Mercredi 14 mai 3 14 /05 /Mai 01:50

« La seconde étape  consiste  en un séisme  bien plus  fort  qui a  pour  but  de faire  écrouler  toutes  vos insanités immenses  que  vous osez appeler demeures, et  de  faire  mourir  en dessous  une  grande  partie de  votre  peuple.

Etant  donné que les structures en fer ne s’évaporeront pas par  magie j’ai entendu parler d’une  force  brûlante, d’une  fusion.

Tout chauffera à des  températures invivables, frisant le volcanisme, les  derniers qui auront échappé  aux  écroulements brûleront sur place. »

 

Il avait débité  ça  à une  vitesse  étonnante, comme  si prédire la  mort  de  toute  l’humanité  lui en coûtait.

A lui, qui semblait  n’accorder  aucune  importance à la  pauvre  humaine qui se  tenait devant lui, lui qui avait sûrement été élevé au milieu de  ces  brutes, qui avait  du adopter leur  point de  vue.

Aby ne  comprenait  pas son comportement.

Et  elle  n’arrivait  pas  vraiment  à réaliser ce qui allait se produire.

Ses  ongles  s’enfonçaient  dans  le cuir  noir  au fur et  à mesure que ses  neurones  enregistraient  l’ampleur  de  la  situation.

 

« Il faut  arrêter ça Meshamhaan. Il le faut, on ne peut  pas  laisser  mourir  tout  ces gens ! »

 

« On ne  peut  rien faire, tu ne  vaux  rien au combat et  même  si tu savais  te  battre nous  ne  pourrions  pas accéder  au Centre  assez  tôt. »

 

Elle  soupira de  désespoir

« Dites  moi que  c’est un rêve. C’est pour  quand ce  drame ? »

 

L’animal sembla  hésiter un instant.

 

« Je  ne  sais  pas  comment  dire, vous  n’avez  pas la  même science  du temps  que  le  peuple des  Sous-sols. Une  fois  que  l’astre solaire sera  perpendiculaire  à la  Terre. Là tout  débutera. Mais  cela  ne  durera qu’une  minute je  pense. Il faudra se  mettre dans  une  surface d’eau. On ne  sera  que  très peu brûlés… Enfin je  crois. »

 

Aby sortit son portable de sa poche et  commença  à composer un numéro.

 

« Dans  l’eau tu dis ? Alors  tout  n’est pas  perdu. Je  peux  prévenir du monde, le  bouche à oreille  fonctionnera, nous  ne  mourrons pas tous, non. On ne leur  fera  pas  cette  joie. » 

 

Le  portable  à l’oreille elle se  pencha  pour  attraper le filet ensanglanté et l’accrocha à l’une  des  lanières de  la  selle, mit  le  pied  à l’étrier  et  enfourcha  sa  monture. Il n’était  alors  que  9h, elle  avait  le  temps.

Elle  fit toute  la  ville  à cheval, s’arrêtant  à droite  à gauche  pour  prévenir les  personnes  qu’elle  croisait, continuant ses  appels malgré  son hors forfait plutôt  élevé.

D’après  le  Meshamhaan, d’ici quelques  heures  il n’y aurait  plus rien. Donc  plus de  factures non plus.

Certaines  personnes à qui elle parlait la  traitaient de  folle, l’injuriaient.

Logique de l’époque, les  médias annonçaient un simple tremblement de Terre donc  il ne  pouvait  pas s’agir d’autre chose. Le simple  fait  de  contredire  l'autorité véritable, d'émettre un avis different pouvait  attirer les  foudres  les plus  grandes de  la  part  d'un peuple paisible et  passif.

On trouve  énormement de  personnes sensées  en asile  psychiatrique, simplement  parce qu'elles  font  peur.

Ici, l'asile  n'étant  pas  assez  près, les personnes se  défoulaient, étalant tout  leur  vocabulaire  familier, voire  vulgaire, attaquant de tous cotés y compris ceux  qui n'ont rien à voir avec le  sujet...

Etonnamment dès  qu’elle en était  blessée  le  Meshamhaan se  mettait  à grogner sombrement, et  les badauds  s’éloignaient rapidement.

