Mercredi 21 mai 3 21 /05 /Mai 09:57

Nouveau Chapitre du Grenat Bleu. J'espère qu'il vous plaira même si je n'ai pas pu en faire franchement ce que je voulais. Bon de toute manière, si je m'écoutais il n'y aurait que de lonnnngues descriptions de lieu, d'odeurs, d'attitudes etc.


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Je récapitule.
Ma mère est morte. Mon soit disant père m’a emmené loin de chez moi, dans la banlieue d’Oxford.
Il m’a laissé dans une baraque immense et bourgeoise.
Ok.
Mais en plus, il y a des jeunes… Des hommes.
Pas pudiques du tout.
Des hommes qui se touchent dans la salle de bain. Ok.
C’est peut-être un bâtiment communautaire.
 Mais problème fatidique : Où sont les chiottes ?!
Bordel !!!!!
J'appuie mon front contre l’une des tapisseries, pesant de tout mon poids dessus, avec l’espoir de transpercer le mur et de m’y cacher pour pisser. Mon poing frappe faiblement le papier peint, je tente de me calmer en respirant longuement.
Mais vas-y pour te calmer quand t’as une envie pressante qui te taraude le bas ventre. Je r’ouvre les  yeux brutalement et me recule de quelques pas.
Cette porte n’est pas la bonne, ok. Prenons-en une autre. Je me dirige brusquement vers une seconde  porte et l’ouvre promptement, découvrant un bureau richement décoré ressemblant vaguement à une salle d’étude.
Quelques sofas, des piles de livres, une petite bibliothèque, des papiers, des dessins, non. Je referme la porte et m’attaque à la suivante.
Je l’ouvre tout aussi brutalement, tombant sur une chambre aux allures de suite royale. Pas encore les chiottes.
Et merde.

Va pas y avoir que les gens bourrés qui vont pisser dans les armoires.
Je fusille du regard l’occupant de la pièce, qui me regarde surpris avant de prendre un sourire chaleureux tout à fait factice et de venir à ma rencontre.

Je claque la porte avant qu’il ne l’atteigne, faisant fi des bonnes manières, et m’attaque à la suivante. Encore une chambre.
Putain de bordel de merde.
Oui je suis vulgaire quand je sature, j’ai pas été élevé chez les bourges c’est un fait. J’inspire calmement, jetant un coup d’œil désespéré aux alentours, cherchant des yeux un pot de fleur ou un vase discret. Rien.
Mais meeeeeeerde !
La  porte de la chambre claquée précédemment s’ouvre doucement et une tête jaillit de la pièce. Je me tourne vers elle, l’air furax, détaillant malgré moi son sourire éclatant, son teint pâle et ses cheveux noir de jais.
Ils doivent avoir des actions chez l’Oréal ou un magasin de perruques, c’est pas possible.
Je peux vous aider monsieur ? Me demande-il d’une voix chaude tout en s’avançant pour poser sa main sur mon bras, refermant doucement ses doigts sur ma chair.
Je le fixe hargneux et me dégage de son emprise d’un mouvement sec qu’il observe avec surprise.
Vous avez perdu votre hôte ?  
-Là j’ai surtout perdu les chiottes,
crachais-je sans douceur, ignorant la partie dans mon cerveau qui me mimait une caricature de ma personne soulevant un tapis : –Hôte ? T’es là ?

Le brun me sourit d’un air contrit.
Il y en a dans votre suite normalement. Mais venez, je vais vous diriger vers ceux de la mienne. Vous n’êtes pas vraiment dans la bonne partie de la maison là.
–Ma suite ? Mais de quoi tu parles ?

Sans attendre la réponse je m’avance d’un pas vers lui :
-Bon on s’en bat, montre moi les toilettes je vais faire un malheur là.

