Je te tuerai.
Je te tuerai.
Je te tuerai.
- Mais attends moi mon ange ! Attends moi qu’on s’amuse tous les deux ! Je hurle la voix douce
La folie m’emporte dans un autre monde, un monde où je baigne dans le sang des criminels ! Un monde de jouissance frappant, tuant tout ceux qui entravent cette route ! Tout ceux qui croisent les voyageurs de cette route. Il ne peut en rester qu’un seul.
Je cours, ne voyant pas vraiment où je vais, sentant juste mes chaussures s’enfoncer dans le sable et elle ressemblant à une appariation divine. Ma proie. Elle, courant haletante, espérant m’échapper d’une manière où d’une autre pour mieux revenir me tuer.
Je suis fou.
HAHA je suis complètement fou ! Je n’ai plus aucun but, plus de raison de vivre ! Je mérite de crever enfoncé dans ces sables et que plus personne ne me retrouve. Je mérite de mourir noyé dans ma skyzophrénie ! De mourir étouffé par mes rires perçants.
Et je t’emporterai avec moi petite garce !
C’est finit ! Animal craintif je te tuerai quoi que tu fasse je te tuerai !
- Je t’aurai salope…, me dis je essayant de visé l’être en fuite.
Je tire. Je tire. Je tire.
Je ne m’arrête plus, peu m’importe si il me reste plus de balles au pire je l’étriperai de mes mains quand je l’aurai rattrapée Je veux la voir hurler,implorer mon pardon, je veux qu’elle me supplie qu’elle me hurle qu’elle m’aime. Je veux qu’elle m’aime autant qu’elle me déteste, autant que je la déteste et que je l’aime.
Je veux qu’elle souffre comme je souffre qu’elle m’ai brisé ! Tu crèveras en enfer avec moi, je ne partirai pas seul crois moi !
Je te tuerai.
Je te tuerai.
Je te tuerai.
Dans cette course morbide les arbres commencent petit à petit à nous entourer, des arbres de plus en plus denses enlevant ce sable désagréable pour une herbe plus fraîche que jamais par une nuit d’été.
N’étant plus dérangé par le sable mes pas se font plus réguliers, plus affinés et ma vitesse décuple, quant à elle.
Elle avait déjà quitté ses talons elle se retourne pour vérifier ma présence et pousse un grondement effrayant. Un cri de bête je dirai, un rire lointain et assourdissant.
Je tire.
Elle rit.
Je tire.
Elle s’écroule.
Je m’arrête.
Je ne l’ai pourtant pas touchée j’en suis sûr, les genoux à terre, les ombres des arbres faisaient des vagues sur son corps, ses épaules suivant bientôt le mouvement des vagues et quelques gémissement mélanger à des rires effrayant.
- Tu ne me tuera pas Stef tu n’en as pas le cœur…, elle murmure
Je m’approche à pas lents, la gorge nouée, les larmes me brûlant les yeux et la rage me rongeant le tête. Être tiraillé entre le désir de l’aimer où de la tuer ?
C’en est presque poétique, les plus belles histoires d’amour ne sont pas celles qui se finissent dans le sang et les larmes ?
Je pointe mon canon sur sa nuque, elle frémit sous la froideur de mon arme et se retourne me faisant face maintenant un sourire déformé par la folie sur son visage. Mon visage impassible ne pourra jamais laisser paraître une once de douleur mais elle lit en moi comme je lis en elle qu’elle n’a pas l’intention de se rendre.
Je me baisse à sa auteur et la regarde sans lâcher mon arme tenu fermement, elle continue de sourire, un sourire qui petit à petit devient plus doux.
- Dis le moi, je lui murmure la voix brisée
Elle pose la main sur mon arme doucement.
- Dis le moi, ma voix sombre comme un cailloux qu’on aurai jeter dans un gouffre.
Elle baisse mon arme et s’approche doucement.
- Dis le moi…, je répète
Elle m’embrasse et se colle à moi me laissant respirer son odeur…
- Je t’aime pardonne moi…, elle me susurre
Une douleur, une larme.
Son fameux couteau entre ses mains. Mon arme se levant vers sa tempe.
Je respire son odeur une dernière fois.
Une douleur. Je sens la lame s’enfoncer dans mon dos mais moi…
Je ne tire pas.
Elle s’écroule dans mes bras, les larmes viennent sur mon visage et je me rends compte que c’est moi qui me suis écroulé. Elle hurle maintenant, de folie, elle m’injure.
- POURQUOI EST-CE QUE TU NE M’AS PAS TUEE !!!
- Je t’ai pardonné…, je dis la voix chevrotante sentant déjà un liquide affreux remonter dans ma gorge
- IMBECILE !! TU N’ES QU’UN CONNARD !! TU N’ES QU’ UN…
- Monstre…je sais.
Le sang gicle seul de ma bouche, vu la couleur de se sang je dirai qu’il ne me reste que quelques seconde, elle est médecin légiste je vois bien qu’elle s’en rend compte.
- Non…jamais tu ne sera un monstre…
Je t’emporterai pas finalement mon cœur…je ne suis pas assez égoïste pour ça.
- Casses toi ! Je cri avec les dernières forces qu’il me reste
- Je comptais pas rester…
Elle se lève me plantant une dernière fois son couteau dans la main, une hurlement déchire mes paumons et elle s’envole au loin.
Je t’attends en enfer.
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