Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre

Mercredi 14 mai 3 14 /05 /Mai 01:35

Le  temps  sembla  ralentir.

Les  secondes parurent  plus  longues et  le  vent  soufflait moins  fort.

 Aby eut  le temps de  sentir les  muscles du cavalier se raidir sous  son armure  de  cuir et de  métal. Elle  s’était  tant approchée  de  lui pour  mettre  fin à ses  jours, qu’elle sentait  à présent ses  poils  drus dépasser de ses vêtements.

Sur  l’instant son esprit ne pût que  les  comparer  à ceux  d’un sanglier.

Durs, épais, rêches, et  ternes.

Sombres et  noirs, ils  glissaient  sur  sa  peau au fur  et  à mesure que  la  brute se  tournait vers  elle.

Elle  releva le  visage vers  sa  nuque, tout  aussi velue, cependant ayant  un aspect plus  doux.

Comme  celui d’un chat  sauvage.

Elle  avait le  bassin collé  contre  le  troussequin de  la  selle (la  partie  surélevée  à l’arrière qui fait  butoir de  cu**), les  pierres incrustées  dans  le  cuir lui pénétraient  la  peau.

Mais elle souffrait en silence, retenant  son souffle et  se  penchant un peu plus  en arrière sur le destrier à chaque centimètre gagné par l’Autre.

Le profil de  son visage était enfin dans  son champ de  vision.

Front  bombé, longs  cils, un nez  plus  fin et  plus  discret  que celui des  humains, pommettes saillantes et  joues  légèrement  creusées.

Sa  bouche ?

Vulgaire gueule  de  porc, sans  lèvres ni moustache.

Simplement  plus  sombre  que  l’épiderme et  les  poils courts  du reste  de  son visage.

En bref le tout  semblait  bien plus  homogène et  évolué que  celui des  êtres  humains.

Si ce  n’est les  poils, qui, comme  chacun sait, n’ont  plus  aucune  utilité  de  nos  jours.

Une  odeur acre  lui parvint  aux  narines.

L’Autre venait d’ouvrir  la  gueule... Il poussa  un feulement agacé et d'ores et déjà victorieux.

De longues canines blanches contrastèrent  avec la  noirceur  de  sa  peau.

Pour le  reste  de  sa  dentition, il en était  de  la  même  sorte  que  celle  des humains.

Mais  cette  odeur  pestilentielle lui fit  presque  tourner  la  tête.

 

Faciès futuriste certes, mais  ces  Etres  avaient  loupé  l’invention du dentifrice !

 

Elle  le  vit  lever  le  coude, prêt à retourner  contre  elle son épée,  si pale et lumineuse.

 

« Genre  tu vas  te  débarrasser de  moi comme  ça  gros  Schnock ! Là tu rêves !!! »

 

Aby se  redressa  pour  arriver  à ses  épaules, et  planta  d’un coup sec  le petit  éclat de  métal qu’elle avait en main, transperçant  le  cuir de  sa  peau, là ou elle pensait  avoir des  chances de  le  blesser.

Son cou.

En effet  le bout  de  métal fit  jaillir  du sang, qui à sa  grande  surprise  était  rouge.

Certes  le  sang  demeure  rouge pour  presque  toutes  les  espèces, mais  dans  les  romans  de  science  fiction, le  sang  des  ennemis est noir  ou bien bleu.

Elle  était  prête  à lever  les  yeux  au ciel de  par  ses pensées  tout  à fait  inadéquates en cet  instant, quand  soudain le  brusque  mouvement  du cavalier ainsi que  son hurlement de douleur, la  projeta  en arrière.

 

« Haha  t’as  cru que  je tomberai seule  hein ? »

 

Elle  s’agrippa à ses  épaules, tirant sur  le  coté  ou il était  blessé, le faisant  à nouveau faire  un sursaut de  douleur.

Il tentait  de  se  dégager  de  sa  minuscule  emprise, lui assénant un grand coup de  coude  dans  le  visage.

Mais  la  douleur  ne  fit  pas  lâcher  prise  à Aby, qui semblait  de  moins en moins  motivée  à tomber  toute seule.

Elle  attrapa à pleines mains les  cheveux  de  son adversaire, et  se  laissa  tomber  lourdement  sur le sol, l’entraînant  à sa  suite.

