Jeudi 5 juin 4 05 /06 /Juin 01:01
Alors pour commencer, merci à toutes pour vos commentaires ^^!! Ca me fait enormément plaisir!

Je ne sais pas si c'est ici ou sur fanfiction que j'ai lu ça mais une d'entre vous m'a demandé quelque chose du genre : "Oui mais Snape, il risquerait pas d'entendre le serpent?". A cela je réponds juste... Heu... J'ai pas croisé énormement de serpents dans ma vie. Mais le peu d'entre eux qui sont passés entre mes mains, mes doigts, mes épaules, mes hanches (oui enfin c'est envahissant quoi..) n'ont jamais fait de bruit en tirant la langue lol. Je veux dire, c'est pas comme si c'était un moineau... On entend juste le tststsss.
Et pour que ça s'entende dans une salle bondée faut le faire. Enfin après  jdis ça jdis rien. Si ça ne vous plait pas comme excuse, dites vous de Snape est sourd comme un pot.
A un autre commentaire, on m'a dit quelque chose du style: "Pourquoi tu parles de Snape puis de Rogue?". Bon alors pour ça, je suis confuse, mais vu que je lis beaucoup de fanfictions, les auteurs gardent souvent les noms anglais. Donc  Snape=Rogue. C'est la même personne, c'est juste  un changement de langue.

A Marine, oui le Molodoï est un bar/boite. Je pensais l'avoir précisé, j'ai du oublier. C'est une salle de concert qui fait office de boite de nuit pas loin de chez moi. J'aime beaucoup l'ambiance et le nom du coup j'ai repris.
Voilà heum... Quoi d'autre?

En fin d'article je vous mettrais une liste des professeurs et de leurs matières. Comme ça vous serez au courant. Il y en aura qui  manqueront, genre arythmancie, étude des runes anciennes et blablabla. On va dire que je ne suis pas du genre  à me prendre la tête pour respecter un monde fictif.
Voilà! J'espère ne pas avoir paru trop expeditive, je suis fatiguée, je bosse sur cet article depuis ce matin pour  qu'au final il ne me plaise pas et qu'il ne s'y passe rien. Donc pardonnez moi si j'ai offensé quelqu'un ou si j'ai paru trop sèche, pas assez mielleuse etc etc ^^.





Seth, installé  aux  côtés  de Seamus, jette  un œil sceptique au siège  vide  à sa  droite, se  demandant  s’il allait au final se retrouver aux  côtés de Snape.
Un regard sur la grande table  lui apprend qu’outre ceux du directeur et  d’Amanda, deux autres  sièges  sont  libres. Encore deux professeurs à attendre. Peut-être  un moyen d’échapper aux  sarcasmes du directeur qui, s’ils  sont agréables  à entendre  pour  quelqu’un d’habitué comme  lui, ne sont pas censés l’être  pour  Seth Evans, nouveau professeur  à Poudlard.
Deux  mètres devant lui, Severus continue son discours.

Serpentard. Cette  maison semble en effrayer  plus  d’un. Malgré tout ce que l’on vous  aura dit, cette  maison n’est pas maléfique, il n’y a pas  que des  mages noirs qui en sortent. Et si c’était le cas, j’ose espérer que vous soyez  au courant que votre directeur ainsi que votre professeur de potion sont des Lord noirs avides de pouvoir. Le classement par maison est  uniquement fait par rapport  à vos qualités. Et non par vos défauts. Tous  les  monstres, traîtres et buveurs de sang de licorne ne sont pas à Serpentard. Et non. Je vois  d’ici vos petites têtes vides toutes étonnées. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise  maison. Seuls ses occupants font pencher la balance. Les  qualités principales de cette  maison honnie par tous sont le goût de la réussite, l’ambition, et la malice. Pas de « désir de mort », ni d’épuration des  sangs mêlés. Il n’y a  aucune honte  à avoir  à être Serpentard. De grands hommes sont passés par cette école. Je laisse  au Choixpeau le travail de vous expliquer tout cela plus clairement.

