Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 14:56

Bon, j’avais dans l’idée de laisser ce pauvre Seb se faire à moitié violer, MAIS puisque tout le monde l’avait plus ou moins compris, ça m’a gavée. (J’aime pas qu’on sache d’avance ce que je compte faire de mon histoire, ça m’agace ^^).

 

Donc j’ai changé d’optique. Cette scène est vue par Samuel (le mannequin), on saura ce qui s’est passé dans les toilettes plus tard.

 

 –Wow, y a ton pote qui s’est fait repérer par Miyavi. La classe !

Je me redresse, écartant mes lèvres du cou dans lequel elles étaient plongées et fixe le brun avec qui je danse depuis une dizaine de minutes, un air surpris accroché au visage.

Tu le connais ?

Je l’observe rire doucement et écarter une mèche imaginaire sur mon front. Je sais très bien que mes cheveux sont courts, mais faut croire que tout le monde ne l’a pas pigé… Qu’est-ce  qu’ils ne feraient pas pour tripoter un mec…

-Tout le monde connaît Miyavi. T’es pas d’ici, ça se voit. Il est le chef du quartier Est de la  ville, avant ça il était le bras droit de l’ancien, c’était lui qui se chargeait des travaux délicats, si tu vois ce que je veux dire.

Je cligne doucement des yeux. Non je vois pas. Et je veux pas savoir d’ailleurs.

D’ailleurs il parait que c’est lui qui l’a liquidé. Enfin ce ne sont que des potins qu’on se raconte… C’est pas comme la fois où un gars lui avait marché sur le pied, et en fait c’était sa paire de pompes préférée et tu vois il a regardé le gars comme ça, et il lui a dit…

 

Je laisse tomber la conversation à sens unique pour me replonger dans la contemplation de  Seb.

Je ne sais pas si je dois aller le voir pour le prévenir que son don juan est un malade, ou si je  dois laisser faire les choses… Après tout, s’il se pose avec cet espèce de taré, tout le monde  lui fichera la paix…

Ou pas…

Ouh, il m’a l’air assez sur les nerfs le petit professeur, comme quoi, lui expliquer de long en large la signification des mots pardon et absence de rancune ne servent à rien.

Vraiment rien.

Un petit rire m’échappe et le brun qui n’avait pas cessé de parler comme une grand-mère au coin de la rue tourne le regard vers mon ami, juste à temps pour le voir fuir Miyavi en direction des toilettes.

Pas étonnant qu’il ait fuit, l’asiatique était suivi de toute sa cour de cockers et de bouledogues.

Par cocker j’entends le petit décoloré aux yeux larmoyants et à la  truffe humide –sans aucun doute-.

Je ricane à ma petite métaphore et me tourne vers mon danseur :

-Pour un ancien hétéro il a des manies assez féminines quand même hein…

-M’en parle pas, les hétéros deviennent les pires folles que l’on rencontre !

Du coin de l’œil je vois Miyavi se tenir coi devant la disparition ultra rapide de notre châtain national.

Il glisse une mèche derrière son oreille et se retourne très calmement. Un calme artificiel je suppose. Il ne semble pas avoir remarqué que sa cour l’avait suivi, et fronce les sourcils d’un air sévère.

En moins de temps qu’il en faut pour le dire, les gardes du corps se sauvent, ne laissant plus que le cocker abandonné au milieu de la foule.

Je le vois esquisser un pas en avant, puis trois en arrière à la  suite d’une tirade plus pimentées que les autres provenant du chef. Ce dernierse  retourne à nouveau, et se dirige d’un pas tranquille mais pourtant diablement lascif vers les toilettes, attirant sur lui des regards envieux et inquiets de la foule qui s’écarte mécaniquement de son chemin.

Je souris stupidement et retourne à ma séance de palpage avec Steven. Ou Kevin. Oui donc je ne sais plus, et je m’en fout.

 

Dix petites minutes plus tard une main glacée s’abat sur mon épaule.

Kevin, ou Cayden, se fige avec une mine apeurée, et je me retourne vacillant légèrement par  l’alcool ingurgité pour tomber nez à nez avec le grand -plus grand que moi c’est tout dire- Miyavi.

Et là, un éclair de lucidité me fait réaliser que son charmant minois semble défiguré par quelque chose…

De la colère ?

