Vendredi 9 mai 5 09 /05 /Mai 21:24

Cette histoire prends place pendant (et un peu avant) la bataille entre les 300 et l'armée de Xerxès. Bon vu que dans le film on ne voit QUE de magnifiques bêtes de muscles, vous vous doutez que ce sera un Yaoi... En gros, c'est la même histoire (en fait non, c'est pas la même xD), mais vue de l'autre "coté".

Vous l'aurez compris, le personnages ne m'appartiennent pas à part le héros de l'histoire et sa mère.

 


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Nous sommes en -480 avant Jésus Christ.
Xerxès étend son influence sur le monde. Enfin moi, de ce que j’en sais, c’est qu’il tue tous ceux qui sont contre son règne…
Et à cet instant, je préférerais être mort plutôt que là où je suis. Des barreaux de bois rugueux s’enfoncent dans ma chair tandis que je gis à moitié conscient, allongé sur une sorte de charrette de fortune tirée par une bête que je ne saurais nommer. Je viens juste de m’éveiller.

Un réveil difficile je dois dire…
La tête ballotante entre ces fichus barreaux, mes longs cheveux traînant sur le sol, ramassant toutes les horreurs qui gisent sur la terre foulée, souillée par le sang et autres liquides poisseux d’une armée de milliers d’esclaves.

Je dois dormir depuis de nombreuses heures vu l’état avancé des quelques dreads qui commencent à se former au bout de mes mèches… Pas question de laisser mes cheveux s’abîmer ainsi ! Je me redresse d’un coup sec, craquant au passage deux trois plaies qui commençaient tout juste à cicatriser, et empoigne mes cheveux pour en défaire les nœuds sans prêter attention à ce qui m’entoure.
De toute manière je devine déjà ce qui m’arrive.
Tandis que mes doigts s’attellent à leur tache je me remémore les dernières heures.

Le village paisible dans lequel j’habitais était sans dessus dessous, nous venions d’apprendre qu’un bataillon de l’empire perse s’approchait à vive allure de notre région. De nombreux jeunes furent forcés d’aller se cacher dans les montagnes pour échapper aux tueries, viols et esclavage qui s’annonçaient.
Mais ma mère se dressait là, au centre de la grand place du village, habillée comme un homme et une longue épée courbée à la main.
Une épée Arabe.
Légère, facile à utiliser, j’avais pu la manier depuis mes huit ans tandis qu’elle m’apprenait l’art du combat. Combat jusqu'à l’épuisement, et non jusqu’à la mort. C’était la différence entre elle et moi, mais cela je ne l’appris que quelques heures plus tard.
On l’appelait l’Etrangère. Ou encore Allurach, comme la nommaient les marchands du Nord lorsqu’ils venaient. De toute manière c’était simplement le même nom en une autre langue. Mais pour moi elle était simplement Akkha.

Ma mère. Une grande femme qui avait qui quitté son peuple par amour de son nouveau né. Elle venait d’une région reculée de Grèce, dans laquelle les hommes étaient uniquement destinés au combat. Ils vivaient pour la guerre, et mourraient pour elle. A chaque naissance un sage observait l’enfant sous toutes les coutures, vérifiant qu’il était fort et en bonne santé, sans cela on le jetait du haut d’une falaise.
C’est ce qui faillit se produire pour son premier enfant, mais elle tua le sage par amour, et s’enfuit avec son fardeau et les armes de son mari.

Elle traversa de nombreux pays, devenant plus respectée et crainte chaque jour. Elle n’état pas seulement une Spartiate, elle était bien pire que cela. Elle était une mère aimante. Malheureusement le bébé qui aurait du me servir de frère mourut durant le premier hiver qu’elle passa seule.
Et je naquis au printemps.
Une erreur de parcours d’après elle. Un droit de passage à la frontière.

Elle ne m’en aimait pas moins mais je me haïssais pour cela. Aussi je fis tout pour qu’elle soit fière de moi. Je devenais tout ce qu’elle désirait. Une poupée de tissus sur laquelle elle versait son surplus d’amour mais aussi de colère.

