Mercredi 14 mai 3 14 /05 /Mai 01:00

Le  silence  se  fit  total, les  quelques rayons  du soleil qui transperçaient  cet épais  nuage  de  poussière éclairaient  des  visages couverts de terre.

Le vent  froid  ne  parvenait pas à déplacer la  masse  de poussière, à croire  que  toute  la  ville  avait  été  autant  secouée que  devant  le  lycée.

Aby toujours  assise  par  terre, le  visage orienté  vers  le  sol, remonta  les  cheveux  qui lui tombaient  dans  les  yeux et  releva  la  tête, scrutant  l’étendue  des  dégâts de  ses  grand  yeux verts. Les  petites  se  relevaient tant  bien que  mal, certaines  s’étaient  ouvert  les  jambes  en chutant, et  pleuraient  à chaudes  larmes,stress aidant.Quelques  garçons  plus calmes  les  aidaient  à se  relever.

Aby cherchait  sa  cousine du regard, sans  oser  se  relever.

Elle  tourna  la  tête  vers  la  grande  porte  en bois et  y reconnu la  grande  blonde qui avait  eu la  présence  d’esprit  de s’abriter  sous  le  porche, cette  dernière  observait  tout  le  petit  peuple complètement perdu après  cet  événement, puis  s’avança  vers  elle et  s’agenouilla  à ses  côtés :

« Ca  va  Aby ? Pas  trop mal ? Montre  moi tes  mains. » Pas  de  réaction.

« Donne  moi tes  mains  Aby. Elles  sont  en sang. Donne  les  moi. »

Aby fixait  sa  cousine dans  les  yeux, si calme, si mature, elle  s’inquiétait  même  pour  elle. Mais  elle  n’entendait pas  ce  qu’elle  lui demandait, un grondement  retenait  toute  son attention, elle  n’entendait  pas  non plus  la  sonnerie  d’alarme stridente du bâtiment. Juste  ce  grondement.

Quelque  chose  semblant gratter la terre, gratter, ramper  puis  être  libre. Ses  mains  la  faisaient  souffrir, quand  Adeline  réussi enfin à en attraper  une  et  à verser  de l’eau dessus, Aby se  rendit  compte qu’elle  n’avait  plus  ni pavés, ni briques, ni goudron sous elle.

Elle  abaissa  une  fois  de  plus  les  yeux  vers  le  sol. Elle était  assise  sur  de  la  terre, et  de minuscules  cailloux. Le  Mac Adam avait été réduit  en poussière, les  pavés  également.

Tout ce  quelle  voyait  à travers  la  foule  qui se  bousculait  autour  d’elle  n’était  que terre et  poussière, les  bâtiments  étaient  encore  entiers, certaines gargouilles de  la  cathédrale étaient  tombées, quelques  pans  de  mur  s’étaient  effondres, mais  les  dommages  n’étaient  que  superficiels.

Le grondement  progressait. Elle  l’entendait  de plus en plus, et  était  désormais  la  seule  encore  à terre. Sa  cousine la  secouait, insistant  pour  qu’elle  se  lève mais  rien à faire. Ce grondement  l’obsédait. Elle  attrapa  une  mèche blonde et  l’attira  vers  elle, murmurant  à l’oreille  d’Adeline.

« Je  l’entend. Ca  arrive. Il faut  qu’ils  partent. Dis  leur  de  rentrer  chez  eux. Vite. »La  jeune fille  l’observa  étrangement, pesant  le  pour  et  le contre, croire une folle  complètement  abrutie, assise  par  terre ? Croire  sa  cousine ?

« Rah l’esprit  de  famille.. » marmonna-t-elle entre  ses dents avant  de  se  dresser  au centre  de la  foule, grimpant  sur  un petit  talus. « Bon les  gens, aujourd’hui on aura  pas  cours  d’accord ? Rentrez  tous  chez  vous, allez  voir  si vos familles  vont  bien. »  

Le proviseur  qui se tenait  parmi  les  jeunes se  tourna  vers  la  Cpe « Culottée  la  petite dites  moi ! »

Avant de  hausser  les  épaules et  de  s’en aller  en direction de  sa  maison.

« Sale  journée  je  le savais. Mon horoscope  l’avait  prédit. »

Par Absynthe - Publié dans : Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre
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Mercredi 14 mai 3 14 /05 /Mai 01:02

La  foule s’interrogeait  du regard, tous avaient leur  téléphone  mobile  à la  main, cherchant  à joindre  parents  et  proches.

Adeline  fit  volte  face après  avoir encouragé bon nombre  de  jeunes  à s’en aller.