Seth caresse doucement la peau de Shyinn sous  sa  manche, comme chaque  fois  que l’ennui le guette. Pas que le discours du directeur soit long ou soporifique, mais la perspective d’entendre le vieux torchon chanter  à tue  tête des âneries inutiles ne le ravit pas plus que ça.
Il croise  les  jambes et  se tasse  un peu plus  dans  son siège, ignorant les regards courroucés que lui lance la vieille Sinistra, professeur d’astronomie encore présente  à son poste.
Le chapeau magique se met à chantonner doucement puis de  plus  en plus  fort, laissant Amanda surprise et amusée de se tenir à côté  d’un artefact aussi spécial. Les élèves sourient, la chanson est de  bon goût. Les  quelques élèves installés à la table des Serpents se décontractent.
Peut-être que finalement tout ira bien cette année. Alors que le chapeau entame le second couplet, le bruit d’une porte qui s’ouvre et se referme fait tourner les regards vers le fond de la salle.

Seth aussi lève les yeux pour se figer en voyant le personnage qui s’avance  dans  l’allée, le pas silencieux et l’allure altière.
Seul le  bruissement de ses robes trouble la chanson du Choixpeau.
Harry sent son cœur s’emballer  progressivement. Il est là. A  quelques  mètres de lui. Le véritable héros de la guerre. Celui grâce  à qui Voldemort est tombé.
Magnifique.
Une  froideur envoûtante.
Il le  suit de  son œil valide et ne peut s’empêcher de se poser des questions.

Que fait-il ici ?
 Pourquoi et comment  un Malfoy peut-il se retrouver  à travailler à Poudlard ?

Ses  cheveux ont  poussé  depuis la dernière  fois  qu’il l’a vu. A la  lueur des  bougies qui flottent sous le faux ciel étoilé, les  quelques mèches échappées du catogan paraissent encore plus  argentées qu’avant, retombant tout en douceur et légèreté sur le visage du jeune  homme, comme soucieuses de ne pas abîmer ou entraver  à la  beauté de ce qu’elles effleurent.
Un vampire né vampire et de sang pur de  saurait équivaloir une  telle  perfection de traits, de tons et  de forme. Tout  en lui n’est que  froideur et noblesse.
Une  noblesse  si présente que Seth lui aurait volontiers décerné lui-même  le titre  de Prince des Serpentards s’il avait encore été scolarisé. Il avait  toujours été  remarquablement bien fait, mais  à présent, plus  rien ne  semble pouvoir  altérer sa superbe. Ni le temps, ni la  colère, ni même  cette cicatrice qui  lui parcourt le visage du haut de la pommette jusqu’à la  naissance de sa gorge.

Cette marque. Il l’a déjà vue.
Mais encore sanglante.
C’était  il y a  cinq  ans.

La toute  première  coupure à la  suite  du sectumsempra qu’il a  pris  à la  place  du survivant. Pourquoi n’a-t-elle pas disparu  avec  les soins  des  médicomages ?
En temps  normal ces  blessures, bien qu’extrêmement douloureuses s’effacent facilement si elles  sont  traitées  à temps. Etrange…

-Seth… Tu m’écrases la tête là… Fais autre chose, emmerde tes voisins, balance des boules de papier mâché sur le directeur mais lâche moi ! Siffle  Shyinn agacée.
Tout à son observation et ses questions  muettes Seth ne  remarque  que tard les  regards  haineux lancés au professeur.
Mangemort ! Entend –on d’un côté.
Traître ! De l’autre.
Et lui traverse cette pluie de regards et de murmures les uns  haineux, les  autres  admiratifs, sans  sembler  effleuré par cette nuée de sentiments. Il est au dessus de tout ça.
Bien au dessus.
Avec une grâce  indescriptible  il monte  les  quelques  marches  pour  accéder à l’estrade et s’avance  vers la table, passant  aux  côtés de  Snape ou il s’immobilise  un instant.
Le temps  de  murmurer quelque  chose avec  un sourire amer aux  lèvres  à hauteur de son épaule.
Avec  une  lenteur calculée  il tourne le regard vers la table  des  prétendus Griffondors et  les  gèle  tous en un instant. Les  sourires mesquins  se  fanent, ceux  qui le  jugeaient  se taisent.
Tous semblent le craindre et le respecter malgré la haine qu’ils paraissent lui porter. Le professeur de Divination remonte ses grosses lunettes en tremblant, affichant  un air  ébahit :
-Par merlin ! C’est bien Draco Malfoy ?! 
 