A onze ans je ne craignais plus les coups, je ne connaissais que la douleur d’un amour trop fort. Désespéré.

Vers quinze ans j’appris par des jeunes du village que ma mère était folle. D’après eux elle ne s’était pas remise de la perte de mon frère, et reversait toute la hargne qu’elle avait entre aperçu avec son mari et les autres guerriers de sa ville d’origine.

C’est d’ailleurs le garçon qui me l’annonça qui fit comprendre à tout le village que si ma mère était folle, je ne l’étais pas moins. Sa nuque craqua d’un bruit sec, et je laissais retomber son corps sans vie devant la porte de ses parents, couvert de sang et de terre. Je me souviendrais toujours du bruit de ses os qui s’éclataient tandis que je martelais un arbre de son corps. Le plaisir que je ressentis à cet instant ne fut jamais comblé.

Enfin.
Jusqu’à hier.


Par Absynthe - Publié dans : Spartiate les 300 (Plus Un)(Yaoi)
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Vendredi 9 mai 5 09 /05 /Mai 21:25

Le sexe n’était qu’un substitut en attendant de pouvoir déverser mon désir de mort et de souffrance sur quelqu’un. Je ne compte plus le nombre de gamines que j’ai défloré dans ce village ainsi que dans les bourgades alentours. Toutes plus naïves les unes que les autres. Me vider en elles me calmait un minimum, mais l’envie était toujours là, il manquait encore quelque chose… Du sang et de la douleur peut-être…

J’étais aussi détesté qu’admiré dans ma campagne. Les combats d’entraînement à l’épée entre ma mère et moi faisaient l’animation du village. Certains paysans faisaient plusieurs lieues pour nous voir. Nos voisins se sentaient en sécurité, les voyous et autres voleurs avaient déserté la région à mon plus grand regret.

Notre ville était fière. Trop peut-être.

Lorsque l’empire Perse avait envoyé des émissaires dans la région pour nous faire gager de notre allégeance au Dieu Xerxès, j’étais absent et n’ai pas pu voir avec quelle hargne et quel orgueil le chef du village l’avait repoussé. Ca avait été stupide de sa part. Plus que stupide même. Croire que parce qu’une poignée d’habitants savaient se battre il aurait pu tenir tête à une armée entière… Enfin…

Quelques jours plus tard, l’armée marchait sur nos champs. Non bien sur, pas l’armée entière, un simple bataillon d’un petit millier d’hommes. Des esclaves eux aussi. Mais des esclaves fiers et heureux de trouver plus faibles qu’eux pour passer leurs nerfs dessus. Aucun d’eux n’étaient de véritables tueurs.
Bien sur, ils avaient tous de belles armes et armures brillantes, un uniforme de leur garnison, mais derrière cela il n’y avait rien. Toujours est il que je me retrouvais à contempler ma mère, droite et silencieuse comme une statue de marbre au centre de la grand place, glaive à la main, bouclier dans l’autre.
J’entendais déjà les rires des « guerriers » qui arrivaient devant elle. Il n’y avait plus que nous dans le village, les autres s’étaient lâchement cachés. J’avais honte d’eux. Honte de moi qui attendait patiemment un je ne sais quoi pour la rejoindre.

Vous ne passerez pas ce village, nous sommes libres. Trouvez un autre chemin pour atteindre votre but.
De nombreux éclats de rire retentirent dans l’air, comme autant de couteaux sur une carcasse de viande avariée.
L’ennui Mademoiselle, est que nous devons passer précisément par ici pour atteindre la Grèce, et étant donné que votre « nous » se résume à une pauvre femme qui se prend pour un guerrier…
Un sifflement puis le silence.

Je ne l’avais même pas vue bouger, mais je savais que les mots « pauvre » et « femme » n’auraient jamais du se trouver dans la même phrase.
La tête du soldat se trouvait loin de lui. Son corps commençait à peine à perdre l’équilibre, pour enfin tomber en arrière, arrosant de gerbes de sang son armée.