Une  lueur de  contentement passait dans les yeux des deux cohéquipiers. L'un d'amusement de voir des petites bêtes s'éloigner au pas de  course, l'autre de  voir  que  le  premier  prenait  sa  défense.

Par Absynthe - Publié dans : Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 14 mai 3 14 /05 /Mai 01:52

Il était  à présent  onze heures du matin.

Aby avait  bouclé  tout  son répertoire, y compris de personnes  à l’autre bout de la France.

Elle  avait  également eu le temps de monter chez  elle prévenir  sa  famille, et  se  connecter  une dernière fois à Internet, mettant  en garde toutes  les  personnes  qu’elle  avait pu voir.

Elle en avait  profité pour ordonner à des amis  guerriers virtuels, de se battre  jusqu’au bout, de tenir contre  l’ennemi, de  se  regrouper et  de  faire  front de  tout cotés.

La dernière idée  n’était pas  forcement la  meilleure, elle  l’avait  ajoutée  à son discours  plus  qu’éloquent, digne des plus grands  RP, sachant très  bien que s’ils restaient en vie, ils se  terreraient au fond  d’un bunker.

Le  Meshamhaan avait  insisté pour  gravir les  quatre étages avec  elle et  l’accompagner  dans  son appartement.

La  question première qu’elle  s’était  posé à l’entrée de son immeuble était « Comment va-il redescendre ? ».

Un cheval normal, gravit les escaliers mais n’est pas conçu pour les redescendre (expérience vécue : sur  de  longues  marches ça passe mais le dos en prend un coup, et  sur  des  marches  minuscules c’est de la dégringolade plus  qu’autre chose).

L’étalon l’avait  alors  rassurée sèchement en lui rappelant  qui n’était  PAS un cheval et  qu’il possédait  une  articulation de  plus  au niveau des jambes.

La  seconde question qui l’inquiétait était la  solidité du plancher. Fort  heureusement ce dernier a tenu, malgré  les  traces de  terre et de crasse sur la  moquette beige tant adulée de sa mère.

La  dernière question, était celle qu’elle aurait du se  poser  en premier.

Comment allait réagir sa mère face  à un cheval avec des pattes, le  pif en sang, totalement crasseux, les  crins brun-rougeatres collés en sorte de dreads, et  qui par-dessus  tout, mesurait plus  d’1m90 au garrot ?

La réponse se résume  en un mot :

 Mal.

La mère  tomba évanouie sur  le sol après  avoir présenté aux  nouveaux coéquipiers toute une série de teints plutôt alarmants.

Le Meshamhaan avait même demandé à Aby si le  blanc farine était  naturel ou si c’était  une réaction à un aliment.

Lorsqu’elle  s’était  éveillée allongée sur  le  canapé  du salon, elle avait  trouvé  sa  fille, le  visage  empli de  sang  séché, en grande discussion avec un cheval qui ne  lui répondait pas  mais  qui soufflait, grognait et  piaffait.

Aby comprit  alors  que  les  paroles  de  l’étalon n’étaient compréhensibles que  par  le  porteur  de  l’épée. Après de  courtes  présentations entre  l’Etre des  Sous-sols et sa  mère, Aby  prit  la  direction de  la  salle  de  bain, de  nettoya le  visage du sang  de sa  cousine défunte.

Elle avait  volontairement omis  ce détail par souci de préservation.

Elle  attrapa son sac  de  toile  habituel et  y fourra toutes ses affaires  indispensables, se  vêtit  d’un pantalon d’équitation gris et de ses chaps en cuir noir, elle  embarqua  au passage quelques  brosses pour l’étalon ainsi.

Motivant  sa  mère  ils  redescendirent tous les trois.

Aby fit  monter  sa  mère  sur  l’étalon et prit  la  direction de la  citadelle, lieu ou un grand lac se  trouvait.

Sur  le  chemin, des familles  entières s’y rendaient. Toutes  regardaient avec haine l’énorme  bête qui accompagnait la  jeune  fille mais  ne  pipaient mot devant son regard plus que  noir.

