Vendredi 9 mai 5 09 /05 /Mai 22:34
Alors pour cette histoire que je pensais tout d'abord faire en OS, un petit conseil: Ne vous fiez pas au titre.

C'est une fan fiction (ou pas), et je ne dévoilerais rien des personnages. Je ne vous dirais pas qui vous retrouverez dedans. Vous allez vous débrouiller comme des grandes, et poiroter jusqu'à ce que je daigne le dire hihi!

Quelques explications quand même. Ca part d'un rêve que j'ai fait cette nuit. Un rêve étrange, stupide dans l'ensemble, pas franchement drôle, pas franchement gore non plus. Enfin d'après moi.



______________________________________________________




Saviez vous que les fleurs ont une conscience ?

Si, si ! Une seule pour toutes mais une quand même !
Et en ce petit matin, la conscience florale se trouve dans un minuscule genêt des teinturiers. Elle fait sa ronde en quelques sortes…
Quelques heures chez chaque fleur. De toute manière elle n’a que ça à faire. Donner des conseils par ci, d’autres par là.
Ordonner à certaines fleurs de ne plus pousser ici pour emmerder le cultivateur, conseiller aux pissenlits de squatter les jardins pour casser les pieds des propriétaires. Etcetera, Etcetera.

D’ailleurs la conscience commence à se sentir seule, plantée là en haut d’une petite colline orientée vers l’Est, dos à une immense falaise.
Un coup de pétale à droite, un coup de pétale à gauche, rien. Pas la moindre fleur à part elle.
La poisse…

Etrange d’ailleurs qu’elle ait réussi à pousser ici, puisque apparemment le milieu est hostile à la fertilisation.
Pourtant quelque chose l’a aidée à pousser elle en est certaine. Une matière complète. Quelque chose qui a nourrit la terre en profondeur.
Mais qu’est ce qui peut bien être enterré là ? Un concentré d’engrais ?

Tapote de la racine à droite, tapote de la racine à gauche, moui bof. La terre est bien ferme, elle a été hydratée récemment. Ni trop sèche ni trop humide.
Et à en juger par le nombre de vers et de bestioles en tout genre qui y grouillent, ça doit être sacrément nutritif. Bon, trêve de bavardages, plongeons nous plutôt dans l’observation de cette gouttelette de rosée qui pendouille à ma feuille inférieure.
Qu’elle est jolie, à refléter toutes ces couleurs orangées de l’aube, miroitant doucement avant de s’écraser sur la couche d’humus.


Nous sommes en un matin de Juin. Le soleil n’est levé que depuis quelques minutes.
Ses lueurs dorées commencent à peine à disparaître au profit d’une lumière blanche. La petite portion de nature se rend réelle, le merveilleux de l’aube laisse place à la lumière calme et classique
Une colline recouverte d’herbe. Au sommet de cette colline une toute petite fleur. Pas une marguerite, pas un pissenlit.
Une minuscule fleur orange. De celles qu’on arrache volontiers lorsqu’elle prend place à côté de nos rosiers fétiches.
Une unique fleur qui a poussé ici à cause de la fiole qui s’est brisée au dessus d’elle. Une fiole somme toute toute bête et assez inutile pour cette petite fleur, qui ne manquait que d’un infime élément pour se développer.
Elle aurait pu le trouver autrement. Mais bon, cette fiole au liquide étrange est tombée. Grand bien lui fasse.
Mais même à m’état de graine elle peut se souvenir du visage passablement énervé de son possesseur. Ainsi que celui qui l’accompagnait.
Enfin, lui a même ajouté quelque chose, une série de sons qu’elle ne peut comprendre…
« Encoreheureuxquetul’aiespasclaquéeenpleincimetierreabruitva ! »


Et alors que cette petite fleur s’agace toute seule, quelques mètres plus bas se déroule une tout autre scène…


Hum. Je me sens un peu compressée là.

Minute.

