Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 16:17

- Je te jure que je ne connais aucune de ses concubines ! S’exclama Madame Lorans

- Écoute Stéphane, me dit son père en posant sa main sur mon épaule, tu crois vraiment que l’une de ses ex-petites amies aurait été capable d’un tel acte ?!

- Je ne crois pas Monsieur Lorans, j’en suis sûr !

- Qu’est-ce qui te fais dire ça ?

- Le profil ! D’après le profiler du service de la CRIM', nous avons affaire à de la pure vengeance ! Vu les antécédents de Jim cela ne m’étonnerai pas qu’il soit tombé sur une fille naïve qu’il a jeté comme une merde et manque de chance, celle-ci était dérangée.

- Dérangée ? Attends je suis une femme ! Jamais je n’essayerai de tuer qui que ce soit même si mon mari me trompait !

- Malheureusement Eda, toutes les femmes ne sont pas comme vous, je dis d’une voix grave

- Tu crois vraiment que l’une d’entre elles soit la meurtrière ?

- Parfaitement mais le fait qu’il ne les montrait à personne ne m’aide pas vraiment, en tout cas je sais qu’elle est comme les autres, à l’heure qu’il est elle doit regretter amèrement d’avoir fait ce qu’elle à fait tout en restant dans sa folie passagère, c’est une femme qui ne s’est pas fait jeter juste une fois, et qui centrer sa haine principalement sur Jim car c’était sûrement sa plus longue relation. Quand elle est rentrée dans son appartement et qu’elle l'a vu en compagnie de sa petite amie qui la succédait, elle n’était plus la même. Elle l’a tué dans un calme effrayant et dans presque de l’art ! Elle savait que l’autre se réveillerai en voyant son copain mort allait pousser un cri suraigu mais elle a fait encore mieux, elle a positionné l’un de ses doigts dans sa bouche ! L’index, l’index étant celui qui désigne, pour montrer à celle-ci que tout était de sa faute.

- Je te fais confiance mon petit tu les trouvera ! S’exclama le père impressionné

- J’espère bien.

- Tu m’as l’air préoccupé Stéphane, un problème ? Me demanda Eda, la mère

Cette femme de cinquante ans à toujours été comme une mère, elle lit en moi comme si j’étais son propre fils et du fait qu’elle n’ai put rien faire pour lui elle reporte son chagrin en moi. Elle essaye de se dire que Jim existe toujours à travers moi…

Alors je vous annonce que Stéphane est amoureux, oui je suis amoureux d’un rêve.

- Écoute fiston, Jim n’aurai pas mieux choisi pour le venger ! Je sais que tu y arrivera ! Et la seule manière pour que tu te sentes mieux c’est de trouver l’assassin. Me dit le père

Ou de revoir cette magnifique poupée de porcelaine, tellement fragile…Mais surtout obsédante !

- Merci, si vous avez quoi que ce soit je veux que vous le me disiez toute suite !

- Pas de problème, le père me fait une embrassade

- Bonne chance mon garçon, sa mère me serre fort dans ses bras je sens qu’elle va se mettre à pleurer

Je déguerpi le plus vite possible de cette maison, cette famille m’avait accueillit lorsque j’étais en froid avec la mienne, je suis heureux de connaître des gens aussi formidable, imaginez ma peine quand c’est moi qui ai du leur annoncer que leur fils avait été assassiné.

Je prends ma voiture tranquillement, je sens que quelque chose s’est passé cette nuit ! Avec un peu de chance c’est encore un bobet qui a braqué une banque, pourtant je sens que notre criminel fait des siennes.

Je sens mon portable vibrer, je le prend directement et voit s’afficher sur l’écran « Carlos ».

- Du nouveau ? Je dis sans le laisser commencer

- Encore un.

- Toujours la même ?

- La ? Oui d’après les corps c’est toujours la même.

- Ok je vais sur les lieux.

- Steph !

- Quoi ?

- Le FBI est déjà là…

- Merde…

Je raccroche brutalement et tourne au croisement suivant pour trouver la scène du crime.

Le FBI n’est pas ce qu’on préfère surtout qu’ils nous prennent généralement de haut et surtout ils n’ont jamais put me saquer moi, leur chef voulait toujours que je les rejoigne.

Sachant que leur patron avait été l’amant de mon ex, je lui ai explosé la gueule et ça n’a plu à aucun des membres de ce comité de branleurs qu’est le FBI.

Je roule plus vite en voyant les sirènes dans un petit immeuble. Je remarque que le FBI est sur place, aujourd’hui je suis d’humeur chien enragé le premier qui me lance une vanne je l’inscrit dans la liste de la morgue avant même que je n’ai pu m’occuper de lui.