De la haine ? Non n’exagérons rien.

Il est pas content quoi.

Mes yeux glissent malgré moi sur son visage, son cou gracile, ses clavicules dénudées et sa chemise cintrée sur son torse.

Magnifique.

 

Une petite ombre au tableau, il tient dans ses bras une espèce de loque lamentable, le visage trempé par les larmes. Je cille. Merde Seb. En une fraction de secondes je décuve de moitié et  réceptionne le colis un tantinet humide dans mes bras, jetant en même temps un regard interrogateur à l’asiatique qui me répond d’un froncement de sourcils particulièrement blasé.

Rien d’important, ton mec se conduit comme une pute c’est tout, mon cher  professeur qui a une petite amie manque de se taper deux thons au fond des toilettes d’une boite de nuit. Classe vraiment… Tu pourrais le surveiller un peu, de toute évidence il ne tient pas l’alcool.

 Je le vois froncer le bout du nez dans une mimique absolument craquante quand la loque que je tiens entre mes mains se met à baragouiner quelque chose du style 

 -Même… Même… Même pas vrai d’abooorrreeuh.

Je remercie brièvement Miyavi, qui semble finalement plus inquiet qu’en colère et sors du club en traînant Seb qui semble partit dans des explications vaseuses sur ce qui s’est passé dans  ces fichus chiottes… 

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 14:58

[Je serre les poings et lève les yeux vers mes deux emmerdeurs. –Alors ma mignonne, on t’a  vu danser tout à l’heure. Très sexy dis donc… Tu nous referais pas un solo rien que pour nous  par hasard ?]

 

Actuellement je suis… Dans les bras de Samuel. Qui n’a pas l’air franchement content d'ailleurs...

Je lève les yeux vers lui et me fait mitrailler par ses yeux noisette qui ont subitement viré au noir. Tout compte fait il a l’air plutôt en rogne.

 

Je le sens me traîner hors de la boite de nuit, me balancer dans un taxi et le contourner pour  s’installer à mes côtés, et donner de rapides directives au chauffeur.

 

Pour me faire pardonner je m’avance ou plutôt me traîne sur la banquette dans l’espoir de claquer un baiser sur sa joue, mais il déjoue mon plan en tournant brusquement la tête vers la fenêtre et je perds l’équilibre pour me retrouver le nez entre ses cuisses.

J’ai la poisse.

Alors je me mets à lui raconter.

Lui raconter ce qui s’est passé dans les toilettes, la honte multinationale que je me suis mis devant Miyu, et je parle, je parle, mes lèvres s’agitant sur un pli de son jeans, baragouinant des phrases sans queue ni tête qui pour moi ont un sens.

 

De toute manière je le sens…

Tendu.

 

Je ne sais pas s’il prête attention à ce que je raconte. Il soupire, halète, grince des dents, bouge les cuisses, tente de me pousser à ma  place, mais vous connaissez l’obstination d’une personne bourrée à faire des choses stupides.

Qui n’a jamais tenté d’insérer ses clefs d’appartement dans une voiture totalement inconnue alors que l’on a ni voiture, ni permis, ni quoi que ce soit du même genre (Laissant au passage de belles rayures tout autour du trou) ?

Qui n’a jamais fait toute une rue pour trouver la porte dans laquelle la clef de votre studio entre ?

Moi j’avais décidé de raconter mon histoire le nez dans son jeans.

C’est comme ça.

 

L’histoire s’est à peu près déroulée ainsi :

Les deux perches qui avaient décidé de m’embêter s’étaient placées devant moi pour m’empêcher de passer. Ils voulaient  apparemment que je danse pour eux.

Moi j’avais peur. J’avais mal au ventre.

Trop bu. Trop triste. Les derniers  jours se repassaient en boucle dans ma tête.

Mon nouveau poste. Mes nouveaux élèves. Miyavi. La bagarre. Miyavi. Cathy. Miyavi. Ma bisexualité. Samuel. Miyavi.

 

Et ces mecs de deux mètres de haut qui voulaient que je danse. Qui sait ce qu’ils voudraient ensuite ?

(Les lectrices ont toutes une idée à ça hein >_< »).

Je saturais totalement.

 –C’est pas juuuuuuuuuuuuuste.