Elle  descendit  de  son petit  tas  de  terre  fraîchement  retournée et  revint  une  fois  encore  vers  sa  cousine, toujours  immobile.

- Je  suppose  qu’il faut  que  nous  partions  toutes  les  deux également  n’est-ce  pas ? demanda-elle.

La  concernée leva  une  fois de  plus  les  yeux  vers  elle.

Ils  étaient  embués  de  larmes, un triste  sourire  se  dessina  sur  ses  lèvres  couvertes  de  poussière, et  elle  tendit  sa  main vers  la  joue de  la  jeune  blonde, la  caressant  tendrement.

-Il est trop tard  à présent… murmura-elle.

-Pardon ? Comment  ça ? Tu débloques  complètement  ma  pauvre  fille ! Allez  lève toi avant  que  je  me  fâche !

Aby ne  bougeait  pas  d’un centimètre et  avait  déjà reporté  toute son attention sur  le  bout  de  la  rue, plongé  dans  le brouillard  terreux.

Le grondement  qui l’obsédait  depuis  quelques  instants s’était  amplifié, encore  et  encore. Désormais elle  percevait un son ressemblant  au bruit  d’un peloton de  chevaux  au galop, mais  atténué.

Comme  assourdit par  une  herbe  extrêmement  grasse.

Non. Ce  n’était  pas  assez, on aurait  dit  que  ces sabots  frappant  le  sol étaient recouverts  de  tissu mou, entièrement  amortis.

Des  « pattes  velues »  à des chevaux.

Voilà, elle  y était  arrivée.

Le  sourire qui se  dessinait  sur  ses  lèvres depuis quelques  instants s’élargit  encore et  deux  mots  jaillirent  de sa  bouche comme  hachés :

« Com-plète-ment  timbrée  Ha Ha. »

Elle  riait  à présent, rire  rauque et triste qui s'élevait dans la  foule.

Il ne restait  qu’une  vingtaine  d’élèves  devant  le  bâtiment.

Tous la  regardaient  avec  surprise  puis  pitié. Sa  cousine  l’abandonna pour  aller  se  plaindre  à une  de  ses  amies de  son état  de  légume.

Aby continuait à fixer  le  bout  de  la  rue, et  vit  du coin de  l’œil des  oiseaux  s’enfuir au plus  vite dans  la  direction opposée. Un caillou sur  sa  droite  recommença  à trembler, mais  très  légèrement.

Personne  ne  sentait  ces  vibrations.

Son souffle  s’accéléra au fil des  secondes, ses  yeux  s’agrandirent et  enfin elle  les  vit.

 

Eclairés  par  les  faibles  rayons  glacés  du soleil à travers la  poussière brune, d’énormes pattes  percèrent  le  brouillard et  s’offrirent à sa  vue, suivies par de  puissants  poitrails, et  de  majestueuses  têtes  équines.

Chacune plus sombres que  les  autres et  ornées  de  métal argenté couvrant leur  chanfrein, leur  poitrail et  leur  encolure.

D’énormes  cavaliers les  chevauchaient, tous  aussi sombres  que  leurs  montures, heaumes et armures de  cuir et  de  métal.

Elle  les  détaillait, merveilles  de  la  nature, magnifiques et  terrifiants, fiers et puissants.

Des  six  cavaliers, quatre avaient  déjà  sortit leurs épées,  les  deux  autres  faisaient  tourner  des  fléaux au dessus  de  leurs  têtes. Ils  avançaient  au galop dans  leur  direction.

Un premier adolescent croisa malencontreusement leur  chemin…

Sans  rompre ni le rang ni l’allure, l’un des  porteurs de fléau, tendit  un  bras gainé de cuir dans  sa  direction.

Ses muscles  se  contractèrent laissant deviner son incroyable  musculature. Son arme  fendit  l’air en sifflant.

Le jeune garçon eut  à peine le temps de  lever  ses  yeux  gris vers  le  ciel, cherchant du regard  ce  qui allait  causer  sa  mort, qu’un éclair  argenté le  frappa au visage.

Il put  entendre ses  os et  son cartilage  craquer sous  le  poids, la  masse  et  les  pics. Vint ensuite le  sang.

Pas  encore  de  douleur. Sa  vision se  troubla et en moins  d’une  seconde, le  ciel était  rouge.  Ou bien était-ce le sang  qui lui obstruait  la  vue.

Pas  même  le  temps de  crier. Le  fléau se  décolla de  ce  qui restait  de  son visage, laissant un corps  sans  vie vaciller sur  lui-même  avant  de s’écrouler contre  l’aile gauche  de  la  cathédrale.