-Le seul et l’unique
, répond Seamus en affichant un immense sourire vers le blond qui arrive à hauteur de la table.


Seth s’aperçoit alors que depuis l’entrée du jeune homme, il ne l’a pas lâché de  l’œil. -Bonjour la discrétion, siffle un serpent à son poignet avec  un accent moqueur.
Le choixpeau aborde le dernier couplet. Draco s’installe à table et lève les yeux vers Finnigan avant de lui lancer :
-Tiens ! Un balafré !

Le ton glacial sur lequel résonne la pique n’est adouci que par la lueur amusée dans ses yeux. Un peu moins gris d’acier, un peu plus mercure. Seamus s’empresse de répondre à son tour :

-Tiens une  blondasse balafrée !

Un sourire vient étirer les lèvres du professeur de potions :
-Je ne te permet pas, Suceur de sang! Enfin… Il soupire et jette  un coup d’œil vers Seth et  son œil abîmé. On va pouvoir ouvrir un club de défigurés d’ici peu je suppose…
Il se redresse et tend sa main vers le brun, ignorant China qui semble  offusquée de ne plus rien voir  du show du chapeau à cause du corps divin qui s’étend sous  son nez pour serrer la main à une  personne  à l’autre  bout de la table.
Draco Malfoy, j’espère ne pas vous  avoir offusqué par ma remarque quelque peu familière sur votre œil, on ne peut pas dire que ce soit franchement esthétique, finit-il par susurrer avec son air d’aristocrate coincé tatoué sur le visage. 
 
Harry fixe  un instant la main tendue vers lui.
De nombreux souvenirs remontent à la surface.
Le Poudlard express.
 Ses années de haine pour une poignée de main refusée.
Le visage du blond ravagé par la souffrance du Sectum...
Il empoigne alors la main si blanche devant lui, serrant fermement les doigts tendus entre les siens.
Seth Evans. Ravi de voir une balafre pire que la mienne.
–Oh, mais tout le plaisir est pour moi…






Hum. Ca vous plait?
Question: L'écriture. Plus grande? Ou ça va?
Le design du blog. Ca vous plait? Il est adapté  à votre écran? (Je demande ça parce que j'ai un écran Xtra large et Xtra pas haut xD)
Alors, liste des professeurs de Poudlard. Je vous les mets tous, je ne vous promet pas de parler d'eux dans l'histoire.

Directeur: Severus Rogue.
Sous-directeur, professeur de métamorphose et directeur de la maison Griffondor: Moon Fa (mounefaaa)
Prof de sortilèges et directeur de Serdaigle: Tircis Madow.
Botanique et directrice de Pouffsouffle: Amanda Twain.
Potions, vol sur balais à mi-temps et directeur de Serpentard: Draco Malfoy.
Histoire de la magie et Etude des Moldus: Seamus Finnigan.
Divination: China Lawrence.
Soins aux créatures magiques: Ludwig Strauss.
Défense contre les Forces du Mal: Seth Evans.
Astronomie: Aurora Sinistra.

Voilà! J'espère avoir éclairé  un peu vos lanternes, ne pas vous avoir endormies en cours de route. N'oubliez pas de me dire ce que vous en avez pensé!
Bisous!

ps: OMFG je suis désolée si j'ai envoyé trois  Newsletter, je pensais qu'elle ne s'envoyait qu'une fois même si on remodifiait l'article ensuite. Désolée mon but n'était pas d'envahir votre boite mail...
Par Absynthe - Publié dans : Shyinn? Ta. Gueule. (Yaoi)
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Mardi 17 juin 2 17 /06 /Juin 04:28

Article lonnnnng. Casse couille à écrire, et dans lequel il ne se passe pas grand chose. Enfin je dois avouer que j'en ai chié pour le faire. Donc j'espère qu'il sera un minimum agréable  à lire.
Bonne lecture!

