Vendredi 19 septembre 5 19 /09 /Sep 00:52

Je te tuerai.

Je te tuerai.

Je te tuerai.

- Mais  attends  moi mon ange ! Attends  moi qu’on s’amuse  tous les deux ! Je hurle la voix douce

La folie m’emporte dans un autre monde, un monde où je baigne dans le sang des criminels ! Un monde de jouissance frappant, tuant tout ceux qui entravent cette route ! Tout ceux qui croisent les voyageurs de cette route. Il ne peut en rester qu’un seul.

Je cours, ne voyant pas vraiment où je vais, sentant juste mes chaussures s’enfoncer dans le sable et elle   ressemblant à une appariation divine. Ma proie. Elle, courant haletante, espérant m’échapper d’une manière où d’une autre pour mieux revenir me tuer.

Je suis fou.

HAHA je suis complètement fou ! Je n’ai plus aucun but, plus de raison de vivre ! Je mérite de crever enfoncé dans ces sables et que plus personne ne me retrouve. Je mérite de mourir noyé dans ma skyzophrénie ! De mourir étouffé par mes rires perçants.

Et je t’emporterai avec moi petite garce !

C’est finit ! Animal craintif je te tuerai quoi que tu fasse je te tuerai !

- Je t’aurai salope…, me dis je essayant de visé l’être en fuite.

Je tire. Je tire. Je tire.

Je ne m’arrête plus, peu m’importe si il me reste plus de balles au pire je l’étriperai de mes mains quand je l’aurai rattrapée Je veux la voir hurler,implorer mon pardon, je veux qu’elle me supplie qu’elle me hurle qu’elle m’aime. Je veux qu’elle m’aime autant qu’elle me déteste, autant que je la déteste et que je l’aime.

Je veux qu’elle souffre comme je souffre qu’elle m’ai brisé ! Tu crèveras en enfer avec moi, je ne partirai pas seul crois moi !

Je te tuerai.

Je te tuerai.

Je te tuerai.

 

Dans cette course morbide les arbres commencent petit à petit à nous entourer, des arbres de plus en plus denses enlevant ce sable désagréable pour une herbe plus fraîche que jamais par une nuit d’été.

N’étant plus dérangé par le sable mes pas se font plus réguliers, plus affinés et ma vitesse décuple, quant à elle.
Elle avait déjà quitté ses talons elle se retourne pour vérifier ma présence et pousse un grondement effrayant. Un cri de bête je dirai, un rire lointain et assourdissant.

Je tire.

Elle rit.

Je tire.

Elle s’écroule.

Je m’arrête.

==> musique<==

Je ne l’ai pourtant pas touchée j’en suis sûr, les genoux à terre, les ombres des arbres faisaient des vagues sur son corps, ses épaules suivant bientôt le mouvement des vagues et quelques gémissement mélanger à des rires effrayant.

- Tu ne me tuera pas Stef tu n’en as pas le cœur…, elle murmure

Je m’approche à pas lents, la gorge nouée, les larmes me brûlant les yeux et la rage me rongeant le tête. Être tiraillé entre le désir de l’aimer où de la tuer ?

C’en est presque poétique, les plus belles histoires d’amour ne sont pas celles qui se finissent dans le sang et les larmes ?

Je pointe mon canon sur sa nuque, elle frémit sous la froideur de mon arme et se retourne me faisant face maintenant un sourire déformé par la folie sur son visage. Mon visage impassible ne pourra jamais laisser paraître une once de douleur mais elle lit en moi comme je lis en elle qu’elle n’a pas l’intention de se rendre.

Je me baisse à sa auteur et la regarde sans lâcher mon arme tenu fermement, elle continue de sourire, un sourire qui petit à petit devient plus doux.

- Dis le moi, je lui murmure la voix brisée

Elle pose la main sur mon arme doucement.

- Dis le moi, ma voix sombre comme un cailloux qu’on aurai jeter dans un gouffre.

Elle baisse mon arme et s’approche doucement.

