Mercredi 2 juin 3 02 /06 /Juin 20:04

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Bonchouuuur...


 

Non vous ne rêvez pas...


 

C'est bien la suite tant attendue. (Oh putain ouai, plus de 90 commentaires (j'ai pas encore répondu à tout le monde), super grave attendue même, j'ai jamais vu autant de commentaires sur un article d'histoire. Peut être chez Rhode, mais ça m'a pas marquée ^^')


 

Mince, 90 commentaires, je sais plus ou me mettre...


 

Je vous raconte pas la pression! Je suis sur ce chapitre (que j'arrive pas à avancer) depuis... Boarf, décembre!


 

Et mon dieu, j'ai l'impression de vous livrer un truc absolument lamentable, pas du tout au niveau de vos attentes etc etc.


 

Bon en gros, j'ai honte, vous aurez compris.


 

En plus, pour vous éviter un poirotage total, je vous file un chapitre simple, pas double comme c'était convenu, sinon en juillet j'y suis encore... Et vous vous deviendriez dingues.


 

Ahah en fait vous allez devenir chèvres rien qu'en lisant le chapitre.


 

Donc AVIS A TOUTES CELLES QUI EN ONT MARRE D'ATTENDRE UNE VRAIE AVANCEE ENTRE LES DEUX HEROS:


 

NE LISEZ PAS, ATTENDEZ LE CHAPITRE SUIVANT.


 

Vous savez que j'aime les queues (arff...) de poisson. (On a dit de poisson! Ho!)


 

Donc pas de grosse mise en couple ce chapitre ci. Désolée. Le suivant par contre...


 


 


 

A part ça...


 

J'ai vu la belle Deadly!!


 

Elle est venue sur Stras' et on est allées voir Scorpions ensemble, concert d'enfer, elle nous a fait traverser la fosse pleine à grands renforts de "PAPA! PAAAAPA!" et ça a super bien marché ^^. (Non mais c'est la première fois qu'on me fait le coup, jvous dis pas la surprise ^^)


 

Et j'ai réussi à échapper au concert de Gossip. (Ouuuuuuuuuuuufff)


 

Ah 'tendez je vais manger.


 


 


 

Ah et je compte aller voir ZZ Top en juillet. Avec un peu de chance ^^.


 

J'ai envie de faire pipiiiiiii.


 


 


 

Allez allez abrègeons.


 

Un IMMENSE merci à Madyna de Boys Love Scantrad et à toute l'équipe qui font un boulot d'une putain de qualité de dingue. Allez les lire, et hésitez pas à leur donner votre avis!

 

 

Un Immense merci à vous toutes,


 

et un Immense pardon pour ce chapitre dont la qualité laisse grandement à désirer.


 

Si jamais j'ai trop de plaintes, je le referais

Oooh et j'allais oublier (de un les liens et de deux:) Vous connaissez KABOOM?

Moi non plus! Mais c'est un film qui a l'air absolument génial!

J'ai accroché à la phrase "Et ça c'est Thor, mon coloc', Beau comme un dieu, con comme la lune, bref tout à fait mon style" dite par l'hyper mignon acteur principal.

Bref allez voir sur FB ou Allociné! 
 

 

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Chapitre 43:

 

Dix jours passèrent. Identiques les uns aux autres au point que le jeune professeur faillit refaire par deux fois le même cours, si ses élèves ne le lui avaient pas fait remarquer au bout de quelques minutes d'un monologue sans le moindre entrain.

L'appartement avait pris des airs d'hôpital. La table de chevet avait été remplacée par la table de cuisine, puisqu'il fallait plus de place pour entreposer tous les bandages et pansements de tailles, de formes et de matières différentes. L'air auparavant embaumé d'encens, de chaleur et d'une once de cigarette avait fait place à l'odeur de l'alcool, des produits nettoyants, désinfectants, et des trois à quatre aérations intensives par jour qui laissaient une brise fraiche traverser les pièces, qui à présent n'avaient de chaleureux que leurs couleurs.

La salle de bain s'était progressivement encrassée avec un soin tout particulier pour les empilement de linges de toute sorte à côté de la machine à laver qui tournait à plein régime dès que Sébastien rentrait.

Miyavi n'était redressé que quelques minutes par jour pour se nourrir et boire, et porté jusqu'aux toilettes lorsqu'il en éprouvait le besoin. Le reste du temps il suait, gémissait, et, lorsqu'il le pouvait, dormait.

Jamais Sébastien n'aurait cru qu'une convalescence puisse être aussi longue. Dans les films, on posait une compresse, boitillait un peu et cinq minutes plus tard on repartait cavaler à droite à gauche.

Or là, les plaies avaient pour la plus part à peine cessé de saigner et se recouvraient de croutes fragiles, bien loin du propre tissu cicatriciel que l'on attendait.

Les bleus s'étaient estompés. C'était le seul bon point de la semaine passée. Avec le fait qu'il soit un peu plus conscient. Si l'on pouvait appeler ça un bon point.

 

Jamais plus Sébastien ne pourrait sentir l'odeur d'arnica ou de voltarène sans avoir la vision cauchemardesque de Miyavi blessé dans son lit.

 

Affairé dans la cuisine, le professeur tentait de faire un plat un peu plus original que les sempiternelles soupes de légumes. Debout devant le frigo grand ouvert, il passa une main nerveuse dans ses cheveux et opta pour un compromis: cela changerait des soupes, sans être particulièrement élaboré.

Steack et purée de carottes.

 

Ce ne serait pas aujourd'hui qu'il deviendrait un cordon bleu.

 

Un coup d'œil en direction du salon lui apprit que la guerre de gang -qui avait pratiquement cessé lors de la disparition du gamin qui squattait son lit- reprenait progressivement.

La veille déjà, il avait détourné les yeux du canal sur la rive duquel il marchait lorsqu'il avait aperçu une forme humaine remonter des profondeurs de l'eau.

Le présentateur télé expliquait sur un ton badin que l'armée de terre serait envoyée patrouiller dès la nuit dans les rues de la ville.

Le châtain eut un rire nerveux. D'un côté ils clamaient que ce n'était qu'une petite rixe entre clans, et de l'autre ils envoyaient l'armée de terre. Ce qui voulait dire que les troupes de gendarmerie nationale, de la police municipale, ainsi que celles de la brigade anticriminalité avaient déjà laissé tomber.

L'intitulé du reportage aurait dû être « début de guerre civile » plutôt que « criminalité en hausse dans la ville de... ».

Sébastien lança des pommes de terre et les carottes dans la marmite et ferma le couvercle avant de sortir de la cuisine pour se diriger vers ce qui avait été pendant un court laps de temps sa chambre. Entre le départ de Cathy, et l'arrivée de son étudiant en fait.


 

Il poussa la porte du plat de la main, avança dans l'obscurité de la chambre vers les fenêtres qu'il ouvrit et repoussa les volets pour laisser pénétrer la lumière.

Lorsqu'il se retourna ce fut pour tomber sur la vision d'un corps presque nu hormis ses bandages, enroulé dans un drap défait. Entortillé aurait été plus juste, et jusque dans son sommeil, l'asiatique gémissait d'inconfort. Le tissu tirait sur sa peau, appuyait sur ses plaies et le faisait remuer encore plus.

Comme s'il s'agissait d'un cheval empêtré dans du barbelé, le professeur s'approcha doucement et posa une main fraiche sur le front brûlant du jeune homme. Murmurant quelques mots d'apaisement avant de soulever ses jambes pour le défaire de sa prison de coton.

Encore une fois il ne put qu'admirer la finesse de ses traits, la perfection de ses articulations qui au lieu de défigurer ce corps par leurs angles osseux, le sublimaient comme s'il avait été une peinture que l'on aurait mis en volume par des aplats de peinture de plus en plus épais.

Du pouce il caressa l'ombre de son genou et remonta son regard vers le visage du chef de quartier qui le fixait, les yeux encore embrumés par le soleil.

-Je vais te faire couler un bain, murmura le châtain en retirant sa main et en se redressant souplement.

 

Il sortit de la salle d'eau quelques minutes plus tard, une pile de draps propres dans les bras, qu'il posa sur la table de soin, juste à temps pour rattraper son élève qui tentait de se lever seul.

-Miyavi, mais qu'est-ce que tu fous? T'es pas en état.

Il passa une main dans le dos du jeune homme, puis l'autre sous ses genoux et le souleva en direction de la salle de bain.

-Je suis désolé, murmura le brun en posa la tête sur son épaule.

-C'est rien mais ne recommence pas, fit Sébastien en l'asseyant sur le rebord de la baignoire.

Un rire rauque retentit dans la pièce tandis que les jambes blanches étaient plongées dans l'eau chaude.

-Je suis désolé de squatter votre lit Gaurnier. De vous forcer à vous occuper de moi comme le dernier des impotents et de me prodiguer des soins en risquant votre vie. Pas de tenter de me sortir de ma léthargie.

-Ah.

La main du professeur accompagna ses reins jusqu'à ce qu'il soit allongé dans la baignoire. Et le malade put enfin lever les yeux vers le visage de son aîné, penché sur lui avec une mine inquiète.

-Tu ne me dois rien, tu as sauvé mon meilleur ami. Ca suffit amplement.

Il marqua une pause.

-D'un autre côté si tu ne l'avais pas entraîné en boite alors que le quartier n'était pas sûr, tu n'aurais même pas eu à le sauver.

-Mais j'aurais été blessé quand même. Vous m'auriez soigné sans avoir une dette envers moi?

-Bien sur.

Le professeur sourit à l'asiatique et repoussa une mèche de cheveux, dévoilant un coquard qui peinait à disparaître. Marbrant de violet et de jaune la pommette saillante auparavant d'un ton ivoire.

Miyavi sourit à son tour, maltraitant ses lèvres craquelées, et remercia l'homme au dessus de lui d'une caresse sur le poignet. Aussitôt le châtain se redressa et lança:

-Je vais changer les draps je reviens.

Lorsqu'il passa la porte, un grognement sourd lui échappa. Dix jours à dormir sur un canapé trop mou ne pouvait qu'être mauvais pour les articulations.

-Vous avez mal au dos? La question jaillit de la salle de bain tandis qu'il tirait les draps.

-Non non, répondit-il d'une voix forte, avant d'ajouter plus bas en s'adressant à un coussin:

-Si je pouvais récupérer mon lit ça irait nettement mieux mais bon...

-Vous pouvez dormir dans votre lit vous savez?

-Ben voyons, pour patauger dans du sang séché, non merci, gronda-il en roulant le linge sale en boule et le lançant vers la porte de la salle de bain.

-Au pire je peux dormir sur le canapé, après tout je suis un poids pour vous, reprit la voix d'un ton plus triste. Et puis je comprendrais que vous ne souhaitiez pas dormir avec moi...

La voix se brisa mélodramatiquement sur la fin de la phrase, et Sébastien plongea le nez en premier dans la fourberie du jeune homme.

-Tu n'es pas un poids pour moi, tu le sais. Ta compagnie est agréable quand tu es conscient.

-Mais vous ne voulez pas dormir avec moi, même si votre santé est en jeu.

Le ton s'était fait accusateur, et le châtain sentit qu'il s'était fait embobiner.

-Je t'ai déjà dit de ne plus me vouvoyer!

Dans le doute, changer de sujet. C'est le bon plan.

Si Cathy lui avait appris une chose c'est que dévier la conversation en finesse ne servait à rien. Rien de mieux qu'une bonne « non-réponse » pour faire comprendre qu'on ne voulait plus parler de ça. Sauf qu'avec Miyavi...