- Alors Meryl on arrive pas à trouver un simple assassin ! S’écrie ce gros porc nommé Aguado

- Si t’as pas envie que je peigne les mur de ton sang espèce de déchet je te conseille de fermer ta grande gueule !

- Pas la peine patron…me dit l’un des médecin de la CRIM'

- Elle était d’humeur artistique ! Dis je un peu écoeuré

- Quel sens de l’humour Inspecteur ! Me dit une voix féminine

Je me retourne et voit une créature tout droit sortit de mes cauchemar, Susan était un canon sur patte et j’ai toujours été sa cible préférée mais ses obus me faisaient plus peur qu’autre chose.

La seule femme qui compte ne veut plus jamais me voir…alors à quoi bon…je n’en veux aucune autre.

Je la veux elle ! Parce que je l’aime.

Par Absynthe - Publié dans : Pure Vengeance (Finie)
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Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 16:26



Il est dix  heures  du matin, hier  19heures, j'ai quitté mon inconnu. A minuit je suis sortie. A trois  heures je  suis rentrée. C'est du passé désormais... Et pourtant je ne fais que ressasser ma soirée:

 

L’air est lourd.

Chaud  et  lourd. Il n’y a  pas  de  vent, pas  le  moindre  souffle  d’air  qui effleure ma peau.

Pourtant lorsque j’ai claqué ma portière devant le Golden, des feuilles voletaient au loin. Des  papiers  roulaient, étaient soufflés par le… Par  le  vent. Mais  pour moi il n’y en avait pas.

Ce  n’était que l’avant tempête, le calme lourd et insupportable de l’avant tempête. Je… J’ai l’impression de m’observer agir tout en étant assise derrière une vitre.

Une  partie  de  moi est là, claquant ses talons aiguille sur  les  pavés gris, un déhanché de félin, tendant la main au videur avec  un sourire  on ne peut plus  charmeur avant d’entrer dans cette boite de nuit. Mais  moi, la  véritable  moi, elle est là, elle réfléchit  à 100 à l’heure.

Qu’est ce que je fais ? Mon dieu aidez  moi à reprendre le contrôle de cet animal. Ce  danger. 

 

L’air est lourd.

Chaud  et  lourd. Il n’y a pas de vent, pas le moindre souffle d’air qui effleure ma peau.

Les  fumigènes tièdes glissent sur mes jambes, mais  ne  sont  pas  du vent. Des  souffles chauds d’hommes en rut épousent l’espace d’un instant la peau de mon cou. Comment faisons nous pour accepter que ces haleines fétides, chargées d’envies et de pulsions, puissent nous toucher ? Comment osent ils nous regarder ?!

Ces  hommes. Tous venus pour  la  même chose.

Ces hommes, tous plus  immondes  et  hypocrites les uns que les autres. Certains  diront qu’ils  ne sont venus  que  pour  danser, mais  leurs yeux… Leurs  yeux  ne mentent  pas.

Les yeux ne  mentent jamais.

Ils  sont  indépendants  de  notre  folie, de  notre  capacité  à cacher  des choses, à démentir des  faits. Ho non, pas  l’expression de  nos sourcils. Pas  le  jeu de  nos  paupières. Rien à voir avec  les  battements de cils. Simplement  nos  yeux. Notre  iris, notre  pupille.

Au fond  de  cela  on voit  tout.

 

Je me vois me glisser à travers la foule, un pied devant l’autre, une démarche assurée. Les danseurs s’écartent sur mon passage. Mon regard ne doit pas  être si agréable que ça.

Je m’immobilise un instant et me met  à me déhancher au rythme de la musique. Lascive, délicieuse. Je le sais  car  je me  vois. Insupportablement lascive. Pourquoi me  suis-je arrêtée  là bon dieu ?!

Pourquoi suis-je en train de danser alors  que  je déteste toutes ses coutumes visant  à se  rapprocher les uns des autres tout en se  voilant la face ?!  Un sourire  suffisant s’est installé sur mes lèvres, je jette des regards  à droite  à gauche, invitation à ces  mâles.

L’un est Mathias. Il m’a reconnue  apparemment. Je l’observe du coin de  l’œil, il me regarde. Il est surpris. Ce changement de comportement semble l’étonner. Normal. Qui aurait dit  que cette  femme si sage, si rangée, presque  vieille avant l’age se permette d’être  une  invitation pure et  simple  au sexe. Je semble  avoir  tout prévu.

L’allumer  lui seul n’aurait pas été un chalenge, et il ne  se serait pas approché. Il en faut  un second. Mon regard se fixe sur  un blondinet  assez  mignon, déchaîné sur le  bar et  non sur la  piste. Ce dernier me fixe, Mathias  en fait de  même.