Je le sens saisir ma main, et commencer à m’entraîner vers la pièce où je l’ai dérangé quelques instants  plus tôt, je ne réagis pas à son étreinte étrange, je ne suis pas myro au point de le perdre alors qu’il se  trouve à moins d’un mètre de moi, mais bon.
Ce garçon bizarre est tactile. Soit.
Je le suivrais n’ importe où tant que ça mènera à un pissoir.
Mais alors que nous nous apprêtons à franchir le seuil, la porte de la salle de bain s’ouvre pour laisser  sortir les trois démons de tout  à l’heure. Je me fige et les fixe.
Alors je n’avais pas rêvé. Un infime sourire vient fleurir mes lèvres : « Pervers… ».
Le violoniste passe une serviette dans ses cheveux, et demande sans sourire mais avec un visage doux :
-Alors Plume, tu perds tes clients maintenant ?
Les deux autres sourient d’autant plus et me dévisagent, me jugeant du regard sans le montrer ouvertement, je sens bien que quelque chose les surprend chez moi. Mais attendez… Client ?
Entre midi et  dix-neuf heures, la salle d’eau est un quartier privé pour les résidents. Ou hôtes. Me dit le châtain que je peux enfin voir de face, un visage tout aussi… Parfait que les trois autres.
 –Non mais il est pas à moi, je viens de le croiser. Il doit être d’un autre quartier.
Pour sûr que je suis d’un autre quartier connard, même d’une autre région !
Putain, je suis pas un client ou quoi que ce soit, je sors de ma chambre et je voudrais. Juste. Aller. Pisser.
Les sourires présents sur leurs visages se fanent et ils se regardent avec surprise, s’interrogeant du regard. Le dénommé Plume, tu parles d’un nom, n’ayant pas lâché ma main depuis qu’il l’a prise m’entraîne rapidement dans ses appartements, me dirigeant vers une porte tout au fond.
–Voilà, désolé pour le temps d’attente, murmure-il en souriant faiblement, l’air troublé.
Je  fronce les sourcils en l’observant, tentant de comprendre son comportement et m’enferme dans la pièce. Au dehors Plume rejoint les trois autres avec un air catastrophé.
Bordel, mais il est à qui ce con ?! Qui m’a foutu ce barge dans les pattes ?!
–J’en ai aucune  idée
, marmonne le brun au teint hâlé, mais il avait l’air complètement perdu et  choqué le pauvre.
Pour la première fois, le petit  blond prend la parole avec une lueur féline dans le regard :
-Il a tout, sauf le style des demandeurs, sans  vouloir vous vexer. Il fait un peu… Racaille non ?

Les trois autres hochent la tête en guise d’assentiment mais sans surprise. Après tout, il s’agit peut-être  d’un gamin à qui la grand mère a offert un séjour ici.
Des pas dans l’escalier les font sursauter et se retourner vers un Bryan Carlisle légèrement surpris de les trouver en pleine réunion de commères sur le palier.
Qu’est-ce que vous… D’un regard il détaille les trois jeunes hommes en serviette. Vous sortez de la salle de bain ? J’avais pourtant précisé qu’il fallait qu’elle soit vide aujourd’hui à partir de midi et ce jusqu’à quatorze heures ! Où est Owen ?
–Désolé
, murmure le châtain, baissant les yeux vers le sol.
Owen ? demande le blond. Qui est…
-Mon fils ! Si vous écoutiez aux réunions au lieu de planifier votre prochaine orgie entre hôtes ou de vous bécoter vous auriez su que mon FILS, va vivre avec nous désormais
Plume plaque une main sur ses lèvres :
-Meeeeeerde.
Avant de se précipiter dans ses appartements. Les trois autres font rapidement le rapprochement.
Han Bryan pardon ! Quand vous avez dit  « fils »  on imaginait quelque chose de nettement plus gazouillant, babillant etc.
Le grand roux lève les yeux au ciel et commence à faire demi tour avant de lancer :
-Vous lui laissez la salle de bain, et trouvez-lui un costume sombre à mettre, on a un enterrement aujourd’hui. Les vêtements de Raziel lui iront je suppose. On ira lui en acheter d’autres plus tard.