Je tapais du pied, le visage renfrogné, les larmes aux yeux ; Les deux hommes devant moi sourcillèrent face à mon comportement, je n’en su jamais rien.

Pourquoi j’ai la poisse comme çaaa.

Je faisais de grands signes des mains, parlant trop fort, mangeant la moitié des mots, et par-dessus tout, étais ravagé par un hoquet terrible qui nous prend toujours au moment où on a besoin de s’exprimer clairement.

L’un des deux gorilles m’agrippa l’épaule avant que je réussisse à m’abîmer le front sur le rebord d’un des lavabos.

Allons, allons, poussin qu’est ce qui t’arrives ?! Raconte nous, on est tes amis nous.

Je levais les yeux vers les deux visages « amis » qui me surplombaient et tombais nez à nez  avec deux longues barbes blondes fleuries de marguerites légèrement flétries.

De tous petits yeux cachés par de grosses lunettes teintées bleues et jaunes, et enfin un bandana chacun, rouge et bleu.

Eh ben… Hic… Professeur… Hic… Me suis fait… Hic… Tabasser… Hic… Miyavi… Hic… Gay… Hic… Hic… Amoureux… Hic… Je crois… Hic… Je veux pas… Hic… Danser… Hic… Miyavi… Hic me déteste… Hic Malheureux… Raaaaaaaah.

 

Je m’énervais car maintenant que je m’étais tu, mon hoquet s’était arrêté, mes larmes d’énervement en revanche, redoublaient, et mes auditeurs semblaient reprendre mot par mot  mon discours brouillé, avant d’échanger quelques paroles entre eux et de se tourner vers moi tout sourire :

-Bah c’est pas compliqué, Miyu te plait. Dis lui. Explique lui tout. Tes problèmes, tes appréhensions, le fait que tu penses l’aimer. Tout. Vu ce que tu nous racontes, ça peut pas être pire.

 

J’analysais de longues minutes leurs paroles, tandis qu’un replaçait les petites fleurs de l’autre, absorbé par la contemplation d’un bout de papier toilette qui s’était installé sous la semelle d’un client qui était aux pissoirs qui sans aucun doutes, passerait pour un con sous peu...

Finalement, je relevais les yeux vers eux, leur offrant le plus beau de mes sourires.

Vous avez… Hic… Raison…. Raaah.

Je plaquais brutalement ma main sur mon front d’agacement par rapport à mon hoquet vicieux et tentais une feinte pour y échapper parlant le plus vite possible:

-C’estcequejeHICvaisHICfaire…

Raté… Le hoquet les amis, c’est la pire torture du langage.

 

Et puis t’es pas obligé de danser si tu veux pas… Tu sais on t’a trouvé tellement adorable qu’on a pas pu résister… Nous ce qu’on danse bien c’est la country. Tu connais la country ? Nan pas les chocolats, la musique bécasse….

 

C’était décidé. J’irais voir Miyavi, et j’irais lui dire ce que je pensais de lui. Mais pour l’instant je me sentais vraiment trop mal… Prochaine fois que je le verrais je lui dirais. Prochaine fois.

-Allez sèche tes larmes, vient nous faire un câlin.

C’est ainsi que je me retrouvais, coincé en câlin sandwich, serré entre deux géants à barbes à fleur.

De bon gros babacools, d’ailleurs, le nez dans la barbe du plus grand, je distinguais vaguement les vestiges d’une barrette de chicha. Ils riaient tous les deux, me confortant doucement.

Je commençais à aller mieux, ignorant tout du ridicule de la situation. Du fait que j’étais dans les toilettes d’une boite de nuit, que mes larmes continuaient de couler sans s’arrêter, et que  Miyavi venait de franchir le seuil s’immobilisant face à l’étrange spectacle que nous formions. Je tournais les yeux vers lui :

-Mi… Miyaviiiiiii ? Couinais-je les yeux brillants.

Les deux molosses me libérèrent et me poussèrent dans sa direction comme les parents canards poussent leurs canardons hors du nid, (Je signale au passage que Word ne dit rien par rapport aux canardons, DONC ne me dites rien non plus, il est tard, je suis dans mon délire, chut.) tandis qu'eux se dirigeaient vers une cabine.