- Dis le moi…, je répète

Elle m’embrasse et se colle à moi me laissant respirer son odeur…

- Je t’aime pardonne moi…, elle me susurre

Une douleur, une larme.

Son fameux couteau entre ses mains. Mon arme se levant vers sa tempe.

Je respire son odeur une dernière fois.

Une douleur. Je sens la lame s’enfoncer dans mon dos mais moi…

Je ne tire pas.

Elle s’écroule dans mes bras, les larmes viennent sur mon visage et je me rends compte que c’est moi qui me suis écroulé. Elle hurle maintenant, de folie, elle m’injure.

- POURQUOI EST-CE QUE TU NE M’AS PAS TUEE !!!

- Je t’ai pardonné…, je dis la voix chevrotante sentant déjà un liquide affreux remonter dans ma gorge

- IMBECILE !! TU N’ES QU’UN CONNARD !! TU N’ES QU’ UN…

- Monstre…je sais.

Le sang gicle seul de ma bouche, vu la couleur de se sang je dirai qu’il ne me reste que quelques seconde, elle est médecin légiste je vois bien qu’elle s’en rend compte.

- Non…jamais tu ne sera un monstre…

Je t’emporterai pas finalement mon cœur…je ne suis pas assez égoïste pour ça.

- Casses toi ! Je cri avec les dernières forces qu’il me reste

- Je comptais pas rester…

Elle se lève me plantant une dernière fois son couteau dans la main, une hurlement déchire mes paumons et elle s’envole au loin.

Je t’attends en enfer.

Par Absynthe - Publié dans : Pure Vengeance (Finie)
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Vendredi 19 septembre 5 19 /09 /Sep 11:37



pix: La chose qui a mangé mon portable =).
Coucou! Une chtite suite dans laquelle il ne se passe pas grand chose. J'aurais voulu mettre le doigt sur l'envie qu'ont les deux de se parler mais la fierté qui les retient etc. Je crois que je ferais ça au prochain chapitre.
J'espère que ça vous plaira quand même.
Ah au fait.. Hm.
J'ai presque fini de publier Pure Vengeance. Si vous avez vraiment pas envie de laisser de commentaires dessus, vous pouvez en faire des groupés hein xD. Du style vous lisez PV, vous lisez cet article, et vous donnez vos deux avis dans le même commentaire xDDD.
Comment ça la Créa' craint? Jvous merde je suis désespérée c'est tout ^^
De quoi? De voir que c'est cette histoire qui a le plus de succès alors que la mieux c'est le Grenat Bleu ^^.
Ah et Cass: En effet, un Grenat c'est jamais bleu. Très souvent rouge, parfois d'autres teintes mais jamais bleu. C'est un trip personnel sur la clef de l'histoire  =).
Deux bonnes raisons d'aller lire le Grenat Bleu:
1- Ca fera plaisir à la créa'.
2- Vous allez aimer c'est obligé!
Deux bonnes raisons d'aller lire Pure Vengeance:
1-Ca fera plaisir à la créa', (et elle vous fera plaisir en retour niark)
2- Ca vous permet de lire une histoire écrite en co-prod, et surtout, de lire la seule et unique achevée sur ce blog.

Bonne lecture!


****


Lundi matin.

Je m’avance vers l’université pour une seconde première journée de cours. J’ai strictement aucune envie d’y aller.
L’impression d’être à nouveau un étudiant grognon qui n’a aucune envie de voir la face de son prof dès la fin du week end.
Surtout qu’aux deux premières heures je vais avoir Miyavi avec moi… Je sais que je ne pourrais pas m’empêcher de le regarder en douce.
Mais d’un côté c’est mieux pour moi comme pour lui d’avoir coupé les ponts… Si tant est il qu’il y en ai eu. Oui enfin des passerelles quoi…
Bon des cordes effilées tendues au dessus d’un gouffre. Voilà. Parfait.

