Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 14:07



Au matin je m’éveille par un bruissement de draps (bleus), Cathy est éveillée, et me regarde tendrement.

Tendrement oui. Mais en ce moment c’est à vomir, ce petit regard de chien de porcelaine. Ce regard si sincère et pourtant si artificiel tant il est commun.

Elle relève une mèche de mes cheveux, ses doigts frais me font penser à d’affreuses pattes de poulpe. Comment ça un poulpe n’a pas de pattes ?! Oui bien il a des tentacules, c’est pareil. Je suis prof de lettres pas d’anatomie poulpaire.

(Soit dit en passant je crois que  jme suis abîme le majeur gauche, alors que c’est celui dont je me sert le plus pour écrire. Il me fait trop mal jvous dit pas le supplice.).

Je retire sa main avec hâte, j’en avais presque des frissons de dégoût. Ha ma Cathy si tu savais à quel point je commence à te haïr… Il est tard, au moins onze heures.

Elle ne travaille pas ce matin. Quitte à faire un travail de crétine, autant avoir des horaires de crétine. Une grasse mat le mercredi matin, en plein milieu de semaine. Vraiment où est la logique ?!

Tu m’aimes ?

Houla, question à 1000 Euros. J’en ai aucune idée, mais mes sentiments n’ont sûrement pas changé en moins d’une journée.

Je lui sourit et l’embrasse sur le front :

-Pose pas de questions bêtes ma chérie.

Elle se lève brutalement, presque survoltée :

-T’AS RENCONTRE UNE FEMME !

Je fronce les sourcils, ça va faire trois ans que je suis  fidèle et que je ne regarde qu’elle, et maintenant  elle me sort que je vais voir ailleurs. Qu’elle est conne.

Non, arrête de faire la parano s’il te  plait, tu fais peur.

Elle ne me répond pas et continue son cirque, elle s’habille à la va vite, tourne dans la chambre comme  un lion en cage pour se préparer rageusement sans me lancer d’autres regards que ceux chargés de  reproches.

Pour un peu je culpabiliserai. Mais je n’ai rien fait, je n’ai rencontré personne, et je n’ai aucune intention de la tromper.

Du coup je reste avachi dans le lit, immobile, ne bougeant que les yeux pour la suivre du regard, et  finalement ouvre un livre pour qu’elle comprenne que je m’intéresse nullement à son bazard.

Ca a marché, la porte de la chambre claque.

Je ricane.

Sacré Cathy, c’est une des choses qui m’agacent chez elle, mais d’un côté son caractère femme enfant  est plus qu’attendrissant.

 

Je me lève et me dirige dans la salle de bain pour prendre un bon bain chaud. J’allume l’eau et m’assois sur le rebord glacé de la baignoire, puis me frotte vigoureusement le visage de mes mains pour achever de me réveiller.

Je repense à Miyavi, bah, c’était une attirance comme une autre, simplement je dois admettre ne pas  être uniquement intéressé par les femmes.

Maintenant la seule chose à faire est de l’éviter au maximum. Je suis prof, il est élève. Nous sommes  tous deux engagés de notre côté, il n’y a rien à craindre. Je me glisse dans l’eau, et m’adosse au rebord  de la baignoire.

Mes bleus sont bien plus marqués qu’hier, mais mes blessures commencent à se refermer, c’est un bon point. Je commence à m’habituer à la gène que ces traces de coups me procurent quand je me déplace, c’est sûr lundi je serais prêt à retourner travailler.

Je récupérerais mes classes et dis toi bien Armoire à Glace, que toi tu vas souffrir.

 

Cathy entre dans la salle de bain pour se maquiller, elle s’immobilise et me regarde, un petit sourire  appréciateur aux  lèvres.

Je lui souris également. Malgré mes bleus mon corps lui plait. Ca fait plaisir de se sentir désiré. Elle est  prête et se tourne vers moi, trop maquillée, comme d’habitude.

 –J'suis belle ?

–Toujours, mais tu n’avais pas besoin de tout… Ca…

Je montre comme je peux la masse de fond de teint, de blush, de gloss. etc.

Elle fronce à nouveau les sourcils, c’est vrai que depuis hier je dis ce que je pense… Ca doit lui changer  la pauvre.

Je l’entend marcher à grands pas dans le couloir, ses talons aiguille martelant le pauvre parquet de bois usé.

Elle cherche ses clefs entre la cuisine et  le salon, d’ailleurs à l’entendre grommeler et jurer elle ne doit pas les trouver.

On sonne, le facteur à cette heure-ci ? Ville étrange.

Je glisse sous l’eau et me rince les cheveux, puis ressort et entend Cathy ouvrir, parler sèchement à quelqu’un :

-Il est dans la chambre.

Puis hurler à travers l’appart :

-Sébastiennnnnnnnnnnnn, ta maîtresse est là, amusez-vous bien. CONNARD !!

La porte claque, que quoi ?

J’ai pas compris.