-Ok, alors tu ne veux pas dormir dans ton lit, alors que ta santé est en jeu, et que tu me prends tellement la tête avec la mienne. C'est bien pour un professeur de s'auto-contredire.

-Fais-ce que je dis, pas ce que je fais, tu connais, répondit-il du tac au tac en achevant de gonfler les oreillers du plat de la main.

-Bon, il reprit avant que le brun ne trouve un autre argument. Je passe l'aspirateur et je te sors. Tu arrives à te laver?

-L'eau est froide, reprit la voix, boudeuse cette fois-ci. Et puis comme je dors mal tout seul je crois pas que je soit assez en forme pour me frotter.

Sébastien s'immobilisa sur le pas de la chambre en direction du couloir et passa une main lasse sur son front. Il fit demi tour et retourna dans la salle de bain pour déboucher la bonde et laisser évacuer l'eau avant d'ouvrir le robinet cerclé de rouge en lançant un regard mauvais au brun qui ne répondit qu'avec un sourire vainqueur.

Il replia légèrement sa jambe intacte et la sortit de l'eau en l'agitant comme dans la publicité Venus, connaissant l'effet qu'avaient ses jambes sur le châtain.

-Tu as l'air de très bien pouvoir bouger tout seul, bougonna Sébastien en détachant les yeux des formes de son cadet.

Voilà cinq bains que le brun était suffisamment éveillé pour tenter de l'allumer avec succès.

La ravissante nudité du jeune était source d'émerveillement chaque fois plus visible pour le plus âgé. Passée la gène des premières fois ou il n'avait pas osé poser les yeux sur le corps du brun, et ou il l'avait lavé inconscient, il avait réussi à le regarder un peu plus, et le manque de pudeur, l'absence de gestes pour se cacher l'avait aidé à trouver cela plus naturel. Après tout ils étaient deux hommes, il avait été dans des centres sportifs sans en être jamais gêné le moins du monde. C'était sans doute l'attirance du brun pour lui qui l'avait poussé à ne pas oser le toucher réellement. Du brun pour lui.

Pas le contraire.

Il se répéta cette phrase comme un mantra pendant qu'il mettait du savon sur son gant et frottait une à une les jambes du jeune homme.

-T'es assez habile pour te laver tout seul certaines zones, donc je te les laisse.

-Oh, non...

Miyavi susurra ce « non » en longueur. Comme un enfant à qui on annonçait qu'on irait pas au zoo aujourd'hui.

Un froncement de sourcil le fit sourire encore plus et il ajouta:

-Tu le faisais si bien...

-J'ai une énorme envie de t'en coller une. Tu seras gentil de te tenir correctement. Je t'ai déjà expliqué.

Le sourire s'effaça d'un coup et le jeune homme murmura:

-Et voilà, encore cette fichue fierté d'hétéro. Il va falloir que tu te relaxes un peu. Il n'y a personne à épater ici.

-J'ai pas envie de me relaxer.

Le châtain lâcha le gant dans l'eau et se dirigea vers la porte pour se rendre dans la cuisine.

 

Arrivé au couloir il lança un glacial « Rince toi! », avant de saisir la cocotte du feu et de retirer l'embout pour laisser s'échapper la vapeur.

 

Un peu de lait, de beurre et quelques coups de fourchette plus tard, c'est avec une assiette fumante et bien remplie qu'il retourna dans la chambre et la posa sur la table avant d'aller chercher un Miyavi trempé et gelé assis dans la baignoire qui finissait de se vider.

Il marqua une pause en observant le jeune homme grelottant, et lorsqu'il leva les yeux vers lui, il ne put s'empêcher de sourire tendrement en attrapant une serviette pour le réchauffer:

-On dirait un chat mouillé.

Le brun ne fit que détourner les yeux vers le carrelage à ces mots, mais son professeur put remarquer la rougeur sur ses joues malgré cela.

Lorsqu'il le prit dans ses bras pour l'emmener vers le lit, Sébastien tenta de réprimer un grognement de douleur. Soixante dix kilos ne se soulevaient pas trois fois par jour comme cela. Et même s'il avait gardé une bonne musculature, son dos déjà éprouvé par la mauvaise literie commençait à lui faire sévèrement ressentir.

-Pose-moi, je peux très bien marcher!

-Non tu ne peux pas.

Et le professeur posa le plus jeune sur le lit, avec une douceur difficile à ressentir même si la volonté était là.

-Aie, bon dieu.

Le châtain appuya sa main sur ses reins, massant du bout des doigts ses vertèbres mises à l'épreuve.

-Couche toi Sébastien, je ne te ferais rien, tu ne travailles pas cet après midi et tu peux très bien faire une sieste sur un bon matelas.

Le concerné fit le tour du lit, raide comme un bâton, et s'écroula aux côtés de l'asiatique.

-Merde, j'espère que tu n'as pas envie de pisser parce que crois moi ça sera en bouteille.

Le brun rit et tira le plateau sur ses genoux. Lorsqu'il finit sa purée, son compagnon de lit s'était endormi comme un bienheureux, et poussait des soupirs de contentement jusque dans son sommeil.

Il ne put s'empêcher de glisser ses doigts dans ses cheveux épars, et les fit tourner entre ses doigts.

Non, finalement il ne laisserait pas tomber si facilement.


 

A son réveil, Sébastien tomba nez à nez avec un torse définitivement masculin sur lequel il avait posé sa main pendant son inconscience. Ses doigts se raidirent instantanément et il leva un regard fébrile vers le visage de l'homme qui partageait son lit.

Ce dernier avait un livre sous le nez, et tourna une page l'air de rien:

-Tu es réveillé. Bien dormi?

Le châtain grogna pour toute réponse et se retourna de manière bourrue vers l'autre côté de la chambre. Avec un peu de chance il pourrait faire comme s'il avait encore trop la tête dans le cul pour se rendre compte de quoi que ce soit.

Mais, impitoyable, Miyavi poursuivit:

-Tu vois, tous tes vêtements sont encore en place, et tu n'as aucune tâche suspecte ou que ce soit. Tu peux dormir dans ton lit sans risque. J'ai encore besoin d'être trimballé de pièce en pièce. Alors il va falloir que ton dos se repose correctement. Si jamais tu ne supportes pas l'idée, je dormirais sur le canapé, je te l'ai déjà dit, je ne...

-C'est hors de question, coupa le professeur en roulant sur le dos.

-Sèbas...

-Arrête de m'emmerder avec ça, putain, déjà au réveil tu me...

-Je te quoi?! Vas y! Dis le! Je m'inquiète pour tes vieux os et toi tout ce que tu trouves à faire c'est m'insulter, s'exclama le jeune, outré.

-Ca va ça va! Lâche moi! Je dormirai dans mon lit ce soir! Mais fous moi la paix! Et tu peux crever pour dormir sur le canapé. C'est pas vivable.

Il se leva d'un bond et chercha ses chaussures d'un œil furibond en poursuivant:

-T'es pire qu'une putain de gonzesse merde!

Il passa la porte et Miyavi put l'entendre marmonner dans le couloir:

-Et mes os sont pas vieux. Tafiolle de mes deux.

Un courant d'air fit tomber une mèche brune devant les yeux du plus jeune resté sur le lit, et il souffla dessus pour l'écarter avant d'arborer un grand sourire vainqueur en tournant une nouvelle page et de se replonger dans la lecture.

Trop facile.


 

Le soir venu, les deux hommes avaient mangé séparément, Sébastien dans le salon, devant l'écran de télévision, et Miyavi dans la chambre, avec son bouquin et sa bavette en cas d'accident. Bouffer dans un lit c'était sympa deux minutes, et se faire redresser aidait beaucoup. Mais la fièvre ou la douleur le faisait parfois trembler et tout ce qui était sur sa fourchette se faisait la malle sur son t-shirt.

Devant le poste, l'ainé sentait poindre peu à peu les remords de ne pas déplacer la télé près du malade. Forcément, il devait s'emmerder comme un rat mort dans sa piaule. Mais il se refusait à lui montrer les informations car il craignait qu'il ne fasse une folie et vole au secours de ses hommes. Car oui, c'était de pire en pire. Les morts se comptaient par dizaine chaque jours. La ville se dépeuplait, les cours à la faculté s'annulaient au fur et à mesure qu'étudiants et professeurs migraient dans d'autres cités.

Non, vraiment, il valait mieux qu'il l'ignore.

Lorsque onze heures sonnèrent, Sébastien se dirigea vers la salle de bain en passant devant un jeune homme endormi, et s'engouffra ensuite sous une douche chaude.

Dans la chambre, le bruit de l'eau sur le fond de la baignoire fit ouvrir les yeux de l'asiatique qui jeta un coup d'oeil au réveil et soupira. Son rythme de vie s'approchait plus de celui d'un nourrisson que d'un homme adulte. Manger, dormir, pipi, sieste, manger, dormir.

Il leva les yeux vers une fissure du plafond et soupira à nouveau. Rien de plus sexy pour séduire un professeur récalcitrant. Mon cul ouai.

La porte de la salle de bain s'ouvrit pour laisser passer une bouffée de vapeur d'eau et une odeur de savon précédant le châtain aux cheveux trempes qui se les séchait à l'aide d'une petite serviette. Il fit quelques pas avant de la laisser tomber et de grimper dans le lit avec un air nerveux visible sur son visage malgré l'obscurité.

Aussi, pour ne pas le brusquer, Miyavi se contenta de lui sourire et de fermer les yeux en lui souhaitant de bien dormir.


 

Ce fut plus tard dans la nuit, après de longues minutes à avoir tenté de s'assoupir, que Sébastien fut tiré de ses songes par un gémissement de douleur et quelqu'un qui appelait son nom.

-Seb... Gaurnier!

Le professeur ouvrit les yeux pour tomber sur le profil de son élève visiblement souffrant. Il se redressa sur un coude et ses yeux tentèrent de percer l'obscurité pour apercevoir autre chose que les longues mèches noires qui s'entrecroisaient sur le visage et le cou du brun.

-Qu'est-ce qu'il y a? Chuchota-il sans bouger.

-Aide moi à me retourner.

C'était un ordre ni plus ni moins.

-Ah, je savais bien qu'il y avait un piège dans cette invitation à récupérer une partie de mon lit, fit il avec un sourire dans la voix.

Un rire rauque résonna dans la pièce.

-Aide moi à me retourner s'il te plait professeur. J'ai mal.

A ces mots il repoussa le drap qui le recouvrai jusqu'à son ventre et Sébastien put voir à la lueur de la rue sa poitrine se soulever laborieusement.

-Vers ou? Demanda-il en posant ses doigts sur l'épaule de l'asiatique.

-Vers toi.

Ca avait été dit en un souffle, et le plus âgé ne put retenir un frisson tant cela lui avait paru intime.

Sa main glissa dans le dos du malade, jusqu'au plat de son omoplate, la pression se fit plus forte et il fit basculer le jeune homme sur le côté tandis que ce dernier gémit presque de soulagement en posant sa joue sur l'oreiller.

Le châtain resta figé en observant son corps se découper dans l'obscurité. De la courbe de son épaule au creux de sa taille, et de cette taille si fine à la pointe de sa hanche, tout était perfection. Rien n'aurait pu être un peu plus, ou un peu moins d'une façon ou d'une autre.

Le drap reposait à présent à mi-fesse, et il ne put que descendre sa main un peu plus pour le rattraper et recouvrir ces formes magnifiques.

Et tandis qu'il remontait le tissu vers son buste, il croisa les yeux noirs de son... Invité. Son regard l'immobilisa, la main dans le creux de sa taille, ses doigts presque dans son dos, la pulpe de chaque phalange touchant le velouté de cette peau qu'il savait si blanche. Tellement irréelle.