Je marche tête haute, je suis fier, heureux, professeur, respectable, beau, intelligent… heu… J'avoue je ferais n'importe quoi  pour éviter de penser à la fin de week-end que je viens de passer.
Fallait que je m’y attende, avec une telle phrase de rupture la chose ne pouvait pas bien s’annoncer.

 Après deux heures de discussion intense au sujet de mes nouveaux penchants, dans la salle de bain d’ailleurs –vous avez déjà remarqué que lors de disputes assez importante ou deux personnes sont interloquées, on oublie fréquemment de changer de pièce pour pouvoir être plus à l’aise ? Et l’on se retrouve assis le cul sur un coin de la baignoire encore humide, avec l’idée résignée que l’on aura les fesses trempées en se relevant ?-, deux heures durant lesquelles nous sommes passés du sujet de ma maladie, à comment j’ai pu l’attraper, à « est-ce que si je met des sous vêtements plus affriolants ça ira mieux ? », à « on peut vraiment rien faire ? » et à « T’es sûr qu’il n’y a pas de cachets ? ».

Pour finir en une série de cris hystériques lorsque je lui ai annoncé que j’ai couché avec un homme, agrémentés de « Mais pourquoi tu me la mets pas à moi ta putain de … Je t’ai jamais rien refusé ! Ca aussi je peux le faire bordel de dieu ! ».
Enfin voilà… Après ça il y a eu les larmes… …Qui m’ont laissé étrangement indifférent et presque agacé.
Et pour finir dimanche matin je me retrouvais seul dans l’appartement, avec un grand nombre de meubles en moins. De quoi aller faire du shopping pour la semaine.
L’ennui c’est qu’elle a aussi embarqué le sommier du lit, j’ai pas osé râler… J’ai plus qu’à trouver des palettes de supermarché à peindre…
J’ai toujours rêvé d’avoir un lit d’étudiant de toute manière… Je soupire en secouant la tête. Je suis arrivé devant le bâtiment, pas encore d’étudiants, je suis venu en avance.
Peur de croiser… Même pas vrai !
Conscience professionnelle c’est tout !
J’entre et me dirige vers la salle des professeurs, adresse un bref bonjour à mes collègues rivalisant fièrement avec un comité de concierges, et me sers un café que je déguste dans mon coin, un oeil sur l’attroupement de volaille devant moi.
On distingue assez rapidement plusieurs groupes : les vieux ; les moins vieux sérieux ; les « filles » souvent greffées aux moins vieux moins sérieux ; et les trois gays.
Ouai y en a que trois. Enfin déclarés. Sinon ça ferait quatre avec moi.
Bref, au final je m’attriste sur le comportement de l’un de mes « confrères ».
Gay oui. Efféminé, ok. Mais ridicule à ce point…
C’est plus un gay c’est une caricature…
Pas que je ne supporte pas  ça... C'est simplement que je ne comprends pas en fait...

Je détourne les yeux et me dirige vers mon amphi. Sur le chemin, un des gays et l’une des filles me rattrapent et me dépassent en gloussant, bafouillant un bonjour ça va ? au passage, avant d’enchaîner sur :

-Olala Sébastien, ça te dérange pas que je t’appelle par ton prénom ? Tu as trop de chance d’avoir Miyavi en cours avec toi ! Il est trop beau ! Hein Julie qu’il est particulièrement canon ?

Et la donzelle d’acquiescer fidèlement comme une idiote. Je souris hypocritement :

-Ah tiens ? J’avais pas remarqué désolé.

Tu parles.
Miyavi je te hais. Je fronce légèrement les sourcils et trace mon chemin vers mon cours, me concentrant du mieux que je peux sur les explications que je vais donner.