[Il empoigne alors la main si blanche devant lui, serrant fermement les doigts tendus entre les siens.
Seth Evans. Ravi de voir une balafre pire que la mienne.
–Oh, mais tout le plaisir est pour moi…]




Tous  deux se réinstallent confortablement dans leurs sièges et lèvent les yeux vers la grande salle. Le Choixpeau a cessé de chanter, et est à nouveau immobile sur le tabouret de bois. Snape lance  un regard courroucé vers Amanda qui lui renvoie une œillade interrogatrice.
Quoi ?! Chuchote-elle.
Et bien le chapeau ! Prenez le ! Rah non laissez, allez vous  r’asseoir. L’aide arrive, murmure-il en la foudroyant de ses yeux noirs.

A ces mots l’air près de lui semble bouillonner, se gorge de fumée orange et prend finalement la forme  d’un immense homme à la peau plus  noire que les robes du maître de potions.
Le nouvel arrivant tout  de rouge vêtu s’incline respectueusement devant le directeur tenant un sceptre de bois jaune dans sa main gauche, n’arrivant une fois  courbé qu’au niveau de ses épaules tant il est grand :
-Pardonnez mon retard Severus. Les elfes de maison ont fort à faire ce soir, et  ils ne sont pas tous au point.
–Hé bien j’ose  espérer qu’à présent tout  soit  dans  l’ordre  et  que  nous  puissions commencer. A  moins  que  vous  n’ayez  d’autres  elfes  en détresse  à sauver ?

Le professeur s’incline une  fois  encore en se  mordant la lèvre  pour  réprimer un sourire :
-Nous  pouvons commencer Monsieur  le Directeur. 
Sans attendre il se redresse et  avance  d’un pas lent  vers  le vieil Artefact qui semble  se  tasser sur lui-même  à chaque  centimètre gagné par l’énorme paluche qui lui sert de  main.
Seth est sidéré par ce personnage si étrange et si original. Tant est il que son cœur  qui s’était emballé  à la  vision du blond de  son passé se  calme entièrement.
Ses  yeux sont à peine plus  ouverts qu’à l’accoutumée, mais pour quelqu’un le connaissant, c’est déjà une marque d’intérêt et de surprise.  
Ne quittant pas le début de la cérémonie de l’oeil, il passe  une  main  sous sa manche, attrape  le  bout  de  la  queue  d’un serpent trop entreprenant, et le tire sans ménagement  jusqu’à son poignet.

Un bon point pour cette cérémonie, vu que  presque personne ne sait dans  quelle  maison il sera, tout  le  monde  applaudit à chaque répartition.
Ce n’est pas  plus  mal.

Il continue d’observer le géant noir qui offre  un immense  sourire à chaque  élève  s’avançant, et fait preuve  d’une douceur étonnante avec l’artefact.
Une question lui vient  à l’esprit :
Qui est cet homme ?
C’est le genre  de personne  que l’on est pas  censé  oublier, même croisée au milieu d’une  bataille, même  lorsque  le  sang et  l’horreur  nous submerge.
Un picotement  presque imperceptible au bout des doigts le fait osciller vers sa droite, vers le fauteuil vide, et en une fraction de seconde un professeur barbu apparaît en un « Clac » sonore pour se  pencher sans attendre  vers  Seth et  lui murmurer à l’oreille :
-Moon Faa. Prof de métamorphose. Il intrigue toujours la première fois.
Harry hoche de la tête sans regarder plus longuement le nouveau venu, et se reconcentre sur la cérémonie.
–Psiit. Il a  dit  quoi ? Chuchote Amanda assise quelques sièges plus loin avant d’être littéralement avada kadavra -isée du regard par le directeur.
 –Que ce gars s’appelle Moon Faa, répond Seth avec  une lueur de fol amusement dans le regard. 