***Alors? Ca vous plait? Vous commencez à saisir un peu le domaine d'activité du père?
Vous avez pour l'instant fait la connaissance de Bryan Carlisle: Le père.
Owen Namara: Le fils.
Raziel: Le violoniste qui marchait sur le bord du bassin. Peau hâlée, cheveux noirs.
Plume: Le jeune homme aux cheveux noirs et au teint pâle qui était dans une des chambres qu'Owen a ouvert.
Reste le blond et le châtain à qui trouver des  prénoms. Personellement je pensais à Ambre et  Indigo. Bon bien sûr si vous avez  mieux je vous vénère d'avance. Enfin, il faut que ça ai un minimum l'air d'un prénom... Rare. Ouai, rare.
Au passage, Ambre existe comme prénom. Pour les filles. Indigo existe chez  les garçons. Et Raziel existe en hébreux.  (je me suis tapé trois sites pour voir si y avait mieux à mon goût) Et Plume? Bah c'est Plume quoi. Ca me plaisait bien xD.
Bisous à toutes!***

 

 

Par Absynthe - Publié dans : Le Grenat Bleu (Yaoi)
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Mercredi 21 mai 3 21 /05 /Mai 13:45

Titre: Shyinn? Ta. Gueule.

Rating: M pour lemons.

Disclaimer: Comme dhab, vous l'aurez deviné, tout est à JKR, sauf Krass, Shyinn etc.

Résumé:Harry Potter a vaincu. Du moins pour lui, il a vaincu. Le jeune homme s'échappe du monde sorcier, et passe cinq années de sa vie dans le monde moldu. Il change. Il revit. Cependant un jour, une lettre va le ramener dans son monde. Professeur? Mais bien sur! Son bon coeur le perdra.


Chapitre 1



Fin Août.

Un faible rayon de soleil traverse le quartier Sud de Londres. Les nuages roses et violacés par la fin d’après midi le couvrent presque entièrement.

Les lueurs orangées du ciel se projettent sur les murs de ce vieux carré de banlieue. Des guirlandes en papier suspendues entre deux lampadaires commencent à délaver, c’est la fin de l’été. Tout se décolore et tout se grise.

Chacun se prépare à affronter la pluie et l’hiver. Des gamins profitent des dernières lueurs du jour pour achever une partie de foot avec pour buts de grosses boites de conserve. La balle ricoche entre les pieds chaussés de vieilles baskets abîmées, il vaut mieux ne pas s’afficher avec de nouvelles chaussures ici, le quartier n’est calme qu’en apparence, et l’ambiance bon enfant ne dure que jusqu’à la tombée de la nuit.

Ensuite vient une toute autre atmosphère. Celle du vice, de la fête, de l’alcool et du sexe. Ces mêmes marches sur lesquelles les gamins jouent deviendront bientôt le lieu d’une scène proche de la dépravation la plus simple.

Cette porte rouge dont la peinture s’écaille devant laquelle ils passent sans y prêter attention s’ouvrira dans quelques heures pour laisser une population de jeunes gens en noir. Noir et rouge parfois. Blanc très rarement si ce n’est sur leur peau.

Toute une communauté de gamins perdus, abîmés par une vie morose qui cherchent une issue par la mort, par son ambiance attirante. Une communauté partagée entre ceux qui s’empêchent de sourire pour ne pas atténuer leur image et ceux qui ne sourient plus depuis longtemps, non par choix mais par incapacité.

A quelques étages de cette porte qui ne mène qu’à un immense caveau, le dernier rayon de soleil éclaire une pièce presque vide. Presque vide mais encombrée de cartons à demi remplis. Et au milieu de ce véritable foutoir, un corps fin semble en pleine sieste, la tête dans un carton de vieux livres. Ce n’est que la sensation déroutante d’un objet mouvant froid et lisse qui s’enroule autour de sa cheville qui le fait s’éveiller en un sursaut et le fait siffler de manière agacée en direction de sa cheville couverte par de hautes bottes de cuir noir:

–Shyinn ! T’exagères ! Comment es tu ENCORE sortie de ton putain de vivarium espèce de sale chose à sang froid ?!

–Shhhhhhh allons, allons ! Monsssssieur roupille depuis des heures au lieu d’achever des préparatifs et c’est moi qui exxxagère ?

Le jeune homme se redressa lestement et glissa une main sous son pantalon dans le but de récupérer le Carinata noir et jaune qui avait décidé d’explorer toute l’étendue de peau « visible » à ses yeux.

