Jeudi 18 septembre 4 18 /09 /Sep 23:12




La  lune  est pleine ce  soir. Brillante, argentée, supérieure et  inaccessible. Si belle, si pure…

Tout  le  contraire  de  moi en ce  moment.

Je  sors  d’une  ruelle  sombre dans  laquelle  j’ai passé plusieurs heures, et  lève les yeux vers cet  astre si beau. Les lumières de  la  ville sont  faibles dans  ce quartier.

Au loin un lampadaire  clignote  faiblement, étalant  sa lueur  jaunâtre sur les  pavés, tâchant la  lumière  blanche  de  la  lune. Sous ses  rayons  j’observe  mes  mains.

Du sang  les  macule  entièrement. J’ai du faire  avec  les  moyens  du bord  cette fois. Je  ne  pensais  pas avoir  à en tuer  un autre, mais  je l’ai croisé.

Et  il s’est moqué.

Mon premier.

Jamais  je  n’aurais  imaginé  que  je  puisse  être  d’une telle  violence. Pas  de  couteau, rien qu’un pavé  et  ma  fureur. Je  maudis  intérieurement l’animal qui m’habitait  il y a encore  quelques  minutes et resserre ma veste  sur ma  taille, tentant  de  cacher mes  mains…

Pas  question de  les  essuyer  sur  un mur  ou autre  chose... Autant leur faire  un jeu de  piste  aussi. Je  marche quelques  instants et  tombe  sur  un spectacle  que  jamais  je  n’aurais  souhaité  voir.

Appuyé  contre  un mur Il est  là. Vacillant, hésitant. Je  suis  du regard  son bras  puissant, longeant  son poignet  pour  arriver  à un éclat  métallique. Un flingue ? Lui porter  une  arme ?

Je  ne  le  pensais  pas ainsi. J’essaie  de  lui parler… peine  perdue…

« T’as déjà fait assez de mal comme ça… »

C’est pour  ton bien mon amour… Je ne voulais  pas te faire  souffrir… Pourquoi est-ce  si dur  à comprendre ?

« Tu ferai mieux de rentrer chez toi et de prendre une douche tu pues la mort… »

Mince… C’est ça de regretter  ses  actes et  de  passer  des  heures  à enserrer  un cadavre  d’une  personne que  l’on a  aimé  puis détesté… J’essuie rapidement  mes mains ensanglantées  sur  ma  veste  noire, ôtant le maximum de  sang  visible.

Et  m’avance  d’un nouveau pas vers l’homme  que  j’aime. J’hésite quelques  instants puis lance :

« Je travaille  à la  morgue  c’est pour ça ! ».

Dans  l’ensemble  ce  n’est pas  un mensonge. Je travaille  bel et  bien à la  morgue, mais aujourd’hui j’étais encore  en congé. C’est demain que  je  vais  reprendre et recommencer  à triturer des cadavres.

Cette  perspective  me  fait frémir et  je  ferme  un instant  les  yeux avant  de  les  reporter sur  Stef, qui ne  semble pas  en mener large appuyé  à son mur. Un pic blessant…

Il souffre  je  le  sens à des  kilomètres. Je  ne  sais  même  pas  quoi faire. J’essaie  de  m’avancer  vers  lui mais  il me  repousse  une fois encore. Je l’ai blessé. Je  lui ai fait  du mal. C’était  bien la  dernière  chose  que  je  désirais faire dans ma  vie… 

"Je veux plus te voir. Je ne veux plus jamais te voir ! T-tu ne m’as jamais aimé ! Cesse donc de mentir ! J’ai été là quand tu en avais besoin maintenant c’est fini…fini… ».

Non. Ce n’est pas  fini… Mon amour  pourquoi tu pleures… Je  me jette vers  lui, essayant de le prendre dans mes bras, je ne veux pas le voir ainsi. Je  voulais  qu’il soit  heureux.

Mais  il fait  un bond en arrière, m’hurle  de  dégager : 

« Casse toi ! Tu ne comprends pas quand on te parle ? Je t’ai dit  de  PARTIR ! Dégage bordel ! Laisse  moi seul… ».

Ses  larmes  affluent  sa  voix se  brise. Il pointe  son revolver dans ma direction, tentant de  m’effrayer. Mais mon amour…

Ca  fait  longtemps que  la  mort  n’est plus une  frayeur  pour  moi, mais  plutôt  une  alliée. Je  m’avance  une  nouvelle  fois vers  lui, cherchant désespérément son regard.

J’appuie  doucement mon front  sur  le  canon du flingue.

