Vendredi 19 septembre 5 19 /09 /Sep 11:37



pix: La chose qui a mangé mon portable =).
Coucou! Une chtite suite dans laquelle il ne se passe pas grand chose. J'aurais voulu mettre le doigt sur l'envie qu'ont les deux de se parler mais la fierté qui les retient etc. Je crois que je ferais ça au prochain chapitre.
J'espère que ça vous plaira quand même.
Ah au fait.. Hm.
J'ai presque fini de publier Pure Vengeance. Si vous avez vraiment pas envie de laisser de commentaires dessus, vous pouvez en faire des groupés hein xD. Du style vous lisez PV, vous lisez cet article, et vous donnez vos deux avis dans le même commentaire xDDD.
Comment ça la Créa' craint? Jvous merde je suis désespérée c'est tout ^^
De quoi? De voir que c'est cette histoire qui a le plus de succès alors que la mieux c'est le Grenat Bleu ^^.
Ah et Cass: En effet, un Grenat c'est jamais bleu. Très souvent rouge, parfois d'autres teintes mais jamais bleu. C'est un trip personnel sur la clef de l'histoire  =).
Deux bonnes raisons d'aller lire le Grenat Bleu:
1- Ca fera plaisir à la créa'.
2- Vous allez aimer c'est obligé!
Deux bonnes raisons d'aller lire Pure Vengeance:
1-Ca fera plaisir à la créa', (et elle vous fera plaisir en retour niark)
2- Ca vous permet de lire une histoire écrite en co-prod, et surtout, de lire la seule et unique achevée sur ce blog.

Bonne lecture!


****


Lundi matin.

Je m’avance vers l’université pour une seconde première journée de cours. J’ai strictement aucune envie d’y aller.
L’impression d’être à nouveau un étudiant grognon qui n’a aucune envie de voir la face de son prof dès la fin du week end.
Surtout qu’aux deux premières heures je vais avoir Miyavi avec moi… Je sais que je ne pourrais pas m’empêcher de le regarder en douce.
Mais d’un côté c’est mieux pour moi comme pour lui d’avoir coupé les ponts… Si tant est il qu’il y en ai eu. Oui enfin des passerelles quoi…
Bon des cordes effilées tendues au dessus d’un gouffre. Voilà. Parfait.

Je marche tête haute, je suis fier, heureux, professeur, respectable, beau, intelligent… heu… J'avoue je ferais n'importe quoi  pour éviter de penser à la fin de week-end que je viens de passer.
Fallait que je m’y attende, avec une telle phrase de rupture la chose ne pouvait pas bien s’annoncer.

 Après deux heures de discussion intense au sujet de mes nouveaux penchants, dans la salle de bain d’ailleurs –vous avez déjà remarqué que lors de disputes assez importante ou deux personnes sont interloquées, on oublie fréquemment de changer de pièce pour pouvoir être plus à l’aise ? Et l’on se retrouve assis le cul sur un coin de la baignoire encore humide, avec l’idée résignée que l’on aura les fesses trempées en se relevant ?-, deux heures durant lesquelles nous sommes passés du sujet de ma maladie, à comment j’ai pu l’attraper, à « est-ce que si je met des sous vêtements plus affriolants ça ira mieux ? », à « on peut vraiment rien faire ? » et à « T’es sûr qu’il n’y a pas de cachets ? ».

Pour finir en une série de cris hystériques lorsque je lui ai annoncé que j’ai couché avec un homme, agrémentés de « Mais pourquoi tu me la mets pas à moi ta putain de … Je t’ai jamais rien refusé ! Ca aussi je peux le faire bordel de dieu ! ».
Enfin voilà… Après ça il y a eu les larmes… …Qui m’ont laissé étrangement indifférent et presque agacé.
Et pour finir dimanche matin je me retrouvais seul dans l’appartement, avec un grand nombre de meubles en moins. De quoi aller faire du shopping pour la semaine.
L’ennui c’est qu’elle a aussi embarqué le sommier du lit, j’ai pas osé râler… J’ai plus qu’à trouver des palettes de supermarché à peindre…
J’ai toujours rêvé d’avoir un lit d’étudiant de toute manière… Je soupire en secouant la tête. Je suis arrivé devant le bâtiment, pas encore d’étudiants, je suis venu en avance.
Peur de croiser… Même pas vrai !
Conscience professionnelle c’est tout !
J’entre et me dirige vers la salle des professeurs, adresse un bref bonjour à mes collègues rivalisant fièrement avec un comité de concierges, et me sers un café que je déguste dans mon coin, un oeil sur l’attroupement de volaille devant moi.
On distingue assez rapidement plusieurs groupes : les vieux ; les moins vieux sérieux ; les « filles » souvent greffées aux moins vieux moins sérieux ; et les trois gays.
Ouai y en a que trois. Enfin déclarés. Sinon ça ferait quatre avec moi.
Bref, au final je m’attriste sur le comportement de l’un de mes « confrères ».
Gay oui. Efféminé, ok. Mais ridicule à ce point…
C’est plus un gay c’est une caricature…
Pas que je ne supporte pas  ça... C'est simplement que je ne comprends pas en fait...