 
Snape qui s’était retourné après  avoir remis  Amanda à sa  place se raidit en entendant une nouvelle fois quelqu’un parler, revient vers la table avec une démarche de prédateur, et  claque  ses  mains  dessus, faisant sursauter les bougies flottant dans les airs et fuir Shyinn au plus  profond des vêtements du brun au grand  inconfort de ce dernier.
Encore  un mot et je vous colle en retenue. C’est bien clair ?!
Seamus et le nouveau voisin d’Harry se mettent à glousser d’une même voix avant de s’arrêter brusquement craignant pour leurs vies.
Heu… J’étais sûre  qu’on était  les  professeurs nous… marmonne doucement Amanda, rouge  comme une pivoine d’être prise  presque pour une élève.

Seth pour  toute  réponse fixe  un instant  le regard de braise de l’ancien mangemort et croise lascivement les jambes avec un air  qui voulait  plus  ou moins dire « Oh oui, punissez  moi professeur » auquel le concerné répondit en se redressant brusquement et en expirant lourdement avec  pour réponse « Ne me tentez pas… Potter. ».
De  longues  minutes plus  tard, après  que  le  voisin moustachu  soit apparu:
-Au fait, moi c’est Tircis  Madow, je suis  professeur de sortilèges.
–Ravi de  l’apprendre  monsieur Madow
.

Le professeur garda son sourire en suspens quelques instants, sans quitter le magnifique énergumène assis  à ses  côtés, puis comprenant qu’il n’aurait pas de réponse plus longue, haussa  imperceptiblement les épaules et se concentra sur l’autre partie de la tablée.
Seth risqua quelques regards vers son ancienne Némésis, ne pouvant s’empêcher de le détailler alors qu’habituellement c’était lui-même que l’on fixait sans retenue et avec envie.
Il était  parfait. Pas  simplement beau.
Parfait.

C’était étrange de remarquer cela d’un ancien camarade détesté. Mais après tout, un homme est un homme. La cérémonie s’acheva, le repas débuta.
Severus Snape s’installa en bout de table, et d’un Silencio informulé isola les professeurs du reste de la salle.
Bien que certains d’entre vous manquent cruellement d’attention, à ces mots il marqua  une pause, et plongea son regard dans l’œil valide du Survivant avant de reprendre, je compte profiter de ce repas pour vous donner les principales directives de cette école. Peu d’entre-vous connaissaient le Poudlard d’avant guerre, et bien que je ne remette jamais en question la façon d’enseigner de son ancien directeur, je désirerais amplement qu’elle change.
Désormais ce ne sera plus une école de simples sorciers. Ils devront être les meilleurs pour être prêts à se défendre. Aucune excuse ne sera tolérée. Nous tirerons le meilleur de leur magie. Vous vous en apercevrez rapidement, aucun cracmol n’a été admis, je ne vois pas l’utilité d’apprendre  à des élèves dépourvus de magie l’usage de sorts dont ils ne se serviront pas
.

Il fit un vague geste du poignet comme pour effacer cette partie de son discours.
-A part ça, les maîtres mots seront rigueur et application. Pour la suite des évènements ce sera au Lord  Moon Faa que vous aurez affaire. Je ne m’occuperais que de l’administration du château, ainsi que des rapports vis  à vis du ministère. Ah, dernière chose. Jamais, vous entendez bien, jamais, le ministère n’a le droit de vous demander quoi que ce soit sur votre travail, vos élèves, vos collègues ou toute autre chose concernant l’école. Quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, Poudlard est indépendant désormais, et il le restera. Aucun membre du ministère ne peut entrer ici sans mon autorisation. La guerre contre le Lord Noir est finie, celle entre les communautés ne fait que commencer. Je vous conseille de choisir rapidement votre parti.