C’est à cet instant que je retrouvais ma lucidité et me jetais à ses côtés, brandissant mon épée courbe.

–Prêt pour ton premier véritable combat fils ?
–Toujours mère
, murmurais-je du bout des lèvres tandis que je foudroyais du regard les quelques pantins qui venaient seulement de relever les yeux de leur ancien camarade.
C’est bien. Ce ne sera pas le dernier.

J’eus le temps de prendre une grande inspiration, d’entendre le hurlement d’un chef, et à partir de là je voguais dans un monde parallèle. Un rêve, un paradis.

C’était encore plus bon que tout ce que je m’étais imaginé. Voir ces gens dont je ne connaissais rien se jeter littéralement sur ma lame, les voir finir leur vie entre mes mains, les voir hurler lorsque je sectionnais un bras trop curieux, tranchais une gorge trop proche était véritablement jouissif.

Je sentais mon corps se réveiller sous mes vêtements. Leur souffrance sur le visage tandis que je craquais une nuque et perforais un abdomen provoquait des spasmes dans mon bas ventre. Je ne me focalisais plus que sur le bien être que je ressentais.
Je me sentais vivant. Vivant. Libre.

L’air que je respirais n’était plus le même, je faisais ce pourquoi j’étais né, ce pourquoi on m’avait élevé. Cette vengeance que menait ma mère contre les siens, c’était moi son objet. C’était à travers moi qu’elle l’avait accomplie.
Prouver au monde que même un bâtard de non Spartiate pouvait être fort. Que même un enfant qui n’avait pas souffert de la séparation de sa famille, qui ne s’était pas battu pour survivre depuis son jeune age pouvait devenir un grand guerrier.

Je me baissais presque à genoux et sectionnais les chevilles qui s’étaient regroupées tout autour de moi pour m’encercler. Une multitude de corps s’affalèrent sur le sol tandis que je me redressais au milieu d’eux comme un diable de sa boite.
J’avais à présent quelques mètres d’écart entre les lignes ennemies et ma personne. Je voyais clairement la peur dans leurs yeux, l’hésitation et la colère. Au loin un second attroupement s’était formé autour de ma mère. Les cris retentissaient et résonnaient sur les murs du village abandonné.

Mais tandis que je me jetais à nouveau dans la mêlée, une vision me glaça le sang, des hommes sortaient des lances d’une charrette, et les amenaient vers l’attroupement de ma mère.
Je hurlais pour la prévenir, et n’entendais qu’un simple « Je t’aimerais toujours, fils. » avant le craquement sinistre de bois brisé, puis les cris déchirants de ma mère que j’imaginais transpercée de part en part.

Je ne voyais plus rien, mon cœur avait cessé de battre, je ne faisais que de fixer cet attroupement d’où retentissaient des cris, des rires et des râles.

Enfin, le silence fut. Et je les voyais se tourner vers moi, leurs sourires salaces aux lèvres…

Je refermais alors ma poigne sur la garde de l’épée, prêt à me battre encore, mais une douleur à la nuque me fit tomber en avant sur les corps empilés de mes ennemis, et j’apercevais comme dernière vision les cuissardes dorées d’un des chefs, avant de tomber dans un sommeil sans rêve.


Par Absynthe - Publié dans : Spartiate les 300 (Plus Un)(Yaoi)
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Vendredi 9 mai 5 09 /05 /Mai 21:27
 

***Nouvel article, j'espère qu'il vous plaira. Le héros vient de s'éveiller, on a vu dans l'article précédent ce dont il se souvenait.

Sinon, si vous pouviez regarder dans les sondages, et y répondre, ça m'aiderait ^^. J'espère que les newletterées ont reçu la newletter, sinon dites le moi que je m'énerve à nouveau sur les réglages.

Ah et n'oubliez pas de me donner votre avis.***

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Et  me voilà, éveillé dans cette charrette.

A démêler des cheveux trop longs, trop emmêlés. Trop sales aussi.

 

Je soupire et lève les yeux vers le ciel. Non je ne pleurerais pas la disparition de ma mère.