Après quelques acrobaties et sifflements désabrobateurs du serpent, il finit par retourner dans son vivarium, au chaud sous sa lampe. Cette sale bête a raison. Il est en retard, et au lieu de finir ses bagages il a passé l’après midi la tête dans un carton suite à sa nuit plutôt mouvementée.

De ses yeux il parcourt l’ensemble de l’appartement, ou plutôt d’un œil puisque l’autre a tout l’iris rayé d’une estafilade noire argentée, la pupille éclatée en dessous. Son globe valide est recouvert d’une lentille argentée aux reflets surnaturels, un petit travail de métamorphose et le tour est joué.

Le vert émeraude de son iris abîmé a été troqué contre une sorte d’étoile noire argentée qui fut en un temps ancien un œil. Plus question de voir quoi que ce soit de ce côté, après tout, il l’a bien mérité songe-il amèrement en traversant la pièce jusqu’à la cuisine ou il s’installe sur le comptoir, une bière fraîche à la main.

Un coup d’oeil sur la porte du frigo et il soupire en voyant le parchemin doré aimanté dessus.

Voilà cinq ans qu’il vivait seul, hors de la vie des sorciers, bien protégé dans le monde moldu. Cinq années de répit et de reconstruction progressive de sa personne jusqu’à ce que cet hibou le poursuive.

Un hibou noir, taillé tout en finesse et discrétion. Le genre d’hibou qui correspond parfaitement à son maître.

Rogue.

Comment l’a-il retrouvé ? Il ne préfère même pas savoir. Toujours est-il que depuis il regarde ses conquêtes d’un soir d’un autre œil. On est un espion chevronné où on ne l’est pas.

Un frisson le parcourt à cet instant.

Ce n’est certainement pas grâce à son apparence qu’il a été découvert. En effet, plus rien ne ressemble à celui qu’il a été à Poudlard… Ses cheveux charbon ont poussé jusqu’à ses reins, sa silhouette taillée par le Quidditch et les entraînements intensifs de combat s’est r’affinée, ôtant la plus part des muscles trop saillants sous ses vêtements, laissant place à un corps pratiquement androgyne…

Sa peau s’est considérablement foncée, ce qui lui a valu des regards surpris aux soirées du quartier dans un premier temps. Mais avec les mois, il put remarquer que bon nombre de jeunes n’ayant pas la peau diaphane et qui luttaient auparavant avec du fard blanc à repoudrer toute la soirée, laissaient leur teint naturel ressortir.

Il était un modèle pour la petite communauté.

Son apparence harmonieuse attirait les regards, sa classe naturelle et son côté sauvage ensorcelait littéralement. Il n’avait jamais été regardé pour autre chose que pour sa mission. Désormais il jouissait entièrement de sa vie.

Il n’avait plus de titre de Survivant à défendre. Bien entendu, il avait souffert de tout abandonner les premiers mois. Mais plus rien ne le retenait. Il avait tué Voldemort. Hermione s’était sacrifiée pour qu’il y arrive, Ron, son meilleur ami avait rejoint les « forces du mal » et tenté de l’abattre, Mc Gonagal était morte en lui sauvant la vie alors qu’il était coincé entre une quinzaine de mangemorts, et même le jeune Malefoy avait payé de sa personne pour qu’il atteigne son but en se plaçant entre lui et un Sectumsempra lancé par le Lord noir.

Ce dernier acte l’avait surpris, l’avait presque terrorisé. Si même Lui pensait pouvoir donner sa vie pour la cause, alors il devait y arriver. Jetant un dernier regard au jeune homme qui souffrait en silence avant de s’évanouir sur le sol sanglant, il s’était dirigé vers le Lord.

Tous deux s’étaient battus, tout d’abord avec les baguettes, puis avec les épées lorsque les tiges de bois furent brisées, et enfin aux mains, comme de vulgaires moldus.

Larmes et sang se mêlaient, salive et sueur baignaient l’une dans l’autre. Plus rien ne les distinguait l’un de l’autre.

Plus personne n’était autour d’eux.