Sur ces derniers mots le directeur se mit à manger sous les yeux ébahis des trois  quarts de l’assemblée hormis ceux qui savaient déjà cela, et ceux qui cachent parfaitement leurs émotions, Seth étant dans ces derniers.
Une lueur de malice glissa dans son œil, tandis que l’autre crépitait joyeusement dans ses longues striures noires. Tant que Severus resterait à la tête de Poudlard, le ministère ne pourra pas approcher quoi qu’il fasse.
C’était étrange d’observer le professeur de potions actif, presque bavard, et follement impressionnant.  Pris dans ses pensées, une légère chaleur dans sa nuque lui indiqua que quelqu’un le fixait, il leva les yeux dans la direction de l’opportun et tomba sur Draco Malfoy, l’air un peu… perdu.

Haussant un sourcil, il vit son regard de mercure en fusion couler sur lui, détaillant discrètement son torse, puis ses mains, avant de remonter sur son visage et de plonger dans l’œil unique, maquillé de noir et de s’y fixer.
Seth retint sans grande peine un sourire de contentement, et se borna à ciller des paupières, la pupille se dilatant lentement comme celle d’un félin qui approfondit l’observation de sa proie. Prenant compte de l’éclat lubrique du regard du brun, Draco cligna, leva légèrement le nez comme l’aristocrate qu’il sera toujours, et jeta  un regard de dédain tant connu vers le professeur de défense contre les forces du mal avant de fixer son attention sur la salière, membre bien plus  important de sa vie que ce nouveau venu pour le moins excentrique.


Le repas s’acheva, le silencio fut levé, les élèves rejoignirent leurs maisons respectives, les professeurs également.
Harry suivit le directeur à travers les couloirs avant de s’immobiliser devant une série de tableaux. Ils  étaient  presque tous là. Albus, Minerva, Hermione, Tonks, Kingsley, Lui-même, Ron. Ron ?!
C’est le ministère qui les a fait peindre. Remus n’a pas été reconnu par le ministère. Je viens seulement d’envoyer la commande pour son tableau. Je ne pensais pas que la mauvaise fois du ministre irait jusque là…  Et  il y en a  à retirer… glissa doucement le directeur de sa voix veloutée en revenant sur ses pas.
Son attention se fixa sur le portrait de Harry et il soupira longuement, semblant reprendre dix années en l’espace de quelques secondes.
Le gamin maigrichon, presque palot, aux énormes binocles rondes et à l’immense sourire agitait la main dans sa direction, chantonnant un hymne victorieux.  

Seth… Tant de choses ont changé, et tant n’ont pas pu évoluer. Il reste encore  du travail dans ce monde. Je suis fatigué de me battre pour une cause perdue. Peut-être que les sorciers ne méritent pas tant notre vie ? Peut-être avons-nous sacrifié la notre pour rien. Le néant de leurs horreurs quotidiennes… Pensez vous que nous puissions un jour atteindre nos idéaux ? Je doute de plus en plus souvent ces temps-ci… Votre victoire n’a pas été officialisée. Rien n’est sur, tous vivent dans l’angoisse. Quand bien même vous leur amènerez la dépouille du Lord ils ne vous croiront pas. Ils sont tous fous. Ce monde est fou…


***Ahah, comme  il ne se passe queeeeedale xD Après  15 relectures c'est encore pire xD J'ai profité d'un petit moment s'insomnie pour finir ce chapitre, je me demande s'il n'aurait pas mieux valu que je reste couchée xD***

Par Absynthe - Publié dans : Shyinn? Ta. Gueule. (Yaoi)
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Mercredi 18 juin 3 18 /06 /Juin 01:49

Yoooowww. Désolée, je vous avais promis de le faire avant deux semaines.. Je me suis foirée. L'inspiration m'avait quittée ^^'. honte à moi.
Bref, j'ai enfin fini ce lemon, je suis contente.
Et vous savez quoi?
Pour une fois je suis assez fière de ce que j'ai écris!!!
Enfin fière pas forcément. Mais j'ai pris du plaisir à écrire cet article.
J'espère sincèrement qu'il vous plaira et qu'il ne sera pas trop décousu ^^.