« Fais  le si ça  peut  te  rendre  le  sourire  Stef… Je t’aime  je  veux que  tu vives et  que  tu sois heureux. Pas  que  tu pleures  pour  le  monstre que  je  suis. Tue  moi tu auras  fait  une bonne  action. »

Je sens  le  métal glacé  s’écarter de  moi. Je me jette  au creux de ces bras tant  aimés et nous  pleurons ensemble de  longues  heures aromatisées au « Pourquoi ? » et  au « Je ne peux pas t’en parler mais sache que  je t’aime ».

A l’aube  nous  nous  quittons, je  suis  en retard. Pas  de  promesse  comme  quoi nous  nous  reverrons. Seul un je t’aime et  un regard  qui en dit  autant.

Plusieurs  heures  après, aux alentours  de  neuf heures, je  sors  de  la  morgue  pour aller  porter le dossier de  celui que  j’ai tué dans  l’un des  nombreux  bureaux administratifs.

Coiffure  sévère, tailleur noir et talons hauts sont de  rigueur. Je traverse le couloir rapidement, faisant  claquer mes talons sur le sol aseptisé. Le  bilan d’autopsie est excellent d’après  mon supérieur.

A croire  que  j’ai vu le  crime selon lui. Mais  mon très  cher  collègue. Je ne l’ai pas vu…

Je l’ai commis.

J’attrape au passage  une  blouse  blanche de  protection que j’enfile et m’apprête  à fermer lorsque soudan une  tornade  bleu marine et  blanche  me  fonce  dessus et  m’éjecte contre  le mur.

Je m’exclame, de  mauvaise  humeur :

-Bordel mais  c’est pas  possible ! Vous  êtes  dans  un cabinet d’autopsie  pas sur  un rallye. Abruti !

Je relève les yeux, l’air  haineux  vers  un pauvre  homme  portant  un insigne policier. Un second policier  semble attendre derrière lui l’air  blasé. Je  ne  vois pas  son visage  mais  il est bien plus grand, bien plus  fin, et  nettement  plus classe.

Ah excusez  moi madame, vous  pouvez  m’appeler Carlos, et  voici l’inspecteur  Meryl, nous venons  pour  le  nouveau macabé de cette nuit.

Mes  yeux s’illuminent  d’une  étrange  lueur. J’hésite entre de la surprise et de la haine.

« Meryl… Je  crois que  nous nous sommes déjà croisés non ? »

 

 

***Désolée  du retard  jsuis pas  trop chez  moi ces derniers  temps. Pour  la  qualité  assez  merdique  de  l'image c'est fait  exprès, je  voulais  pas  qu'on puisse  chipoter  sur le fait  qu'elle  est pas  super  brune. (Oui vous  l'avez  reconnue  c'est Marley Shelton qui a  joué  dans  les  grindhouse et  sin city, je  la  voulais  quand elle marche dans les couloirs l'air en pétard, mais  j'ai pas  trouvé sorry) bisous  à toutes***

Par Absynthe - Publié dans : Pure Vengeance (Finie)
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Jeudi 18 septembre 4 18 /09 /Sep 23:42

Je ne sais pas si ma folie a des limites, mais sans même réfléchir j’ai pointé cette arme sur elle, avec l’envie furieuse de la tuer et de me suicider ensuite pour l’acte horrible que j’aurais commis.

Elle ne semble pas même effrayée, elle sait que je n’en ai pas le cran, j’ai l’impression que la mort ne l’atteint même pas. Sa tête appuyée devant le canon d’acier, les mains tremblantes je tente désespérément de la faire fuir mais quelques mots sont sortis de ces lèvres. Ces quelques mots qui m’ont fait baisser les armes.

« Fais le si ça peut te rendre le sourire Stef… Je t’aime je veux que tu vives et que tu sois heureux. Pas que tu pleures pour le monstre que je suis. Tue moi tu auras fait une bonne action. »

Désemparé, perdu, saoulé, mon bras est retombé de tout son poids laissant cette barrière de défense tomber dans le même élan. Elle s’est réfugiée dans mes bras doucement, laissant son souffle dans le creux de mon cou mais je me sentais incapable de la serrer dans mes bras, encore trop rancunier pour ça.

Elle essayait tant bien que mal de me rassurer, tant bien que mal de me faire croire qu’elle m’aimait même si ses mots avaient un goût amèr au passage dans mon cœur.

Une nuit entière à seulement s’enlacer et parler, une nuit entière dans ce silence pesant sans que l’un de nous deux ne comprennent vraiment ce qu’ils faisaient encore là. Je pense surtout qu’on est incapables de partir, on se retrouve par hasard mais la séparation est souvent difficile.