Je détourne les yeux et me dirige vers mon amphi. Sur le chemin, un des gays et l’une des filles me rattrapent et me dépassent en gloussant, bafouillant un bonjour ça va ? au passage, avant d’enchaîner sur :

-Olala Sébastien, ça te dérange pas que je t’appelle par ton prénom ? Tu as trop de chance d’avoir Miyavi en cours avec toi ! Il est trop beau ! Hein Julie qu’il est particulièrement canon ?

Et la donzelle d’acquiescer fidèlement comme une idiote. Je souris hypocritement :

-Ah tiens ? J’avais pas remarqué désolé.

Tu parles.
Miyavi je te hais. Je fronce légèrement les sourcils et trace mon chemin vers mon cours, me concentrant du mieux que je peux sur les explications que je vais donner.

Le comble c’est que je vais passer deux heures à parler de Verlaine et Rimbaud. Dans le genre « je mets les pieds dans le plat » on ne fait pas mieux. Je soupire, redresse la tête et pénètre dans la salle… Déjà comble. Du regard je sonde la foule. Pas de Miyavi.
Ca ne m’étonne même pas… Arg.
Je me frappe le front tout en descendant les marches vers le bureau. J’ai beau lui en vouloir à mort je ne peux m’empêcher de penser à lui.
Ce n’est pas de l’amour ça non. Plutôt une intrigue sans fin. Sera il aussi beau aujourd’hui ? Me regardera –il ? Viendra-il seulement ?
Je m’installe, ouvre la mallette, sors mon petit kit de présentateur lessive et commence l’introduction.

– Les poètes maudits. C’est toujours le bon sujet à entreprendre en début d’année. Vous vous demanderez sans doute pourquoi. Tout simplement parce que ce cercle assez fermé est ce qui se rapproche le plus des feux de l’amour aujourd’hui. Et comme tous jeunes, vous vous intéressez sans doute à qui sort avec qui, etcetera. Du coup pour introduire la matière et vous inciter à la recherche on prend le premier triangle amoureux de ce groupe. Verlaine. Sa femme. Et Rimbaud. D’après la biographie…

Et blabla bla. Habituellement j’adore ce sujet. Mais là je dois avouer que la thématique « Verlaine était –il véritablement un gros con alcoolo et violent ? Ou Rimbaud était-il un fouteur de merde ? » Me fait un peu trop penser à mon histoire. L’ennui c’est qu’au final Verlaine crève dans sa misérable chambre de bonne en pensant être seul alors que Mathilde est à ses côtés mais qu’il ne l’entend pas. Et il la maudit elle et Rimbaud jusqu’au dernier instant. Je veux PAS être Verlaine. (cf d'ardoise et de pluie de je sais plus quel auteur)

–Bien, pour le prochain cours qui sera un TD demain après midi, je le rappelle, je souhaiterais une petite dissertation sur le comportement de Verlaine, celui de Rimbaud, et celui de Mathilde. Je veux savoir qui d’après vous a tord ou raison. Tout ça en une double feuille maximum. Si vous voulez écrire plus, écrivez petit. Interdiction d’incruster les marges pour écrire penché autour de la feuille. Je ne corrigerais pas. Devant les sourires malicieux des élèves devant moi j’ajoutais : -Post-it interdits également. J’ai été jeune avant vous. Je marquais une pause. Bien à présent vous…

Mes lèvres perdirent le sens des mots à l’instant où je croisais le regard d’hématite (à savoir pierre gris presque noir à reflets rouges) de l’être honni. Tout l’amphithéâtre remarqua mon arrêt, lui également. Je reprenais, retenant le rouge de honte et de colère qui me montait aux joues du mieux que je pouvais.

–Vous pouvez sortir. A moins que vous n’ayez des questions…

Une seule et unique main se dressa au centre de la foule. Je ne vous dirais pas qui.

–Peut-on axer le débat sur un contenu psychologique externe ?

Je sais pas pourquoi, mais rien qu’en entendant cette phrase je sens qu’en lisant sa copie je vais m’en prendre plein la tronche… Je réponds d’une façon neutre par l’affirmative, glissant sur lui un regard polaire.
Je vois ses yeux foncer imperceptiblement. Il se lève sans cesser de me fixer. Bon dieu qu'il est beau... Mon souffle se perd dansma gorge et je lui tourne le dos pour ranger mes affaires.
Et surtout l'éviter un minimum.
Elle va être dure cette année...

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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