Un coup d'ongle transperça l'iris émeraude, éclatant la pupille en une myriade de petites branches noires. Le désespoir envahissait peu à peu le jeune homme aux cheveux courts en pagaille, au menton carré et aux yeux verts, le Lord profita de cette faiblesse pour éclater d’un coup de pierre la mâchoire du gamin, l’envoyant quelques centimètres plus loin à moitié assommé, la joue déchiquetée, les os brisés, sa bouche tombant tristement, sans plus aucune articulation pour la refermer.

Ses yeux se fixèrent sur le ciel tandis qu’il attendait sa mise à mort, il revoyait chaque instant important de sa vie, sa rencontre avec son parrain, la mort de son parrain, la hargne du blond qui n’avait pas faiblit même après le décès, cette même hargne qui lui avait redonné goût à la vie. Il revoyait le visage du jeune homme, allongé sur le sol tandis que sa peau se déchiquetait sous le sort du maître.

Même lui avait cru en lui.

Même Malfoy.

Même Drago.

Alors non, il ne pouvait pas perdre. Il attendit que le Lord s’approche en rampant de fatigue, et s’empara de la pierre avec laquelle il l’avait frappé, jetant sa main en avant vers le visage crayeux.

Un coup.

Un second.

Le craquement des os sous sa main, le sang giclant encore plus qu’avant.

La colère qui reprenait le dessus. Puis plus rien. C’était fini. La suite était simple, il avait pris conscience de ce qu’il avait fait, s’éveillant dans le sang et les restes du Lord qu’il avait tué à mains nues, qu’il avait démembré, déchiqueté, broyé durant des heures, la folie l’entraînant, et avait utilisé ses dernières forces pour transplaner côté moldu, devant un hôpital de banlieue.

On l’avait soigné, ils avaient fait des miracles pour sa mâchoire, bien qu’à présent elle soit aussi fine que celle d’une jeune fille.

Il n’était jamais retourné côté sorcier. Il n’en avait pas le courage. Les sorciers trouveraient les restes de Voldemort, ils feraient toute une campagne sur la façon dont il l’avait tué, comme quoi c’était simplement inhumain etc. Etc.

La guerre était finie. Ils avaient gagné. Point.

Mais voilà, tout ça c’était jusqu’à ce que ce fichu hibou n’entre dans sa vie. Le suivant partout. De son appartement jusqu’au supermarché, tendant sa patte à tout va. De son appartement jusqu’à son travail, frappant à la porte rouge dont la peinture s’écaillait de plus en plus sous ses coups de bec et de griffes.

Ce ne fut que sous la menace de son patron qu’il accepta enfin de faire ce que la « volaille » voulait, histoire que cette même bestiole cesse d’agresser chaque client qui désirait entrer au caveau du Molodoï.


Alors? Qu'en pensez vous?

Par Absynthe - Publié dans : Shyinn? Ta. Gueule. (Yaoi)
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Mercredi 21 mai 3 21 /05 /Mai 13:49

Titre: Shyinn? Ta. Gueule.

Rating: M (Premier lemon dans ce chapitre. Enfin, c'est plus un lime qu'autre chose. C'est très évasif, n'ayez pas peur.)

Disclaimer: Tout à JKR. Etc. Etc.

Résumé: Retournez au chapitre 1 pour le lire. Mouhaha.


Chapitre 2


Alors cette nuit là, en fermant la boite de nuit en compagnie de Krass, il avait enfin tendu le bras au hibou qui s’était posé dessus avec un soupir de soulagement, et l’avait emmené à son appartement, décommandant en même temps sa nuit avec le blond décoloré.

–C’est pas grave Seth, occupe toi de la volaille, on a encore plein de nuits pour nous. Faudra que ton pote me donne l’adresse de son animalier, c’est vraiment classe comme moyen de communication, ça ferait des ravages !

Ce qui était bien avec les moldus de la nuit, c’est que rien de les étonnait.

Du moins en apparence.

Et il était remonté chez lui, avait donné de l’eau et quelques miettes de pain à l’animal qui l’avait dévisagé un instant avec incrédulité avant d’attraper dans ses serres une tranche de jambon destinée au sandwich du jeune homme.

