Yow every body ou celles qui restent ^^!
Je suis officilement rentrée chez moi ^^!!!!!
Heureuses?
Moi trop!
Breffouille je vous met ce chapitre, j'attends vos réactions, et après je vous colle la suite (ouiii j'ai encore un article de pret)
Là maintenant tout de suite jvais suiter le Grenat Bleu (je rappelle au passage que c'est mon histoire préférée)
En image vous avez mon chtit Bohemio (PSE, Pure Race Espagnole, donc cheval de dressage par excellence, et non de cirque. On observera ici, THE bond de poulain pour trois pauvres
bidons (il a cinq ans et la dernière fois que j'ai sauté stait l'année dernière, il a une excuse) et mes jambes complètement à l'ouest tellement j'ai été surprise xD)
Voili voilou, bonne lecture!
Oubliez pas de commenter, même quelque chose de court, même si ça fait très longtemps que vous n'avez pas laché de commentaire, je comprends que ce soit relou à faire, je vous en voudrais
pas.
***
Le chef de quartier ouvrit la bouche pour parler lorsqu’une voix glaciale et à la fois moqueuse le coupa :
-Non Samuel, tu n’as pas besoin de nous laisser, mon ELEVE va
sortir de chez son professeur assez rapidement et va aller travailler ses cours pour lundi dans sa petite chan-chambre, avec ses petits stylos et ses petites feu-feuilles. C’est de son âge après
tout. Il devrait avoir compris qu’il faut laisser les adultes tranquilles, surtout maintenant qu’il a réussi à foutre toute la merde qu’il voulait dans ma vie...
–Sébastien ! Coupa Samuel outré, les yeux grands
ouverts.
–Quoi ?! C’est quoi ton problème à toi ? Ah ouai c’est vrai ça
t’arrange tout ce qui m’arrive, t’as pu te faire sauter, et t’as ramené un autre pigeon dans la communauté gay.
–Mons…
-Oh et toi arrête et casse toi ! T’as réussi tout ce que tu
voulais ! J’ai trompé ma copine, j’ai eu envie de toi, j’ai rompu l’une des premières règles du professorat, je me suis tapé mon meilleur ami, tu veux quoi ENCORE ?! T’as l’intention de piétiner
ma vie jusqu’à ce qu’il ne me reste plus rien ?! C’est ça ton kiff ? Détruire la vie des gens ? Dégage maintenant putain ! Dégage !
La porte claqua une première fois. Un silence s’étendit. Puis
elle claqua une seconde fois et Sébastien se retrouva seul dans la cuisine de son appartement, trois tasses de café encore fumantes dont une pour lui, et des petits pains encore chauds qu’il
devinait de Miyavi devant lui. D’un grand coup de bras en envoya le tout sur le sol, se maudissant par la suite pour les taches de café sur la tapisserie…
En bas de l’immeuble, une autre scène se déroulait. Deux hommes se dévisageaient le visage grave. L’un impassible, le plus jeune, et l’autre affligé, triste. Le second se laissa tomber sur les
marches et enfouit son visage dans ses mains, bientôt rejoint par Miyavi qui glissa une main sur son avant bras, assez doucement pour mettre le mannequin en confiance et qu’il laisse choir sa
tête sur l’épaule de l’élève.
–Je déteste les coming out,
soupira-il.
Tous deux éclatèrent d’un rire nerveux, et le silence
revint.
–T’as l’air secoué par ce qu’il a
dit.
–Pourquoi tu dis ça ?
–Bah… T’es un peu en slibard en pleine rue
quoi…
Le brun cessa de respirer quelques secondes, le temps de
vérifier qu’effectivement, il était à moitié à poil en pleine rue.
–Je déteste VRAIMENT les
coming-out.
Ils rirent à nouveau nerveusement, puis Sam souffla dans le cou
du jeune aux cheveux noirs :
-T’en fais pas, il ne pensait pas ce qu’il disait… Ca fait
toujours mal de se sentir accusé de toutes les mauvaises choses qui arrivent dans la vie de quelqu’un. Mais là il avait simplement besoin de reprendre sa vie en main, de mettre la faute sur
quelqu’un. En l’occurrence nous deux.
–Je sais bien ne t’en fais pas, répondit
Miyavi.
Avisant une vieille dame choquée de les voir ainsi sur les
marches d’un immeuble il ajouta :
-Bon, je vais te laisser, il ne fait pas chaud et j’ai des
choses à faire. On se reverra sans doute un jour je pense…
-J’espère oui.
–Oh c’est mignon ça, sourit le plus jeune en se redressant et
tendant la main vers le mannequin qui la saisit pour se relever à son tour.
Ils échangèrent rapidement leurs numéros de téléphones, et au
moment de partir le chef se retourna.
–Ah, j’allais oublier, fit-il avant de se coller contre le
corps de Samuel et de chuchoter à son oreille, Tu danses comme un dieu.
Le châtain lui fit un clin d’oeil
:
-Je suis sur que tu débrouilles mieux que moi. Faudra vérifier.
J’ai une semaine de congé d’ici un mois. Essaie de te réconcilier avec Seb d’ici là ok ?
–Ca je ne sais pas si je peux te le promettre… Je n’ai pas
l’habitude de me faire jeter comme il l’a fait. Déjà je ne le tue pas, c’est pas mal. Mais de là à lui courir après…
Samuel éclata de rire :
-Tu fais presque peur quand tu parles comme ça. On croirait que
tu es sérieux !! Allez à bientôt !