J’invite chacun d’eux  à me  rejoindre  d’un simple  regard. Ils hésitent je le vois. Finalement ils se décident tous deux au même  instant, je m’avance vers  le blond et me met dos  à lui, dansant collé serré, sans  quitter  Mathias du regard. Il cligne  les  yeux  d’indignation et m’agrippe le bras, m’attirant à lui. C’était  trop facile. Je  connais  la  technique, pas  besoin de  pratiquer souvent  pour s’en sortir.

A présent on passe aux  choses sérieuses. Il ne faut pas  qu’il parle, je ne pourrais pas suivre. Je rends ma danse  de  plus en plus  langoureuse et expressive, tout  le  monde  nous regarde. Ce  n’est pas  de  la danse. C’est du sexe. Enfin je le sens souffler dans mon oreille ces quelques  mots  tant attendus : « On va  chez  moi ? ».

 

L’air est vif.

Brûlant et violent. Il caresse ma peau, glissant dessus, la  nettoyant de toutes ses horreurs. Je jette dix  bouts de gants dans une  poubelle éloignée de son appartement. Uniquement ce qui englobe mes empreintes. Je leur  ai laissé des mitaines.

Mes  talons claquent sur les pavés tandis que je remonte  une fois de  plus  dans  ma  voiture.

Je  souris à mon rétroviseur, un sourire  machiavélique. Mais mon reflet ne me renvoie que la partie de moi enfermée au fond de  mon être. La  partie  raisonnée. Celle qui a  hurlé durant des heures, suppliant la première d’arrêter.

Je  continue  de  rouler, ignorant cette femme faible, implorante.  Mon sourire  ne faiblit pas.

Tout être  vivant est artiste en soi. Ce soir  cet abruti, ce  miséreux, ce  salaud  a  fait de son corps  une  œuvre d’art. Je le revois  encore, étendu nu sur ses draps, les bras et les jambes en étoile.

A chaque extrémité de ses membres une traînée de sang, se  prolongeant sur le lit, descendant sur la moquette et remontant sur les murs. Il était plus beau que  jamais.


 

On dit  que  la  mort  effraie. Moi elle m'exite.
Par Absynthe - Publié dans : Pure Vengeance (Finie)
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Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 16:27



Le soleil atteint son apogée.
Je suis seul sur la scène du crime.

J’essaye de visionner chaque détail, chaque mouvement du criminel : je suis le criminel.

La porte n’a pas d’effraction donc je rentre facilement, d’après l’état du corps je suis rentré avec la victime. Les deux s’apprêtaient sûrement à coucher ensemble sinon ce gros con ne serai pas nu. Donc je peux le faire rêver, comme un strip-tease, mais quelque chose d’assez rapide puisque l’homme n’a pas eut le temps de crier. Au moment où je me positionne dessus, je plante mon couteau en plein dans sa bouche, je le laisse agoniser et ouvre ses bras sur la longueur pendant qu’il est encore vivant.
Son corps en forme d’étoile, mon arme devient un pinceau et je m’amuse à continuer ses trait infinis nourris par son sang encore frais, je fais attention de ne pas lui couper une artère pour bien qu’il agonise.

Cette femme est soit dans le milieu médicinal soit elle étudie.

Couper ainsi toutes les veines les plus proches de la peau sans sectionner le moindre tendon, la moindre artère, planterlse couteau dans plein dans sa gorge sans toucher les cervicales seulement un jet puissant sortant de sa bouche. Je dirai qu’elle voulait en faire une fontaine vivante.

- Elle devait vraiment être en colère mais vu le carnage je dirai que ce n’était encore pas réfléchi, je regarde autour de moi me parlant à moi-même

Je sors de la pièce en jetant mes gants dans la poubelle, les médecin légistes et les différents agents de la police scientifique sont tous en train de manger. Les plaintes déposées par les voisins n'ont rien donner mis à part qu’il est bien rentré avec une femme aux les alentours d’une heure du matin.

Je prends une cigarette que je fume à l’air frais, l’odeur du sang me donne envie de vomir mais sa vue fait bouillir le mien de colère.

Une bouffée.

Elle se rapproche du filet pourquoi continue-t-elle à tuer ? Elle sait que d’ici un mois ou moins je l’aurai capturée si elle continue; elle ne fait que diminuer son sursis. Est-il possible que ça soit seulement ce qu’elle attend ?

Je sens mon portable vibrer je vois un numéro inconnu, je ne daigne même pas répondre, je ne répond jamais au inconnu.