Ces yeux semblaient tellement tendres... Alors il se permit ce qu'il n'aurait jamais osé faire: Sa main se resserra sur la chair et il laissa ses doigts parcourir quelques centimètres sur l'épiderme. Ils montèrent jusqu'à ses côtes, et redescendirent vers la courbe de ses hanches avec plus de vigueur, faisant souffler un air brûlant au brun qui se laissa faire en fermant une seconde les paupières.

Sébastien sentit sa bouche béer devant un tel spectacle. Ce si jeune homme, si audacieux, si fort, si... Putain... Tellement abandonné sous ses doigts.

Et puis soudain, il se retrouva sur le dos, une forme souple sur ses hanches, un rideau de cheveux noir les séparant du monde et deux lèvres pressées sur les siennes.

Pas si abandonné en fait. Et pas si souffrant le bougre.

Ses mains furent ramenées d'autorité sur la taille du plus jeune et il ne put que resserrer son emprise sur ce corps, laissant son bras remonter le long de ce dos félin pour le rapprocher encore un peu de son torse.

Une langue parcourut la longueur de ses lèvres et s'inséra entre elles pour en caresser l'intérieur avant de cesser tout contact à part leurs souffles fiévreux. D'un mouvement brusque il ramena le visage de l'asiatique à lui, et ravit sa bouche avec plaisir, le brun le laissant diriger le baiser qui s'approfondit de seconde en seconde.

De sa main libre il caressa la cuisse collée à sa hanche et remonta lentement vers la fesse la surplombant. Le corps au dessus de lui frémit et ondula comme un chat sous l'attouchement plaquant contre son bassin quelque chose qui n'était absolument pas habituel.

En une fraction de seconde son sang avait quitté tout le haut de son corps et s'était réfugié dans ses jambes, prêtes pour un marathon de fuite. Il s'était figé, et Miyavi s'en aperçut assez tôt pour s'ôter de son corps et s'écarter de lui avant qu'il ne soit repoussé.

Il s'écarta au maximum de son professeur, et se blottit de l'autre côté du lit, chuchotant juste avant de fermer les yeux de honte et de colère:

-Il va bien falloir que tu t'y fasses un jour...


 

Quelques jours plus tard, le brun était en état de se lever, de se laver, et avait tenté de façon désastreuse de faire le ménage pour racheter sa longue convalescence chez son professeur.

Lorsqu'il eut achevé d'aspirer les rideaux du salon, et brisé quelques bibelots en voulant faire la poussière il retourna s'asseoir sur le canapé en boitillant sous le regard moqueur du plus vieux.

-J'en crois pas mes yeux... Ca fait combien de temps que t'as pas tenté de te servir d'un aspirateur?

Pour toute réponse le brun souffla d'agacement et tourna les yeux vers le poste de télé.

Sébastien, un sourire ravi et ébahi aux lèvres vint s'asseoir tout près de l'asiatique:

-Sans déconner. T'es vexé comme un pou!

Et il éclata de rire attirant ainsi le regard du plus jeune qui murmura lorsqu'il se fut arrêté:

-Au moins ça a le mérite de te faire sourire.

Maintenant qu'il le regardait, le professeur s'aperçut qu'il était trop près. Dans le sens « trop près pour garantir sa sécurité ». Aussitôt il se flagella mentalement. Quelques mois plus tôt il avait accepté qu'il était attiré par le plus jeune. Et par les hommes en général.

Il fallait à présent qu'il cesse de faire des manières. Miyavi lui plaisait. Depuis longtemps. Depuis le premier jour en fait.

Et il ne pouvait réprimer cette attirance et cette tendresse qu'il ressentait chaque fois qu'il posait les yeux sur lui.

Ca devait se lire dans son regard vu les attitudes du jeune homme. Dès qu'il le fixait, le brun soupirait d'aise comme si les sentiments et les sensations de son professeur s'enroulaient autour de lui telle une couverture brûlante, et chacun de ses mouvements se faisait plus sensuel, plus assuré, plus félin.

Mais automatiquement, le châtain se mettait en mode autorun, et sortait tout et n'importe quoi pour le faire fuir...

-Tu veux peut être téléphoner à ton petit ami? Pour éviter qu'il s'inquiète?

...N'importe quoi dont ce qui l'avait fait souffrir pendant des mois, comme ce baiser échangé sous ses yeux, et cette possessivité dont le petit blond avait fait preuve dans sa salle de cours.

Miyavi se leva et le détailla de haut en bas avec une moue dégoutée.

-Sans déconner. Après dix jours tu me proposes ça. T'es pathétique.

Il se dirigea vers le couloir qui donnait sur la chambre et lança d'une voix forte:

-Je ne peux appeler personne avant d'être totalement remis. Et ne te rends pas plus con que tu ne l'es déjà, Gackt n'est pas mon mec.

Le bruit inégal de ses pas se fit entendre encore quelques secondes et Sébastien prit sa tête entre ses mains en soupirant. Il avait besoin d'aide, ça n'allait pas. Il n'allait pas bien, et il était incapable de faire avancer les choses. Ce gamin le rendait fou. Tellement fort, tellement fier, tellement beau, tellement culotté.

« ...Tu dépasses les bornes des limites Maurice ». S'exclama l'écran télévisé, et le professeur ne put empêcher un rire nerveux de s'échapper de ses lèvres.

Au moins, il n'était pas avec l'autre niais.

Hourra.


 

Les jours continuèrent de défiler. Le brun se remettant lentement, le châtain tentant vainement de se détendre et d'accepter de se rapprocher de lui. Les seuls véritables moments d'intimité sans crainte qu'ils partageaient étaient leurs débats sur des romans divers, ainsi que leurs auteurs. Ces instants étaient aussi précieux pour l'un que pour l'autre, et le professeur et le chef de clan disparaissaient au profit de deux hommes passionnés aux avis juste assez divergents pour prolonger leurs conversations jusqu'au petit matin. Ce qui leur permettait aussi de s'endormir comme des masses, et évitait à Sébastien de se faire un ulcère sous le stress que représentait la simple esquisse d'une possibilité de projet éventuel de relation entre eux.


 

Un soir alors que le plus âgé changeait les pansements de son blessé, Miyavi ne put se retenir et maintint la main de son ainé sur sa cuisse, serrant ses doigts entre les siens tandis qu'il posait son roman sur l'oreiller près de lui.

Le châtain, assis sur le bord du matelas, leva les yeux vers le jeune homme allongé aux jambes légèrement repliées et se mordit la lèvre en voyant ses abdominaux se contracter et rouler sous sa peau alors qu'il se redressait de façon à s'appuyer contre le mur.

La jambe intacte de l'asiatique se déplaça, et caressa le flan de son professeur avec une douceur langoureuse tandis que ses doigts s'enroulaient autour du poignet toujours immobilisé.

Une bouffée de chaleur prit le professeur aux joues, et il baissa à nouveau les yeux tandis que les frôlements sur son flanc continuaient avec une douceur et une sensualité extrême. Les doigts du plus jeune tirèrent sur sa main et la firent remonter de quelques centimètres sur la peau de sa jambe, et il expira un souffle tremblant:

-Miyavi je ne peux... Je crois... Je...

-Tu bandes rien qu'en me touchant du bout des doigts Sébastien. Laisse toi aller.

Et le châtain s'apprêta à obéir lorsque ses yeux tombèrent sur l'entrejambe de son vis à vis, pas encore tendue à l'extrême, mais déjà gonflée, et une fois encore il fit un bond en arrière, se relevant du lit et portant sa main à son front tandis qu'un hurlement de colère emplit la pièce:

-Putain de merde mais tu vas la jouer encore combien de temps comme ça Gaurnier?! Je suis pas une marionnette! Je te cours après depuis plus de six mois! Je veux être avec toi, et je sais que je te plais! Je le sais! C'est quoi le problème à la fin?!

Le brun s'était levé et avait poursuivi Sébastien tout le long du couloir pour finir par le plaquer contre le mur et finir sa tirade lorsqu'il fut repoussé pour entendre:

-Le problème? Putain mais le problème c'est que t'es pas une femme bon dieu de merde!

Sa voix se brisa:

-J'arrive pas à me le sortir de la tête. J'arrive pas. T'es un homme. Un putain de mec. Tout le monde se fout de la gueule des pédés! Putain, quand on leur pete pas les jambes on les singe dès qu'ils sont passés. On détourne les yeux lorsqu'ils se touchent. Ils passent pour des follasses qui n'attendent rien d'autre que de se mettre une perruque et un gode de la taille d'une queue de poney dans le cul! Je veux pas.. Je veux pas vivre ça. Je peux pas...

 

Il passa sa main nerveusement sur son visage, comme un fou qui tente de reprendre ses esprits, et Miyavi le détailla de haut en bas avec un dégoût palpable.

Il cracha à ses pieds et sans un mot, fit demi tour pour claquer la porte de la chambre, laissant un adulte horrifié au milieu du couloir. C'était trop, il se précipita pour le rattraper mais se figea devant le panneau de bois clos.

Que pouvait-il lui dire?

Sans un son il fit demi tour, mit ses chaussures trainant dans l'entrée, et sortit dans la nuit.

 

 

==============

 

Pouet, pouet, poueeeet.

Vous avez survécu?

Vous me détestez?

Vous connaissez la blague du "non. Moi non plus" ?

Non?

Moi non plus.

Vous pensez que l'histoire va bien finir?

Vous savez que j'ai peté ma touche F?

Vous pensez que je dois rester naturelle (ça fait un an que je me bat pour en avoir l'air) ou que je me refais une couleur violette?

Vous voulez quoi comme prochaine maj?

Vous trouvez pas que c'est trop la honte qu'il y ai encore une fic sur tokio hotel sur ce blog?

Vous avez fait un tour sur les défis?

Heu...

Vous avez aimé le chapitre?

Les mini limes,  vous en avez pensé quoi?

Vous savez que je vous aime?

 

*Couic*

 

Veuillez nous excuser pour cette invasion de créa. Nous la ramenons dans sa chambre. En espérant que vous avez passé un agréable moment sur Pensées d'Absynthe, et en souhaitant vous revoir très bientôt.

Attention à la marche du quai en descendant.

 

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi) - Communauté : A l'ombre des romances...
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Jeudi 10 juin 4 10 /06 /Juin 06:45

jez.jpg

 

 

Coucou!

Bon, ce n'est pas la suite, mais pour vous faire un peu poiroter, je me suis dit que je pouvais bien vous donner à ronger.

Donc ceci est le texte que j'ai écrit pour le second tome des Délices Citronnés. A présent, le projet est clos, je ne suis même pas sûre que le bouquin soit encore en vente, dans le doute, je vous le donne quand même.

(Oui, je fais comme Joy.)

 

Alors avant toute chose, c'est le premier texte que j'essaie d'écrire en étant vraiment sérieuse, et merdouille, c'est pas du tout mon style ^^.

 

('tendez, je vais me coucher en fait, je continue l'article après)

(re!)

Les filles j'habite au 4ème étage, et mon balcon se prend pour un lac. Il a plu cette nuit, on a sonné ce matin, moi bien gentille, tête dans le cul je sors voir qui c'est et...

Floc. Floc.

Les pieds dans l'eau.

Doigts de pieds submergés, réveil d'enfer. Apparemment l'évac' est bouchée. Youpi.

 

Bon, rien à voir, mais à quatorze heures je saurais si j'ai un avenir. OU PAS. Genre je saurais si on veut de moi en DUT ou s'il va falloir que je me retape une année de fac...