La  jeune  femme  aux cheveux  rouges avançait d’un bon pas aux côtés  du Meshamhaan.

Les  groupes de gens  marchaient le plus vite possible emmenant leurs affaires avec eux, espérant avoir une place dans le lac sans pour autant devoir se noyer au centre.

Des  jeunes  riaient, hurlant à la  fin du monde, buvant bière sur bière, et  avaient de  plus  en plus  de  mal à tenir  leurs  chiens. Ces  derniers hurlaient  à la  mort.

Ils  sentaient se qui se  passait, et  la  présence du Meshamhaan n’arrangeait pas les choses.

Tous  avaient  compris  que  ce  n’était  pas  un cheval, tous  se  demandaient ce que cet  être  allié aux Autres faisait parmi eux.

Le  sang  séché  dans ses cheveux rappelait  sans  cesse à Aby cette  population de  tueurs  qui n’attendaient que  la  fusion avant  de  s’emparer de  leurs  terres.

Et  ça  c’était  hors de  question.

Elle ne parlait pas, ignorait  les  personnes  l’entourant et semblait plongée dans  un combat  intérieur. Elle  savait  à présent  que  ses  pensées étaient entendues par l’étalon. Ils  pouvaient  converser sans  être entendus  des autres.  

Elle  marchait  la  tête  haute, pourtant  le  cœur  n’y était  pas.

Elle tourna  son visage  vers  l’étalon, effroyablement calme, sortit  un mouchoir  de  son sac et  commença  à nettoyer les plaies de la  commissure de ses lèvres.

-Si mon  peuple  arrive  à sauver sa  vie, du moins une partie. Tes amis viendront faire  un grand  nettoyage, et supprimeront tous ceux encore vifs n’est-ce pas ? Ce  que  je  pousse ces  gens  à faire, c’est à mourir  encore  plus  violement. Ai-je tort ?

L’étalon secouait  la tête, le  mouchoir  blanc  l’agaçait  prodigieusement mais  la  jeune  fille  semblait vouloir le soigner  à tout prix.

-Avant  toute  chose  tu leur  donnes  une  chance  de  défendre  leur  vie. Il ne  faut  pas  que  tu te  sentes  responsable  de leur mort future. Tu es comme  eux. Tu es juste au courant. S’ils  doivent  vivre ils  vivront. En tant  qu’esclaves ou en tant  que rebelles. Ne  te  mets  pas  un poids  inutile  sur  les  épaules.

-Mais  je  ne  veux pas  qu’ils  meurent ! Je  ne  les  connais  pas  mais  pourtant  je les aime. Qu’ils  me  haïssent  ou qu’ils  m’ignorent. Je veux  qu’ils vivent libres d’aller et  venir. Ils  n’ont  pas  mérité de crever sous la main d’un de  vos soldats. Tu entends  Meshamhaan ? Je  refuse !

Le  concerné cligna  de ses  paupières noires, les  rouvrit et arracha  le  mouchoir  taché  de sang des  mains de  la jeune femme d’un coup de  dents.

Avec  satisfaction il le  regarda tomber  à ses  pieds et  marcha dessus en regardant la demoiselle  bien dans  les yeux.

Il reprit :

-Tu refuses ? Mais  crois tu que  ton avis  compte ici ? Les êtres qui veulent détruire votre race ont déjà tué la moitié de la leur afin de pouvoir vous éliminer. Ce  n’est certainement  pas  l’avis d’une  naine plus  grasse que musclée qui changera quoi que  ce  soit.

-Mais  je  peux  toujours  essayer ! Et  tu es  là toi !-Moi je  suis  là jusqu'à ce que je trouve quelqu’un d’autre, qui acceptera de me prendre avec lui, et  qui me vaudra. (heu du verbe  valoir… pas  sur  hin -_-)

-Pour  l’instant tu es  avec  moi ! Aide  moi !

-Simple curiosité avant de te donner mon aide: jusqu’ou es  tu prête  à aller  pour  sauver ton peuple ? demanda l'étalon qui s'était  à présent immibilisé au coeur de  la  foule sucitant des sursauts et des écarts.