Je suis rentré chez moi, elle m’a susurré un « je t’aime » avant de s’enfuir quelques secondes avant les apparitions des premiers rayons de soleil. Je ne lui ai pas répondu.

Je n’en avais pas le cœur et ni l’état.

Arrivé au commissariat avec ma tête de mort, Carlos m’a bondit dessus me répétant sans cesse que j’aurais du rester chez moi, que j’avais une tête à faire peur et plein d’autre trucs.

Quand j’ai vu qu’il y avait un autre mort qui reposait dans le dossier sur mon bureau je suis devenu fou furieux ! Impossible de me contrôler ! Hurler dans mon bureau comme une bête sauvage pour partir avec une hâte presque trop violente. Carlos a à peine eu le temps de prendre sa veste pour sauter dans ma voiture avant que je ne fasse quelques chose de grave.

J’en avais assez de ne penser qu’à mes problèmes, j’en avais un autre très urgent à régler.

Un petit compte à régler avec une cinglée qui court toujours.

Le regard sombre et le visage pâle, mes cheveux vacant à leur guise sur ma tête j’ai attrapé le médecin légiste par la chemise et l’ai ordonné littéralement de m’emmener vers le dernier corps.

Derrière ses petites lunettes terroriser il me montra hésitant un couloir, la sueur perlant déjà son front.

- Calmes toi bordel ! Me hurle Carlos

- T’es bien courageux pour l’ouvrir comme ça sergent ! Je crie à mon tour

- Écoute je comprends que ça n’aille pas, mais tu ferais bien de te calmer sinon je te fais prendre quelques vacances par le patron c’est clair !

Je lâche le médecin et suit Carlos à travers le couloir, les nerfs toujours à fleur de peau mais restant maître de moi-même. Il ne fallait pas que je perde mon self-contrôle sinon je me faisais retirer cette affaire. Carlos n’était pas du genre à menacer pour rien, c’était un bon élément qui m’aidait beaucoup même si son caractère trop sensible me semblait pas approprié à ce métier.

Il a une peur bleu de tuer quelqu’un durant un raid. Quelle lope des fois !

Nous arrivons dans une grande salle blanche éblouie par les lampes au plafond, Carlos presse le pas et pousse une employée qui se trouvait près du corps.

- Bordel mais c’est pas possible ! Vous êtes dans un cabinet d’autopsie pas sur un rallye. Abruti ! Dit la jeune femme

Je fixais le corps étendu sur la table en métal, son visage bleuté légèrement était littéralement écrasé, son crâne percé à plusieurs endroits.

L’objet du crime avait apparemment été une grosse pierre, un pavé plus précisément qu’on a réussit à retrouver et parait il qu’on avait également la moitié d’une emprunte mais pas assez pour identifier l’assassin. Le sang avait presque tout effacé.

- Ah excusez moi madame, vous pouvez m’appeler Carlos, et voici l’inspecteur Meryl, nous venons pour le nouveau macabé de cette nuit.

Les yeux de la jeune femme me fixent, je me retourne vers elle et quelle surprise j’eu quand je vis les yeux émeraude de Layla se tenant débout, les bras croisés, une magnifique blouse blanche, une chignon strict, des talon aiguille noirs et une jupe de la même couleur.

Malgré cette vision plutôt agréable, je sentais que j’allais passer un sale quart d’heure.

- Meryl… Je crois que nous nous sommes déjà croisés non ? Elle me demande innocemment

Je pouvais distinguer une pointe de colère dans sa voix, comme si ma venue ici n’était pas d’une grande plaisance. De belle circonstance pour une nouvelle rencontre.

- Je ne crois pas non, je dis d’un ton froid et indifférent

Carlos suivait notre combat virtuel comme un match de ping-pong, il soupira un coup et nous laissa pour aller parler au médecin légiste sentant déjà la tension monter d’un cran.

Lay se sentait forte en me lançant des éclairs mais j’avais l’impression que mon air complètement blasé et indifférent la rendait encore plus colérique.

Quelque chose d’assez jouissif quelque part, pouvoir se jouer de leurs émotions.

- Alors comme ça t’es flic ? Elle dit sur un ton de reproche

- En effet.

Je lui lance un dernier regard et me retourne vers le corps.

- L’heure du décès ?

- Je peux savoir pourquoi tu ne me l’as pas dit ?! Vingt deux heures environ.

- Tu ne me l’as pas demandé. Trace d’empruntes sur son corps ?

- C’est pas quelque chose à négliger ! Aucunes.

- J’ai aucun compte à te rendre. Fibre, Adn ?