Le comble c’est que je vais passer deux heures à parler de Verlaine et Rimbaud. Dans le genre « je mets les pieds dans le plat » on ne fait pas mieux. Je soupire, redresse la tête et pénètre dans la salle… Déjà comble. Du regard je sonde la foule. Pas de Miyavi.
Ca ne m’étonne même pas… Arg.
Je me frappe le front tout en descendant les marches vers le bureau. J’ai beau lui en vouloir à mort je ne peux m’empêcher de penser à lui.
Ce n’est pas de l’amour ça non. Plutôt une intrigue sans fin. Sera il aussi beau aujourd’hui ? Me regardera –il ? Viendra-il seulement ?
Je m’installe, ouvre la mallette, sors mon petit kit de présentateur lessive et commence l’introduction.

– Les poètes maudits. C’est toujours le bon sujet à entreprendre en début d’année. Vous vous demanderez sans doute pourquoi. Tout simplement parce que ce cercle assez fermé est ce qui se rapproche le plus des feux de l’amour aujourd’hui. Et comme tous jeunes, vous vous intéressez sans doute à qui sort avec qui, etcetera. Du coup pour introduire la matière et vous inciter à la recherche on prend le premier triangle amoureux de ce groupe. Verlaine. Sa femme. Et Rimbaud. D’après la biographie…

Et blabla bla. Habituellement j’adore ce sujet. Mais là je dois avouer que la thématique « Verlaine était –il véritablement un gros con alcoolo et violent ? Ou Rimbaud était-il un fouteur de merde ? » Me fait un peu trop penser à mon histoire. L’ennui c’est qu’au final Verlaine crève dans sa misérable chambre de bonne en pensant être seul alors que Mathilde est à ses côtés mais qu’il ne l’entend pas. Et il la maudit elle et Rimbaud jusqu’au dernier instant. Je veux PAS être Verlaine. (cf d'ardoise et de pluie de je sais plus quel auteur)

–Bien, pour le prochain cours qui sera un TD demain après midi, je le rappelle, je souhaiterais une petite dissertation sur le comportement de Verlaine, celui de Rimbaud, et celui de Mathilde. Je veux savoir qui d’après vous a tord ou raison. Tout ça en une double feuille maximum. Si vous voulez écrire plus, écrivez petit. Interdiction d’incruster les marges pour écrire penché autour de la feuille. Je ne corrigerais pas. Devant les sourires malicieux des élèves devant moi j’ajoutais : -Post-it interdits également. J’ai été jeune avant vous. Je marquais une pause. Bien à présent vous…

Mes lèvres perdirent le sens des mots à l’instant où je croisais le regard d’hématite (à savoir pierre gris presque noir à reflets rouges) de l’être honni. Tout l’amphithéâtre remarqua mon arrêt, lui également. Je reprenais, retenant le rouge de honte et de colère qui me montait aux joues du mieux que je pouvais.

–Vous pouvez sortir. A moins que vous n’ayez des questions…

Une seule et unique main se dressa au centre de la foule. Je ne vous dirais pas qui.

–Peut-on axer le débat sur un contenu psychologique externe ?

Je sais pas pourquoi, mais rien qu’en entendant cette phrase je sens qu’en lisant sa copie je vais m’en prendre plein la tronche… Je réponds d’une façon neutre par l’affirmative, glissant sur lui un regard polaire.
Je vois ses yeux foncer imperceptiblement. Il se lève sans cesser de me fixer. Bon dieu qu'il est beau... Mon souffle se perd dansma gorge et je lui tourne le dos pour ranger mes affaires.
Et surtout l'éviter un minimum.
Elle va être dure cette année...

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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Vendredi 19 septembre 5 19 /09 /Sep 18:55



Coucou! Voici la suite après une très longue absence.
Si Alderan passe par ici, désolée, j'ai complètement bousillé ta trame et j'ai tout refait  à ma sauce. Y avait des trucs qui me plaisaient pas des masses, d'autres qui me semblaient pas assez complets etc.
Cet article je l'écris en grande partie pour Gabrielle qui m'a remotivée ce matin.
Et puis pour Koelia auprès de qui je m'excuse pour le retard abominable que j'ai pris.
Nous en étions donc au moment ou Al Hataal et Dainsleifin quittent la corse sur le radeau. Elle lui demande de lui conter la légende des Armées Sud. j'ai jamais été douée pour les poèmes etc. Je vous demande donc d'être indulgents. J'ai fait de mon mieux je vous le jure...