La porte de l’immeuble claqua et Miyavi se retrouva seul dans
la petite ruelle miséreuse. Il contempla du coin de l’oeil les murs décrépis, les tuiles brisées qui jonchaient le sol, les quelques fils à linge tendus d’un côté à l’autre de la rue, et tourna
les talons, s’alluma une cigarette et chuchota :
-Si tu savais Samuel…
De retour à
l’étage deux hommes se contemplaient en chiens de faïence. L’un avachi sur le canapé avec une bière à à peine midi, l’autre appuyé sur le chambranle de la porte, les bras croisés, semblant
attendre quelque chose. Les minutes passaient, aucun d’eux ne bougeait. Finalement Samuel soupira et partit en direction de la chambre à coucher. Il entendit murmurer derrière lui
:
-Excuse
moi…
Mais il ne s’arrêta pas, et continua son chemin, ouvrant la
fenêtre pour aérer, saisissant son sac et jetant ses affaires à l’intérieur. Le plancher grinça à la porte, Sébastien était là. Il répéta plus fort :
-Excuse moi. Je le pensais pas…
-T’es déjà pardonné, tu le
sais.
–Hum…
Lâchant sa chemise, le brun se retourna
:
-Seb, est-ce que tu…
-Oui, ne t’en fais pas. A vrai dire ça a été meilleur qu’avec
toutes mes copines réunies…
Une lueur d’amusement glissa dans les yeux noisette, effrayant
un peu les verts, et il s’avança d’un pas félin.
–Sam, tu vas rater ton train…
-On peut faire ça vite.
–Quitte à le faire je préfère prendre mon temps,
vois-tu.
–Alors je prendrais le
prochain.
–Il sera bien trop tard, et Cathy va pas tarder à
rentrer.
–Mais et si je…
-Non Sam. Et même avec ces yeux là. Arrête ça suffit, j’ai
besoin de pouvoir la plaquer en paix, je pourrais pas le faire si t’es là.
–Ah tu vas la lâcher ? Vraiment
?
–Bah comment veux tu que je reste avec elle quand je couche
avec mon meilleur ami et que je bave sur l’un de mes élèves ?
–Hum t’as raison. Je file avant qu’elle rentre. La connaissant
ça va être une vraie furie, fais ça en douceur.
–T’en fais pas pour ça, je maîtrise
!
–Bon et sinon, t’es sur qu’on a même pas le temps
de…
-Non ! Allez sauve toi tu vas rater ton train
!
Sébastien poussa le mannequin jusqu’à la porte, et une fois
dans la cage d’escalier, le saisit par le col et écrasa ses lèvres contre les siennes, en un baiser doux, presque tendre, avant de lui sourire innocemment et de claquer la porte sous son air
ébahi. Une fois le panneau de bois fermé, il s’appuya un instant dessus, et prononça quelques mots assez fort pour provoquer une pluie de coup sur les planches :
-Pfiou ! Heureusement que tu pars… Un peu plus et je craquais
!
*Ellipse de quelques
heures*
-Cathy, je suis désolé mais c’est fini entre nous, ça n’allait
plus de toute manière et puis… Heu… Non, non, non… Cathy ! Faut qu’on parle. Je casse. Non… Cathy? Tu me gaves, tu me répugnes, je veux casser, alors tu prends tes clics, tes clacs et surtout tes
choux et tu bouges de chez moi. … Trop brusque… Cathy ? Ma chérie, il faut qu’on arrête tout, ça mène à rien notre couple tu le sais… J’ai plus envie de toi, rien que l’idée d’avoir à poser mes
doigts ou ma langue sur… Eurk. Trop détaillé. J’en ai maaaaarre.
18 heures trente, devant le miroir de la salle de bain, Seb
s’entraîne.
–Faut que je trouve un truc… Une lettre ? Je me sauve ? Je pars
? Ah non, je vais lui parler d’une pause. Tout en douceur. Voilà ! Parfait mec. T’es le meilleur. Roh pis en plus t’es beau gosse.
Il se fit un petit clin d’oeil à travers le miroir, suivi de
son sourire le plus ravageur tant travaillé, leva les yeux au ciel devant tant de bêtise et se tourna vers la porte dans l’idée de sortir de la pièce.
–HAAAAAAA(etc)AAA.
Une main cramponnée au niveau de son coeur, le jeune homme
tente de reprendre un rythme cardiaque correct :
-Bon dieu de merde, mais t’es là depuis quand
?!
–Depuis « T’es le meilleur. » mon
choupinou.
La jeune femme s’avance d’un pas en avant, Seb recule du
même.
–Ah donc t’as rien entendu avant
?
La blonde lève la main pour caresser le visage du professeur,
ce dernier détourne la tête.
–Non rien du tout. Enfin je t’ai entendu marmonner, mais je ne
saurais pas dire quoi. Qu’est-ce que tu as mon chou ?
Nouvelle tentative d’approche, nouvelle esquive. Une grimace
s’installe sur le visage masculin tandis qu’il cherche une manière de sortir de la salle de bain sans effleurer la demoiselle devant lui.
Demoiselle qui n’arrête pas d’essayer de le toucher avec ses petites mains qui ne valent rien face à celles de Miyavi ou de Samuel. Celles du premier sont divinement fines, douces, parfaites.
Celles du second terriblement masculines, mais pas calleuses ou désagréables au toucher. Juste délicieusement viriles. Ces mêmes mains qui cette nuit l’ont…
-Ben mon chou d’amour, t’es encore fâché ? Fais moi un bisou
réconciliateur !
Les yeux du jeune homme s’écarquillent en voyant approcher de
lui de petites lèvres tendues dans sa direction. Ces lèvres appartenant à cette chose si féminine, si molle, si…
-ME TOUCHE PAS JE SUIS GAY.