[En moins de temps qu’il en faut pour le dire, il se retrouve sur le dos, les jambes allongées, une  main trempée de salive attrape son érection encore présente et la lubrifie à peine, il lève les yeux vers la silhouette divine accroupie au dessus de lui qui s’abaisse sans crainte jusqu'à s'empaler d'elle même sur lui :
-
S… Sam qu’est-ce que… Aaah]


Un double râle emplit la  pièce.
Puis le silence.
Un silence presque parfait, entaché par les sirènes et les cris du quartier au loin.
La faible lumière des réverbères clignotants de la vieille rue pénètrent dans la pièce, se glissant à travers les stores à moitié baissés, projetant une ombre oscillante sur le mur. Deux corps emboîtés, deux corps qui ne font qu’un mais qui pourtant sont si distants l’un de l’autre.
Samuel, tête baissée, mains posées sur le ventre du châtain, reprend son souffle.
La douleur qui le traverse l’empêche de réfléchir. Il est encore en colère. Après tout, Sébastien l’a cherché.
Il a ce qu’il veut, il baise avec un homme. Il se tape un homme. Quelles qu’en soient les conséquences par la suite.
Dieu que l’être humain devient égoïste lorsqu’il souffre. Il n’imagine même pas le conflit de conscience  qu’aura à livrer le mannequin au petit matin.
Alors en attendant la suite des événements il ne bouge pas, il reste assis au dessus de Lui.
Sébastien en revanche se délecte simplement des sensations autour de son membre toujours aussi raide, qu’importe la douleur et l’impuissance de son cavalier.
Jamais il n’a connu ça.
Pas même lors du dépucelage d’une de ses petites amies. Rien n’y est comparable.
Il sent son sexe pulser contre la chair brûlante qui l’entoure, c’est divinement bon et pourtant rien ne se  passe.


Il relâche sa respiration et remonte ses mains sur son ventre pour effleurer celles de Samuel, glisser sur ses doigts et s’avancer jusqu’à ses poignets pour les serrer imperceptiblement.
« Reste avec moi, ne m’abandonne pas toi aussi… ».
Son cou se détend, le jeune homme sur lui ne semble pas avoir l’intention de se retirer, il ne bouge pas, il respire à peine d’un râle sifflant dans l’obscurité. Sébastien ferme les yeux et se décontracte, peu importe, il pourrait rester ainsi des heures.

L’ombre sur le mur change et se rend difforme, s’allonge et se rétracte.
Samuel a commencé à entamer de longs  vas et viens. Toujours aussi lents et contrôlés. Il doit respirer  pour se détendre. Mais finalement il n’en a pas envie. La douleur qui l’habite lui rappelle son acte honteux. Alors il continue ses mouvements, accroupi au dessus du professeur. Pas de rapprochement, pas de caresses.
De la baise pure.
Il accélère, laisse échapper un gémissement du plus  profond de sa  gorge et renverse la tête en arrière, laissant aller son corps au gré de ses propres envies.
Entre ses cuisses Sébastien a rouvert les paupières depuis le  premier centimètre de peau déplacée. Depuis que les mains nerveuses sur son ventre l’ont quitté pour que l’une aille se poser sur le mur en guise d’appui.
Désormais il ne quitte pas des yeux la silhouette divine qui s’agite au dessus de lui, cette même silhouette qui se dédouble sur la tapisserie, offrant un spectacle d’ombres chinoises on ne peut plus explicite. Toutes ses formes décalquent sur le mur.
Pour un peu il voudrait pouvoir les y incruster en guise de décoration tant le spectacle est beau. La courbure de son front, les longs cils reposant sur le haut de ses pommettes, l’arrête de son nez, le  délicieux ourlet de ses lèvres, un long cou, un torse parfaitement proportionné…
Il se cambre soudainement pour rejoindre plus rapidement l’étau de chair chaude qui l’enserre depuis  quelques minutes et claque contre les fesses musclées de son amant.
Son mouvement est accueilli par un nouveau gémissement qui ne fait que l’enthousiasmer dans son attitude.
Ses mains sont guidées vers les hanches prononcées de son cavalier. Il se redresse en position assise dans lâcher le jeune homme des yeux, lui qui continue de se mouvoir sans lui prêter attention, lui qui semble ne plus se soucier de sa présence.