 

Le magnifique asiatique me fixait, ébahi. Et je franchissais les quelques mètres qui nous séparaient en vacillant sur mes jambes.

Mi… Mi… Mimi, je  t’…

A cet instant la scène aurait pu être magique. Mais elle ne le fut pas. Un horrible haut le cœur me traversa, et je n’eus le temps que de me jeter dans la première cabine qui passait pour régurgiter tout ce j’avais bu. J’en pleurais à nouveau.

Deux mains se postèrent sur mes hanches et s’avancèrent jusqu’à remonter les mèches les plus longues de mon visage en soupirant. Ses mots me firent redoubler de pleurs:

Tu me fais pitié… Vraiment pitié…

 

 

 

***Voilààà. Suite pour laquelle j'ai bêtement ri toute seule durant tout le long... J'espère que ça vous aura plu un minimum.

Vous imaginiez quoi plutôt?

Un viol? Une tentative? Un bon gros bastonnage?

Vous auriez préféré quoi?

Au passage, j'ai mis de nouveaux articles sur Pensées Le Retour , n'hésitez pas à venir me donner votre avis!

Bisous!***

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 15:00

-Arrête c’est glacé connard.

–Ca te fera que du bien crétin.

–Mais lâche moi putainnnn !  

 

Trois heures du matin, Samuel tente vainement de faire reprendre ses idées au jeune professeur.

La douche froide est un bon moyen.

Enfin. Du moment que le sujet de se débat pas comme un fou, accoudé au rebord de la baignoire, luttant de toutes ses forces pour éviter le jet que l’on tend vers son crâne.  

Au bout de quelques minutes de « combat » le sujet cesse de se défendre à tout va.

Dix minutes plus tard, l’eau glacée a fait son effet et Sébastien dégrise légèrement. Il se redresse, secouant les cheveux comme un chien fou, et attrape une serviette avant de relever les yeux vers Sam qui ne sait  plus où se mettre.

J’ai déconné je crois hein…

-Pas qu’un peu…

Le châtain passe une main sur son visage comme pour se réveiller.

 –Enfin… au final… J’ai rien fait de grave…

-Non bah non, bien sur. T’as juste failli vomir sur l’un de tes élèves. Qui plus est celui qui te plait.

A ces mots le visage du jeune homme se décompose.

Il m’a fait virer gay pour qu’ensuite rien ne puisse se passer entre lui et moi tellement j’ai été pitoyable… Je ne me reconnais plus  Sam… Mais le pire, c’est que je veux juste me sentir aimé. Et même un gosse… Surtout un gosse ne m’offrira pas ce que je désire.

 

Le mannequin prend son ami dans ses bras, caressant ses cheveux trempés et le traîne jusqu’à la cuisine l’installant sur une chaise pour aller sortir deux tasses du buffet.

Il les pose sur la table, les contemple un instant avec scepticisme dans l’obscurité de la pièce avant d’aller allumer la lumière et d’éclater d’un grand rire en voyant les anciens  mugs roses et bleus badigeonnés de peinture rouge et ocre.

Je suis pas  certain que ce soit franchement hygiénique ça…

-J’avais envie, marmonne Seb en enfouissant son visage entre ses mains avec un petit sourire.

Quelques minutes plus tard, les deux jeunes hommes sont installés sur le canapé du salon, leur tisane à la main, contemplant le vide devant eux dans l’obscurité partielle, brisée uniquement par les lumières des voitures roulant sous la fenêtre.

Le silence pesant laisse chacun d’eux plongé dans ses pensées, le souffle de Sébastien se fait légèrement hésitant, les émotions de la soirée le submergeant.

Honte et peine se mélangeant en lui comme le sucre qu’il laisse soigneusement dissoudre dans sa boisson chaude. Sa main se pose sur son front et il ferme douloureusement les yeux :

-Tu sais, je crois qu’en  fait il se moquait de moi depuis le début. Je n’étais qu’une chose à dévier de son chemin. Tu l’aurais entendu me dire que je lui faisais pitié… Si tu l’avais entendu… Il reprit une grande inspiration. Le pire dans tout ça est que lorsqu’on était dans les toilettes, j’avais l’impression qu’il me tenait les cheveux avec douceur. Presque avec tendresse. Tu sais, de la vraie tendresse. Je sentais son corps contre le mien, et je me suis laissé croire que malgré le fait que je sois en train de vomir tripes et boyaux, il ait pu m’apprécier. Un rire amer envahit la pièce.