Par Absynthe - Publié dans : Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre
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Mercredi 14 mai 3 14 /05 /Mai 01:37

Bien que le sol soit éloigné de la base d’envol, la chute fut  rapide 

Aby tomba  la  première sur  le sol terreux et  caillouteux.

Les  débris  de macadam se  plantèrent  dans  son dos, lui coupant le  souffle.


Elle  vit  le  lourd  corps  chuter sur elle comme  au ralentit.

Sans  quelle  puisse  bouger d’un centimètre il s’écrasa  sur  elle.

Une  bonne  centaine  de  kilos  de  muscles et  de  métal.

Les  jointures  de  la  plaque métalique lui protégeant le  dos lui pénétrèrent dans  le ventre, écrasant sa cage  thoracique.

Elle s’attendait  presque à l’entendre craquer  sous  le  poids de  son adversaire mais  il n’en fut  rien.



Il rebondit  lourdement  sur  elle, lui broyant à moitié  les  os  des  jambes en plus  de  ceux  du haut  du corps et  s’écroula  à coté d’elle.

Son épée jaillit de  sa  main et  alla s’écraser  à quelques  mètres d’eux.

Alors  qu’Aby tentait vainement de  reprendre  une  respiration normale et  sentait  la  panique  l’envahir de  ne  pouvoir  respirer, l’Autre roula  sur  le  ventre et  releva la tête vers elle, hurlant un mot  dans sa langue qu’elle  n’entendit  pas.



Trop occupée à écouter  les battements  de  son cœur, et à tenter d'oublier  la  douleur de sa  chute pour  pouvoir  se  refixer sur son but.

Il se  releva  sur  le  coude, et  brandit  le  poing  qu’il abattit avec  force  sur  le ventre de  la  jeune  femme.


Elle  crut  sentir  ses  intestins  se  déchirer, le  souffle  qui lui avait  été coupé  repris  d’un coup, et la  hargne  qu’il avait  mis  à lui plier  le  ventre, la  fit  se  relever  à moitié, assise  par terre elle  portait  les  mains  à son cœur, espérant  qu’il ralentisse ne  serait-ce qu’un peu.

La  douleur  l’avait  entièrement  engourdie.



Tout  son corps  semblait  réduit  en bouillie, mais  à part  de  futurs  énormes  hématomes et le  sang  qui coulait  de  son nez sous  la  pression de  son sang et  la  brutalité de la chute,  rien n’y paraissait.

Elle  releva les  yeux, ayant  presque  perdu tout  espoir, et  l’idée des  cavaliers lancés  contre  elle  lui revint  en mémoire.

En l’espace  d’une seconde elle les  vit  tous.

Terrifiants, emplis  de  haine et lancés au grand  galop vers elle.

Pauvre  humaine  qui avait  osé  désarçonner l’un des  leurs. Elle  tourna  les  yeux  vers  sa  droite, cherchant  à voir l’Autre.

Celui ayant  causé  la  mort  de  sa  cousine.

Celui qu’elle  ne  pourrait  à présent  pas  tuer puisque  dans  quelques  secondes  elles  serait  morte  à son tour.

Elle  posa sur  lui un regard  plein de  regrets et  de  colère.

« Sale  chose  répugnante qui ne  mourra  même pas  de  ma  main. S’il y a  une  chose  que  je  regretterai c’est de  ne  pas  t’avoir  tué ».

Des  mèches  de  cheveux se  rabattirent  sur  son visage par  un coup de  vent  toujours  aussi glacial.

Une seconde passa. Une  de  plus.

Dans  sa  tête  elle  était  déjà morte. Mais  il ne s’était  rien passé.

Elle  avait  imaginé  des  épées  la  transperçant, mais  rien.

Rien sauf  ce  vent  qui lui fouettait le  visage de  mèches rouges.

Elle  releva  une  fois  encore  la  tête et resta  figée de  surprise.

Devant  elle se  dressait  l’énorme  bête  noire.

La  monture  de  son ennemi s’était  placée entre  ses  congénères et elle.

Magnifique. Immense. Les  pieds  fermement enfoncés dans  le sol, la  bête faisait  face.

Aby  ne comprenait pas.

Et  à voir  le  regard béat et  nettement  mois  sexy des  Autres  à cheval, ils n’avaient pas  compris  non plus.

Le  fait  était  qu’a  présent, aucune  des  autres  montures venue d’Outre Terre ne faisait  le  moindre  geste.

Aby lança  un autre  regard vers  le  cavalier  à terre, il semblait tout  aussi surpris  qu’elle.