- C’est le minimum dans une relation ! Tout est écrit dans le dossier.

- Tu veux dire de la relation qui n’existe pas ! Je dis en l’accusant du regard. T’appelles ça une relation toi ? Ne jamais savoir quand est-ce qu’on va se voir ? Ne jamais savoir si c’est fini ou non ? Ne jamais savoir ce que fait l’autre ? Moi j’appelle ça un plan baise ! Je croyais que tu n’étais pas ce genre de fille pourtant…

Je sens que j’ai touché la corde sensible, elle me pousse brutalement contre les tiroirs en métaux. Elle me regarde les larmes de rage perlant ses yeux, menaçant d’éclater ainsi que sa colère, je sentais qu'elle contenait cette haine rien qu’en me regardant serein.

J’étais totalement à sa merci, mais son corps habillé si peu me rendait dingue. Je l’ai serré encore plus contre moi pour l’embrasser avec fougue et passion ! Un baiser enflammé auquel elle résistait au début, allant jusqu’à me mordre la langue mais la douleur s’était bien vitetransformée en excitation et elle ne rechignait plus très longtemps.

Très vite ses mains allèrent se coller à mes joues approfondissant le baiser. Le sang donnait un goût étrange et particulier dans cet échange sensuel mais l’ambiance était tellement étrange que plus rien ne pouvait m’étonner.

Une relation si particulière, si attirante, si fusionnelle que pour rien au monde je n’aurai arrêté ce baiser. Pourtant le manque d’air y mit fin, elle s’écarta de moi essoufflée me regardant comme un animal sauvage prêt à me mordre le cou, j’essuyais le contour de mes lèvres sans la quitter des yeux, la chauffant au maximum et la frustrant en partant avec un sourire sournois.

- Je m’excuse de ne pas t’avoir parlé de mon métier. Je t’aime aussi fort que tu peux m’aimer n'en crois pas le contraire même si c'est dur à dire, j'avoue…C’était un moyen de te protéger…

- C’est toi que tu mets en danger Stéphane Meryl…toi seul…

Sa phrase raisonnait en moi comme une vérité cachée, y avait il un double sens ?

L’étau se resserrai petit à petit.

Par Absynthe - Publié dans : Pure Vengeance (Finie)
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Jeudi 18 septembre 4 18 /09 /Sep 23:44

Un toussotement interrompit  notre  échange  buccal approfondi. Je  constatais avec  un amusement  non dissimulé qu’un grand  nombre  de mes  stylos, carnets, papiers  et  dossiers étaient  tombés sur  le  carrelage  immaculé du cabinet  d’autopsie.

Sans  séparer mon corps  de  celui de  mon aimé  je  me  penchais  un peu plus  sur  lui, saisissant  une boite  de  gants en plastique  stérilisés qui se  trouvait loin derrière lui.

Aussi nous nous retrouvions à moitié  allongés sur  le  bureau sous  le  regard  hébété du dénommé  Carlos.

Stef  semblait  lui aussi amusé de la situation, et gardait  les mains  posées  sur  ma  taille glissant  délibérément plus bas sur  le  tissus. Je me redressais  à peine et enfilais les  gants avec  une  lenteur calculée, glissant  un à un mes doigts dans  les emplacements qui leur  étaient réservés sans  quitter  le regard  du preux inspecteur.

Un glapissement  étouffé  se  fit  entendre  derrière  nous. Pauvre  petit  Carlos, il est tombé  au milieu d’un duel de  géants. Je  me retournais  finalement  vers  le  corps pour approfondir l’autopsie.

Je passais  mes doigts  dans  le sang et  la  masse  informe  que représentait  à présent le visage et le crâne  de mon premier.

 –Comme  vous pouvez l’observer le  visage  a été  totalement  détruit  à partir  des arcades  sourcilières jusqu’au sommet du crâne. Mes doigts  courent le long des  impacts. Il y a  eu un premier  coup ici. Mes  mains  pénètrent dans la chair, creusant  la peau détachée  pour  mettre  à jour la  forme  de  la pierre.

C’était  un coup hésitant  apparemment, il est le moins  puissant. Sûrement du à une colère  extrêmement  puissante surmonté  par  une  culpabilité naissante. Ce  qui veut  dire  que cette  personne a  soit  été  déstabilisée par  un évènement  extérieur  comme  l’arrivée  d’un témoin, ce  qui n’est pas  le  cas, soit  par  une hésitation personnelle, un combat  intérieur. Bon bien entendu c’est à vous de  choisir, je  ne  suis  ni psy, ni profiler.

