Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre

Samedi 10 mai 6 10 /05 /Mai 18:16

De  nos  jours :

Strasbourg, 5 octobre 2007, 7heures 55 du matin, une  jeune  femme  dévale, en courant et  avec  la  grâce d’un mammouth, ses  escaliers.

Arrivée  au rez  de  chaussée  elle  ferme rapidement sa veste, jette un coup d’œil furtif vers  la  porte  du  voisin « ultra-casse-couille » (tout  le  monde  le  connaît  hin  ), et  entend déjà des  pieds  traînants sur  le  parquet de  bois.

« Merde, merde, merde » marmonne-elle  en remontant  rapidement son écharpe jusqu’à ses  yeux et en sautant  dans  la  rue.

Elle  replace  rapidement  une  mèche de  cheveux couleur  framboise lui bouchant la  vue, prend  une  grande  inspiration et  commence à marcher  en direction du centre-ville, tout  en espérant  que  l’affreux  traîne-savate ne l’ai pas  poursuivie  jusque là.

Ses  pas  étaient  rapides  et précis  sous  le  ciel encore  zébré de  rose, elle  enjambait sachets en plastique, alcotest, bouteilles et  papiers  du MacDonald avec  la  grâce  du réveil et  l’habitude  d’une  citadine aguerrie. Dans  son champ de vision rétréci par le  brouillard, elle  distingue  des  formes sans  nom, autres  êtres  humains  se rendant  paisiblement  à leur  travail, ombres sans vie, totalement  intégrées  au décor, gris  des murs et  noir  du mac adam. (Même  conversation d'ailleurs).

Le  visage  caché  et  réchauffé  par  son écharpe sentant  encore  le  monoï des  journées  chaudes, elle  les  détaillait  de  haut  en bas. Ces  pauvres  brebis obéissantes qui changeaient  de  trottoir en regardant  le  sol au moindre  regard différent, plus  mauvais  ou plus  fou.

C’était  si facile, tous  étaient  de  pales  représentations de cette  civilisation d’êtres  surprotégés, incapables  de  faire  preuve de  caractère.

Bravant  le  froid mordant tout  à fait  inhabituel en cette  saison, la jeune femme arrivait au pont donnant sur la vieille ville, deux touristes japonais étaient déjà entrain de prendre des photos de l’Ill accoudés à la rambarde de fer forgé.

Elle passât à coté d’eux, les observant du coin de l’œil et murmura :

« Trois, deux, un…. »

« Ghaaaaaaaaaayayayayaaaa (etc) » se mit à hurler l’un des deux touristes très vite rejoint par son compère.

Un sourire sadique se dessina sur les lèvres de la jeune femme et elle marmonna gaiement

«  Ne jamais, jamais, jamais s’accouder aux rambardes strasbourgeoises après le passage de collégiens à chewing-gum dérangeant ».

 Un peu plus loin elle s’immobilisa près d’un livreur de bière à Winstub qui semblait abasourdi par la vapeur qui s’élevait de l’eau. Enfin un qui paraissait réfléchir. « Etrange hin » lui dit-elle en s’approchant de lui. Il relevât son visage vers elle, passât nerveusement la main sur sa moustache poivre et sel et lui répondit :

« Bah ma ptite dam’ vous savez, à la télé Ils ont dit que c’était normal, donc ‘doit pas y’avoir d’souci à s’faire ! ».

La demoiselle le fixa avec des yeux méprisants

« Ha bien sûr, les médias n’en parlent pas, donc  tout va  bien n’est ce  pas ? La  température  a chuté  de  vingt  degrés en quatre  jours  mais c’est normal puisqu’Ils n’en disent  rien. Bonne  journée monsieur ! »

Elle repris  sa  marche et  lança  un dernier «Abruti » avant  de  presser  le  pas  pour  ne  pas  arriver trop en retard.

Par Absynthe - Publié dans : Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre
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Mercredi 14 mai 3 14 /05 /Mai 00:55

La  jeune  femme  resserra  nerveusement  sa  veste et remonta son sac contenant  le  livre  de  cours dont  sa  cousine  avait  « ab-so-lu-ment » besoin pour  ce  jour  même  d’après  ses  dires.

Malgré  sa  bonne  volonté elle  ne  pouvait  s’empêcher  de  penser que  la   jeunette  aurait  pu lui demander  ce  livre  plus  tôt  qu’a  7h30 du matin, surtout  avec  le  froid étonnant de  la  saison.

Elle  releva  la tête vers  le  ciel, perdue  dans  ses  pensées, se  demandant  comment  allait  finir  ce  monde, et  quand  le petit  peuple  allait  se  rendre  compte  de  l’ampleur  de  la  situation, souvent  on lui disait  qu’elle  dramatisait… A  son  goût  ce  n’était  pas qu’elle  dramatisait  les  choses, mais  plutôt  qu’elle  s’inquiétait à juste  titre.