-Je  donnerai ma vie pour lui. Répondit-elle sans hésiter.

L’étalon s’ébroua et  rit  franchement :

-Je n’en demandais pas moins petite.

Par Absynthe - Publié dans : Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 14 mai 3 14 /05 /Mai 01:54

Le  Meshamhaan baissa  légèrement la  tête conscient de ses paroles  on ne  peut  plus  sèches. D’un œil il observa  la  jeune  fille.

Ses  traits étaient tirés par la douleur de perdre quelqu’un qu’elle  aimait, de savoir que  sa  race  allait être  réduite aux trois quarts et  aussi par  les  mots  qu’il lui avait  dits.

 Elle  tentait  de  cacher sa tristesse, elle  faisait  exprès  de  penser  à autre  chose  pour  ne  pas  qu’il sache.

Lui avait  plus  d’expérience, s’il voulait  bloquer  ses  pensées  elle  ne  pourrait pas  les  lire.

L’étalon la  couvait  du regard. Si jeune, si fière…

Il savait  que son désir  de  venger  son sang était plus qu’original pour  ce  peuple. Il savait que n’importe qui d’autre aurait péri et  non pas tué  un guerrier.

Il savait tout  ça  mais  il ne  pouvait  pas lui dire. C’aurait été de  lui offrir son amitié, et  ça  il ne  le pouvait plus.

Sans réfléchir il posa son bout  du nez  contre  la  joue de la  jeune  femme un bref  instant. Se  reprenant bien vite il mima  une  perte  d’équilibre.

Aby fut  surprise et  avait  bien senti sa  peau chaude et veloutée  contre  la  sienne. Il avait été  doux avec elle et  ça  lui réchauffait le  cœur.

Elle  lui sourit  et  il regarda autre  part mine  de  rien.

 

Son esprit  vagabonda vers ses terres natales.

Il se souvenait de  sa  naissance plus  qu’attendue.

Il était  le fils  des plus  grands  guerriers Meshamhaan et  était  destiné à un jeune  homme d’une  famille  de  penseurs  honorables.

Comme le  voulait la  coutume, la  lame de  Dainsleif  fut  forgée  durant  la  mise  à bas. Son métal venait  des  Terres du Haut-Nordique, le  forgeron était  allé  le chercher  en Norvège sur  une très  vieille  épée appelée  également Dainsleif.

La  lame  viking dont  les  blessures  ne  guérissaient jamais. Le  forgeron la  forgea mélangeant métal rare et  précieux  du fond  des terres, métal de  Dainsleif l’Ancienne, sang du jeune  homme et sang  du poulain à présent né.

Le  jeune  homme, Kylian,  s’était  occupé  de  lui comme  d’un frère. Les  années passèrent et ils  devinrent  les meilleurs  amis  du monde, les  meilleurs  combattants des  Sous-sols.

Kylian avait  appris  à son Meshamhaan à penser  par  lui-même, lui avait  instruit  toutes  les vieilles  légendes de son peuple.

L’étalon laissait  Aby voir  ces  souvenirs, peut-être pour  donner  une  excuse  à son comportement…

Il se  remémora  volontairement les règles du peuple des Sous-sols.

La  principale  étant que  chaque homme possédait  un Meshamhaan et  une épée. Tous  trois  liés  à vie. Liés  par  le  sang  et  la  pensée.

Une  fois  l’homme mort, la  monture  s’éteint  à son tour.

C’était les  règles  de  l’art.

Des règles respectées  jusqu'à  l’arrivée au pouvoir du roi Vahlmoeryn.

 

A  partir  de  ce  moment  les  pensées  et  images  qui occupaient  la pensée  du Meshamhaan se firent  plus  hachées, comme emplies  de  souffrance.

Aby la  ressentait, elle  pouvait  voir  le  désordre  qui régna dans le  royaume d’Outre Terre  dès  l’arrivée du nouveau roi. Les  Meshamhaan revit les  combats  que  les Pacifistes menèrent  contre  les Radicalistes.