Je me sens ?
Je… ?
Bizarre.
Reprenons depuis le début. J’ai l’impression que mon esprit a du mal à fonctionner. D’ailleurs je ne me souvenais pas qu’il fonctionnait encore. C’est ça l’ennui premier. Arg ça gratouille des neurones là.
Je ne me sens pas bien du tout. Changeons de position tout ira mieux, et retournons dormir. Moi et mes petits neurones frétillants. Soit dit en passant je ne me souvenais pas non plus que les neurones frétillaient…
Allez, un coup d’épaule pour se retourner et ça sera bon. Heum. Temps de réaction de mes muscles, vingt cinq secondes.
Ben oui attends, on est plus que deux là haut, le temps de traverser toute la pièce, de passer entre tous les nouveaux colocs de tirer la bonne ficelle pour faire bouger ta graisse c’est long.
Je te le fais pas dire…
C’est long.
Ah ben apparemment y a un truc qui gêne là.
Un truc qui gêne ? C’est vrai je me sens entravée, compressée.
Bon ouvrons les yeux pour voir de quoi il en retourne.
Hey les deux frimeurs, si vous pouviez vous occuper de mes paupières et des sensations ça serait gentil.
C’est si délicatement demandé ma chère. Un, deux, trois.
Je sens une peau étonnement sèche grincer sur mes yeux, gratter pratiquement toute ma cornée au passage, laisser passer une matière sablonneuse. Sablonneuse ? Nan, terreuse en fait.

Ah la douleuuuuuur.

Hey numéro deux, pitié arrête les sensations, dépêche toi de refermer ça et de mettre en place le nettoyage automatique.
Silence intersidéral.
Les larmes quoi !
Ben en fait on est en rupture de stock… T’es sèche de chez sèche ma belle…

Sèche ? Mais c’est quoi ce bordel ?!
Bougez mes doigts c’est un ordre !

T’as entendu numéro un ? Y en a cinq à activer, ils sont au dessus de son visage, tendus vers le haut, allez remue toi ! Je m’occupe des cinq autres !

Et c’est alors qu’accompagnée de mes deux neurones survivants je commençais à tenter de pousser ce qui dérangeait mon corps.
Gratter, tirer, tasser, écarter de quelques millimètres.
Je n’ai pas besoin de vous dire que je leur était reconnaissante de ne pas me laisser ressentir la douleur que provoquaient ces mouvements à mes muscles, à ma peau et à mes os.



Deux mètres au dessus.
Ca gigote là en bas. Je le sens pas…
Mais alors je le sens pas-du-tout du-tout.
Allez calmons nous, ce ne doit être qu’un gros vers de terre. Heum. Gros, gros le vers quand même… Il faut que je change de sujet vite fait. Vite.
Vite un sujet.
Bon à part ça, que voyons nous dans ce coin ? Des arbres.
Bien, ça occupe, c’est vrai que c’est original des arbres.
Alors qu’ont-ils de particulier ? Ah tiens ils sont grands.
Heum. Très grands ? Oui enfin de toute manière ce sont des arbres.
Et à part ça ?! Ah une source en aval. C’est bien ça une source.
Très pratique.

Deux heures plus tard.

Le soleil commence à être haut dans le ciel, notre petite fleur est toute penchée, la motte de terre qui lui servait de place forte a apparemment bougé d’un poil. J’ai le mal de teeeeeerrreeeeee.
Ho mon dieu, mais y a personne qui aurait idée de pousser dans un angle pareil ! C’est invivable !
Oh ça grouille de partout. Beurk. Beurk. Beurk.
Ca en vient jusqu'à me chatouiller les racines.
Immonde. I-mmonde !

Je tourne rapidement un pétale vers le coin ou la terre s’élève dangereusement. Quelque chose perce enfin la couche d’herbe retournée.
Ha ben tiens des vers. Qu’est-ce que je disais.
Enfin là il y en a cinq.
Cinq sacrément bien alignés.

Hou, et ils ont une sacré gueule ceux là. J’ai l’impression que deux d’entre eux sont en sale état. Eurk. Manque un bout ou quoi ?!
Ils sont quand même étranges ces vers, tout pâles, tout terreux, tout abîmés, certains laissant voir une seconde couche de « peau » ?
Plus rouge, presque noire même.
...
Oh.
Ola.
Olala.
Ils s’élèvent dangereusement là.
Arg ils me font de l’ombre.
Non. Non, non !

