Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 14:37

Dans une grande ville bien grise se situe un quartier bien mal famé. Dans ce quartier mal famé se situe un immeuble misérable.

Et dans cet immeuble misérable se trouve un appartement. Un vieil appartement tout de bleu peint.

Et au cœur de cet appartement, un magnifique couloir aux couleurs du soleil.

Et au fond de ce couloir une chambre de laquelle fusaient des rires.

Et au fond de cette chambre un lit aux draps jaunes d’or.

Et au fond de ce lit, deux amis qui rient tous les deux de leurs bêtise.

 

T’aurais du te voir, accroché à moi comme si ta vie en dépendait alors que nous étions en train de tomber dans cette fichue baignoire.

Une grande tape s’abattit sur le torse du mannequin :

-Je t’emmerde ! Toi si tu avais vu la gueule que tu tirais une fois au fond de l’eau tu n’oserais  même pas l’ouvrir !

–Je te signale qu’après notre chute, l’eau était plus tout autour de la baignoire qu’à l’intérieur…

Des éclats de rire retentirent à nouveau. Il faut dire que la chute dans l’eau bouillante n’avait rien entamé sur la vigueur et du désir des deux jeunes gens.

A peine tombés au fond de la baignoire les mains de Samuel s’étaient resserrées autour de la taille de son ami et il avait refait surface, trempé, son pantalon collant à sa peau, les cheveux défaits, en pagaille, dégoulinants d’eau teintée de rouge.

Il avait reprit une bouffée d’air, le souffle rauque, et s’était à nouveau jeté sur les lèvres de son bel apollon, abolissant son air niais, coupable et inquiet par la chute.

D’une main glissée dans la nuque de son vis à vis il approfondissait le baiser, plongeant sa langue au plus profond de la  bouche du châtain, pressant ses lèvres contre les siennes avec envie. De l’autre il parcourait avec hâte les hanches du professeur.

Caressant sa peau sous son t-shirt, frôlant son entre jambe sans toutefois la toucher. Ses  doigts s’égarèrent rapidement sur les fesses moulées dans un jean trempé collant au corps  comme une seconde peau, ne cachant strictement rien de son anatomie.

Des gémissements échappèrent au novice lorsque les mains de son compagnon s’attelèrent à déboutonner son jean. D’un coup de reins, Sam les fit se retourner dans la baignoire, aspergeant un peu plus le sol trempé, maintenant les jambes du châtain autour de ses hanches.

Ses baisers se firent plus  pressants de seconde en seconde, glissant dans son cou, frôlant ses clavicules, remontant jusqu'à ses lèvres au gré des soupirs de la victime.

Le  model se détacha lentement de son vis à vis, ignorant le grondement désapprobateur qui lui répondit. Son torse se décolla de son jumeau, laissant l’air glacé torturer le jeune homme à moitié plongé dans l’eau chaude, il glissa sa langue près son oreille, suçant le lobe puis le mordillant doucement :

-Je vais t’apprendre deux trois choses mon petit Seb. La première, on ne chauffe pas un ami sans conséquences. La seconde, on apprécie toujours les conséquences. La troisième… Tu vas en redemander.

En prononçant ses mots il faisait glisser lentement le tissus trempé le long de ses jambes, dévoilant un boxer déformé par une certaine protubérance. Seb gémit, murmurant quelque chose semblable à un « Non… Non me touche pas, c’est pas une bonne idée… », mais son érection douloureuse faisait passer sa raison et sa volonté à la trappe.

Sam se rallongea langoureusement sur son ami, une main posée sur son bas ventre, jouant avec l’élastique de son boxer, l’autre à coté du visage rougi du jeune homme.

Il glissa lentement sa langue entre les lèvres offertes du châtain, aussi lentement qu’il passa ses doigts sous le tissu, caressant son aine du bout des ongles, électrisant le toucher.

Un gémissement appréciateur lui répondit, suivi rapidement d’un rougissement encore plus prononcé de Seb, qui ouvrit les yeux à temps pour que Sam puisse les voir se voiler de désir lorsqu’il prit en main la virilité tendue de son ami.

Les deux hommes ne se quittaient plus des yeux, leurs lèvres se frôlant à peine, le soumis se  cambrant de plaisir à chaque passage des doigts sur son sexe.

Du pouce Sam taquinait lentement le gland immergé sous l’eau chaude avant de reprendre de  vifs va et viens sur toute la longueur. Sébastien semblait peu à peu perdre pied, guidé uniquement par ses instincts il reprit sauvagement les lèvres du brun, gémissant contre ses lèvres, le souffle haletant et les yeux troubles.

Quelques secondes passèrent encore, puis Sam se détacha de lui, le faisant durement revenir à la réalité etgrogner d’envie.

Sam, t’abuses tu f… Oh mon dieu…

 

 

*** Coucou tout le monde, je vous largue un ptit  bout, que je n'ai absolument  pas eu le temps de relire, pardonnez moi, je suis gravement à la bourre j'ai code. Je sais absolument pas ce que ça donne ^^". Si c'est trop mauvais je vous le ré écrirait. bisous je vous aime Merci à toutes pour vos adorables commentaires, ça fait énormement plaisir!***

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 14:37
Quelques secondes passèrent encore, puis Sam se détacha de lui, le faisant durement revenir à la réalité et grogner d’envie.