Pix: Bohemio, le même qu'à l'obstacle sur je sais plus quel article. Avouez qu'il est craquant ^^.


[Al Hataal ?

–Oui ?

–Tu sais la Légende…

-Oui ?

–Comment  est-elle  écrite ? Je  veux  dire, est-ce que  tu la connais ?

–Oui… Laisse  moi le temps de  m’en rappeler…

Le silence  se  fit, dérangé  uniquement  par le clapotis des vagues et  le bruit  de  l’Epée Blanche  qui tailladait une  fois de  plus les  cheveux  de la  brunette. Après de  longues minutes  l’étalon se  mit  à fredonner  quelques  paroles. Un grondement  sourd  s’élevait  de  sa  gorge tandis que dans leurs esprits  une  chanson résonnait.

Une  chanson ancienne, pleine de  promesses et d’espoir.

La  jeune femme se  laissa  bercer durant de  longues  minutes par ce  chant  dans  une langue  inconnue, puis  l’étalon la  reprit en langage commun. ]


Sur nos Terres s’étend une vaste ombre.

La haine des hommes, la haine des Autres.

Assombrissant nos cœurs, assombrissant nos âmes.

Nombreux seront ceux qui s’allieront à Eux.

Nombreux sont ceux qui périront de leurs mains.

La Terre tremble, le destin approche.

Bientôt viendra le temps des morts.

Car tout est possible dans ce monde.

Rien n’est limite, les parjures seront rappelés.

A la vie, à la mort, à l’éternité.

Tant qu’elle en aura décidé.

Sur le sol ensanglanté ils se tiendront à nouveau.

Les armées Sud, de chacun auront besoin.

Et sera mise à nu la fierté des hommes.

Plus de race, plus de couleur.

Comme religion notre simple vie.

Car tout est possible tant qu’elle en aura décidé ainsi.



Le soleil achevait son parcours dans le ciel et fusionnait avec la mer en une étreinte rougeoyante. Dainsleifin était adossée à l’une des planches de l’embarcation, les pieds dans l’eau, le vent dans ses cheveux emmêlés.

-Encore une nuit qui arrive, se dit la jeune femme, et toujours pas la moindre côte en vue.. Voila déjà deux jours que les deux êtres pataugeaient pour l’un, ramaient pour l’autre, dans cette eau salée en direction du continent d'or.

Aby pencha la tête en direction de son coéquipier, il semblait se remémorer sa vie d’avant, et projetait devant les yeux de la jeune femme des flashs, des bribes de souvenirs. Elle le voyait galoper à toute vitesse, sauter de rocher en rocher, gravir des montagnes de débris, la sensation de son cavalier sur son dos. Ne formant littéralement plus qu‘un. Une fusion parfaite à chaque mouvement. Bien loin de ce qu‘elle savait faire.

Et chaque fois que ces rêves s’arrêtaient elle sentait la présence de son maître. Ses caresses sur ses flancs, la façon qu’il avait de le flatter. Et à ces instants elle semblait aussi heureuse et nostalgique que l’étalon. Car ce n’était plus lui qu’il flattait de la main. Mais elle.

« Craquer pour un mort… J’aurais tout vu. »

"Al Hataal ?"

" Oui Dainsleifin ?"

"T'es sur qu'on avance dans la bonne direction?"

Al Hataal soupira, plongea ses naseaux dans l’eau glacée et lâcha un "oui"sonore.

La jeune femme se garda d’ajouter que les crins du Meshamhaan autrefois couverts de terre crasseuse avaient viré au blanc immaculé au contact des vagues.

"Oui tu peux soupirer mais j'en ai assez d'être dans cette mer moi ! Je veux arriver à terre."

A peine la jeune fille avait elle fini sa phrase que le brouillard qui les avait entourés progressivement semblait laisser place à ce qui semblait être la côte africaine.