NOOOOOOOOOOOOOON !


*Scratch*





***Ps: J'offre une commande d'article à celle  qui aura trouvé de quoi parle exactement cet extrait. Genre vous  me demandez  soit  une  suite, soit  une  pub, soit  un article d'éloges sur  vous (pour  celà il faut  que  je  vous  connaisse  hein), enfin bref, ce  que vous  voulez  dans  la  mesure  du correct ***
Par Absynthe - Publié dans : Cock Tales Cocktails
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Samedi 10 mai 6 10 /05 /Mai 18:07

Mesdemoiselles messieurs, Cette histoire est la toute première que j'ai écrit, absolument pas finie, terriblement baclée. Aussi je vous déconseille VIVEMENT de la lire, sauf si c'est pour vous dire que "même les plus nazes peuvent arriver à un certain résultat." là, allez y, ça va vous motiver.

 

Mais dirigez vous plutôt vers le Grenat, l'Oublié, Brocken Wings, Le Nouveau Prof, etc.

 

 

 

 

 

Ceci est une  sorte  de  flash

pas un flash back,

une  bribe de  ce  qui vous attend 

au centre  de  l'histoire

  Le regard de Dainsleifin glisse sur le sol, sur cette terre poisseuse, s'attardant sur l'herbe piétinée et assombrie par le sang...

Elle jete un regard vers sa main, glissante, collante, tremblante et rouge elle aussi, peinant à tenir la garde de l'épée. Elle se sent faible si faible...
C'est bientôt fini. Plus qu'un.
Elle se redresse, renvoyant ses cheveux noirs loin derrière elle, son regard se fixe sur Lui, le dernier d'entre Eux, son air de victoire la répugne.
Ils se ressemblent elle et Lui, la fierté, l'impression d'avoir gagné avant même d'avoir achevé l'ennemi se lit dans ses yeux, "quelle connerie"...
L'air hagard elle cherche des yeux ses compagnons à travers l'obscurité,son souffle haletant n'a d'echo que le Sien, son épaule la fait soufrir, et la "Lame De Dainsleif" se fait lourde dans sa main.

Sans qu'elle ai pu voir le moindre mouvement de Sa part, un éclair vert l'éblouit, la transperce.
Elle a sauté sur le coté à temps, elle est vivante, un espoir fait surface: a-il manqué sa cible? La douleur a envahit son corps depuis longtemps, elle ne se sent pas plus mal qu'avant...
Mais lorsqu'elle relève les yeux vers lui, une décharge atroce lui parcours le corps, son oeil la fait souffrir... La lame de l'Epée maudite l'a frolé.
Elle soupire: "Pourquoi se presser, on est tous destinés à mourir un jour ou l'autre. "

Il a attaqué sans qu'elle soit prète.
A-il peur?
Quelle erreur de sa part, pourquoi fait-il cela?
Les cadavres des siens les encerclent, elle a mené le front seule de tout cotés. Cette performance l'impressionne? Un seigneur de la guerre comme lui?

Il a attaqué sans qu'elle soit prète.
La colère qui l'avait quittée pour faire place au désespoir l'envahit à nouveau. Ses sourcils se froncent, Il resserre la main sur l'épée, Il a compris son erreur.
Le silence se rompt par le souffle sacadé de Dainsleifin, elle bondit en avant les mains jointes au dessus de sa tête faisant mine d'attaquer, il se prépare à parer cette attaque trop osée, mais elle dévie et glisse à coté de lui carressant sa hanche du bout de la lame, lui arrachant un hurlement. La danse débute, elle tourne autour de lui, ses pieds ne touchant presque plus la terre souillée, le taillant de petits coups de lame de tout cotés. Il se recroqueville legerement et elle s'immobilise.
"Anchùinse.." murmure-elle.
"Allurach!" dit-elle plus fort, ne le voyant pas réagir.