 –Sam, t’abuses tu f… Oh mon dieu…]

 

Notre jeune professeur semble tout à coup se déconnecter de la réalité. Dans l’eau depuis une semaine, Sébastien ressemble à une grosse baudruche gonflée à bloc, la peau fripée, il crève de faim (pas de soif hein), il commence même à s’emmerder, mais vous pourrez remarquer  que LUI est super endurant, car comme l’a si bien dit notre amie Morty, ça fait une semaine qui se  fait branler le pauvre  =D.

Enfin faut avouer que Sam s’est barré parce que bon, je sais pas si vous avez déjà vu l’état  d’un corps immergé quelques jours… Mais c’est moche à voir. Donc adieu le sexe appeal de notre très aimé Sébastien. Il est mort d’ailleurs, (pendant qu’on y est).

De toute façon vous vous en foutez c’est Sam et Miyavi que vous kiffez. Faites pas les gros  yeux je sais lire hein =D.

 

Bon je reprends parce que ça ne se fait pas. Je disais quoi ? Ah oui, j’ai trouvé, l’entrée en matière bidon :

Notre jeune professeur semble tout à coup se déconnecter de la réalité. (Quelle phrase quand  même).

Allongé là, nu dans l’eau bouillonnante, le souffle court, il serre ses doigts autour du rebord  de la baignoire, réprimant vainement un gémissement de plaisir, qui se meurt dans sa gorge en un râle qui le consume.

Sam vient juste d’engloutir la verge dressée de son ami ( ?!) entre ses lèvres, enroulant sa langue autour du membre parfaitement durci. Son simili amant se cambre de plaisir, s’enfonçant plus profondément dans sa bouche, atteignant sa gorge avec délices.

Le modèle continue  un instant d’aspirer la verge brûlante dans sa gorge, puis se recule lentement, relâchant doucement la pression exercée dessus sans quitter des yeux Sébastien qui reste là, allongé, les yeux fermés, une expression du pur bonheur sur le visage.

Arrivées au gland, ses lèvres s’écartent légèrement, laissant passer entre elles un courant  d’air plus frais que l’antre dans laquelle il était  plongé auparavant, causant un grognement agacé de la part de la victime. Samuel sourit avec amusement et souffle un léger courant  d’air  froid sur la peau rosie et tentatrice.

A ce geste Seb se tend et se cambre, cherchant à nouveau la chaleur et la douceur des lèvres de son partenaire, et ouvre enfin les yeux pour rencontrer deux perles noisettes et ambre fondues en une myriade de teintes couvertes par un amusement grandissant et une excitation à toute épreuve.

Sam… S’il te plait…

La supplication. Le meilleur des dus d’un tortionnaire. Le bonheur et l’extase à l’état pur. Un sourire en guise de réponse, et Sam glisse sa langue le long des cuisses musclées qu’il sort de l’eau, et s’avance en douceur vers le creux de l’aine qu’il parcours également, s’arrêtant de  temps à autres pour mordre la peau tendre du jeune homme.

Sam !

La voix du professeur n’est plus qu’un grondement sourd, entrecoupé d’halètements et de frustration. Passant ses doigts sur les bourses offertes, Sam reprend la fierté érigée en bouche, l’enfonçant profondément dans sa bouche, aspirant la chair dans sa gorge, puis entame des va et viens de plus en plus rapides.

Ne quittant pas un instant des yeux le bel apollon qui se tord sous ses caresses, il glisse ses  mains sous les  fesses de ce dernier, titillant du bout du doigt une zone encore inconnue. Un sursaut lui répond et sa victime se tend de stupeur, lui lançant un regard mi affolé, mi excité.

Il délaisse la zone interdite et reprend avec plus de vigueur ses caresses, faisant atteindre la délivrance au jeune homme en quelques instants. Sébastien se cambre une fois encore, gémissant de plaisir, s’enfonçant dans la bouche du modèle une dernière fois avant se s’effondrer essoufflé dans l’eau frémissante.  

Ouao…

De retour dans la chambre, les deux amis rirent encore de longues minutes de leur chute dans  l’eau sans reparler directement de ce qui s’est passé par la suite. Une fois les rires calmés  Sam prit son ami dans le creux de ses bras, faisant reposer sa tête sur son torse, caressant doucement ses cheveux.

Je t’adore Sam.

–Moi aussi mon chou. Bienvenu dans la vie de l’autre bord.  

–Je crois que je vais m’y plaire tu sais…

-J’en doute pas un seul instant. Maintenant dors, on a plein de choses à faire demain. Bonne nuit.

 

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 14:41

 

 

La journée du vendredi se déroula on ne peut plus calmement.