Tachant une  fois encore  ses  vieilles  pierres usées  par  le  temps.

 

Devant  le  lycée, tous avaient  vu cette  première  mort. Quelques  uns se  mirent  à hurler, d’autres  partirent  en courant.

Une  grande  partie  demeuraient  immobiles, totalement hypnotisés  par cette  violence, cette  rapidité, et  surtout  par  le  fait  qu’a  présent les  cavaliers  se  dirigeaient  vers  eux.

 

« Aby putain bouge, faut  qu’on se  tire  d’ici ! » hurla  Adeline  en tirant  par  le  bras  sa  cousine, qui ne  fit  que  s’étaler  plus  sur  le  sol terreux.

« Aby bor*** de  m**** tu vas  bouger  ton put*** de  gros  c** je  veux  pas  crever  ici put*** !!!! ».

Les  larmes  montaient  aux  yeux  de  la  jeune  blonde, laisser  sa  cousine ici? Jamais !

 

Les  cavaliers  étaient  arrivés  à la  hauteur  de  deux  autres  adolescents. Un couple  vraisemblablement.

Les  deux  se  tenaient la main.

Le  gamin  passa  devant  sa  petite  amie, lui hurlant  de  fuir. Mais la brunette était  tétanisée. Il se  tourna  vers  elle pour  la  pousser  loin des  cavaliers mais  une épée reluisante  le  transperça  de  part  en part, le  projetant  en avant  sur  son aimée qui se  trouva  piégée  par  son propre  amour.

Incapable  de  soulever le cadavre  (tout  neuf  ), bloquée  jusqu’au bassin, elle  ne  put  qu’observer l’épée  tachée  de  sang  pointer  vers  elle. L’éblouir en reflétant  l’un des rares rayons  de  soleil et  lui ôter  la  vie d’un coup sec  dans  la  poitrine.

Aby observait toute l’action  comme  au ralentit, le  son était  totalement assourdi.

Elle  voyait en coin le visage de  sa  cousine gâche  par  les  larmes, la  colère  et  le désespoir. Mais elle  ne  réagissait  pas  à ses  appels.

Ces  cavaliers  étaient  cent  fois plus  forts  qu’eux, ils  semblaient  avoir  été  élevés pour  combattre, élevés  pour  tuer.

Que  pouvaient  bien faire  de  simples  lycéens armés  d’une  étudiante  stupidement  assise par  terre contre  une  volonté  de  tuer sans  faille ?

Elle  ne savait  pas  qui ils  étaient.

Elle ne  savait  pas  d’où ils  venaient.

Elle  savait  encore  moins  ce  qui avait  provoqué  leur  colère.

Ce  qu’elle  savait  c’est  qu’ils  voulaient  leur mort.

Pourquoi espérer  leur  échapper puisqu’ils  semblaient prêts  à tout  pour  leur  faire  du mal ?

D’énormes  pattes  brunes passèrent à ses  cotés, piétinant la terre fraiche. Se  déplaçant  avec  une  aisance  et  une  grâce qui la  surprirent.

Un cri déchirant la  tira  de  ses pensées, elle  tourna  la  tête vers  la  source du cri. Un flot  de  liquide  chaud lui gicla  dans  le  visage.

Elle  ne  voyait  plus  rien. Ses  mains  glissaient désespérément sur  son visage, cherchant  à retirer le  sang  qu’elle  venait  de  recevoir.

Ne  réussissant  qu’a  coller en plus des  mèches  de  cheveux contre  sa  peau.

Ce  n’était  pas  son sang.

Un corps  lourd et  sans vie tomba  sur  ses  genoux. Elle  hurla  et  recula  précipitamment  repliant  ses  jambes sous  elle.

Elle  utilisa  les  manches  de  son manteau pour sécher  ses  yeux et  y voir  à nouveau.

 

 

Des  cheveux blonds. Blonds, longs  et  trempés  dans  le sang  de  leur  propriétaire, mélangé  à de  la  terre.

De grands yeux bleu vert ouverts, désormais et  à jamais aveugles…
Par Absynthe - Publié dans : Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre
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Mercredi 14 mai 3 14 /05 /Mai 01:04

Aby réalisant qui venait  de  s’écrouler  sur  elle, se  jeta  sur  le  corps  sans  vie  de  sa  cousine, la  secouant dans  tous  les  sens tandis que  ses  larmes  coulaient  à flot, nettoyant  son visage  du sang de la grande blonde.