 

Laissons  cette  demoiselle  le nez  en l’air quelques  instants, à son age rêver  fait  du bien, bien qu’elle  ne  semble  pas  forcement rêver des  mêmes  choses  que  les  autres jeunes  de  son époque.

Le  monde  entier à part  vous  et  moi ignore  ce  qui s’est  déroulé  dans  la  mine  de Tautona.

Vous  non, Ô chanceux !

Ce  que  vous  ignorez  par contre, c’est le  soulèvement qui a  suivi le  drame  de  la  mine. Pendant  des années, les Autres  se  sont affrontés entre  eux. Une  partie  du peuple  des  Sous-Sols a, des  suites  du témoignage  de  quelques  soldats  responsables  de  l’explosion de  la  mine, évoqué  la  possibilité  d’enseigner aux  êtres Faibles le  respect de  la  planète  qu’ils  partagent, tout  en douceur. L’autre  partie, radicaliste, est restée  campée  sur  ses  positions, ne  désirant  que  supprimer la  vermine  qui ronge  leur  terre.

Ces  deux partis  ont  en effet  guerroyé  pendant toutes  ces années, le  parti Pensant d’un coté, et  les  Radicalistes  de  l’autre.

Vous  l’aurez  deviné, les  cerveaux  l’emportent  rarement  sur  les  muscles et  la  brutalité sans  faille dont  font  preuve  certains  êtres.

Après  de  nombreux  combats  sanglants, les  Autres  les  plus  intelligents  et  ouverts  ont  été  éradiqués du peuple  d’Outre  Terre. Seuls  demeurent  quelques  résistants, cachés  au cœur des  immenses  armées guerrières englobant tout le  peuple, fondées depuis  le  couronnement du nouveau Seigneur régnant : le roi Vahlmoeryn.

(Certes  c’est moche  je  l’admet, mais  il est pas  fait  pour  être  apprécié  ).

Des  armées ? "Pourquoi" me  demanderez  vous. Hu. Hu. Mais  quel suspense, allez  je  sais  que  vous vous  en doutez.

La  touffe  de  cheveux  incoiffables couleur  framboise, arriva devant le  lycée  de  sa  cousine, après  avoir évité  un poteau de  justesse (c’est ce  qui arrive  quand  on regarde  bêtement  le  ciel hé  oui),

Elle  contempla  quelques  instants  l’immense  cathédrale aux  allures  de  reine  en dentelles tant  sa façade était  finement  taillée, rougie  par  le  soleil encore  naissant. Puis elle chercha  du regard  la  grande  blonde qui l’avait  forcée  à se  lever  de  si bonne  heure  par  souci de  faire  bonne  impression.

Elle  la  repéra au milieu d’une  bande  de  greluches, vêtues  de  rose, de  jaune, d’une  ribambelle  de  couleurs  pastelles, les  unes  avec  des  perles  dans  les cheveux, les  autres  avec  d’ignobles  créoles dorées tout  droit  sorties  des  boutiques  « claire’s », certaines   maquillées  comme  des voitures  volées, à savoir  triple  couche  de  fond  de  teint  ultra  mat pour  avoir  l’air  bronzée, les autres  éternelles  binoclardes à cheveux  longs, raie pile  poil au milieu et  pas  un épis  qui dépasse. (Teuh teuh teuh on y est toutes passées  ).

 

Elle  s’approcha  de  la  masse  jacassante, et  son sourire  s’évanouit  au fur  et  à mesure  quelle  avançait vers  cette  bande  de « Grandes perches de  mes  deux ».

Arrivée à hauteur  d’épaule  de  l’une  d’elles, elle  s’incrusta rapidement  au centre  du troupeau, attrapant  sa  cousine et  lui collant délicatement son livre dans  les  bras, au point  que  cette  dernière recula  d’un pas  sous  le  choc.

« Moi aussi ça  me  fait  plaisir  de te  voir  Aby chérie », dit  elle  avec  un grand  sourire une  fois ré équilibrée, et  ajouta « toujours matinale  hin ? »

Un grognement  assez  sourd  lui répondit:

« J’espère  que  c’était  une  question de  vie  ou de  mort ma  chouille »

A  ces mots le  sol se  mit  à trembler. D’abord  légèrement puis  de  plus  en plus  fort. Au départ, les  regards  étaient  mi-surpris mi amusés, mais  avec  les  secondes les  secousses  se  firent  plus  violentes.

Les  gamines  hurlaient, la  moitié d'entre elles étaient  déjà tombées  à terre.

La  dite  Aby, était tombée  parmi  les  premières  et restait  assise à regarder  le  sol trembler.

Dans  ces  moments  là, tout  se  passe  si vite que  malgré  toutes  nos bonnes  résolutions on garde  un éternel air  stupide affiché  sur  le  visage, la  bouche  entrouverte et  les  yeux grands  ouverts, l'air  hagard et  perdu. 