 

Et enfin... J'ai oublié la dernière... Ah! non! J'ai envie d'écrire une nouvelle histoire (mais je SAIS, je peux pas) ce serait un type qui bosse pour le vatican. Genre bras armé. Et il est envoyé en missions pour zigouiller des Faes, des vampires, quelques autres bestiolles etc. Et il a un psy, à qui il doit faire gober que ses problèmes sont oniriques etc etc.

Arffe dit comme ça, ça ressemble à rien.

Je sais plus ou j'ai lu que si on sait pas raconter une histoire à l'oral, ou la résumer en fascinant le public, on a aucune capacité d'auteur. Ben je suis super mal barrée alors xD

 

Bon allez zou, ma gueule.

 






Jezekel,


Par Absynthe.





 




« La vraie intelligence de l'être humain, c'est sa capacité d'adaptation. Les hommes se font à tout, y compris au pire »

Sebastiao Salgado

 

 


 


« Je ne lis pas le scénar, c'est le scénar qui me lit. »

Sergent Osiris

Tonnerre sous les Tropiques







A Véiane, Elèctre, Iris et Ponnette...


...Surtout Ponnette.


Parce qu'écrire sans vous, c'est écrire sans moral et sans inspiration.

Juste impossible.



 


 

On aime les guerriers. On admire ces meurtriers professionnels, on les adule, les respecte et les désire. Pourtant ils tuent, passent leur vie à tuer et le pire c’est qu’ils aiment ça. Jezekel aimait ça lui aussi. Non, pas les guerriers.

Juste tuer.

N’importe qui, n’importe quand, simplement pour la sensation grisante d’être maître de tout. Pour la mélodie envoûtante de l’agonie, tous ces sons si disgracieux dans la bouche de nobles, tous ces gestes fébriles, inutiles, cette accroche à la vie que l’on cache sous des airs courageux pendant des années. Pour le plaisir de sentir l’âme du défunt l’effleurer en sortant de son corps. Pour la sensation malsaine et délicieuse du sang d’autrui refroidissant lentement sur sa peau, ce liquide vital qui recouvre une partie de son corps, de son visage.

 

Ah qu’ils sont beaux les humains lorsque viennent leurs derniers instants. C’est le seul moment dans leur misérable existence ou ils sont vrais. Ou leurs yeux reflètent véritablement leur personne. La seconde ou ils comprennent que c’est la fin, que l’homme penché au dessus d’eux est la dernière chose qu’ils verront sur cette terre. Alors leurs yeux s’écarquillent, leurs pupilles se dilatent comme à l’orgasme, leurs muscles se tendent une dernière fois, leur bouche s’entre ouvre pour leurs derniers mots, toujours tronqués, toujours sans sens pour leurs familles, et c’est la fin, la dernière inspiration. Et le corps retombe, l’âme s’élève, vient frôler son meurtrier avant de s’en aller à jamais.

Jezekel aimait cela. Ça lui rappelait sa vie d’avant. Son existence avant son damne des enfers, un hiver particulièrement meurtrier. Le calme et la satisfaction d’après mort. Comme après la jouissance. Bon sang qu’il aimait cela. Il ne s’en lassait pas. Jamais.

 

Manque de chance pour lui, les années défilèrent, le monde des hommes se développa, et bientôt il fallut avoir une autorisation officielle pour se livrer au meurtre. Alors il devint successivement soldat dans les armées pharaoniques, dans les trois guerres puniques, dans toutes celles qui se sont succédées avant, après, pendant. Mais arriva un règne ou il fallut faire des études pour pouvoir se battre. Après plus de mille ans de tueries, il devait aller en cours avec des jeunes?! C’était hors de question. D’autant plus qu’il devrait repasser ces mêmes examens tous les vingt ans, dans un pays différent puisque son enveloppe corporelle garderait à jamais un corps de jeune homme.

Alors il trouva un travail dont personne ne voulait, qui lui permettait de faire ce qu’il aimait, mais plus de combattre. C’était triste, ça le rendait malheureux, mais il pouvait tuer. C’était déjà ça, et la rage de devoir obéir à de misérables humains s’évanouit avec les années. Il continuait à combattre, mais comme maître d’armes. Il apprenait à des jeunes qui n’avaient pas les moyens de se payer des cours avant d’entrer dans les écoles de soldats comment tuer, sans pouvoir le faire par lui-même. Et ils devenaient des seigneurs de la guerre. De vrais hommes, sans pitié aucune. Il était le maître d’armes, il était le bourreau.

 

On aime les guerriers. On admire ces meurtriers professionnels, on les adule, les respecte, les désire.

Lui, on ne le connaît pas. Il n’est que celui qui passe après les autres sur le champ de bataille. Celui qui le parcourt de part en part, écoutant ce silence divin et mortuaire à la recherche d’un souffle. Celui qui achève les mourants. Le plus beau des postes.

Tous ces guerriers qui se voilent la face avec de faux prétextes pour leurs crimes, amour de leur famille, amour de leur patrie, amour de leurs terres. Ils ratent tout. Ils ratent l’apogée de leur œuvre. Ils n’arrivent pas à voir le merveilleux dans la mort. Alors soit, ils fuient dès que les blessés du peuple gagnant sont tous sur civières. Ils s’enfuient et vont fêter, un sourire aux lèvres, une chope de bière à la main, fêter les morts victorieux, tout en ignorant ceux qui passent après eux. Le bourreau puis les croque morts.

Le bourreau. C’est ainsi que ceux qui le connaissent l’appellent ces temps ci. Ils ont peur de lui, de sa folie apparente pour leur espèce, mais jamais ils ne lui diront, pas plus que leur incompréhension face à son éternelle jeunesse. Alors les générations de croque morts se poursuivent, et il reste là, éternel bourreau. Jezekel. Jez. Celui qui fait ce dont eux ne veulent pas. Car il faut du courage ou de la folie pour tuer de sang froid. Ou bien alors, ne pas être humain.

 

Les années défilent, une grande guerre éclate, les champs de batailles ne se comptent plus, on emploie les plus jeunes hommes à peine entrés à l‘école directement dans les combats. Mais Jezekel n’est pas au courant, cela fait des décennies qu’il a cessé de s’intéresser aux mortels. Et un soir d'hiver, alors que la bataille a duré de la veille jusqu’au crépuscule sans la moindre interruption, que les corps s‘amassent sur des mètres entiers au fond d‘une vallée enneigée, que le sang forme des flaques qui givrent dans les creux de la plaine, que les vivants étouffent sous les morts, que les agonisants n‘ont pour vision que leurs semblables qui se recouvrent peu à peu de poudreuse, les derniers blessés sont rapatriés vers les camps, Jezekel peut commencer son œuvre.

 

Il est heureux, un sourire discret trône sur ses lèvres tandis qu’il avance, trempant ses bottes de cuir dans la boue, le sang et la neige fondue, ses yeux parcourant la scène avec une délectation toute particulière. Ils ont été durs en cette journée de février. Un si beau mois. Ni trop chaud ni trop froid. Juste assez pour que les mouches ne se fassent pas trop nombreuses, et que les moustiques colportent des maladies entre morts et vivants. Arrivé à ce qu’il estime être le centre du champ de bataille, il s’immobilise et ferme les yeux. Le vent porte à ses narines l’odeur de la mort, du bois brûlé, de la chair cautérisée. Des mèches blondes s'échappent de la natte qu'il porte haut sur son crâne et retombe sur ses reins pour aller flotter dans les airs. Il inspire une dernière fois, -il n'en a jamais eu besoin puisqu'il n'est pas humain, mais c'est une sensation agréable- et avant de s‘avancer vers le premier souffle il sort un long poignard à lame incurvée. Vestige de la sanglante Carthage. Quelques minutes passent, les vêtements du blond se maculent peu à peu de sang, et alors qu’il se tient à genoux au dessus de ce qui reste d’un homme d’une trentaine d’années, qu’il amène mécaniquement sa lame tiède sous le sang à ses lèvres, la vision d’un enfant de six ans tout au plus se porte à ses yeux.

 

Blond comme un ange. Délicieusement innocent. Un vrai sourire le prend et il se relève, marchant droit vers lui, avant de s’accroupir à un mètre du gamin. Il sait qu’à son âge il peut encore Les voir. Elles. Ses ailes noires qui se font lourdes et inutiles dans son dos. Il doit savoir qu’il est Une Mort. Mais il ne dit rien, ne pleure pas et au contraire s’approche. Alors Jezekel tire son couteau de sa ceinture, encore une fois, mécaniquement. Et tandis que l’enfant avance à petits pas, il en entend d’autres au loin. Quelqu’un le regarde. Tant pis. C’est si bon. Sa lame dans la main droite, il tend l’autre vers l’enfant qui y glisse la sienne, glacée par l’hiver, couverte de sang par la guerre. Le gamin s’approche et se serre quelques instants contre lui en une recherche de réconfort, puis se recule un peu et s’appuie contre la cuisse repliée du grand homme qui le surplombe. Le blond passe sa main sur sa joue, tout en douceur, et lui fait pencher la tête en arrière, l’enfant obéit sans résister et laisse ses yeux errer sur les grandes ailes noires qui l’encadrent dans une étreinte rassurante. Il tend la main vers l’une d’elles, avec autant de douceur que la lame qui glisse sur sa gorge, faisant céder la peau si tendre, et la ramène vers lui, une plume noire étroitement serrée entre ses doigts alors qu’il hoquette sans pouvoir respirer tant le sang obstrue sa gorge.

 

Jezekel glisse sa langue le long d’une clavicule révélée à l’air libre, et goûte le sang qui se répand sur le petit torse si jeune, puis remonte à hauteur des yeux du petit blond, plongeant son regard argenté dans les orbes bleutées qui s’agitent devant lui. Un doux sourire s’installe sur son visage devant la peur de l’enfant et il se penche pour déposer un baiser sur son front, recueillant sur ses lèvres quelques flocons venus s’y poser. Quelques râles encore et ce sera la fin, le sang cesse déjà d’affluer à sa gorge, et ses yeux se font lourds. Mais il ne ferme pas les paupières et finit sa vie le regard plongé dans celui de son bourreau. Sans haine, sans colère, rien que de la reconnaissance. Jezekel lève les yeux au même rythme que l’âme qui s’extrait du corps à présent sans vie pour en rejoindre deux autres qui semblent l’attendre au bout du champ enneigé.

Une respiration rauque se fait entendre derrière lui. C’est vrai. Il avait un public, quelque fou ou malheureux, cherchant un ami ou un parent parmi les cadavres. On se penche derrière lui, et il sent un souffle chaud effleurer son cou, une larme déjà froide tomber entre son col et sa peau. Une main passe au dessus de son épaule, des doigts se tendent vers le visage de l’enfant, fermant ses yeux à jamais fixes.

-Vous avez toujours autant de mal avec les yeux des morts, murmure Jezekel sans une once de remord dans sa voix.

-Avec les yeux aveugles en fait. Leur immobilité nous effraie, répond une voix grave et étrangement calme.

Le blond ne répond pas. Il a été interrompu, il devrait être en colère mais il n’en est rien, l’autre n’hurle pas, ne pleure pas, ne l’insulte pas et ne le provoque pas en duel. C’est déjà ça. Il est simplement penché au dessus de lui, quelques mèches brunes presque noires retombant sur l’épaule de celui qui vient de tuer un enfant sous ses yeux. Jezekel repose le corps au sol, et glisse un doigt sur le plat du poignard avant de le mettre en bouche en fixant un point loin devant lui.

-C’était la fille du forgeron de mon village, ajoute le nouveau venu, comme s’il parlait au vide.