Les  tueurs  continuaient  leur  massacre  au milieu de  la  foule.

Elle  arrêta  bien vite  sa  crise  d’hystérie, et  caressa  du bout  des  doigts le  visage  encore  tiède d’Adeline.

Elle l’observa longuement, avec  ses  cheveux  blonds  plein de  sang, son visage  si clair, si pur, et  cette  plaie  béante qui lui taillait  le  cou.

Horizontale, 10 centimètres  de  longueur et  environ 4 de  profondeur.

La  veine  jugulaire  avait  été  parfaitement  tranchée.

"Du travail de  maître" se  dit elle.

Pas  de  trace, une  coupure  bien nette.

Cependant un détail la  fit  ciller et  se  rapprocher de  la  plaie. Sous ce  sang on pouvait tout de même distinguer une sorte de traînée presque  invisible.

Invisible  tout  compte  fait, si on ne  la  cherchait pas. Une traînée  blanche.

Pas  un résidu, une  lueur.

Voilà. Une  lueur  blanche  demeurait  là ou avait  glissé  l’épée.

Aby  demeurait  figée  devant  cette  lueur, et  se surprit  même à tenter  de  la  toucher  du bout  du doigt, glissant  à travers  le  sang  d’un être  humain mort.

Manque  de  respect  certain que  de  laisser la  curiosité  l’emporter  sur  la  peine. Mais  cette  lueur  l’attirait.

Un attrait de  plus en plus  fort  prenait  forme  en elle.

Relevant  les  yeux elle  aperçut  l’épée responsable  de  la  mort  de  sa  cousine.

Longue, luisante, ensanglantée, si pale  sous  ce  sang.

Un métal argenté extrêmement clair. Une  sorte  de  lumière  l’habitait.

Elle était différente des  autres  épées que  portaient les  tueurs…

Elle  ne  semblait  pas  faire  partie  du même  monde.

 Plus  majestueuse, presque  royale.

Ses  yeux  glissèrent  de  l’épée vers  la  monture du cavalier.

Magnifique, sombre mais  magnifique. Un port  de  tête digne  des  plus  beaux  étalons arabes, mais  une  musculature bien plus  développée.

Son attitude  la  choquait, tous  les  autres  « chevaux » semblaient  en  harmonie  avec  leurs  cavaliers, or  ce  dernier n’était  absolument  pas  accordé, le  cavalier  montait  avec  une rage  infernale.

Ses  mouvements  étaient  brusques, bien plus  brusques  que  ceux  des  autres  qu’elle  trouvait déjà trop violents.

Le destrier  prenait  pratiquement  autant  de  coups  dans  la  bouche via son mors  que  les  lycéens qui s’écroulaient devant  lui. Un filet  de  sang  s’échappait  de  sa  bouche ainsi que  de  ses naseaux, mais malgré  la  douleur que  semblait lui infliger  ces  coups,  il ne  montrait  pas  la  moindre  résistance,  se  bornant  à attendre  des  ordres  sans  devancer  les  désirs  du cavalier.

Aby continua  son observation en remontant vers ses  yeux qu’elle  pouvait  distinguer malgré la  plaque  de  métal sur  son chanfrein.

Terriblement  humains. Vivants. Plein de  rage.

Pas  contre  les humains car  il ne  faisait  pas  un pas  pour leur  faire du mal de  son plein gré, mais  contre  son cavalier.

Une  rage  sourde  qui ne  demandait  qu’a  être  libérée.

La  même  attirance  qu’elle avait  ressentit pour  la  lueur  s’émanant  de  l’épée s’empara d’elle.

Mais elle  se  voyait seule  au centre  de  la  foule hurlante.

Seule, avec  le  cadavre  d’un être  aimé sur  les  genoux.

Un être  qui voulait  vivre  plus  que tout. Un être  qui a  perdu la  vie à cause  d’elle.

Mais  aussi à cause  de  Lui.

Ce  cavalier si ténébreux et  pourtant  si caricatural par rapport  à sa  monture et à son arme.

Aucune  classe, simplement  de  la  rage, de  la  colère  sans  but.

Aby reposa  délicatement sa  cousine  à terre, et se releva lentement, marchant  d’un pas  sur  vers  ce  cavalier, enjambant corps et  tas  de terre  retournée.

Elle  avançait  vers lui, et  plus l’espace  qui était  entre  eux s’amenuisait, plus  elle  sentait  sa  volonté  de  le  faire  payer s’endurcir…

Elle  était  décidée, il allait  mourir. 

Par Absynthe - Publié dans : Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre
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