 

 

(Image, si on vire la jambe POILUE avec l'affreux bermuda rouge et blanc, ça le fait ^^)

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 14:11



J’entend des pas qui entrent dans ma chambre, je sors rapidement de l’eau et attrape une serviette que je noue rapidement à ma taille. Manque de bol aujourd’hui elle est bleue.

 

J’ouvre vivement la porte de la salle de bain, trempe la moquette de la chambre et tombe nez  à nez avec… Miyavi.

C’était vraiment prévisible me direz vous. Il se tient au milieu de la  pièce et me détaille de haut en bas avec le même sourire pervers que Cathy.

Je sens son regard glisser sur mes lèvres humides, perlées de goûtes d’eau, longer mon cou et  mes clavicules, faire une pause sur mes pectoraux et suivre la ligne de mes abdos parfaitement dessinés.

Un frisson me parcours, il continue son examen, et je sens une douce chaleur m’envahir.

J’aime qu’il me regarde comme ça.

 

A cet instant je me demande même si Cathy me voit comme lui. Il remonte enfin les yeux vers  mon visage et je le coupe comme je peux dans son étude physiologique.

 –Tu as fini ?

–Pas tout a fait.

Il dirige son regard vers mon entre jambe couverte par la serviette bleue.

Je n’aime pas le bleu.

J’ai envie de répondre que moi non plus, que je veux qu’il m’emmène dans son univers de couleurs, mais rien. Il ne sort que l’attitude normale d’un prof :

-Qu’est ce que tu fous encore chez moi ?!

Bon attitude d’un prof certes, pas forcément le vocabulaire… Je l’aurais imaginé se braquer, piquer une crise ou au moins râler, mais non.

 

Miyavi contourne le lit, se retourne face à moi et retire délicatement sa veste blanche, dévoilant un t-shirt moulant son torse.

Sa veste glisse lentement le long de ses avant-bras, dénudant sa peau translucide. Je n’arrive pas à en détacher les yeux, j’aimerais tant la toucher, la sentir…

Je secoue la tête, et l’écoute finir sa phrase.

J’ai déjà répondu à cette question hier… Monsieur.

 

Il s’allonge langoureusement sur le lit, laissant reposer sa tête sur l’oreiller sur lequel mon visage reposait quelques heures plus tôt. Ses yeux brillent, il m’observe, il sent qu’il a gagné.

D’ailleurs il n’en est pas loin je reste là, pétrifié, trempé, rouge comme une pivoine sans doute. J’ai chaud, tellement chaud.

 

Un éclair de lucidité me traverse l’esprit et je baisse lentement les yeux vers mon anatomie sous ceinturale (nouvel adjectif), priant à chaque seconde…

Quand j’atteins enfin du regard la chose qui m’effrayais,  absolument pas au repos, je vire encore plus rouge qu’avant.

 

Peut-être coquelicot en fait… Où rose rouge, presque bordeaux… Si dieu existe, faites qu’il n’ai rien remarqué, ce qui est stupide car il faudrait être aveugle pour n’avoir rien vu.

Je relève les yeux, il sourit toujours, un sourire de victoire, il a vu. Je me retourne vivement et repart dans la salle de bain.

Barre toi d’ici Miyavi, j’ai pas besoin de toi ni de ta pitié. Casse toi maintenant ! Hurlais-je à travers la porte en bois tandis que des larmes de honte coulaient sur mes joues.

Un sanglot m’échappe. Tant pis, il doit déjà être partit, il n’aime pas que je lui parle aussi mal. En tout cas hier il est partit. Je me jette sous la douche glacée pour faire assourdir mes sanglots de haine et de honte, mais aussi pour refroidir les ardeurs d’une certaine zone de mon anatomie.

Cette fichue queue pas capable de se tenir tranquille en société. Je bande pour un homme. Je bande pour un gamin. Je bande pour mon élève.

 

Mes sanglots redoublent, trop de stress ces derniers jours.

Ma première journée désastreuse, la rencontre avec ce crétin, mon passage à tabac, mes engueulades avec Cathy, la véritable entrée dans ma vie de ce canon, la remise en question de  mes préférences sexuelles…

 

C’est trop. L’eau froide commence enfin à agir.

 

Je respire un peu mieux. Mais mon instinct me dit que quelque chose cloche lorsque j’aperçois une main blanche aux  longs ongles argentés glisser devant moi et couper l’eau.

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 14:13

Je continue de regarder le mur, ne sachant plus que faire.

Je sens des mains m’attraper par la taille et me faire sortir de la cabine à reculons. Je n’oppose aucune résistance tant je suis dérouté.

 

Il me parle, j’entend sa voix suave et brûlante m’effleurer le cou :

-Calmez vous, ça va aller, je suis là.

 

Je m’en doute bien que tu es là. Et moi je suis là aussi, à poil. A poil, contre lui. A poil, dans la salle de bain de l’appart que j’ai avec Cathy. A poil, contre mon élève.

 

Il se presse contre moi, ignorant le fait que je sois trempé, il colle son corps contre le mien. Son bassin est serré contre mes fesses, j’inspire un grand coup, de surprise et d’excitation.