Le meurtrier a attaqué  sur  le  côté, et  non par  derrière  comme  on pourrait le croire au vu de  l’état  de  sa  tête. Deux conclusions  possibles, soit  un courage  démesuré, soit  une  folie  incommensurable.

Le  second  coup a vraisemblablement été  porté  juste  au dessus  alors  que  la  victime  s’affaissait  sous la  douleur. Les  quatre  autres  ont  été  portés  une  fois  l’homme  à terre. A  ces  mots  je tournais  la  tête  de  la  victime  sur  le  côté  d’un mouvement  sec. Exposant  l’arrière  du crâne  à la vue des  deux  hommes.

Il y a  eu quatre  tassements  de l’os successifs suite  aux  coups et à la  force  mise  en jeu.

Je me lève et  me dirige  vers  des  radiographies, faisant  asseoir Stef  sur  un siège et  glissant lascivement  mes mains autour  de  ses épaules, et  sur  son torse.

Déjà annotées les  radios  montrent les  ondes  de  chocs et  de  fracture de la boite  crânienne.

 –Conclusion mademoiselle ? Me demande  Carlos avec  impatience.

Je me baisse  légèrement vers Stef, humant  son odeur rafraîchissante et  apaisante au milieu de  tous ces cadavres.

Conclusion, j’enfouis mon visage  dans  son cou et  commence  à lécher sa  peau avec délectation, le  meurtrier  est certainement  féminin, ne  dépassant pas  le  mètre  soixante-dix, et  doit  peser  entre  cinquante et  soixante  kilos s’il est en santé  normale, et a une musculature classique.

Je  recommence mes  baisers, ignorant le regard de  braise  que pose  Carlos  sur  moi en ce  moment.

Je sens Stef  se  tendre et je le vois se redresser, foudroyant son employé du regard.

Nous en avons fini ici, Carlos tu peux  m’attendre dehors. J’arrive.

Une fois  le policier  sortit  j’ignore mon amant, le  laissant  seul devant  le  bureau, et  m’affaire  à rattacher certains  lambeaux  de  peau ouverts  pour l’autopsie. Des  mains  se  posent  une  nouvelle  fois sur  mes  hanches, et  je sens un corps  chaud  se  serrer  contre  moi.

Je  me  retourne et  murmure, acerbe :

-Alors  mon petit poulet, tu ne m’en veux plus ?

–Parle  moi sur  un autre  ton Ley… marmonne-il feignant  l’indifférence.

 –Sur  un autre ton ? Non tu ne  le  mérites pas. Si t’es pas  content barre  toi. Ca me  fait  halluciner ça, les  petits  flics  dans  ton genre  qui sont  capable d’en vouloir  à une  personne  parce  qu’elle  a eu peur.

–Tu sais  autant que moi que ça n’a rien à voir avec mon boulot Ley tu es chiante.

– He ben je n’aime PAS ton boulot, je  siffle  entre mes dents avec  un regard  mauvais tout en m’approchant de  ses lèvres, et  j’aime  PAS ton comportement vis  à vis de  moi.

Il s’approche encore  plus ostensiblement de moi :

-J’aime  pas  le tiens non plus t’inquiètes pas. T’es la  pire  merdeuse  indécise et  égoïste  que je connaisse.

A ces mots il m’embrasse  avec  violence, forçant le barrage de mes  lèvres, me serrant  contre  lui à m’en étouffer. Je le repousse contre un brancard vide, et réplique avant  de mordre sa  lèvre  jusqu’au sang :

-Toi t’es le  pire  connard, le  plus  vulgaire et  le  plus chiant des  hommes  que  j’ai connu !

–Putain comme  je t’aime…

-Je t’aime  aussi maintenant dégage ! 

Je le regarde  partir, les  cheveux en bataille, haletante  au milieu de  mes chers cadavres, une  lueur de folie  dans le regard.

Je  suis  amoureuse. D'un flic, d'un abruti.

Mais  bon dieu comme  je  l'aime!

Je  me  retourne  vers  mon Premier, toujours  là, allongé  comme  un con, la  gueule fracassée à coups  de  brique.

Je  me  penche vers  lui, et  murmure  à quelques  centimètres de son ancienne belle  gueule:

-Jt'en foutrais  moi des  premières fois de  ce genre. Petit  con. Tu fais moins le  fier  là hein?

Ho que  oui t'as  l'air  d'un débile. Regarde  moi ça... Tu ne  vaux  rien, t'as  jamais  rien vallu. Et  maintenant, tu vaux encore  moins depuis que  j'ai croisé  Stef. Crétin...

Par Absynthe - Publié dans : Pure Vengeance (Finie)
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