La  poussière  et  la  terre  formaient  un nuage  de  fumée montant  jusqu’environ trois  mètres. Aussi soudainement que  tout  avait  commencé, la  terre  s’immobilisa.

Oui Aby c'est  le  diminutif d'Absynthe,

oui, l'hérôïne me ressemble,

oui c'est fait  exprès,

mais  n'oubliez  pas  qu'Absynthe est virtuelle,

donc  même  si je  m'y identifie,

ce  n'est pas  moi.

Et  je  n'ai pas  un égo assez surdimensionné

pour  faire  une  histoire sur  MOI lol. 

Par Absynthe - Publié dans : Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre
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Mercredi 14 mai 3 14 /05 /Mai 01:00

Le  silence  se  fit  total, les  quelques rayons  du soleil qui transperçaient  cet épais  nuage  de  poussière éclairaient  des  visages couverts de terre.

Le vent  froid  ne  parvenait pas à déplacer la  masse  de poussière, à croire  que  toute  la  ville  avait  été  autant  secouée que  devant  le  lycée.

Aby toujours  assise  par  terre, le  visage orienté  vers  le  sol, remonta  les  cheveux  qui lui tombaient  dans  les  yeux et  releva  la  tête, scrutant  l’étendue  des  dégâts de  ses  grand  yeux verts. Les  petites  se  relevaient tant  bien que  mal, certaines  s’étaient  ouvert  les  jambes  en chutant, et  pleuraient  à chaudes  larmes,stress aidant.Quelques  garçons  plus calmes  les  aidaient  à se  relever.

Aby cherchait  sa  cousine du regard, sans  oser  se  relever.

Elle  tourna  la  tête  vers  la  grande  porte  en bois et  y reconnu la  grande  blonde qui avait  eu la  présence  d’esprit  de s’abriter  sous  le  porche, cette  dernière  observait  tout  le  petit  peuple complètement perdu après  cet  événement, puis  s’avança  vers  elle et  s’agenouilla  à ses  côtés :

« Ca  va  Aby ? Pas  trop mal ? Montre  moi tes  mains. » Pas  de  réaction.

« Donne  moi tes  mains  Aby. Elles  sont  en sang. Donne  les  moi. »

Aby fixait  sa  cousine dans  les  yeux, si calme, si mature, elle  s’inquiétait  même  pour  elle. Mais  elle  n’entendait pas  ce  qu’elle  lui demandait, un grondement  retenait  toute  son attention, elle  n’entendait  pas  non plus  la  sonnerie  d’alarme stridente du bâtiment. Juste  ce  grondement.

Quelque  chose  semblant gratter la terre, gratter, ramper  puis  être  libre. Ses  mains  la  faisaient  souffrir, quand  Adeline  réussi enfin à en attraper  une  et  à verser  de l’eau dessus, Aby se  rendit  compte qu’elle  n’avait  plus  ni pavés, ni briques, ni goudron sous elle.

Elle  abaissa  une  fois  de  plus  les  yeux  vers  le  sol. Elle était  assise  sur  de  la  terre, et  de minuscules  cailloux. Le  Mac Adam avait été réduit  en poussière, les  pavés  également.

Tout ce  quelle  voyait  à travers  la  foule  qui se  bousculait  autour  d’elle  n’était  que terre et  poussière, les  bâtiments  étaient  encore  entiers, certaines gargouilles de  la  cathédrale étaient  tombées, quelques  pans  de  mur  s’étaient  effondres, mais  les  dommages  n’étaient  que  superficiels.

Le grondement  progressait. Elle  l’entendait  de plus en plus, et  était  désormais  la  seule  encore  à terre. Sa  cousine la  secouait, insistant  pour  qu’elle  se  lève mais  rien à faire. Ce grondement  l’obsédait. Elle  attrapa  une  mèche blonde et  l’attira  vers  elle, murmurant  à l’oreille  d’Adeline.

« Je  l’entend. Ca  arrive. Il faut  qu’ils  partent. Dis  leur  de  rentrer  chez  eux. Vite. »La  jeune fille  l’observa  étrangement, pesant  le  pour  et  le contre, croire une folle  complètement  abrutie, assise  par  terre ? Croire  sa  cousine ?

« Rah l’esprit  de  famille.. » marmonna-t-elle entre  ses dents avant  de  se  dresser  au centre  de la  foule, grimpant  sur  un petit  talus. « Bon les  gens, aujourd’hui on aura  pas  cours  d’accord ? Rentrez  tous  chez  vous, allez  voir  si vos familles  vont  bien. »  

Le proviseur  qui se tenait  parmi  les  jeunes se  tourna  vers  la  Cpe « Culottée  la  petite dites  moi ! »

Avant de  hausser  les  épaules et  de  s’en aller  en direction de  sa  maison.

« Sale  journée  je  le savais. Mon horoscope  l’avait  prédit. »

Par Absynthe - Publié dans : Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre
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