Ses bras enserrent langoureusement le torse musclé de son vis à vis, il ralentit la cadence en maintenant  sa prise, instaurant ses propres mouvements, posant ses règles.
L’une de ses mains caresse le dos tendu et couvert de sueur, remontant le long de la colonne pour aller effleurer la nuque courbée du jeune homme.
Il enfouit son visage dans le cou de ce dernier, se plongeant pleinement dans cette odeur de sueur, de fumée d’alcool et de sexe.

Le cavalier se redresse légèrement, amenant son visage à se poser sur l’épaule devant lui. Le rythme s’accélère sous la direction du professeur, les bras de Samuel viennent encadrer son cou, ses mains s’enfouissent dans ses cheveux, les tirants à chaque à-coup plus brutal que les autres.

Peu à peu les longues jambes du mannequin viennent encercler la taille du châtain, le laissant maître de toute l’action. La situation s’éternise, leurs souffles se croisent et s’entrecroisent, n’inspirant plus qu’un air cent fois aspiré par les lèvres de l’autre.
Un air dépourvu d’oxygène, trop chaud et trop chargé de fragrances masculines pour être bénéfique. Très vite les esprits se perdent à nouveau, les têtes tournent, les mouvements se font désespérés, fébriles.
Les gémissements se font entendre des deux côtés.

Pour une meilleure tenue, Sébastien se relève, maintenant le corps de son mannequin dans ses bras, ne s’étonnant pas un instant du poids conséquent du jeune homme. Il fait deux pas dans le noir et son tibia rencontre une surface dure, la table basse.
D’un mouvement de bras il jette à terre tout ce qui s’y trouve tandis que de l’autre il dépose délicatement Samuel dessus, sans quitter un instant l’antre chaude de son corps. A nouveau il entame une série de vas et viens, se délectant de la vision du jeune homme se cambrant sous la lueur artificielle de la rue, de tous ces muscles roulants sous sa peau.
Perdu dans ses pensées son rythme s’est régularisé, et très vite une main jaillie de l’obscurité agrippe sa nuque et l’entraîne en avant pour qu’il entende implorer à son oreille
« Baise moi fort ».
 
Des jambes se nouent plus haut dans son dos, ses mouvements s’accélèrent, les gémissements redoublent encore.
Cette fois les cris prennent place à chaque coup de boutoir du côté de Samuel, ses ongles s’enfoncent dans la peau du châtain, laissant de nombreuses empreintes bordeaux.
L’une des mains du professeur s’égare entre les deux corps et s’empare de la virilité toujours fièrement dressée entre eux deux, avant de débuter toute une série de caresses en rythme qui se soldent rapidement par un jet brûlant dans le creux de sa main, et par une contraction de tout le corps de son amant qui le fait venir en lui en une fraction de seconde.

Au petit matin, Samuel s’éveille dans le lit aux côtés de son ami, la tête dans le cirage, les idées brumeuses et certains souvenirs totalement hors circuit.
Comment ont-ils fait pour rejoindre la chambre ?
Parti comme c’était il pensait s’éveiller au milieu du salon.

Un coup d’œil au réveil lui indique onze heures. Tôt pour un lendemain de baise. La sonnette retentit. C’était donc ça qui l’a éveillé.
D’un mouvement sec il se redresse et sort du lit, ayant préalablement repoussé la main qui enserrait sa taille et caressé tendrement les cheveux de l’endormi. Il se dirige vers la porte et appuie sur le bouton déclencheur de l’ouverture de la porte d’entrée, ouvre celle de l’appartement et se dirige dans la cuisine pour s’avachir sur une chaise, la tête entre ses mains. Qui que ce soit, il ne bougera pas de son siège. Un  point c'est tout.


Vos impressions du moment? Les trucs qui manquent? Qui sont en trop?
A y est, j'ai corrigé le début du chapitre, je pense que c'est compréhensible là ^^.
Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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