–Il me déteste. J’ai été ridicule. Tout sauf agréable, encore moins désirable.

–Arrête de raconter des conneries, ce sont des choses qui arrivent à tout le monde, tu le sais  Seb…

-Ah ouai ? Tu me trouves désirable là ? Tu m’as trouvé désirable quand j’étais imbibé d’alcool ?! 

 

Les mots sont crachés avec une hargne et une rancœur si forte que Samuel en a la parole coupée. La seule réponse lui venant à l’esprit étant de saisir la nuque du châtain et d’approcher son visage du sien, frôlant ses lèvres du bout des siennes, effleurant la commissure, glissant sur sa joue pour aller se perdre dans son cou, et c’est le front appuyé sur sa clavicule qu’il sussure :

-Tu es toujours aussi beau Seb, bourré, malade, plein de bleus ou en pleine forme, tu es magnifique. Je suis sur qu’il le sait. Il l’a remarqué, sinon il n’aurait pas essayé de te parler ce soir.

Un murmure lui répond, glissé à toute vitesse à son oreille :

-Si tu disais vrai il ne serait pas avec le blond décoloré. Si tu disais vrai il m’aurait pris dans ses bras au lieu de me traîner jusqu’à toi. Il ne me désire pas Sam. Personne ne me désire. Aucun être n’a envie de moi comme je le voudrais.

Les mains du châtain se perdent dans la chevelure brune du mannequin pendant qu’il prononce ces mots comme une litanie funèbre, son souffle brûlant effleurant le lobe du jeune homme.

Samuel, choqué par ces paroles lève les yeux vers son ami, presque furieux et se rapproche de lui sur le sofa, plantant sa main sur sa cuisse sans douceur :

-Tu racontes de la merde Seb ! Reprends toi bordel ! Si tu voyais au moins toutes les personnes qui se retournent sur ton passage, tous ceux qui t’envie. Arrête de dire qu’on ne te désire pas, tout le monde a envie de toi s’il a un peu de jugeotte. Miyavi n’échappe pas à la règle.

Mais Miyavi ne me touchera plus jamais, je l’ai dégoûté de moi. Dégoûté de mon corps alors que je m’apprêtais à lui dire que je l’aimais.

–Ca m’étonnerai mais si c’est vrai, alors tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Rien n’est irrécupérable Seb… Rien n’est…

-Et toi ?

–Quoi moi ?

–Tu as envie de moi toi ? De mon corps ? Même en ce moment alors que je suis ans un sale état ?

A ces mots le professeur se saisit de la main serrée autour de sa cuisse comme un étau et la remonte vers son entre jambe. Sam tente de la retirer mais se retrouve face à un Sébastien décidé à aller au bout de son action.

Il déglutit faiblement, se laissant guider, la température de son corps augmentant à chaque centimètre parcouru.

 

–Sébastien, arrête ça. On a bu, on n’est pas nets.

–Montre moi que tu as envie de moi Sam. Montre moi que je peux faire envie.

 

Il fait glisser la main du brun sur son entre jambe qui pulse à travers le tissu.

-Regarde, sens, moi j’ai envie de toi. Tu repars demain, Cathy revient demain soir. Miyavi n’est plus là pour moi, je vais retourner avec Cathy. Alors avant que tout cela s’arrête, montre moi. Montre moi ce que c’est d’être aimé par un homme. Fais moi l’amour Sam. Il n’y a que toi pour le faire. Que toi qui me juge assez bien pour ça.

 

Purain... J’aurais jamais du boire… Jamais… Bon dieu Sam résiste.

 

Allez prends moi. Viens.

A ces mots Sébastien se lève, faisant glisser sa chemise le long de son corps, rapidement par son  pantalon qu’il déboucle en vitesse, éclairé par les rayons d’un lampadaire. Il marque une pause.

 –Allez Sam, montre moi comme tu as envie de moi.

Le dernier rempart tombe sur le sol, et le jeune professeur s’allonge sur le canapé, écartant lascivement les jambes en direction du mannequin.

Viens…

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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