Le sceau de Poudlard l’avait interpellé et il avait failli brûler la lettre de suite. Mais la curiosité l’emporta, et il savait très bien que si le hibou l’avait trouvé une fois, il le trouverait une seconde, et ainsi de suite.

Alors il l’avait ouverte, écarquillé les yeux de stupeur en reconnaissant l’écriture soignée et légèrement incurvée vers la droite du Prince de Sang Mêlé.

Rogue lui écrivait une lettre de Poudlard ?!

« Poudlard,

le 15 Août,

Monsieur Seth Evans,

ou devrais-je dire mon très cher Harry ?

J’espère vous ravir en vous annonçant qu’après de longues recherches pour savoir ou vous trouver, le ministère vous a finalement porté officiellement mort durant la guerre. Vous avez même une très belle pierre tombale absolument kitch que vos fans les plus dévoués continuent de fleurir.

Arrêtons là les fioritures.

Je vous écrit cette lettre, non pas pour vous donner des nouvelles du monde sorcier que vous avez quitté pendant le combat final, mais plutôt pour vous demander de l’aide.

En effet, après cinq années de fermeture de Poudlard, on m’a confié le poste de directeur. Croyez moi, ceci est loin, très loin de me faire plaisir puisque grâce à cela, je ne pourrais toujours pas atteindre le poste de professeur de Défense Contre les Forces du Mal.

Vous savez je suppose, que j’ai toujours rêvé de ce poste. Le pire dans l’histoire étant que je me remets à l’élève le plus insupportable, le plus impertinent et le plus agaçant de Poudlard pour en assurer la relève.

Vous monsieur Potter. Monsieur Evans pardon.

Je doute trouver quelqu’un de plus qualifié que vous et moi pour cette matière somme toute essentielle, malgré le fait que le Mage Noir ai été éliminé. (Ce qui n’est absolument pas l’avis de tout le monde).

Bien entendu, je vous vois venir de loin, de très loin même. Je n’accepterais pas de décommande avec pour raison le fait que l’on puisse vous reconnaître, puisque les meilleurs Aurors du pays ont passé cinq années à vous chercher. Je doute que votre apparence soit la même que celle que vous aviez à Poudlard.

Ainsi, j’espère sincèrement vous revoir sous peu de temps. Le Poudlard express partira le 25 à 14heures. J’ose vous imaginer à son bord. N’oubliez pas monsieur Potter, la guerre est finie, mais il reste de longues générations de mangemorts à étouffer.

Et notre combat premier est que les élèves sorciers ne soient pas tentés par la voie du mal. A très bientôt. Votre très aimé Severus Rogue, Directeur de Poudlard.

Ps : Vous devez vous demander comment un simple hibou vous a retrouvé après cinq années de recherches qui ont monopolisé une bonne centaine d’Aurors. C’est très simple. C’est Mon hibou. Voilà tout. Un hibou d’espion sait mieux chercher que n’importe qu’elle autre bestiole en ce monde.

Ah. N’essayez même pas de lui donner autre chose que de la viande, vous risqueriez d’être mal accueilli. »

C’est le sourire aux lèvres qu’Harry reposa la lettre.

L’ironie et l’humour mordant du professeur faisaient toujours leur effet. Au moins autant que les pics de Malfoy.

C’est ainsi qu’en ce jour, Seth se retrouve installé sur le comptoir de la cuisine à ressasser ses douloureux souvenirs, et à s’interroger sur les raisons qui le poussent à partir. Les seules venant à son esprit étant que Poudlard est Sa maison. Sa véritable maison. Celle ou il a passé les meilleures années de sa triste vie. Et bien entendu, Rogue a été un grand allié. Il lui a sauvé la vie de nombreuses fois.

Il ne peut que lui rendre la pareille.

Au pire ce ne sera que pour une année et il disparaîtra à nouveau. Un coup d’œil à l’horloge de la cuisine indique vingt deux heures passées. Un nouveau soupire le prend. Dans quelques heures il disparaîtra de cette vie.

Il quittera Krass et tous les amis qu’il a pu se faire dans ce quartier et rejoindra le monde sorcier.

–SSSSssssseth. Arrête de penser, et viens ici. J’ai faim.