"Al Hataal, on y est!"

"Garde tes forces jeune fille. Je n'aperçois aucunement la plage, je ne vois que des rochers.. On risque de s'échouer dessus."

"Tain même quand j'arrive à être satisfaite faut que tu brises mes espoirs!" Râma-elle mentalement, tournant une moue boudeuse en direction de l’étalon.

"... Je préviens juste."

Dainsleifin ne répondit rien et accéléra ses mouvements pour rejoindre le plus vite possible le sol. Les heures passèrent, le soleil s'était couché et le reflet de la lune commençait à éclairer la mer d‘huile.

La jeune femme et sa monture ne se trouvaient plus qu'à une dizaine de mètres du rivage et allait enfin essayer de poser "pied" sur les rochers qui tailladaient la mer. D’un commun accord ils quittèrent le radeau, emportant avec eux le minimum nécessaire. Autrement dit, tout ce qui s’y trouvait.

Une dure épreuve les attendait. Le destrier fût le premier à atteindre les bords tranchants, se faufilant avec agilité, esquivant les bords coupant.

La jeune femme suivait le Meshamhaan s'agrippant quelque peu à lui lorsqu‘elle le pouvait. Enfin le dernier rocher avant le rivage se présenta devant Al Hataal, ce dernier l'escalada sans encombres particulières et aida Dainsleifin à grimper à son tour. Là ils avancèrent tout les deux afin de s'éloigner de la mer qui semblait s‘être levée pour engloutir le radeau. Ce dernier se retrouva fracassé sur les rochers en de nombreux craquements sinistres.

"Enfin Al Hataal, on est enfin arrivés en Afrique"

Le Meshamhaan hocha la tête mais ne répondit rien comme si son attention était occupée par autre chose.

Ils avancèrent tout les deux dans la nuit, Dainsleifin ne ressentait pas la fatigue de cette traversée, elle semblait s'être endurcie physiquement par tout les évènements récents.

L’étalon l’observait du coin de l’œil. Elle ne boitait presque plus de ses blessures précédentes même si sa cuisse gardait une cicatrice presque noire que l’on distinguait même dans la nuit.

La pudeur aussi semblait l’avoir quittée, elle ne portait plus qu’une chemise noire qui se déformait peu à peu dévoilant ses épaules et tombant sur ses cuisses. Cuisses elles même couvertes que par un pantalon déchiré qui ne faisait plus office que de short, et l’un de ses foulards noué à sa taille. De hautes bottes de cuir dont on lui avait fait cadeau au village corse complétaient l’accoutrement. Elle ressemblait bien plus à une copie d’Indiana Jones au féminin et en moins bien coiffé qu’à l’étudiante qu’elle était auparavant.

Aucun mot.. Cela faisait approximativement une heure qu'ils marchaient dans le noir et ni le Meshamhaan ni Aby ne disaient quoi que ce soit.

Un silence pesant. On sentait cette solitude, celle de ces deux être ne se connaissant presque pas .

La jeune femme se remémorait la mort tragique de sa cousine. elle voyait encore le regard de désespoir que cette dernière lui avait porté avant de trépasser.

L’étalon souffrait avec elle du mal qui l’habitait et expulsait violement un air brûlant de ses naseaux.

Elle se sentait coupable, oui coupable de n'avoir pas bougé avant, de n'avoir rien fait pour la protéger. Elle avait trahit sa cousine, l'avait faite mourir..

Une mort qu'elle même ne pouvait se pardonner.

Elle était seule maintenant ou du moins accompagné d'un animal dont elle ne connaissait quasiment rien. Aby ne pouvait se confier au Meshamhaan "Il ne comprendra pas" se disait-elle mentalement alors qu’il la fixait à l’entente de ces pensées.

C’était vrai. Il ne comprenait pas.

Comment peut-on porter autant d’importance à quelqu’un qui n’est pas nous? Qui ne fait pas partie de nous comme un maître à son Meshamhaan?

Par Absynthe - Publié dans : Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre
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