Le sang qui coule dans mes veines me l’interdit. C’est ainsi. 

 

Je m’observe rapidement, je n’ai que de petites coupures, de nombreux bleus. Mais ça, c’est normal, ces soldats n’allaient pas être tendres avec celui qui a décimé une partie des leurs. Je m’étonne même d’être en vie, mais jamais cela ne sera visible.

A la place je noue mes cheveux en catogan sur le sommet de mon crâne, les attachant à l’aide d’une  mèche plus longue que les autres, puis ouvre les yeux vers le monde qui m’entoure. De nombreux soldats marchent, fatigués, ivres pour la plus part, crasseux et affamés.

Une armée d’esclaves.

Trop vaste pour être saine. Je me dresse sur mes pieds, en équilibre sur le rebord de la charrette, il n’y a devant et derrière moi qu’une immense traînée de soldats.

Des milliers. Aussi loin que je puisse voir, il n’y a qu’eux. Seul sur les côtés je peux apercevoir le paysage tel qu’il est véritablement, avant d’être saccagé, pillé…

-Hé regardez ! Il est éveillé !

Je tourne le regard vers ceux qui osent parler de moi et tombe sur une demi douzaine de soldats, tous  plus jeunes les uns que les autres.

N’ayant même pas l’age de frôler une femme. Enfin mon age quoi. Sauf que moi les femmes… Je souris rêveusement et saute à terre, laissant la charrette continuer sa route sans moi.

Mon premier combat a été merveilleux, meilleur que toutes les pucelles que j’ai pu avoir, je sais que j’en ai joui, et que toute personne équilibrée me prendra pour  un fou.

Mais c’est ça mon plaisir.

Unique plaisir.

Un bras passe autour de mon cou, et je porte directement la main à ma ceinture, cherchant une épée absente :

-Haha, tu ne crois pas qu’ils te l’auraient laissée quand même, petit naïf. Haha. Tu prends tes espoirs pour des réalités mon pauvre !

 

Le petit groupe éclate de rire, et moi je suis bien trop occupé à tenter de réaliser que je n’ai plus mon épée pour réagir.

Un des jeunes m’entourant me tapote la tête comme à un chien, je vois rouge.

Autour de nous, les rangs s’écartent pour nous dépasser. Il faut dire que l’armée est continuellement en mouvement, et que nous sommes les seuls immobiles.

Je m’apprête à massacrer la tête de ces nabots lorsqu’un nouvel arrivant  interrompt mon poing dans sa course, et plaque presque nonchalamment son énorme main dans le  visage d’un des gamins, lui aplatissant la moitié de la face comme s’il s’agissait d’un simple tas de terre.

Arrête Malakaï tu l’étouffes !

Je le sens relâcher mon poing, et récupère ma main à moitié broyée frottant doucement mes articulations sans prêter le moindre regarde au blondinet qui vient de s’affaler sur le sol, créant encore plus de désordre dans les rangs.

Ses amis se précipitent autour de lui, évitant soigneusement le dénommé Malakaï qui baisse le regard vers moi, un petit sourire au coin des lèvres.

Mon regard demeure froid, je l’observe.

Grand. Très grand même.

Très grand, et très musclé.

Le genre de muscles que n’importe qui désire. Le genre que tout le monde voudrait, mais quiconque les arborerait, aurait une tête de bodybuildé.

Tandis que  lui garde un visage fin, doux.

On dirait plus un dieu grec qu’un colosse.

Il approche son visage du mien, je fronce légèrement les sourcils sans bouger, et sent ses mains se poser sur mes épaules. Je n’ai pas peur. Jamais. Il me met dos à lui d’un mouvement sec et me pousse ne avant, gardant ses mains sur moi, et me chuchotant à l’oreille :

-Avance, c’est un conseil. Rentrons vite dans les rangs.