Lentement, il passe sa main sur ma taille, et la serre fermement, l’autre me saisit délicatement la gorge et la tire en arrière, appuyant ma nuque sur son épaule, je me laisse aller contre lui.

Au point où j’en suis…

Je sens son souffle chaud sur ma clavicule, ses lèvres frôlent mon cou, ma peau. Je frissonne et ferme les yeux. Il pose ses lèvres sur moi.

 

Jamais je n’ai ressentit ça, cette sensation de voler, ses lèvres glissent dans mon cou, descendant jusqu'à ma clavicule, puis remontent toujours aussi sensuellement vers mon oreille.

J’entend sa respiration posée, chaude et voluptueuse, il parait si calme. Sans quitter ma peau il me redresse légèrement, glissant ses doigts dans mon dos, le long de ma colonne jusqu'à la base de mes fesses, je frissonne encore.

 

Ses lèvres glissent sur ma nuque, il me retourne vers lui, je baisse les yeux. Honteux de ce que je ressens, du plaisir qu’il me procure par de simples baisers.

Il sourit légèrement, un petit sourire moqueur, ce sourire qu’on n’arrive pas à identifier. Il ne me quitte pas des yeux, je ne peux que lui en être reconnaissant…

 

L’instant se passe de mots, mon cœur bat à cent à l’heure dans ma poitrine, pour un peu je  jurerai qu’il l’entend battre lui aussi.

Miyavi a toujours ses mains sur ma taille, il fait un pas vers mon corps glacé par la douche, brûlant par sa présence, se serrant à nouveau contre moi, et se penche en avant pour atteindre mon cou, effleurant ma mâchoire du bout des lèvres.

Je jette la tête en arrière, lui offrant ma gorge, sa langue commence à jouer avec ma peau, glissant dans un sens puis dans l’autre, remontant jusqu’au lobe de mon oreille, puis redescendant sur mon épaule. Mon souffle se fait lourd dans ma gorge, lent, lourd, bruyant.

Il continue ses baisers, de plus en plus sûrs d’eux, envahissants… Je me sens défaillir, et  m’agrippe à ses épaules, le serrant contre moi, j’aime ce contact, j’aime tant qu’il me touche…

Mes doigts s’enfoncent dans le tissu de ses vêtements recouvrant le corps que je désire tant, appuyant sur sa peau comme pour y pénétrer.

 

Il a senti mon nouvel entrain, l’une des mains qui enserrait ma taille glisse le long de ma hanche pour aller se perdre sur mes fesses, je sursaute et me serre un peu plus contre lui, fuyant et désirant ce contact.

J’ai l’impression que ma peau réagit à son toucher, des picotements et de la chaleur m’envahissent, s’évanouissant lentement après le passage de sa main, comme une traînée de poudre invisible, soufflée par je ne sais quel vent de désir.

Il me pousse lentement vers le lit, sans cesser de me caresser, de m’embrasser, sans quitter  mon cou une seconde il me pousse sur les draps et se détache enfin de ma peau.

Un vent glacé remplace ses baisers. Je suis assis sur le lit, lui encore debout devant moi. L’eau sur mon corps a séché avec la chaleur qu’il m’a procurée. Je le regarde comme un enfant ne  sachant que faire. Dieu que je me sens ridicule à ce moment…

Je ne sais plus ce que je veux, ni ce que je dois faire…

Je sais une chose c’est qu’il est là, devant moi magnifique, et que j’ai follement envie de lui.

 

On se regarde, il doit attendre que j’assume mes envies. J’avance ma main vers sa jambe, la  glisse sur sa cuisse et l’attire vers moi, je m’enhardis jusqu'à remonter ma main vers ses  fesses, glissant délicatement mes doigts dessus.

Il sourit et ferme un instant les yeux, avant de les rouvrir et ôter son haut, dévoilant son torse  imberbe, finement musclé, blanc, magnifique. Il s’avance vers moi, se penche et prend mes lèvres avec fougue, je n’hésite pas et réponds à son baiser, savourant cet instant si particulier…

Il glisse ses mains sur mon torse, remontant vers mes épaules et me fait basculer sur le lit. Je m’y allonge en l’emportant avec moi… Sur moi.

 

Ses mains si fines et si blanches parcourent mon torse hâlé de mille caresses, nos baisers se font plus poussés, sa langue glisse sur mes lèvres que j’entrouvre immédiatement, nos salives se mélangent et nos langues se cherchent en un ballet sensuel et érotique…

 

Je sens que son jean commence à devenir trop serré pour lui, je le regarde, les yeux brillants, appréciant ce moment si particulier.

Sa main se dirige lentement vers mon bas ventre, je frissonne et l’arrête :

-Non…

Il s’immobilise, et relève les yeux vers moi, le souffle court :

-Pourquoi ? Tu as peur ?

Je ne murmure qu’un mot, en détournant les yeux des siens…

-Cathy…

 

 

***Dites, vous en pensez quoi? ^^" Je me suis laissée aller sur cet article. Soyez honnêtes c'est correct? Bisous à toutes, je vous aimes, merci pour vos adorables commentaires ***

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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