Je m’avance vers ma voiture, jette mon mégot dans la rue, je rentre à l’intérieur et décide de partir pour mon appartement vide et sûrement sentant le renfermé. Aujourd’hui n’a pas été une journée de tout repos je compte bien m’assoupir un moment reprendre des forces mais je ne dois surtout pas m’endormir trop long temps.

Je compte bien y retourner, pour en être sûr.

Je sors une nouvelle cigarette et ouvre la fenêtre, la chaleur de cet été étouffant ne rafraîchi pas mon visage presque en sueur. Rectification, dès que je rentre je prends une douche bien fraîche et après seulement je m’écroule sur mon canapé puant le cuir neuf. J’ai dù poser mon cul dessus maximum trois fois !

J’allume le jet d’eau et me faufile dans la cabine de douche, je sens l’eau ruisseler sur mon corps en ébullition. Les images de la belle inconnue me reviennent en tête, comme un petit film je revois son sourire, son air attristé, ses lèvres effleurant ma peau, ses larmes menaçant de s’échapper…

Vous n’êtes qu’un monstre comme les autres. Une plaie, une horreur !

Ma gorge se serre, ma poitrine me fait mal comme si un étau avait prit ma cage thoracique comme un jouet. Je revois ses petits yeux clos attendant seulement que quelqu’un vienne la réveiller de son profond sommeil, de son cauchemar.

J’ai tout gâché.

J’arrête le jet d’eau et sors de ma cabine de douche avec une serviette autour de la taille, je regarde mon visage dans le miroir.

- Tu me fais pitié…

Je prends de nouveaux habits un peu moins chaud et m’écrase sur mon canapé violement une bière à la main, l’autre sur mon front.

Je sens que ça va être un somme tourmenté.

 

Son corps.

Son odeur.

Sa bouche sensuelle.

Ses formes ondulant tel un serpent.

Ses mains me lavant de mes péchés, caressant mon visage, me pardonnant.

Ce n’est pas de ta faute

On ne me l’avait pas encore dit, son simple sourire me fait pleurer, sa simple voix brise ma carapace.

Le cristal se casse laissant échapper mes larmes.

Elle les essuie avec ses doigts fin, elle presse mon torse et m’embrasse délicatement. Je sens un objet tranchant se tenant sous ma gorge, mon arme sur sa tempe.

Ensemble.

Je t’aime.

Je t’aime.

 

- Ah !

Je me réveille en sueur sur mon canapé, le soleil est déjà bien bas.

Je regarde l’heure.

Je pousse ma canette par terre et attire ma veste vers moi rapidement. Le cœur encore sur le tissus chaud, la respiration d’un mort je me dépêche de prendre ma voiture et de rouler vers mon destin.

Le quartier toujours aussi bondé je fais attention de ne pas me faire reconnaître, je me perds un peu jusqu’à voir la vieille battisse.

Celle de mon rêve.

Je rentre à l’intérieur sans faire de bruit. Effrayé de me faire prendre, effrayé comme ces adolescents qui espionne l’élu de leur cœur en secret : parce que c’est tellement mieux en secret.

Je manque de peu un trou dans le plancher vieillis, les capotes, les canettes, les magazines porno. Je revois cette échelle que je grimpe avec une légère appréhension.

Autant le dire toute suite, j’ai le vertige.

Tous les souvenirs me reviennent rapidement, mon film se déroule de plus en plus vite, plus je m’approche de la vieille porte penchant vers la mort.

Je glisse un œil sur le toit et ne la vois pas. Comme du béton je me sens lourd, déçu et lent. Mes yeux se baissent. J’aurai espéré que tout ne se finisse pas comme ça, j’aurai espéré pouvoir la voir de loin mais elle restera un fragment de ma mémoire, un fantôme hantant mes rêves.

Je me retourne pour partir, quand mon corps percute la plus belle des apparences charnel. Je crois rêver, elle se tient la devant moi, le regard indifférent.

Le mien trompant sûrement toute la surprise et le bonheur de la voir là.

Je voix ses paupières trembler, ses yeux s’embuent, se mordant la lèvre inférieur.

Elle craque.

Elle s’écroule dans mes bras, pleurant à chaudes larmes, elle crie sa peine me demandant de l’aider. Elle pleure encore et encore, ses sanglots s’emparent de ses jambes qui ne tiennent plus correctement son corps. Je la serre dans mes bras, heureux qu’elle soit là, heureux qu’elle ne me hait pas.

Je la serre contre moi lui murmurant des mots réconfortants. Je lui caresse les cheveux et la tiens contre mon cœur.

Ensemble.

 

Par Absynthe - Publié dans : Pure Vengeance (Finie)
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