Cependant la  surprise  de  ce  dernier  fut  de  courte  durée.

La  colère  et  la  haine  remontèrent  rapidement  à la surface.

Il semblait  avoir  compris  quelque chose  que  les  autres  ignoraient.

Il chercha  des  yeux son épée. Elle brillait  faiblement  à égale  distance d’eux.

Aby repris  son courage  en main et  détalla  au plus vite  vers  l’épée.

L’Autre  aussi, mais  son poids et  son armure ne lui permettaient  pas de grandes  pointes de  vitesse.

Aby attrapa  vivement  l’épée, manqua de  chuter en se  relevant et se retourna face à son ennemi.

 

Une décharge la  parcouru.

Un flash blanc  passa derrière  ses  yeux.

Une  lumière si forte  qu’elle  seule  semblait  avoir  vu.

Elle en fut  aveuglée.

 

L’Autre s’élança  vers  elle avec  la  ferme intention de  reprendre  ce  qui lui appartenait.

Elle  fit  un bond  sur  le  côté et resserra sa main sur  le  manche  de l’épée.(y disent  la fusée mais  jme  vois  vraiment  pas  blablater  sur  la  fusée  d’une épée  désolée).

 

« Zen, calme  toi ma  grande, t’as  mal partout, rien de  cassé... Enfin peut-être  des  côtes. Tu sais  pas  te  servir  d’une  épée  mais  ça  va  aller, il va  mourir  il DOIT mourir… »

Le  guerrier se  pencha vers  sa  jambe et  sortit  de  sa  botte, une lame  de  poing  qu’il brandit vers elle, un atroce  sourire  aux  lèvres.

« Ok donc je disais, il va  mourir… Un jour… Peut-être… Ha Ha. ».

Il aurait  très  bien pu lancer son arme de  secours vers elle, elle  n’aurait  certainement  pas  réagit, et  serait  morte.

Coup de  chance  il ne fit  rien à part  la  menacer, et  continuer  à avancer vers  elle.

A chaque  pas  qu’il faisait, elle reculait de  deux. La  peur  grandissante au fond  d’elle.

Mais  soudain une  voix  résonna dans  sa  tête.

Chaude, forte, effroyablement  calme.

« Stop ».

Elle  s’immobilisa, plantant  ses  talons dans  la  terre.

Cet  ordre, venant  d’elle  ou d’un autre, l’avait à nouveau décidée.
Par Absynthe - Publié dans : Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre
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Mercredi 14 mai 3 14 /05 /Mai 01:40

« De bas  en haut. Tu auras  plus  de  force. ».

 

Aby écoutait  avec  attention cette  voix  venue de  nulle  part. Elle l’aimait déjà.

(Même si elle  n’avait  AUCUN lien avec  Jeanne d’Arc.  )

Sèche mais  pourtant vibrante, comme  si elle était tout  aussi bousculée  qu’Aby par les  évènements.

Cette  voix semblait  mener  son propre  combat autre  part, et  en plus  du sien, cette  voix  s’occupait  d’elle.

 

« N’aies pas peur de  Lui. »

 

Aby sentait  son aplomb revenir.

Elle ne  pouvait malheureusement pas  se dire « Il est humain, il peut  commettre des erreurs, j’ai une chance de  le  tuer »  puisqu’il n’avait  rien d’un être  humain.

 Mais à présent elle  ne  pensait  qu’à  une  chose « Essayer, et  si possible  réussir. ».

 

« C’est bien maintenant attaque ! ».

 

Une  confiance accrue vint  en elle et en cette  voix.

Aby s’avança rapidement vers  son ennemi, qui surprit de  son nouvel élan, écarquilla ses  grands  yeux  noirs et verts.

Elle glissa l’épée le  long  de  sa jambe et  la remonta subitement, taillant la  chair de  la  cuisse et du flanc de  l’Autre.

C’était  si simple.

Le  poids de  la  lame faisait  tout  le  travail.

Le  guerrier contra  rapidement l’épée blanche de  son couteau, mais  dans  son geste il coupa  également l’un des cordons  retenant la  plaque  lui protégeant le  torse.

Révélant au soleil glacial, une épaisse toison de  poils  drus zébrés de  cicatrices sûrement faites  à l’épée  lors  d’entraînements au combat.  

D’un geste  hargneux  il trancha les  derniers cordons de  cuirs et  releva les  yeux  vers  Aby, la  cuisse  sanguinolente et le regard  plein de  haine(tiens  ça  change).