Il relève les yeux vers elle, observant son oeil rayé de vert, un vert surnaturel, une lueur dans l'obscurité. Sa colère passe par cette entaille et illumine cet oeil qui devrait être mort à présent.
"Allurach, je ne connais pas ton nom, mais je sais une chose. Elle se penche vers lui et siffle:
Tu n'aurais jamais dù quitter ton trou terreux!"
D'un coup sec elle tranche le cou de son ennemi, regarde sa tête chùter au sol comme au ralentit, s'avance, l'empoigne par les cheveux et la relève pour lui exposer le champ de bataille ainsi que le cercle autour d'elle. Sept secondes sans le moindre son, elle murmure enfin à l'oreille défunte "Tu as perdu la bataille et vous perdrez la guerre."

Par Absynthe - Publié dans : Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre
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Samedi 10 mai 6 10 /05 /Mai 18:08
Aux alentours du 15 Mars 1994
Le gouvernement d'une grande puissance mondiale parvient à percer une couche de roche épaisse dans la mine d'or Sud-africaine de TauTona. Et de ce fait, approfondit l'écart entre lui et la mine concurente. Maintenant ainsi son record de profondeur dans le sol. Bien que la chaleur n'ai cessé d'augmenter au fur et à mesure de la descente, et malgré le risque encouru par les mineurs, ils ont réussi à prolonger la cheminée jusque 3900 mètres. Soit 300 de plus qu'avant. Risquant des vies pour de l'or.
Par chance pour les ouvriers, le forage a aboutit a une cavité creuse, profonde, si sombre que les fusées éclairantes utilisées dans la spéléologie n'en exposaient rien.
A la surprise de tous, de l'air circulait en dessous.


Mi-Juin 1994
Un vieux pick-up rouge et rouille franchit le portail de la zone de Tautona roule quelques mètres sur la route goudronnée et s'arreta devant l'entrée de la mine. Le soleil tapait fort sur la vieille peinture écaillée, le conducteur poussa un soupir de soulagement à travers sa moustache rousse et se tourna avec un grand sourire vers son copilote occupé à ouvrir la portière pour enfin pouvoir étendre ses longues jambes anguleuses, qui depuis de nombreuses heures étaient ankylosées.
Le conducteur se tourna vers l'arrière du pick-up, son sourire toujours aux lèvres en voyant les trois derniers avachis sur les sacs, leur chapeau de cow-boy rabattu sur leurs yeux et leurs visages pour les proteger du soleil.
"Rah les americains" marmonne-il. "Hey Tim arrete de fumer ici on a du materiel fragile et légèrement capricieux avec nous je te rappelle."
Mike redressa du bout du doigt son chapeau, jetant un regard amusé à son voisin qui écrasait négligement sa cigarette sur un tas de cendres et de megots tout à coté de lui, sans pour autant se redresser ou jeter un coup d'oeil aux alentours.
Mike tourna la tête cherchant du regard le petit dernier qui avait déjà sauté de la voiture et qui sautillait dans tous les sens dans l'espoir de faire disparaitre les fourmis de ses jambes.
Le conducteur ricana "Rah les jeunes americains sont encore pires!" il donna un coup de coude à son copilote et sortit de la voiture.

"Roux !!!(prononcé rrrrouxe), c'est par ou l'accueil faut que j'aille pisser! Et il est ou le champagne?!!! Déjà qu'ils ont zappé le jet privé cette bande de chacals!!!"
Le dit Roux pencha la tête sur le coté et regarda d'un air amusé le Petit.
Son prénom on l'avait oublié depuis longtemps, et malgré ses 24 ans il était encore appelé le Petit par toute l'équipe de casse cous reconnus dans tous les bureaux administratifs. Evidement leurs escapades étaient secretes et dangereuses puisqu'interdites mais financées par des gouvernements qui avaient besoin de "services spéciaux" sous entendu dangereux.
Le Roux s'appretait à lancer une boutade tout en Anglais passablement familier voire vulgaire lorsqu'il entendit s'approcher deux hommes. Il donna trois grands coups du plat de la main dans la carrosserie
"Allez mes p'tites femmes on se réveille le boulot va commencer!"
Par Absynthe - Publié dans : Dainsleifin ou La Menace d'Outre Terre
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