Je ne sais pas pourquoi je lui obéis sans dire un mot. Peut-être parce que son corps vient de me catapulter en avant, peut être parce que sa voix me met en confiance. Peut être…

Une fois dans les rangs il me relâche et marche à mes côtés. Je ne sais pas pourquoi j’accepte de le suivre, je sais bien que je suis ridicule à leurs côtés, je n’ai pas d’uniforme, mes cheveux sont –encore- emmêlés, et  je boite un peu. Je tourne le regard et me reprend.

Finalement dans cette population de poivrots et d’esclaves plus sales les uns que les autres, je ne suis pas si mal. Je jette un coup d’œil à mon voisin. Lui m’a l’air d’être propre. Je m’en étonne. Ce doit êtr le seul. Certainement un chouchou des supérieurs…

 

Je continue de marcher, plongé dans mes pensées lorsqu’il me saisit presque délicatement l’épaule. Je relève les yeux vers lui et me plonge dans deux grandes orbes noires.

D’un mouvement de tête il me fait regarder la direction opposée.

Les six gamins de tout à l’heure remontent les rangs en courant, poursuivis par une sorte de lieutenant à cheval, armé d’une longue cravache à bouts de cuirs.

Où vont-ils ?

–On les « range » du côté des « à punir ce soir ». C’est ainsi, lorsque les supérieurs voient des soldats qui ont  un comportement trop fort, ou qui sont trop lents, on les parque ensemble, et à la pause du soir, on les corrige.

–Tu m’y a fait échapper… Murmurais-je comme pour moi-même, en guise de remerciement voilé.

Ce fut un plaisir ne t’en fais pas. Ca fait trois jours que je cherche un moyen de foutre ces débiles dans une belle merde… Grâce à toi j’ai réussi. Je m’appelle Malakaï comme t’as  pu l’entendre tout à l’heure.

–Hm.

Je fais mine de me désintéresser de lui. Qu’il me donne son nom si ça lui chante, je me fous de lui comme de tout le reste.

Je n’attends qu’une chose c’est de pouvoir partir d’ici. Un doux rire résonne jusqu’à moi :

-Normalement c’est là que tu dois te présenter à ton tour. J’ai déjà rencontré ta lame, ta peau, mais je ne connais pas ton nom.

Ainsi nous avons déjà croisé le fer et il est toujours en vie.

C’est bien étrange, mais tout à son honneur. Il continue de me fixer, attendant ma réponse. Je décide de le laisser attendre encore un peu.

Les minutes passent et il me fixe toujours, jetant de brefs coups d’œil au sol devant lui pour éviter de tomber. Je commence à en avoir assez de sentir la brûlure de son regard sur ma joue. Je le vois sourire discrètement et marmonne :

-Thanatos…

Il cligne des paupières, surpris. Ca fait  toujours cet effet là quand je le dis…

-Et plus sérieusement ?

Je tourne un regard noir vers lui :

-J’ai l’air de plaisanter là ?

–Heuuuu, il hésite, non.

Un ange passe.

Ou plutôt un soldat qui se glisse entre nous pour rejoindre un rang plus loin.

Hm. T’as fait quelque chose de spécial à ta mère pour qu’elle t’appelle comme ça ?

Je lui jette un regard furieux, qui intimerait à quiconque de se taire. Mais apparemment ce jeune homme  ne fait pas grand-chose comme les autres et reprend :

-Non mais parce que… Je n’ai pas une grande culture… Mais Thanatos c’est quand même la personnification de la mort…

-Fils de Nyx, je sais je sais. Ecoute, je ne sais pas pourquoi elle m’a appelé ainsi mais…

-Tu portes plutôt bien ton nom en fait…

J’ouvre de grands yeux, cette andouille vient de m’interrompre pour se mettre à parler tout seul en fixant le ciel, frottant une barbe imaginaire avec un air pensif.

Je vais le tuer.

T’as dégommé la moitié de la division cinq, si bien que les restes des hommes ont été répartis dans d’autres bataillons, on pas réussi à savoir combien de soldats sont morts vu qu'ils étaient tous en pièces détachées, ouai, c'est bien le travail d'un démon...

Je vais l'épouser tout compte fait.

 
Par Absynthe - Publié dans : Spartiate les 300 (Plus Un)(Yaoi)
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