Il revit  les  victoires, la lueur de  bonheur  dans  les  yeux  de  son ami. Il revit tous  les  hommes  qui suivaient  son cavalier.

Il se  souvint  de  l’emprise  que  lui-même  avait sur  tous  les Meshamhaan. Ce  respect dans  leurs yeux, cette  crainte…

Ses  pas  se  firent hésitants, il voyait  à présent  le  piège, il les  voyait  Eux, ces monstres  sortis  de  l’obscurité. Il les  voyait  lui arracher  son cavalier, son ami, son frère.

Et  il le vit  Lui.

Celui qui s’empara de Dainsleif la Jeune.

Celui qui lui fit  vivre des années  de  douleur et  de  tortures jusqu'à l’arrivée de  la  jeune  femme.

Il rouvrit les yeux et  les  planta dans les  siens.

Des  larmes  coulaient sur  son visage et  elle  se  jeta  à son cou.

 

« Je suis désolée pour  toi… Tellement désolée... »

Les  personnes  marchant  autour  d’eux observaient  cette  jeune  fille  suspendue  à l’encolure  de l’énorme  étalon, elle  lui parlait comme  à un être  humain, il piaffait et grognait  comme  un lion croisé  à un cheval.

Le  vent  soufflait  toujours aussi fort, faisant voler  les feuilles  roussies par  la  saison.

 Le  Meshamhaan consolait  la  jeune  femme  comme il le  pouvait, trop d’émotions  en quelques  heures et il savait que  la transmission de pensées transmettait également la  douleur du concerné.

C’était  sa  propre douleur  qu’il tentait  de  calmer  chez  elle. Quelques  minutes  plus  tard, les réfugiés  avaient  atteint le parc, des  êtres humains  de  tous  ages  se  regardaient, effarés.

Chacun avait emmené un petit  nécessaire de  survie. Des vêtements, des  vivres, tout  s’étalait  sur  la  pelouse, l'illuminant de couleurs.

La mère  de  la  jeune femme  était  descendue de  cheval et  avait retrouvé de  la famille, certains  hommes  commençaient  déjà à entrer  dans  l’eau, cherchant des endroits  ou l’on avait  pied.

Il était maintenant  midi moins le  quart. Les  regards  se  portaient sur  Aby et  sa  monture qui conversaient  toujours sans bouger, les  yeux dans  les  yeux.

 

Etrange  portrait que  c’était, une  figure  mythique  au centre  du chaos. Une  merveille  de  la  nature  souterraine, face  à de faibles  êtres  humains. Il ne  leur  prêtait pas  la  moindre  attention, ne  regardait  qu’un seul d’entre  eux, celui qui avait  eu assez  de  courage  pour contrer un peloton de  guerriers sortis s’amuser  avant  l’apocalypse.

Les  autres  étaient  tous  semblables, conditionnés  pour  être  faibles  et  fragiles, aveugles et  bornés.

Le vent  glacial faisait  voleter la  longue  crinière emmêlée et rougeâtre de l’étalon, il ne  frissonnait pas, ne  bougeait  pas.

Les  secondes  passaient et les  gens se  faisaient de  plus en plus  silencieux, attendant des  ordres  pour  rentrer  dans  l’eau. L’étalon s’ébroua et releva la tête vers  l’ouest, d’un regard  il avertit  la  jeune  femme qui se  tourna  vers  la  foule avec  un sourire de  soulagement :

« Les  militaires, ils arrivent ! Ils  vont  s’occuper  de  vous et  vous  protéger  du mieux qu’ils  le  pourront. »

Elle se reporta son attention vers  le  Meshamhaan :

« On ne peut pas rester ici, ils  te  tueront»

-Jesais, nous  devons partir. Fais  tes  adieux ma  grande, ça  va  être  un long  voyage. »

Il regarda vers  l’horizon , laissant  glisser ses  yeux au loin vers  des  terres  inconnues et  murmura,

« Et  qui sait  si nous  reviendrons un jour. ».

Aby partit  enlacer rapidement sa  mère lui promettant  d’être  prudente et  lui faisant  promettre  de  se  protéger, et  de  s’éloigner vers  des  terres  inhabitées  le  plus  vite  possible.