 Elle  l’attendait, plus décidée  que  jamais.

 « Baisser les  yeux devant  moi désormais sera la plus grande erreur que  quiconque puisse  commettre »

 

Ses  yeux  lançaient des éclairs, n’était elle pas  assez  menaçante pour  que  ce  gros  tas  de  muscles daigne  lui prêter  ne serait-ce  qu’un peu d’attention ?

Ils  étaient  en plein combat !

Et  lui s’occupait  calmement (façon de  parler) d’ajuster  son costume.

La  colère  continua  de  monter et elle  visa  rapidement  ce  qui devait  être  le  cœur  de  cette  Chose.

Elle  s’élança, portant  toute  sa  force  sur  l’épée.

L’Autre  n’eut pas  le  temps de  bouger, sa  jambe se  faisant  traînante, et  son cou déjà blessé plus  tôt le faisait  souffrir.

Il prit  l’attaque  en pleine poitrine.

La  lame de  l’épée, passa  à travers  sa  peau, grinça contre  ses  cotes et  s’enfonça  profondément en lui.

Etrange  sensation que  c’était.

Sentir la résistance de ce  cuir céder  sous  le  coup, sentir  ces  os  grincer, craquer…

C’en était  presque  grisant.

Aby, emportée  par  son élan, s’affala, à moitié  sur  le  corps  de  son ennemi, lorsqu’il chuta sous  la  douleur et  sous  la  force  qu’elle avait  mis  à le planter.

Elle  tomba  à genoux  devant  lui, l’épée plantée droite  dans  sa  poitrine  qui ne  bougeait  que très  peu et par  soubresauts.

Le  souffle  court, elle  s’avança vers  la garde de l’épée, la  saisit et la  retira d’un coup sec  du corps, animé  par  des  soubresauts  de  plus en plus  violents à la  sensation de  l’épée  sortante de  son corps.

Elle  s’avança  lentement, toujours  à genoux. S’approcha  de  ce  qui devait  être  l’oreille  de la bête, se  pencha et  murmura lentement en s’appliquant à détacher soigneusement chaque  syllabe

 

« Tu es celui qui a  tué mon sang, celui qui a  ôté sa  jeunesse à une  enfant, sa vie en même  temps. Tu as  brisé  la  mienne, et  moi… Moi je  briserai les  Tiens. »

 

Elle leva  haut  son épée étincelante , car  à présent  elle  lui appartenait, et  l’abattit  sur  le cou de l’Autre, séparant sa tête  de  son corps.

L’épée dégoulinait de sang, mais  n’en semblait  que  plus  rayonnante. A

by se  surprit à sourire alors qu’elle  venait  de  Tuer.

Tuer  un être  vivant, qui ne  méritait  pas  de  vivre certes, mais  vivant  tout  de  même.

Un étrange  malaise  s’empara  d’elle. Suivi par  une  sensation de  victoire, de  bonheur  intense.

La  vengeance est  peut-être  une  mauvaise  chose, mais  ça  soulage.

Autour  d’elle, le  combat  continuait. Les  gamins perdus  s’étaient  serrés  contre  les  murs  du lycée, ne  pouvant  pas  s’échapper.

Le  cheval noir  continuait à retenir les  cinq Autres.

Il y avait  de  plus en plus  de  hargne  dans le groupe.

Chacun s’énervant et  brutalisant sa  monture qui refusait  d’avancer.

Cependant  l’animal semblait  avoir de  plus en plus de  mal à les contenir.

Les  coups aidant, les  autres  chevaux  commençaient  à piaffer.

La douleur  est une sensation qui fait  parfois  faire des  choses folles.

Aby se  releva et regarda  le « cheval ».

Il lui avait  sauvé  la  vie, et  lui sauvait  encore.

Les cavaliers  refusaient  apparemment  de  mettre  pied à terre.

Même quand lui compatriote s’était  fait  décapiter, tous avaient  hurlé, tous  avaient talonné leur destrier, mais  aucun n’avait posé le  pied  sur  cette  terre fraîche.

 

« Viens  à présent. Je  ne  peux  pas  tenir  longtemps. Mon influence est forte mais pas longue. Dépêche toi. ...    .....  Et  arrête de  faire  des  yeux de  merlan fris. Grouille ! En selle !! »

Par Absynthe - Publié dans : Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre
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