–Shyinn ?

–Oui ?

–Ta gueule.

Minuit. Les cartons sont prêts, le jeune homme se concentre sur sa magie sans baguette pour tout réduire et mettre dans un petit sac en bandoulière jaune fluo, passablement abîmé.

Le vivarium subit le même sort, et Shyinn s’installe confortablement autour du cou du jeune homme, ravie de pouvoir enfin avoir une raison pour coller littéralement à la peau du Seul-qui-sache-parler-aux-serpents.

Dernier changement de vêtements, jean noir, ses bottes de cuir qu’il ne quitte plus, une chemise gris argenté et un long manteau noir cintré à la taille par une ceinture de cuir. Ajoutons à cela une ligne généreuse d’eye liner.

Le jeune homme et son serpent dévalent les escaliers pour se rendre au Molodoï une dernière fois. Une dernière fois profiter de l’ambiance du bar, de la piste de danse, de la grande salle si enfumée qu’elle en parait trouble. Krass se serre contre lui.

Une grande première de la part du patron. Jamais il n’avait manifesté la moindre tendresse à son égard, mais là, le fait qu’il s’en aille sans donner de destination précise semble le perturber un peu.

Quelques verres plus tard, le bar est mis entre les mains des serveurs, et Seth s’éclipse sans aucune discrétion en compagnie du blond décoloré sous les sourires envieux ou goguenards des autres clients du club. Classique dernière nuit d’adieux.

Dernière nuit de luxure pure entre deux amants parfaitement accordés. Les caresses les mènent dans les escaliers de l’immeuble.

Plus que quatre étages avant d’atteindre l’appartement du blond, la violence des caresses de plus en plus poussées ne les mèneront pas jusque là, et ce sera au troisième étage, devant la fenêtre donnant sur le canal éclairé par la lune déjà basse que les deux jeunes hommes finiront la nuit. Shyinn aura le temps de se promener jusqu’au matin.

Une main sur le mur, le front appuyé sur la vitre froide qui se recouvre de buée à chaque expiration bruyante, Harry apprécie une dernière fois la vie qu’il a mené durant cinq ans. Cinq années de débauche. Cinq années de bonheur plus ou moins puissant.

Derrière lui, Krass est loin de deviner que la fureur qui l’anime en cette nuit et qu’il déverse en Seth à chaque coup de rein un peu plus brutal que le précédent est de l’amour, un amour pour le jeune homme arrivé dans le quartier comme une proie blessée et qui a finit par être Le prédateur des lieux.

La position change, la fenêtre s’ouvre, les rôles s’inversent et c’est au tour du décoloré d’être soumis à la violence du brun.

Une violence ajoutée à un amour irrépressible du danger, Seth se tient entre les jambes du blond qui a lui-même la moitié de son corps dans le vide, le défiant à chaque coup de rein de douter de lui, de douter de sa force à le maintenir en vie.

Un coup plus puissant et ce serait la chute dans le vide pour le jeune patron, mais il demeure presque impassible, son visage déformé par rien d’autre que par du plaisir.

Nouvelle esquive et c’est derrière le blond, les lèvres plongées dans son cou qu’Harry voit venir les premières lueurs du jour atténuées par la fumée sortant des usines.

Levant l’œil vers le lointain il rythme ses vas et viens sur les rayons faiblards qui passent enfin au dessus des bâtiments.

Le soleil finit par éclairer franchement toute la façade et les deux jeunes hommes jouissent une dernière fois avant de s’écrouler l’un sur l’autre, l’un appuyé sur le rebord de la fenêtre, l’autre sur le dos luisant de sueur du premier, chacun peinant à reprendre son souffle au dessous du quartier qui reprend vie.

La fatigue les gagnant, tous deux s’écroulent sur le plancher abîmé et taché, échangeant un premier et dernier baiser empli d’une tendresse unique.

Un amour qui aurait pu vivre s’il avait été avoué des les premières fois. Le genre d’amour qui ne prendra jamais vraiment racine.

Destiné à demeurer éternellement éphémère.

Par Absynthe - Publié dans : Shyinn? Ta. Gueule. (Yaoi)
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