai été là quand tu en avais besoin maintenant c’est fini…fini…

Mes larmes explosent en rafale sur mes joues. Tout est fini…je ne suis plus rien pour elle…

Comme tu dis, c'est mieux comme ça, le monstre que je suis vivra et mourra seul.

Par Absynthe - Publié dans : Pure Vengeance (Finie)
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