 

L’autre ne répond pas et se redresse lentement, finissant debout, dos à un homme qu’il ne voit pas et qui l’effleure tant il est proche. Avec un sourire il se retourne, dévisage le brun devant lui, une trentaine d’années, un visage fin, le teint hâlé et les yeux noirs dans lesquels étincèlent de petites nervures argentées. D’eux deux, ce serait lui à qui l’on donnerait le poste de Mort ou de Démon. Sans hésiter une seconde.

 

Jezekel lève un doigt sanglant à hauteur des lèvres de l’homme, appuyant légèrement dessus, lui intimant le silence, puis pointe la plaine de l’autre main, lui faisant signe d’écouter. Seul le vent ne parvient aux oreilles du brun, et il entre ouvre les lèvres pour dire quelque chose.

-Tais toi, le coupe le bourreau.

-Feïkh’an, souffle-t-il avant qu’une main autoritaire ne s’installe sur sa bouche.

-Tais toi Feikh’an, reprend le blond. Viens avec moi. Viens. Allons au devant des morts.

 

Et Jezekel s’avance, silencieux, ne prenant pas la peine d’enjamber les cadavres, marchant simplement dessus sans qu’un craquement d’os ne se fasse entendre, suivi du brun qui ne peut s’empêcher de fixer les visages sans vie sous lui. Amis. Ennemis. Inconnus. Le blond s’immobilise à nouveau, et pose sa main sur le bras du guerrier, levant vers lui un regard pétillant de vie. Il s’approche d’un pas et se colle contre lui avant de relever le visage vers son oreille, frôlant au passage tout son cou de ses lèvres, pour finir par chuchoter:

-A droite de la lance brisée plantée dans le sol. Entre le cheval et le rocher. 

 

La neige et le vent se faisant plus forts de seconde en seconde, le plus grand plisse les yeux dans la direction indiquée, ne distinguant que de vagues formes blanches et le pieu dressé vers le ciel. Il s’apprête à exprimer son échec et s’écarter de cet homme étrange, trop proche, trop insensible, mais l’autre ne le laisse à nouveau pas parler et murmure encore:

-Cesse de te comporter comme un banal humain. Vois ce qu’ils ne voient pas. Écoute ce qu’ils n’entendent pas. Concentre-toi. Un souffle, haletant. Douloureux. Le sang obstrue sa gorge. Il crache comme il peut, mais il est écrasé, ses os sont brisés, écoute, ses poumons sifflent. Écoute. Il se fait recouvrir de neige. Ne l’entends tu pas crisser à chaque respiration? Ne fais pas semblant. Tu n’es pas comme Eux, tu es revenu voir ton œuvre, tu n’as pas bougé pour sauver cet enfant. Concentre-toi Feikh-an. Écoute l’agonie... Trouve-le!

 

Fermant les yeux, le brun laisse le vent d’hiver l’encercler, le faire sien, étroitement enlacé par cette force de la nature et par ce bourreau. Sans savoir pourquoi il obéit, le vent se fait plus calme à ses oreilles bien qu’il ne fasse que souffler plus fort dans la réalité. Il n’entend plus que le souffle factice du bourreau. Ne ressent plus que son regard, et bientôt, le silence se fait sur la vallée.

Ses yeux se rouvrent, ses lèvres s’étirent en un mince sourire, ignorant la caresse du froid sur elles qui les fait bleuir, car au loin, là où indiquait le blond, il peut entendre une respiration. Comme il avait dit. Difficile, douloureuse, haletante. Feikh’an baisse les yeux vers le bourreau plus petit que lui d’un ou deux centimètres et lui sourit, sans se poser de question, sans l’interroger plus que cela. Il a l’impression d’habiter son univers à présent. Presque une autre dimension. Ou tout est nuancé. Différent et pourtant presque identique. Le même monde, mais pas la même dimension. Leurs yeux se quittent, et tous deux marchent paisiblement vers le son, Jezekel se baisse et repousse le corps d’un grand roux au crâne défoncé. Sous lui, un tout jeune homme aux yeux écarquillés sous la douleur, qui a dû être châtain clair avant cette bataille.

-Il a l’air en vie, remarque Feikh'an.

-Pas tant que ça…

-Il respire.

-Moi pas, et je suis en vie aussi.

Feikh’an tourne la tête vers le blond. C’est vrai, il ne respire pas. Il lui rend son regard, vide, calme, inexpressif. On croirait voir un ange au milieu de toute cette neige. Blond, fin, de grands yeux argentés. Un peu trop brillants pour être humains. La pupille manquante. Un peu trop flagrante pour passer inaperçue. Leurs yeux rejoignent à nouveau le mourant qui les fixe, paniqué, tentant de respirer comme il peut.

-Il a l’air en vie.

-Pas tant que ça…

-Il bouge.

-Les arbres aussi. Pourtant on les coupe.

Le silence s’installe, Jezekel se baisse et examine le jeune homme comme l’on observe du bétail.

-Ses mains sont déjà hors d’usage, elles ont été gelées par le froid. Ses pieds doivent être dans le même état. Son torse… Il place sa main sur la poitrine du soldat et appuie dessus. Le châtain ouvre la bouche comme pour hurler. …est brisé. Sans compter le sang qu’il a perdu… Bref… Je peux?

-Je t’en prie, répond l’autre avec le ton digne d‘une conversation un rien banale.

D’une main experte, Jezekel repousse les cheveux encombrant la jugulaire du soldat, et approche sa lame de sa peau sans le quitter des yeux, se délectant de ses sursauts et de sa façon vaine de se débattre de la poigne de fer de La Mort.

Mais alors que la pointe du poignard entre en contact avec la peau déjà blanchie par la peur et l’agonie, une main hâlée se superpose à la sienne, et le souffle rauque qu’il a déjà entendu plus tôt effleure à nouveau sa nuque. Le blond s’immobilise un instant puis entrecroise ses doigts avec ceux qui font ce que personne n’a jamais osé faire, le toucher en pleine… Action. Le rituel continue, le métal glacé pénètre la peau et la caresse jusqu’à la faire céder. Un corps chaud se colle contre celui de Jezekel, Feikh’an épouse le moindre centimètre de son corps et appuie sa tête sur l’épaule du bourreau, contemplant leur victime, qui voit son heure arriver, ne sachant qui contempler, l’Ange, le Démon, le Démon ou l’Ange : il ne sait qui a quel poste. Finalement, il suffoque quelques secondes, ses yeux faisant des allers-retours entre les deux visages, et finit par rendre l’âme en fixant un point entre eux.

Le brun frissonne. De froid, de dégoût ou d‘excitation, il ne saurait le dire. Son compagnon monte son couteau à ses lèvres et en caresse le plat du bout de la langue, puis lui propose l’autre face sans le moindre son. Il s’exécute et tous deux se relèvent lentement, puis parcourent le champ sans un mot, répétant plusieurs fois la même action, étrangement proches pendant la mise à mort. A nouveau ils sont distants l’un de l’autre lorsqu’ils marchent côte à côte. La nuit s’est bien installée et ils s’éloignent des morts pour regagner un village en passant par la forêt. Ils ignorent les regards choqués des croque morts qui les fixent avec effroi tandis qu‘ils bravent l‘hiver et la neige, tous deux impassibles sous la tempête. Finalement, Feikh’an prend la parole:

-A l’aube, les armées germaniques vont attaquer. Il parait qu’ils sont des milliers, et que nous ne sommes que cinq cent. Il marque une pause et continue. Je n’ai pas envie de mourir en hiver… Je n’ai pas envie de me faire achever par quelqu’un comme toi.

L’autre laisse le silence envahir l’atmosphère durant de longues minutes avant de murmurer:

-Tu sais, c’est dans ma nature de faire ce que nous avons fait. Je ne suis pas humain, on me dit même monstre. Mais toi…

- Tais-toi.

-Toi, tu dois être particulièrement fou, achève Jezekel avec un sourire mauvais vers le brun.

-Tais toi, crache à nouveau ce dernier.

-Je ne suis pas le premier à te le dire n’est-ce pas? Que tu es totalement, irrévocablement f…

Un poing lancé en pleine vitesse vient s’écraser contre la mâchoire du blond, qui, surpris trébuche puis se redresse pour se jeter de toutes ses forces sur l’humain qui a osé porter la main sur lui. Les deux hommes tombent au sol, s’écrasant dans la neige et très vite, Feikh’an se retrouve plaqué face contre la poudreuse, un corps étroitement pressé contre le sien, une main enserrant sa gorge jusqu’à la faire presque céder sous l’étreinte.

-Tu n’aurais jamais du faire ça… Humain.

A ces mots soufflés à l’oreille, Jezekel recule quelque peu du corps qu’il écrase et enfouit son visage dans la nuque du soumis. Il soupire après son odeur et sa chaleur, glisse sa langue dessus puis inspire une dernière fois et mord à pleines dents dans la chair qui cède sous les cris de la victime. Le sang gicle et tâche la neige alentour. Le blond lèche le sang perdu et retire d’un mouvement brusque le long manteau de cuir du soldat : replongeant ensuite ses lèvres dans la plaie ouverte, il caresse du bout de la langue la chair à vif, laissant ses mains découvrir le dos large du jeune homme.

-Qui es-tu donc, bourreau? Halète le blessé, dont les lèvres glacées par la neige l’empêchent de parler correctement.

-Je suis… Je suis Jezekel, Mort de Luxure, banni des enfers pour mon goût pour la guerre brute et… Sa voix meurt au creux de la tempête qui s’élève. Et toi, tu es un fou qui va apprendre qu’il ne faut pas lever la main sur la luxure, même déchue.

-Jezekel. Je ne veux pas mourir. Pas en hiver.

Sans répondre, l’autre enfonce un peu plus le brun dans la neige, et se redresse, une main dans le creux des reins de celui qu’il surplombe, pour atteindre son poignard et en presser la lame entre les deux omoplates dorées sous lui. Sans douceur il se penche vers son cou et glisse sa langue le long d’un sillon de sang mêlé à la neige fondue.

-Tu vas aimer ça…

Le métal glisse sur sa peau, créant un sillon du haut de son dos, suivant sa colonne vertébrale, jusqu’au bas de ses reins. La douleur fait se cambrer le plus jeune qui gémit en serrant les dents ; une main s’enfonce dans ses cheveux, le maintenant cambré tandis qu'une langue remonte le long de la plaie, léchant le sang jusqu’à la morsure. Un corps se presse contre ses fesses, un membre dur l’écrasant un peu plus. Un gémissement sonore se fait entendre, et Jezekel murmure en glissant ses mains sous le pantalon du brun:

-Je te l’avais dit. Tu aimes déjà.

Quelques secondes plus tard, lubrifié par la neige, la Mort s’enfonce dans ce démon humain, ce fou qui a oublié d’avoir peur de lui. Le sang ruisselant du dos du soumis s’étale entre eux deux, recouvrant le torse dénudé de l’autre de la plus divine des matières, la tempête hivernale recouvre leurs cris, et le premier baiser est échangé alors que le plaisir atteint son apogée.

Là, dans la neige. Là, en plein hiver.


Demain… Demain la Mort de Luxure reprendra part au combat, car Feikh’an ne mourra pas en hiver, encore moins de la main d’un autre que lui.

Feikh’an ne mourra pas demain, car il est Jezekel, Mort de Luxure, banni des enfers pour son amour de la guerre brute, et parce que la Luxure n’a pas le droit d‘aimer. Demain il montrera qu’il peut se battre, aimer et être ce qu'il est.

Une des nombreuses morts. L'unique bannie, au plus grand damne de l'humanité. Et les humains trembleront.

Bien des hivers passeront encore, bien des guerres auront lieu, bien des flocons fondront sous le sang.

Ils seront deux à défier l'humanité, la mort amoureuse, trop humaine, et l'humain mortel, trop peu humain.

Par Absynthe - Publié dans : Cock Tales Cocktails - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 20 juin 7 20 /06 /Juin 21:25

Samedi 11/12/10

Bon, en ce samedi soir pourri où je ne sors pas et où je ne dors pas non plus faute d'un énorme mal de dents/mâchoires/oreilles/crâne, je m'ennuie, j'ai faim et rien qui se mange, je me suis maté dix épisodes des Hellcats, un truc merdique de pompom girls avec une blonde trop maquillée comme héroine et une méchante étrangement métisse. Je n'arrive pas à me mettre à écrire, DONC je vous ai fait un quizz de merde =)

Et puis ça m'amuse tellement que je pense vous en faire d'autres de temps en temps =)

Voilà.

Cliquez ici, j'ai tenté de pas le faire trop facile, vous me direz ce que ça donne =)

Bisous!

 

 

 

Vendredi 5 Novembre 2010:

Bonsoir les filles, je m'apprète à faire quelque chose qui me brise le coeur mais {NON J'ARRETE PAS LE BLOG, FUYEZ PAS! Et puis sèche moi ces larmes toi là, et arrête de renifler, je rêve.} je m'en sors plus avec les commentaires qu'il me reste et auxquels il faut que je réponde. Y en a qui datent de l'année dernière, c'est pour dire.

Alors aussi magnifiques qu'ils aient été, je vais devoir les valider sans y répondre, et sachez que ça me brise le coeur.

Je jure de ne plus jamais remettre à plus tard mes réponses, parce que SI! Chaque fois que je vous lis, je pense à ma réponse, et puis Pouf. Je zappe. Je me dis "tu le fais après avoir rangé ci, ça et ça". Et Vu que je range jamais quedale, ça traine, et ça traine, et ça s'entasse. Bref. Ce qui serait pratique, c'est que celles et ceux qui m'ont posé des questions auxquelles il faut que je réponde les reposent.

Deadly m'a vue galérer à répondre à certaines chanceuses d'entre vous, elle peut attester de ma bonne volonté et de ma capacité d'attention d'un gamin de quatre ans...

 Je me demande si je ne pourrais pas mettre en place un petit Tchat en tête de blog. Ca vous plairait?  

Breffouille, j'ai vu que vous aviez apprécié les défis, je suis hyper contente, j'ai validé vos commentaires et les auteurs y répondront lorsqu'elles publieront le chapitre suivant, Sauf pour Merlin, vu qu'elle a fini, si jamais elle souhaite vous répondre, on fera un petit article en plus ou on refera le dernier.

Pour ma part, je n'ai pas zappé l'écriture, je vous le jure. J'avoue en revanche ne pas avoir écrit une ligne depuis mon drame sur le dernier article du Grenat. Là j'ai la masse de boulot, mais je vais négocier mon emploi du temps pour vous écrire quelque chose.

En exclu, grande nouvelle, il se peut qu'il y ai prochainement une co prod mise en place avec Deadly. Je vous laisse imaginer le thème, je pense que ce sera assez original, mais je vous en dit pas plus, ça fait plaisir de vous imaginer vous creuser la tête, d'ailleurs je veux bien que vous me donniez les thèmes auxquels vous pensez ^^.

Rien à voir mais je cherche à retrouver les vieux tubes de techno genre eiffel 75 des années 90 {dynastie du mauvais gout... Sans dec, j'ose même plus regarder les photos de l'époque.. Tissus synthétiques, petits motifs dragons chinois et compagnie dessus, trucs vaguement pate d'eph avec des grosses baskets compensées.. PASSONS. De toute façon vous connaissez pas, vous etiez trop jeunes =) ) Si jamais quelqu'un se souvient de certains titres elle gagne.. Heu... Un bisou de loin pour l'instant, et un vrai si on se croise un jour :).

Voilà, c'est tout pour l'instant.. Mhh. J'ai oublié quelque chose... Je sais pas quoi...

Dans le doute je vous aime, je vous souhaite un très bon mois de novembre dans le froid et sous la flotte... et sous le signe des feuilles boueuses trempées et glissantes...

Bisous!

 

 

 

SAMEDI 25 Septembre 2010: Nouvelles importantes pour la suite des histoires plus bas.

Les filles, je caille, c'est l'hiver, je suis malade comme un chien.

Les cours ça va, j'ai rencontré des gens hyper sympas, au moins un truc de positif. Par contre c'est  30 heures de cours, plus du travail maison, plus un exposé par matière, autant dire presque dix exposés en équipe, ce qui fait qu'au final on oublie les thèmes, les gens avec qui on est censé bosser etc.. Du bonheur je vous dit. Avant d'attaquer les très mauvaises nouvelles je voulais complimenter besançon pour quelque chose d'étonnant: A la fac de lettres, ils doivent avoir une centaine de romans maximum, et ben dedans y a Ames perdues et Sang d'encre de Poppy Z Brite, ainsi que les Scarifiés de China Miéville et quelques pratchett. Bref. Ils ont bon gout.

Depuis ce matin je me dis que j'aimerais prendre un VRAI bain, mais en fait j'ai un gros doute sur le temps qu'il va falloir attendre pour que la baignoire se remplisse vu le débit d'eau ridicule de ma salle de bain, donc j'hésite. Ok, on s'en fout, je sais, mais faut bien que j'en parle à quelqu'un hein!

 

/!\ Nous arrivons aux nouvelles importantes et tristes. Enfin là ça va, à part une boule de nerf dans le ventre je survis. Il faut dire que deux semaines sont passées. Merci à Merlin pour m'avoir soutenue et tenté de m'aider. J'ai chopé un virus. Alors là je vous vois venir, moi non plus ça me serait pas venu à l'esprit qu'un virus attaque le cryptage des fichiers word. Et ben de toute évidence, si. Les seuls textes qu'il me reste de lisible c'est ceux qu'on m'a envoyé, je comprends pas pourquoi, surtout que dedans y a un horrible début de roman que j'ai jamais réussi à finir, à base de Gary Sue hyper fort, hyper hétéro, avec des pouvoirs hyper World Of warcraft si vous voyez ce que je veux dire.

Bref, en exclu, un passage du dernier chapitre du Grenat Bleu, qui était magnifique, et putain c'est rare qu'il m'arrive d'aimer mes chapitres.

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Voilà, j'espère que vous aurez apprécié. Moi j'en suis verte. J'avais aussi le début d'un roman que je voulais écrire, qui avait super bien débuté, j'avais une quinzaine de chapitres {chacun faisant le triple d'un seul publié sur le blog) j'étais à la moitié de l'histoire.

Que dire après ça? Je ne pense pas réussir à réécrire un truc que je jugeais aussi parfait. Donc il va me falloir du temps pour m'en remettre {sans déconner, j'ai l'impression d'avoir fait une fausse couche, c'était mes amours ces histoires..). Mais je ne désespère pas. J'ai vu un concert de classique avec un Bandonéoniste en soliste, et ça m'a donné une énorme envie d'écrire sur le tango. Bon, de là à ce que je bouge mon cul, il y a tout un monde, vous vous en doutez....

J'espère que vous pourrez comprendre mon désarroi et mon manque de motivation, c'est vraiment un coup dur en plus de toutes les merdes qui m'arrivent en ce moment.

Bisous à vous! N'oubliez pas de me contacter si vous souhaitez publier quelque chose sur le blog, ça animera pendant mon hibernation.

 

LUNDI 30 Aout:

Bonjour à toutes! Je viens d'emmenager à besançon, -trou du cul du monde- qui n'est PAS une ville, je maintiens, et je le maintiendrais tout au long de l'année à cette tripotée de bouseux qui n'ont  MEME PAS DE FNAC BORDEL DE CUL.

C'est un gros village, passablement joli. Bon ok c'est mignon. Vous savez ce qu'on m'a sorti? Que c'était vivant la nuit!

A ça je réponds de façon très mature "LOL".

Disons qu'à onze heures du soir ici, y a autant d'animation qu'à strasbourg à quatre heures et demi du matin (QUAND CA FERME). Voilà, alors merci bien "mais si c'est une ville vivante et étudiante" mais je vous emmerde profond, et si je me tire une balle à la fin de l'année ça sera votre faute (et aussi aux températures hivernales, j'ai sorti ma couette de ma malle cette nuit. On est en AOUT bordel!)

Bon tout ça pour vous dire que JE N'AI PAS INTERNET. Et je sais pas quand je l'aurais, je dois chercher mon matos merdredi, mais apparemment il faut aussi qu'un boulet vienne m'ouvrir ma ligne. (Bande de ploucs, jvous jure...).

En revanche j'ai presque fini un chapitre du grenat Bleu. Voilà, donc je vous l'envoie bientôt, et puis après je continue celui du Nouveau Prof.

Et je vouis remercierais jamais assez pour vos adorables commentaires auxquels je n'ai toujours pas le temps de répondre (mais vous en faites pas, quand j'aurais internet, et pas d'amis, (parce que je sympatise pas avec des paysans citadins) j'aurais tout le temps nécessaire pour y répondre./)

Voilà gros bisous à toutes, je reviens vite, je vous aime!

 

 

04/08/2010:

Les filles l'heure est grave. Je suis OUTREE. Outrée et dégoutée de l'audace de certains putains d'homophobes. Enfin, je dis "homophobe" mais le mot est peut être un peu exagéré. Disons, de l'intolérance de certains, mais là, le terme "tolérer" me dérange parce qu'il n'y a rien à tolérer, simplement à fermer son claque merde vu que c'est Nor-maaaal.

C'est la vie bon dieu, les histoires de gay bi hétéro c'est de la merde bonne pour ceux qui veulent se ranger dans des cases. D'ailleurs en parlant de ça je vais ajouter un truc avant d'entrer dans le vif du sujet.

 

J'ai un collègue, brancardier, proche de la quarantaine. Aussi efféminé que le cliché du gay peut l'être, sans toutefois s'habiller en rose. J'ai un peu parlé avec ce type. Le genre un peu plouc des campagnes, accent alsacien, préjugés pourris {je me souviendrais toujours la fois ou il a accosté deux petits mecs d'origine turque en leur sortant salamalicoum puis "vous parlez bien français". Sauf que les mecs étaient plus français que lui. Bref. Ce jour là j'ai tenté de me cacher derrière mon balais.) donc ce mec me demande un jour "Dis, tu as remarqué tout de suite que j'étais... Enfin que je... Tu vois quoi... *s'approche* Que j'étais pédé." Donc moi avec ma délicatesse habituelle je lui répond "Oui oui, à tes manières, et puis surtout à l'attitude des mecs de l'entretien qui se foutent tout le temps de ta gueule dès que tu disparais de leur vision."

Loin de se froisser il me demande encore "Et tu trouves ça normal? Parce que moi je donnerai n'importe quoi pour ne pas l'être". Alors là je le fixe, j'attends le piège, je me dis il va me sortir une pancarte arc en ciel ou un truc dans le genre.

Et non, il était sérieux. Je lui réponds donc "Bien sur que c'est normal. Certains aiment les cheveux blonds, d'autres les bruns, sont attirés par une démarche, une aura une façon d'être. Les hommes et les femmes étant différents les uns des autres, on retrouvera très souvent ce que l'on recherche chez un sexe ou l'autre. Mais je répète. On est attiré {sexuellement ou sentimentalement) par une façon d'être, un physique, une manière de parler ou de se mouvoir. Si l'on a passé vingt ans à aimer des femmes, mais qu'un jour un homme remplit nos critères inconscients, alors on aimera un homme. Ou on le désirera. Point. On se démarque de l'animal par nos sentiments et notre capacité à réfléchir. Et aussi par le fait que notre amour ne s'associe par toujours à la reproduction."

Et là, il me répond du ton blasé du mec qui a subit un lavage de cerveau par quarante années de vie dans un monde pourri: "Oui. Mais c'est pas naturel, il doit y avoir quelque chose qui a déconné pendant l'enfance".

Là je m'étouffe. Pas naturel? Mais dis moi ce qui est naturel dans notre façon de vivre espèce de truffe! On vit empilés les uns sur les autres dans du béton avec des tonnes de choses inutiles autour de nous, comme un porte serviette ou un tapis. On met des animaux dans des boites, on les sort quand on veut jouer avec, à les faire cavaler dans l'appartement ou les faire passer saucissonnés dans du cuir au dessus d'obstacles. On s'aglutine par milliers au bord d'eaux grises à se laisser lentement rôtir par le soleil au lieu de le fuir. Le fait de coucher avec un homme n'est pas naturel? Je rêve! C'est certainement plus naturel que le moindre de nos gestes!

"Oui mais les animaux..." Les animaux? On me parle d'animaux? Bon dieu mais de la maternelle à la terminale on nous répète à nous en faire vomir que les Animaux ne pensent pas, qu'ils ne ressentent que les pulsions et le froid. Les animaux ne ressentent pas d'amour, peut-être de l'affection, de la tendresse et encore. L'accouplement ne se fait pas par désir, personne n'est franchement convaincu qu'ils prennent leur pied. C'est mécanique. Et nous, Humains, on éprouve de la jouissance, du plaisir, l'Acte est affection, amour, désir du corps de l'autre {ouai, même quand on traite sa partenaire de grosse cochonne, on la désire, mal, mais quand même). Si les hommes sautaient sur leurs femmes pendant leur période de "chaleurs", là, oui, peut-être que je pourrais gober que nos couples sont faits naturellement d'un homme et une femme. Mais non. Pas de bol. Pitié, arrêtez avec vos bestiaux.

 

Plus tard, après avoir eu moult conversations brumeuses avec cet homme, j'ai cru comprendre que non, il n'avait jamais couché avec qui que ce soit. Ou quoi que ce soit. A part avec le monstre qu'a été son père quand il était gamin. Alors je comprends son malaise. Parce que lorsqu'on a été abusé par un homme, et qu'on se retrouve à aimer les hommes, on se demande si on est pas le même genre de monstre que lui. Alors que NON bon sang, pas du tout. Pédophilie et homosexualité n'ont RIEN à voir.

Malgré ce que l'église en dit. Vous avez entendu parler je pense du scandale quand je ne sais plus quelle andouille a osé dire que les pédophiles étaient homosexuels. Voui, il faudra penser à dire au tonton Benoit qu'il est homo parce qu'il se tape la gamine de sa voisine. 

 

Dans cette série là, j'ai également eu droit au témoignage vacillant de mon propre père, qui m'expliquait autour de notre huitième verre de vin blanc {quoi qu'on en dise, le blanc monte vite) que lorsqu'il était gamin, il a du faire je ne sais plus quel stage à l'église, avec ses amis du village. Toute une tripotée de gamins de neuf ou dix ans, enfermés à clefs dans la baraque accolée à l'église. Il m'expliquait qu'ils avaient passé la nuit à cavaler et à se cacher du curé qui "...Tu sais... C'était un pédé... Un pédophile. Il essayait de nous serrer. Il a failli en avoir un le salaud. Alors non, jamais je respecterai les curés.".

Et là on fixe son père, les larmes aux yeux, parce que ça devrait pas exister de devoir subir ce genre d'horreurs, même ces essais infructueux {cette fois là, peut être que les suivants ont eu moins de caractère), et parce qu'à cause du connard qui a tenté de se faire des mômes, tous ces gamins ont haït les gays, alors qu'ils n'avaient rien à voir avec ce pédophile. Et que non, c'est certainement pas à cinquante ans que je vais lui expliquer que c'est différent.

 

Mais pour en venir au sujet du jour, maintenant que j'ai épuisé les quelques courageuses qui me lisent, je suis tombée sur un site soit disant bien fait et célèbre, d'histoires amateurs. Très intéressée, je clique dans les histoires originales et je tombe sur les catégories:

 

Voici ce que j'ai vu:

 

 

 

plume.jpg

 

Nous avons donc ici une liste de catégories diverses et variées, avec une description pour les plus opaques. {Mouai).

Est ce que quelque chose vous choque? Non?

Bon, alors pour commencer, je comprends le fait que l'on sépare les histoires "gays" du reste, 1. parce que ça m'arrange, et 2. parce que le Slash ou Yaoi n'est pas tout à fait un récit gay "normal" étant donné que c'est destiné à des jeunes filles adolescentes. Et que c'est presque un style en lui même. On va bien entendu écarter le fait qu'un récit Yaoi peut très bien être humouristique, fantastique etc.

MAIS.

Pourquoi, bon sang de bon soir, y a-t-il marqué "Attention" ?!

Bref, je ne m'éternise pas sur ma réflexion, et je vous colle le mail que j'ai envoyé à l'administratrice du site.

{A la relecture, j'avoue que j'aurais pu être un peu plus... convainquante. Et moins brouillon, mais il était tard. Ou pas.)

 

°°°°°°°

Je ne fais que passer sur votre site pour le "feuilleter" après une critique favorable d'une amie, mais déjà je m'interroge:

Pourquoi marquez vous "Slash: Attention {...}" dans les catégories d'histoire?

La question en plus court c'est pourquoi "Attention"?!!!

Le rating est là pour prévenir des "dangers" possibles à la lecture d'une histoire qu'elle soit hétéro ou homosexuelle. Alors pourquoi ajouter "attention"?

Une histoire gay serait plus choquante? C'est ça?

Et pourquoi pas "horreur: Attention, histoire qui fait peur"?

Et "Romance: Attention, histoires mettant en vedette des couples HETEROS se bouffant la truffe d'un bout à l'autre de l'histoire"?

Sérieusement, c'est en marquant la différence que l'on creuse les problèmes et que l'on permet aux gens d'élargir le fossé entre les "sexualités".

Je suis d'accord qu'il faut expliquer le mot "Slash" qui n'est pas forcément facile à comprendre. Mais de là à avertir comme s'il s'agissait d'une histoire zoophile... Je veux dire, comme s'il s'agissait de quelque chose que tout le monde ne peut pas physiquement supporter. Encore s'il s'agissait de porno je comprendrais, mais là encore le rating est fait pour prévenir.

Enfin bref. Peut-être ne suis-je pas très claire, mais j'espère que vous comprendrez tout de même que c'est insultant pour la communauté lgtb, et même pour les autres.

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Et maintenant, je vous publie sa réponse, parce que boudiou, je suis restée sur le cul pendant cinq minutes avant d'aller emmerder Electre sur msn pour avoir son avis.

 

°°°°°°°°°°

Bonjour, {On est d'accord, contrairement à moi, elle est polie)

Pour répondre à votre question, le terme "Attention" a été utilisé dans cette catégorie dans le but d'aviser un jeune public du contenu des écrits de section.

 

{Ici je m'étouffe. Un jeune public? Comme dit dans mon mail, il y a les ratings pour prévenir le jeune public. Une histoire gay peut très bien être tout public comme une histoire de romance {relou) hétéro peut être littéralement porno. Parce qu'en plus on doit cacher aux yeux des jeunes le fait que deux femmes peuvent s'aimer? C'est comme ça qu'on crée une génération totale d'attardés.)

Comme nous sommes une communauté accueillant des auteurs/lecteurs de tous âges, il nous est indispensable d'aviser du contenu. Le terme "Attention" est surtout utilisé afin d'attirer l'attention des membres.

De plus, certaines personnes ne sont pas à l'aise avec ce genre d'écrits et il est naturel pour nous de respecter ce choix {Non, non, et non. On est en 2010, il va falloir ôter nos oeillières un jour ou l'autre.), tout comme il est naturel d'accepter que ces écrits existent et soient publiés sur La Plume d'argent {Là ce ne doit être que mon esprit fâché qui trouve que c'est dit d'une manière que l'on peut interprêter comme "Déjà que nous on permet à ces trucs impurs de figurer ici, on peut bien les planquer sous des avertissements, flute"). De ce fait, je ne crois pas qu'il existe de discrimination envers la communauté homosexuelle. 

{Ooooh que si. C'est comme si l'on placardait sur les portes d'immeubles "Attention pédé". "Mais non voyons, ce n'est pas outrageant, il est naturel pour nous de respecter le fait que certains locataires n'apprécient pas être en contact avec cette .... *frissonne* tendance, tout comme il est naturel d'accepter qu'ils doivent se loger quelque part.")

J'espère avoir répondu à vos questions.

Amicalement,
Honey
Administratrice

 

 

°°°°°°°°°°

 Et là, je ne sais même pas quoi répondre à ça. C'est tellement suffisant. Tellement... Je veux dire, j'ai l'impression d'être le débile qui a du expliquer à toute une population  que la terre n'était pas plate. Je crois qu'il en est mort. Je suis pas sûre.

Bref.

Je vous donne l'adresse du site qui, je suppose, doit être sympa malgré sa DISCRIMINATION.

Non en fait je vous donne pas l'adresse, tapez Plume D'Argent sur Google, vous êtes pas handicapées, et moi j'ai la flemme de faire un lien.

 

Malgré l'image que cet article donne, ce n'est pas qu'à elle que j'en veux, c'est également à toutes les blogueuses qui mettent "attention, ce blog contient des propos homosexuels, si cela vous dérange, faites demi tour" en page d'accueil. Parce que non, on a pas à prévenir qui que ce soit. A la rigueur "Certaines scènes seront portées sur le sexe". Là, oui. Mais prévenir du fait que nos héros soient gays ou bis, c'est creuser le problème. J'aimerai qu'un jour je puisse publier un livre d'aventure ou mon héros sera gay sans qu'il soit mis dans une catégorie autre que "livre d'aventure" et que des hommes terriblement "hétéros" puissent le lire sans se mettre à tirer leurs têtes d'éffarouchés "behhh c'est un pédééé".

J'aimerai aussi pouvoir lire une fanfiction sans avoir à  supporter les trois lignes de "CECI EST UN DRARRY, QUE CEUX QUE CA DERANGENT S'EN AILLENT".

 

Les filles, si déjà vous les faites faire demi tour, insultez les un peu. Merde.

 

 

 

20/06/2010

(liens d'histoires à lire entre deux reniflements).

 

 

canard 002n

23h le 20 Juin 2010:

 

(La photo c'est dans ma cour, et Si! j'habite en centre ville)

Hello les filles, aujourd'hui, grosse journée de merde. Quelques conclusions:

-Les amies, ça craint.

-Le Yaoi est mort.

-L'inspiration pue.

-Les chevaux ça se mange.

-Les serins, c'est pas serein.

-Les colocations ça coute la peau du cul.

 

 

Bon, bon, bon... Que dire? Déjà, la raison de cet article, un gros appel à l'aide. IL EST OU LE FORUM OU SE PLANQUENT LES VRAIES YAOISTES?!

Sérieusement, je viens de me faire le Baiser d'Aphrodite, mort depuis des mois, j'ai découvert celui d'Inki Inochi (je ne cesserai jamais de clamer mon amour pour cette grande auteur) maintenant qu'il est mort aussi, les autres c'est des trucs de mangas, et je ne lis pas franchement de mangas. Enfin j'en lis. Mais vite fait. genre déjà faut qu'il soit fini.

 Et... Et... Et merde le RPG je m'en fout ROYALEMENT.

 Mais y a que ça! Des Rpg avec des chats/hommes, des Rpg avec des vampires, des Rpg avec des loups garous, des Rpg avec des japonais dans une école, des Rpg avec des internats, des Rpg avec des poudlariens, des Rpg avec des chanteurs, des Rpg avec des danseurs, des Rpg avec des artistes, des Rpg avec des meurtriers, des Rpg avec toute une tripotée de blonds aux yeux bleus métalliques aux reflets d'azote liquide en fusion vus par une nuit de pleine lune reflètant leur mélancolie profonde et leur humour ravageur, tout comme leur physique de jeune premier alors qu'ils ne sortent pas parce qu'ils sont tout aussi asociaux que leurs maitresses, et qui au final s'appelle tous Uyzoquati Noruichi et compagnie.

Moi je dis TA GUEULE LE RPG!

Vous faites chier avec votre Rpg! On sait toutes TRES bien que de toute manière votre personnage aura un humour d'enfer (autant que le votre, ce qui est pas gagné quand on a déjà entendu les vannes et les prises de portes typées manga une ou deux fois), un physique "atypique" (genre, les filles les cheveux longs aux couleurs improbables au même titre que les iris c'est relou à la longue) (et non, être maigre comme un clou c'est pas sexy c'est juste triste) (..Ouai, pour les cheveux, faut que je ferme ma gueule... Je suis d'accord.), un passé hyper impressionnant ou hyper banal pour que vous puissiez la jouer à la Fight Club, à tout critiquer avec scepticisme... (Sauf que Fight Club, il est magnifique, mais C'est. Fight. Club. Flute! A force de tenter d'imiter ou de faire dans le même genre, on insulte le maître. ), un caractère ou très effacé (jusqu'à ce que ça ne vous fasse plus marrer) ou très fort (auquel cas on a une réplique de Sasuke ou Heero qui font des Hn et des baka (ET PUTAIN TA GUEULE LE BAKA VOUS POUVEZ PAS DIRE TROU D'UC' COMME TOUT LE MONDE?! "oui mais tu comprends, la culture jap' c'est le pied, et puis avec Kawai Baka et T'so je suis presque bilingue, alors ta gueule l'inculte"), mais jamais franchement nuancé et finalement fadasse. Attendez, je me perds. Donc on sait très bien que votre personnage aura des imperfections parfaites (maigre, fumeur, anorexique, scarifié (c'est tellement sexyyyy*COUIC*... VOS GUEULES LES SUICIDAIRES MERDE ALLEZ VOUS TRANCHER LA GORGE AVEC VOTRE LIME A ONGLES) violés, battus, orphelins, détestés, asociaux, geeks (menteuses de merde, vous savez toutes que les geeks vivent entourés de boites de mouchoirs à s'astiquer le manche toute la journée) etc etc) un passé qui fait compatir, peur, ou rire, un physique qui fera envie aux autres rpgistes etc.

Blablabla.

Au final vous allez jouer aux barbies et TENTION! Je suis un As des barbies! Je SAIS comment ça se passe. Machin serait super, et truc serait encore mieux, oui mais machin aurait dit ça, alors truc aurait fait comme ci et mis machin au pied du mur de chez mur, le genre de mur impassable. OUI! Mais truc grâce à ses supers pouvoirs passe dessous!! OUIIII! Mais machin avait prévu le coup!!! Et avait fait un truc pour empêcher de passer dessous! Si! Si ça marche! Arrête de me tirer les cheveux! MAMANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN!

Bref, dans le meilleur des cas après un dialogue moisi aux vannes fumeuses et aux clins d'oeils aguicheurs agrémentés de regards mélancoliques sur la plaine on a droit au lemon. Merci mon dieu.

...

...Ah, quoi que...

En fait très souvent les personnages agissent comme des gonzesses, gémissent comme des gonzesses, et prennent leur pied en dix secondes chrono (deux lignes quoi) après pénétration. Parce que c'est vrai, la vie, c'est les préliminaires. Après on passe quelques minutes (pas longtemps d'après nos lectures) les pattes en l'air, c'est hyper grave l'extase, ça couine, ça fait pas mal (c'est la première fois, mais on s'en fout), et pis la prostate, y a un panneau dessus et le dominant c'est robin des bois.

...

(ça veut dire qu'il sait viser bande de connasses, essayez de suivre merde).

Et outre le fait qu'il y ait une seule position par partie de baise (merci bien...) avant... Y A LES PRELIMS!

Ohhhhh mon dieu vous les aimez celles là! Elles durent trois pages, dans les rp (ouai parce que je m'égare un peu) y a trois plombes de "c'est moi qui domine", "non c'est moi", "non non, c'est moi, je t'ai parlé de mon super regard hypnotique?" "nan mais j'ai dit que c'était moi, parce qu'en fait tu savais pas, mais j'y suis immunisé" "ouai mais c'est pas grave parce que j'en ai un autre hyper puissant qui fait que même les immunisés le sont pas totalement et... tu fais quoi? lache mes cheveux! MAMANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN" ... "bon ok vas y" "non non après toi..." E.t.c. pour finir sur un cours d'anatomie à la mord moi le noeud (vous me direz, c'est le but HAHA) avec les dix-sept synonimes de PENIS, et les quinze métaphores fleuries pour anus, anulingus, et vapeurs intestinales. (ARG! Qu'est-ce qu'elle a dit l'inculte?! NOS PERSONNAGES NE MANGENT PAS! NE VONT PAS AUX TOILETTES! ET ILS SONT PAS POILUS! Merde! Aby putain tu crains!).

Et au final, on saute des lignes parce qu'on a la gerbe et qu'on l'a déjà lu autre part.

Je m'arrête là, le rpg ça pue.

 

Alors oui, une grande partie de ce que je dis ici peut tout à fait m'être retourné (oooh ouai.), mais c'est mon article donc... pouet.

 

 

 

Antony-Morato-FW-Homotography-1.jpg

 

Merde, j'ai passé ma journée à râler en me demandant que faire (tout à part un article, vous aurez deviné.), et là... Cent vingt commentaires en attente.

Arf...

Mince j'ose même pas regarder. Pas que je les ai pas lus hein! Ils sont magnifiques, Woah! Le pied! Mais mince, cent vingt coms à répondre... Outch...

 

 

Sinon, comme dit plus haut, les amies ça pue, ça fait des coups bas, ça comprend rien, ça essaie pas de comprendre (nous non plus d'ailleurs), ça papote dans le dos, bref, ça craint.

 

Vous savez quoi? Ouai on s'arrête là pour les amies, on s'en fout de toute façon, j'aime pas les filles. J'habite en ville. Une grande ville. Sur cent habitants, doit y en avoir un avec un oiseau. Sur mille y en a dix, et sur ces dix, y en a neuf qui gardent leur putain de piaf à l'intérieur. Passons les statistiques, je suis littéraire. Globalement... Sur strasbourg, doit y avoir trois cent personnes qui mettent leurs piafs dehors. Sur ces trois cent piafs y en a deux cent cinquante qui piaillent pas des masses. Et sur les cinquante qui piaillent, y en a quarante qui sont pas assez bruyants pour qu'on les entende de loin.

Ben vous voulez que je vous dise?

Mon voisin aère son PUTAIN de SERIN de MERDE depuis une semaine sur son balcon! Vu le boucan je comprends qu'il le foute dehors, mais MOI je l'entend AVEC double vitrage FERME! Du lever du soleil (et bordel de dieu il se lève tôt) au coucher du soleil. (Je vous dit à quelle heure il se couche????)

Je vous jure... J'ai une énorme envie d'un truc jaune sur une broche...

 

Sinon, si parmi vous Ô courageuses, y en a une sur besançon ou qui a une amie sur besançon, HELP please! HELP! Les colocs ça coute la peau du cul un truc de dingue! Genre trois cent euros pour vivre avec un geek et une connasse qui pleurniche dans un huit mètres carrés sans les charges moi ça m'emmerde.

 

Bon. Passons à l'intéressant.

Les majs?

la suivante sera le Grenat Bleu, et j'ai du mal à commencer, parce que ça va être un flashback important de la vie d'Ambre et d'Indigo...

 

Les liens:

D'abord, un site que j'aime, un truc fou:

C'est la Gène.

 

(Ca me fait penser qu'il faut que refasse les liens du blog..)

Le genre de site qu'on parcourt avec un sourire de crevard d'un bout à l'autre, et après forcément, on râle pour tout.

 

Maintenant, les dernières lectures:

Alpha Potentiel:

Que dire? C'est parfait, c'est bien écrit, c'est intéressant et c'est d'Umbre! Merde! (On lui pardonne du coup le physique de Ash et Drake dans son autre histoire en cours avec leurs tronches tatouées, leurs cheveux gris rouges et blablabla) (ouai, je la lis aussi, je vous la conseille en passant)

 

Ame à la dérive:

Un Ichigo Byakuya bien sympatique, pas forcément innovateur mais qui se lit tranquillement.

 

Bad Things:

Un Jasper/Edward qu'on bénit parce qu'on en a ras le cul de Bella avec sa tête de souris; et aussi de Jacob avec sa tranche de paté à la place du nez. Un UA qui se lit comme du petit lait, même si arrivées au chapitre vingt, le mot Cowboy nous provoque des spasmes nerveux tellement on en a soupé.

 

Behind Green Eyes:

Une histoire fort fort prometteuse, déjà parce qu'en six chapitres on a pas eu d'apparition du Survivant Super Fort Super Sexe, et pis qu'en plus, même au bout de six chapitres, on veut simplement lire la suite parce que c'est d'enfer au lieu de l'habituel "c'est quand le slash?". Moi, j'adore.

 

Birth in Death:

Parce que c'est de Gody, et malgré l'horrible And One Shall (j'ai du lire quatre chapitres, je peux pas, le harry super fort super effrayant je peux pas le gober...) toutes ses histoires sont d'enfer! Toutes! Même celle que j'aime pas, parce que ce n'est qu'une question de goût ^^. Et puis peut être aussi que deux chapitres trente reviews, ça impressionne.

 

Boot Camp:

Ma chouchoute du moment!! Une histoire originale, avec des personnages qu'on adore, de l'action, et treize chapitres sans lemon en vue et sans nous faire fuir, c'est que c'est de la bonne qualité! Un paquet de points en plus pour les majs fréquentes et de qualité.

 

Furry Magic:

Ok là c'est juste pour les incultes. Parce que tout le monde connait... C'est dans le thème métamorphe, c'est... Chaud. Dans le sens animal disons. La lire c'est comme mettre son nez dans la fourrure d'un léopard sans se prendre un coup de latte. Enfin c'est que du bonheur, et même si parfois on sature un peu des "c'est la loi du clannnn ta gueule l'éluuuu" on adore.

 

Introspections:

J'ai un sourire pervers rien qu'au nom. Disons que c'est hyper prometteur...

 

Ne fais pas la sourde oreille:

Rafraichissant, agréable, drôle. J'aime beaucoup.

 

Suspended Time:

Pour l'instant j'adore. A voir si après le lemon qui a eu lieu il y a peu, on ne va pas tomber dans le lourd.

 

 

Voilà pour les liens et  Oh Put*in je viens de me rappeler un truc:

Les auteurs de fics hétéros ne devraient PAS avoir le droit d'utiliser le mot lemon pour parler de leurs scènes de cul. Merde, je suis indignée.

 

Ah, et pour finir, je trouve qu'il y a beaucoup beaucoup trop d'histoires avec hermione ou Ginny sur FF. Tolérance zéro, yaoistes, on est en train de se faire bouffer...

 

Par Absynthe - Publié dans : DNA - Communauté : Lawful Drug
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