Au réveil les deux amis s’étaient préparé un plateau petit dèj’ qu’ils avaient déjà entamé au fur et à mesure qu’ils le remplissaient dans la cuisine pour ensuite le dévorer tout en regardant le  film « Alexandre », pestant contre le scénario débile, la mocheté de l’acteur qui jouait Alexandre, l’espèce d’esclave-amant bizarre qui ne parle pas mais qui fait peur et que tous deux ont soupçonné d’avoir tué Alex et Hephaistion.

Bien entendu, les semi amants avaient repassé en boucle le passage où le magnifique Jared Leto offre la bague à Alexandre, s’extasiant sur la beauté de l’acteur, son charme, et ses  petites larmes d’émotion au coin des yeux lorsqu’il offre son présent.

Ensuite une longue pause avait pris place pour laisser le temps aux deux hommes de débattre sur la sexy attitude du beau gosse aux cheveux excessivement crades dans le film et de la répercussion de ces derniers sur son sex appeal.

La conclusion était double : Jared (Hephaistion) resterait un beau gosse quoi qu’il arrive. Et Sébastien était définitivement intéressé par les hommes, même s’il gardait un petit côté macho débile, crétin et insupportable.

Le genre de côté qui l’a poussé à se foutre de la gueule de Samuel lorsque ce dernier avait versé une larme à l’agonie du magnifique Jared, au lieu de (comme toute personne normalement constituée) pester contre l’abruti de blondasse, j’ai nommé Colin Farrell qui racontait de la merde pendant que son amour meure.

Bref.

 

Après avoir regardé ce film assez lourdingue dans l’ensemble, tous deux prirent une douche commune, laissant la douceur et l’amitié prôner sur le désir et la passion.

Bien entendu, les quelques fois où l’un d’eux touchait l’autre leurs gestes étaient plus tendres, délicats.

Ce n’étaient plus deux amis bourrins qui mesuraient bêtement leurs sexe dans les douches après l’entraînement. C’était une toute autre relation, plus tendre encore que la précédente  que beaucoup qualifiaient déjà d’ambiguë.

 

L’après midi s’était passée dans le calme, alternant peinture et passage de pommade sur les  bleus du professeur qui commençaient enfin à partir. Ses lèvres demeuraient encore bien abîmées mais son charme n’en était que décuplé.

Vers vingt et une heures, les deux jeunes hommes s’arrêtèrent de travailler et rangèrent tous les pots de peinture utilisés, ne laissant plus de leur passage qu’un appartement jaune, orange, rouge et ocre ainsi qu’une forte odeur de peinture malgré l’acharnement de Sam à tout aérer.

Les pièces semblaient légèrement vides depuis l’abstraction de tout objet bleu, rose ou pastel mais les deux amis souriaient comme des dégénérés devant le travail accompli.

Le petit appartement semblait avoir trouvé une âme. Toutes les couleurs chaudes donnaient un charme rustique aux plafonds fissurés et aux parquets de chêne abîmés.

 

Vers minuit tous deux se dirigèrent vers l’une des grandes boîte de nuit de la ville.

Chacun habillé avec classe et goût. Le modèle accompagnant parfaitement son ami, l’un délicieusement soigné, l’autre vêtu d’une façon sobre mais pourtant sexy et virile.

Seb était étrangement heureux, bien que rien n’arrivait à lui faire perdre ce léger voile de tristesse dans son regard, du aux nombreuses questions qu’il se posait sur Miyavi, mais dans  l’ensemble il avait un air épanouit sur le visage, peut être causé par l’acceptation de son nouveau statut de gay qui s’assume un tant soit peu.

Les deux hommes  entrèrent dans la boite, l’un couplant parfaitement avec l’autre par leur démarche.

Samuel se déplaçait comme un mannequin sur un forum, avec l’habitude de quelqu’un qui aime  attirer les regards, et Sébastien glissait littéralement entre les danseurs d’un pas moins  sophistiqué, plus naturel, plus félin.

Ses yeux parcouraient rapidement la foule, puis sondaient un espace moins bondé pour pouvoir se mouvoir sur la musique sans risquer de se frotter à l’un des gros glands plein de sueur qui ne semblaient absolument pas vouloir faire une pause pour sécher un minimum.

 

Un nouveau morceau se mit en route, laissant entendre une musique envoûtante au rythme  lent, paresseux, langoureux. Sam vint placer ses mains sur les hanches de son ami, et débuta une danse plus que sensuelle, ignorant les regards appréciateurs des autres danseurs.

Un autre couple gay aurait été jugé de regard par une partie de la foule, mais le « couple » semblait dans une telle osmose que toute personne non aveugle ne pouvait s’empêcher de figer son regard sur eux.

Si bien que lorsque le morceau termina, et que les deux danseurs s’étreignirent amicalement, tous sans exception levèrent un sourcil interrogateur.

Et Sébastien se figea, les yeux dans les yeux avec deux pupilles noires de jais.

Deux pupilles qui semblaient animées par une rage sourde.

Deux pupilles qui le détaillèrent un instant avant de se diriger vers la personne qui les  accompagnait.

Et le propriétaire de ces mêmes pupilles se vit embrasser langoureusement un jeune homme  aux cheveux argentés sous les yeux dégoûtés du jeune professeur...

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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