Elle  se  dirigea vers  l’étalon, mit  le  pied  à l’étrier, décala Dainsleif pour  ne  pas  le  blesser et  l’enfourcha.

Elle  parcouru une  dernière fois du regard la  foule, leurs  visages tristes et  paniqués, et  s’apprêta à serrer les  jambes  pour  mettre  le Meshamhaan en avant lorsqu’une  voix chaude brisa  le  silence.

-Attend !

Aby chercha  du regard la  personne qui l’avait  interpellée.

Elle découvrit  un jeune  homme  d’une  vingtaine d’années, le  visage  ensanglanté, qui l’observait de  ses  grands yeux bleus.

Il s’approcha sans  crainte  de  l’étalon, et  posa même  sa  main sur  son épaule pour  lui faire  comprendre  qu’il ne venait pas  en ennemi.

Vu l’état de  son bras sanguinolent, et  de  son visage  plein de  sang, les  attaques avaient  du avoir  lieu un peu partout dans la  ville.

-Attend, je  ne te  demanderai pas comment  cela  ce  fait  que  tu montes  une  de Leurs bêtes mais dis  moi comment  tu t’appelles je t’en prie.

-Je m’appelle Ab

Elle s'interrompit. Non, elle  ne  pouvait  plus. Elle  se  pencha  en avant  sur  l’encolure et questionna le  Meshamhaan.

-Comment tu t’appelles  toi ?

-Al Hataal.

-Enchantée mon ami.

Elle se redressa, le  jeune  homme  ne  l’avait  pas  quittée  des  yeux.

-Je  m’appelle… Je m’appelle…

Elle  inspira fortement et  talonna Al Hataal,

-Je  m’appelle Dainsleifin.. Adieu.

-Non… A bientôt Dainsleifin… murmura le  jeune homme  avec  un sourire.

 

Donc  en rouge, les  pensées

En orange, les  paroles à voix  haute.

Désolée  de  l'attente pour  la  maj.

J'ai un devoir  de cartographie  lundi matin,

J'ai pas  un seul cour...

hi hi

bisous  à toutes

C'est lino qui va être  contente  je pense  ^^

Ca  y est vous le  savez, il s'appelle  Al Hataal

à prononcer  avec  un bon accent  de  vieux  bledard

Ou si vous  avez vu Hidalgo,

C'est le  nom de  l'étalon qui doit  gagner la course

Par Absynthe - Publié dans : Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Résumés des Fics

Sites Amis

Page Facebook des Pensées d'Absynthe 

 

 

  logo-fn-copie-1.gif

 

 

A cliquer pour faire plaisir voter pour la créa!

Akaiyume

 

 

Traduction:

Katika Locke

Broken Wings VO

Son site

   

 

Sites de fictions, blogs:

La créa' s'est permit de faire le ménage entre les sites abandonnés, les sites en pause avec peu de contenu et les autres.

Si vous souhaitez figurer ici, ou si je vous ai oubliés, signalez le!

 

Miyahow New!

Deadly

Inrainbowz  New!

Lino

Pearl  New!

Lila New!
Electre
Perri et Joy
Joy
Perri
Merlin
Danouch
YaYa
Ambroisie
Mai Lynn
Emy
Ley
Cicipouce
Utopia
Natsuko
Jijisub

 

Sites, scantrads:

Boys'n Love Scantrad BLS

Collection Arrow
Library of Moria (Agl) <3
MDR, Marre Du Drarry
TheBookEdition

Dessins:
Yaoi-Gallery (Moz)

Divers:

C'est la Gène

{Attention, site de connards}
Homotographie <3 <3
A cause des Garçons <3
Bashfr DTC <3
Gayclic
SuicideGirls
Encylopénis
Têtu
Bellazon


Liens pratiques:
Synonymes
Prénoms
Test de rapidité de frappe sur clavier
Refaire la déco (CSS) de son blog
Héberger une image
Générateur de code couleurs
Générer son nom de plume
(à partir de son nom et prénom)

 

Histoires Lues, et En Lecture

 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés