Mercredi 10 septembre 3 10 /09 /Sep 14:11
Alors que je bavardais tranquillement avec Karen lui murmurant des paroles plus coquines les unes que les autres, tout s’éteint soudainement.

Finalement le tonnere aura eu raison des disjoncteurs de la ville, peut être un des éclairs à-t-il frappé de plein fouet la centrale électrique ?

De nombreux cris firent leur arrivée dans la nuisance sonore de la pièce jusqu’à ce qu’on ne s’entende plus du tout ! Un éclair illumina toute la ville frappant encore ! Son tonnerre faisait trembler les vitres, je n’ai jamais vu une tempête aussi violente !

La chaleur de l’été a-t-elle soulevé les éléments ? Je me lève pour essayer de me diriger à l’aveuglette vers le balcon de Mike, percutant pas mal d’invités à mon passage mais je suis enfin arrivé et  me fige en voyant les arbres inclinés à trente degré environ, ce qui me découragea d’ouvrir la porte, le vent devait être bien trop violent pour que je m'y expose.

C’est une sombre nuit que nous allons passer dans le noir. Bizarrement je me sens bien, j’en ai presque envie de sourire me rappelant des soirées que je passais à regarder les éclairs avec Jim, lui qui avait horreur de ça il disait toujours qu’il vivrait dans une ville très peuplée dans laquelle les cyclones sont loin d’être courants ! Nous sommes dans l’une des plus grande ville du monde et lui à l’autre bout ne doit pas avoir de lumière non plus. Le connaissant il doit être en train d’injurier ses foutu fusibles cherchant une lampe torche dans sa cuisine, je vois des lampes torches en reflet sur la vitre Mike en a trouvé aussi apparemment.

Je m’avance vers lui touchant encore quelques personnes et lui demande de m’en passer une, je regarde les gens étonnés, paniqués, certains en rigolent tellement l’alcool leur fait de l’effet d’autre dorment n’ayant même pas entendus les furies de Dieu.

Un nouvel éclair illumine Manhattan et son grondement est encore plus effrayant faisant augmenter le taux de décibels qu’il y a dans la pièce, quelle horreur ! Je me dirige vers Mike à nouveau l’air mécontent par les cris affolés des gens.

- Tu n’as pas des bougies où des lampes à pile ? Je demande

- J’ai des bougies dans ma cave viens avec moi ! Dit il en trébuchant une première fois sur une fille accroupie en train de vomir

- Charmant…

- Tu nettoiera ça Charlene ! Hurle Mike

Nous sortons de son appartement trop petit pensant que j’allais enfin être au calme dans les couloirs de son immeuble mais il fallait se douter que tout le monde était sortit pour discuter, personne ne comprenait ce qui se passait. Nous étions obligés de descendre par les escaliers pour rejoindre les sous-sol, dans les caves.

Un endroit sombre et lugubre parfait dans le scénario d’un meurtrier en série ! On trouve enfin les bougies derrière le nombre impressionnant de bouteilles de vin.

Ce mec est un ivrogne.

On remonte enfin, je manquais de m’éclater par terre, l’endroit était tellement humide qu’il en créait des flaques, je n’ai jamais été autant sur les nerfs mais l’avantage c’est que j’entendais pas les gens me hurler dans les oreilles qu’ils allaient tous mourir. Vive les flics de nos jours.

- On a apporté les chandelles ! Crie Mike pour attirer l’attention des gens

Des « Aah » et autres acclamations pour notre héros à tous et à mes oreilles s’élevèrent remplaçant vite les cris de paniques, sans pour autant être plus agréables. On commence à allumer des bougies et à les placer à différents endroits de la pièce regardant le spectacle pitoyable des gens, tous plus peureux les uns que les autres.

- Qu’est-ce qui ce passe ? Me demande un collègue à ma gauche

- Une tempête pas très méchante, c’est la chaleur de cet été.

- Ouais bah c’est lourd j’avais pas envie de croupir ici toute la soirée…

- Eh Stef ! T’as du feu ?

- Je fume pas Marissa !

- Alors c’est pas grave viens boire un verre avec moi…, elle me dit d’un air aguicheur

- T’as trop de chance comment tu fais ? Me demande le collègue

Je suis pourvu d’un sorte d’odeur sûrement qui attire tous les canons puis je les jette comme des merdes.

Pourquoi ? Parce que les salopes ne méritent que ça ! Et que toutes les filles ne sont que bonnes à sauter ! Ça va faire un an que je suis un vrai connard avec elles et j’en ai de plus en plus, allez savoir pourquoi.

- L’orage ne s’arrête pas ! Il est effrayant !

- Une longue nuit sombre nous attend…, je murmure en scrutant le ciel noir renvoyant ses éclairs.

Par Absynthe - Publié dans : Pure Vengeance (Finie)
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Mercredi 10 septembre 3 10 /09 /Sep 14:18

Heum j'ai envoyé une newsletter au premier  article, puis  à celui ci, attention il y en a  d'autres entre les deux. Servez vous du menu catégories.
J'évite de vous harceler de newsletter, je suis gentille, ya une dizaine de pages de 5 articles donc je ne vais pas noyer votre boite mail ^^. Puis je ne suis pas sûre que tous les articles vous intérressent.. bisous




La pluie continue de  tomber  à flots. Je  continue  de  sourire  dans  le  noir, m’approchant lentement et  sans  craintes de  ma  voiture garée  au bas de  l’immeuble.

Le vent me fait vaciller mais je ne m’en rend  même pas  compte, des  objets  volent  autour de  moi, je ne les  remarque  que  trop peu. Comme l’on ne prêterait aucune attention aux esprits perdus des enfers, ils  volent  autour  de  moi comme  une  couronne  maudite. Comme  s’ils  savaient ce  que je compte faire, comme  s’ils  avaient deviné ce qui allait se passer, ce qui commence  seulement.


Mes cheveux s’enroulent autour de mes bras puis s’en détachent pour aller s’écraser  sur  ma  poitrine, cloués là par  la  pluie et le vent. J’entends des  cris au loin, des  plaques entières de crépis des murs tombent des  toits et des maisons pour  aller s’écraser sur les trottoirs détrempés.


Je  pose  la  main sur  la  poignée, et  l’autre  sur  le  métal froid avant d’ouvrir la porte, l’eau ruisselle et pénètre dans l’habitacle où je prend place sans  m’inquiéter de la vision plus  que  réduite  que  j’ai de  la  route. Mon esprit  s’envole vers  de  sombres  desseins tandis  que  je  met en route  ma bête. Allez  savoir laquelle  à présent.

Les  rues  défilent et  j’arrive  enfin chez  mon homme. Mon amour. Un sourire  glacé  orne  mes  lèvres tandis  qu’un éclair révèle à mes  yeux la  porte  défoncée par un arbre tombé.

Je  l’enjambe  presque  gaiement, je  suis  si bien sous  cette  tempête… Elle m’accompagne et m’habite, une  amie  en quelques sortes. Tous  ces éléments  déchaînés comme  ceux  qui sont  en moi en ce moment, mes  sens  semblent  exacerbés, un bruit  sourd retentit derrière moi, je  m’immobilise et ferme  les  yeux.

Une  tuile. Ma voiture. Tant pis. Je  reprends  ma  route  sans un regard  en arrière.

Je sais  ce  qu’il s’est passé, pourquoi courir devant un acte déjà achevé, pour  le constater alors  qu’on l’avait déjà accepté.

 

Mes  talons  hauts claquent  sur le  sol tandis que  je  monte tranquillement les escaliers, sans  me  presser, d’une  démarche altière et  souveraine. Je  ne  me  suis  jamais  sentie  aussi femme  qu’en ce  moment.

La  colère est couverte par l’euphorie du moment, cette  chaleur, cette  tempête, cette  nouvelle  vie  qui s’annonce.

Je  soulève  le  pot  de  fleur  devant  sa  porte et  murmure  entre  mes dents « crétin ». Ca  veut  jouer  l’homme moderne mais  ça  a  la  même planque merdique que celle de sa grand-mère…

J’ôte mes escarpins et  ouvre  la  porte, puis m’avance  à l’intérieur de l’appartement. Personne semble-il. Je pousse la porte de la chambre  à coucher entre ouverte. Deux  corps allongés dans le lit, s’ils  dorment  déjà à cette  heure ci… Je  ferme  les  yeux, la  colère  me  submerge.

Comment  ose-il coucher avec  une femme  sans  le  moindre remord pour celle  qu’il a  trompé puis lâchée ? Je  m’avance vers  lui, la lame miroitant comme un miroir sous un rayon de  lune.

Tout  est gris autour de moi, je m’immobilise à hauteur de son visage et  le  contemple une dernière fois.

Ah mon ange, si tu n’avais pas été mauvais nous aurions pu être  heureux ensemble, tous  les  deux. Nous  aurions pu vivre ensemble…

Mais  toi mon ange, tu es  presque mort. J’entends déjà ton agonie  dans  ce  souffle  si régulier…
Vous  formez un bien piètre portrait toi et  ta  pute… Même pas jolie. Tous deux  tournés dans une direction opposée, quel couple.

Je rit silencieusement, puis  me  baisse lentement vers  toi, ô mon ange. As  tu entendu parler du baiser de la mort ? Mes  lèvres trempées  entrent en contact avec  les  tiennes.

En quelques  secondes  tu réponds  à mon baiser. Une  larme, une  dernière, coule sur  ma  joue et  tombe  sur  ton visage.

Tu ouvres  les  yeux et  me  fixe.

Une dernière fois.

 

La  lame glisse sur ton cou, le sang coule et tu sursautes, je garde mes  lèvres scellées aux tiennes et  appuie ma main sur  ton torse  pour  t’empêcher de trop bouger.

Il ne  faudrait pas réveiller  la  princesse.
Plus  que quelques secondes  mon amour, tu seras  libre. Je  te  sens te  détendre, tu as  été  sage  mon amour.

Je contourne le lit, me penche au dessus de ta princesse, de  ta  catin, et  plonge mes  mains dans  ton sang avant de lui étaler sur le visage en douceur.
Comme  l’on étalerait de la  crème.

Je la sens bouger dans son sommeil, je souris. Quel beau réveil elle  aura demain. Je  me  r’avance vers toi et  décide de pousser le vice. Tu es coupable, mais  elle  est complice.

La  lame s’appuie  sur  l’une  de tes phalanges, le cartilage grince  légèrement puis cède, je me penche  à nouveau vers Elle, le sang se répandant dans le lit semble la déranger, elle se retourne sans aucune grâce, ouvrant la  bouche  pour  mieux  respirer. Je  ris encore, tu me  facilites la tâche petite  conne.

Je m’agenouille et glisse la chair de  notre  amant entre ses lèvres avant d’essuyer grossièrement le couteau dans  les draps et de le glisser entre ses mains. Je sais bien qu’aucun flic ne se laissera avoir par ces feintes mais  ça  m’amuse tout de même.

 

Un dernier  regard en arrière.

Tu as  les yeux grands  ouverts  mon amour. Je suis  la  dernière  que  tu aies vue. La dernière qui t’a touché.

 

 

Je te l’avais  dit, même  mauvais, tu es  à moi.

Par Absynthe - Publié dans : Pure Vengeance (Finie)
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Mercredi 10 septembre 3 10 /09 /Sep 14:27


Un lendemain difficile et douloureux, je n’ai jamais dormis dans une position aussi inconfortable. Je me suis réveillé parmi les premiers et je suis rentré chez moi sans encombres. A peine la porte du grand immeuble ouverte, j’ai cru que c’était la fin du monde, la route était couverte de feuilles d’arbres, de détritus et certains arbres avaient détruit le vieux goudron. Les équipes étaient déjà sur place pour déblayer le terrain, c’est déjà ça. Une nuit de terreur, le ciel était encore sombre les nuages flottaient au dessus de la ville tel des prédateurs prêts à l’assaut,  un animal qu’on aurai ligoté pour le moment qui se serai calmé, espérons que cette foutue tempête n’ai pas fait de victime.

Je rentre dans ma voiture, calme, épuisé certes ! Mais calme car le silence matinal de New York à enfin repris ce qui n’est pas plus mal, je préfère le son des pots échappement aux crix d’hystérie d'une trentaines de personnes en panique.

Des fois je regrette d’être flic.

Je roule tranquillement, pas trop de difficulté par rapport à l’état des rues actuellement, je sors de la ville pour me plonger dans la banlieue, là où les petits quartiers résidentiels dorment encore tranquillement. J’arrive devant cette maison qui ressemblent à toutes les autres et m’empresse de prendre une douche et de m’habiller pour le boulot ; je ne m’arrête jamais c’est une règle d’or quand on est dans les autorités locales. De toute manière j’ai rien à faire d’autre.

- Du nouveau ?

A peine rentré au commissariat je vois tout le monde somnoler sur le téléphone et les papiers.

- Charlie ! Je crie en tapant sur la table

Le pauvre homme sursaute ne m’ayant pas vu toute suite, et commence à farfouiller dans ses papiers avec ses petites lunettes rondes, ses doigts boudinés vont de plus en plus vite, la peur que je m’énerve les fait suer, ce porcinet à toujours été aussi stressé à ma vue allez savoir pourquoi.

- Te-tenez, dit il en me tendant un dossier

- Merci, dis je calmement

Lui arrachant presque le dossier des mains, je m’avance sans regarder connaissant le chemin par cœur, ouvrant le dossier, je regarde les photos d’un œil neutre. Une véritable tuerie. Une personne égorgé durant la nuit, étonnant qu’on aie dès maintenant le dossier prêt ça veut dire que quelqu’un à prévenu assez rapidement les autorités. Je n’arrive pas à distinguer le visage, la carotide bien en avant montre que la victime a essayé de crier mais aucun son n’a put sortir, les cordes vocales étaient les premières sectionnées.

Un coup assez courant, le tueur n’a aucune technique, aucune idée de comment procédé ce n’était nullement préparé sûrement une vengeance ou un règlement de compte. Je regarde les autres photos et remarque que la personne est sur un lit au draps rouges imprégnés complètement du sang qui a coulé tranquillement sans agitation, dans son sommeil alors. J’attrape le rapport de police et commence à le lire assis sur mon fauteuil sentant le vieux cuir, ce qui accentue le côté puant de cette affaire très courante.

Apparemment, le corps a été retrouvé ce matin très tôt par la compagne de la victime, un homme dans la vingtaine tué dans les alentours de minuit par une arme blanche. Couteau qu’on trouve dans tous les super marchés. Seulement égorgé, la femme s’est réveillée dans un bain de sang avec un doigt de la victime dans la bouche, son cri suraigu à du alerter le voisinage. Le couteau a été séché sur les draps d’une manière assez grossière et rageuse ce qui montre que la personne était vraiment en colère, une colère tellement canalisée qu’elle ne s’est satisfaite que d’une profonde coupure à la gorge.

Un meurtrier patient c’est rare, on peut aussi imaginer que le meurtrier à pris tout son temps pour tuer sa victime, dans ce cas là sa colère est passée dans la cruauté de l’acte. Enfin, le couteau retrouvé dans les mains de la femme montre peut être une piste, cela dit il est assez difficile de dire que sa petite amie est un suspect vu que le sang qui se trouvait dans sa bouche avait déjà coagulé. N’écartons aucunes piste elle passera à l’interrogatoire de toute manière.

- Inspecteur on a besoin de vous à la morgue, dit ma secrétaire en entrant

- Allez chercher le dossier d’autopsie pour moi vous voulez, dis je intrigué par cette affaire

- Ce n’est pas pour le dossier monsieur c’est pour une identification.

- Comment ça une identification ?

- Il veulent que vous vérifier l’identité du corps.

- Je sais ce que c’est une identification merci !

- Monsieur ne vous énervez pas sur moi…, dit elle en rougissant

- Pardon, dis je gêné, je suis désolé je suis un peu à bout ces jours ci.

- Je comprends monsieur, dit elle avec un grand sourire

Je lui sourit chaleureusement, ma secrétaire est peut être la seule femme que je connaisse étant sérieuse et tendre, rare elles sont en ce moment.

- Lucie ! Qui dois je identifier ?

- Un certain Jim Lorans.

Par Absynthe - Publié dans : Pure Vengeance (Finie)
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