Un Nouveau Prof (Yaoi)

Vendredi 20 mars 5 20 /03 /Mars 10:51

Yow les filles.
Vous allez bien?
Moi ça vaaa.
J'ai plusieurs trucs à vous raconter.
1°D'abord, vous saviez que je monte à cheval?
Non? Bon ben maintenant vous savez. En fait actuellement je monte en Allemagne, je comprends strictement rien de ce que les gens me disent, je me limite à "Hallo ein ticket bis Kork/kehl bitte." (Salut, un ticket pour kork s'il vous plait)
Attendez c'est intéressant après! Partez pas didju!
Donc je monte une jument nommée Ariane, elle est bourrine, brute, avec un sale caractère et tout le monde dit qu'on va très bien ensemble... BREF. Aujourd'hui jsuis allée galoper sur la plage d'une gravière, et même dans l'eau stait géniaaal. J'ai perdu deux protections, certes mais bref.
Et là on arrive au truc intéressant.
Cette gravière, elle est en bordure d'autoroute, et y a un parking pas loin. Et du coup c'est un véritable repère à plans culs pour gays.
Je plaisante pas, j'ai une amie qui est restée bloquée à cheval devant un buisson derrière lequel deux gays étaient en pleine partie de jambe en l'air. Et elle essayait de partir discrètement, mais son cheval était super intrigué par les... mouvements... et par les bruits. Et du coup, comble de la honte, le cheval s'est mit à souffler super fort, les gars l'ont grillé, mais se sont pas arrêtés pour autant (en même temps quand c'est bon c'est bon hein..). Enfin ça c'est qu'une anecdote. Mais c'est presque comique comme truc. Quelque soit l'heure, tant qu'il fait beau, on voit un mec passer, s'arrêter, zieuter un second mec, puis repartir en direction des "bois" avec vingt mètres derrière le second gars qui le suit.
Je me demande même s'ils parlent. 
Ou si c'est juste de la baise pour de la baise.
Bon de toute façon moi j'ai la poisse, je les grille que quand ils se r'habillent. Faut dire que ma jument est super bruyante, donc...
Voili voilou. Ca c'est dit.

(Quand je pense que les gens se demandent pourquoi personne peut saquer Vanessa Paradis...)

2°Seconde chose, les filles, c'est génial, je plante actuellement un arbre. 
En fait, grâce à Ethicle, on plante un arbre pour 100 recherches. Et c'est comme google. 
Donc les filles, faites un geste, utilisez le. 
Gnéhéhé, c'est chouette à dire quand même, "tu fais quoi?" "Oh rien, jplante un arbre. Et toi?"


(Olivia Wilde, 13 dans Dr House. Ou la perfection d'après moi.)

3°J'ai toujours autant envie de refourguer mon blog, mais vu que vous protestez... enfin, si quelqu'un s'en sent capable, qu'il m'en parle quand même.


(Dérivé de la pub Ipod. A voir en entier, c'est dur de faire des captures quand ça fait que de bouger.)

4° Nouvelle super importante! Je viens de découvrir le blog d'une des lectrices. La Malle Aux Soupirs. d'Alexx. Un mot pour qualifier ce blog et son auteur: Esthétisme. Rien que le nom du blog est beau, l'adresse est belle, les scènes sont magnifiques, l'histoire est... Di-vine. Ne vous arrêtez pas au premier article de l'histoire. En le lisant je me suis dit "Rah Zut, encore une histoire d'ados rebelles." Mais MON DIEU comme je m'étais trompée! C'est tellement plus! Tellement magnifique! C'est du fantastique les filles, ça mèle masochisme, aristocratie du 18è, el... Je m'arrête là. Je vais pas spoiler sinon je vais me faire lyncher. 
Bref, que du bonheur, un blog à ne surtout pas rater. N'hésitez pas, la créa est tout bonnement adorable!


(Trouvée sur Junk-Mag.com, un site de photos de gens déments et à la fois naturels. Enfin moi j'adore.)

5° J'ai un contact msn qui a ouvert un forum qui s'appelle. Attendez voir. Je parle pas anglais non plus...
Forest Sinks Dream At Night.
C'est un forum RPG. Avec des sorciers, des familiers, des salles de cours, des cimetierres, enfin tout un monde quoi. J'ai toujours été nulle à ces trucs là, mais si ça vous intérresse, n'hésitez pas!


(Un site classe de sous vêtements, mais j'ai complètement zappé lequel.)

(A partir de là, ne me lisez pas si vous avez une bonne opinion de moi, comme une auteur généreuse, charmante, délicate, drôle etc etc.)
6° Vous êtes adorables et je vous aime. Mais je tiens à rappeler que râler pour la suite marche quelques fois, mais me met surtout de très mauvais poil. Si vous voulez être averties de la suite Ins-cri-vez-vous-à-la-newletter. Point barre. (Vous saviez que point barre ça veut dire "!"? Moi jsavais pas.). Je vais pas aller vous prévenir. Je suis gentille... (heu... non en fait...). enfin bon, si je suis très lente, je comprends que vous vous renseigniez. C'est justifié. Mais me harcelez pas non plus. Pitié quoi.


(Si je dis qu'il faut absolument le voir, vous me croyez?)

7° Je précise également, juste comme ça, c'est tout à fait innocent, que je publie si je suis lue.
Le truc c'est que pour savoir si on est lus, on a le service de commentaires. Donc, par une suite logique de choses, si j'ai pas de commentaires, j'interprête que je ne suis pas lue. Donc ça sert à rien que je publie dans le vent. Je continuerais à écrire, mais je garderai mes chapitres pour moi, jusqu'à avoir des lecteurs. Vous avez remarqué que je ne valide pas les commentaires avant de poster un autre chapitre. C'est pour la bonne raison que j'aime pas l'attitude du "Y a bien quelqu'un d'autre qui va poster quelque chose à ma place de toute manière elle est relou, elle est lente et elle écrit quedale". Donc dans les temps à venir, si les maj trainent au point de ne pas arriver, prenez vous en aux lecteurs fantomes, pas à moi.
J'ai dit ça comme ça hein, pour l'instant je suis heureuse, j'ai des lecteurs, environ 100 visites sur les nouveaux chapitres, environ quinze commentaires par chapitre. (Je tiens à signaler que ça fait 85 blaireaux qui passent et qui font pas coucou).


Place au chapitre!!!

Chapitre 40: (PDv) Miyavi).

Ma vie part en cacahuète.

J’avoue n’avoir jamais compris cette expression, peut-être une référence à la forme plutôt foireuse de la chose…

Enfin. Ma vie vire au cauchemar.


Déjà avoir un jeune au commandement d’un quartier, ça passait pas.

Un jeune doublé d’un gay… C’était dur.

Mais mes faits d’arme compensaient, c’était un avantage certain.

Seulement, la fac me prend du temps. Donc limite mon champ d’action au niveau des règlements de compte.


Je ne tiens même plus l’inventaire des fois ou j’envoie des collègues s’occuper des affaires à ma place.

D’après moi, même le plus idiot peut y arriver, mais de toute évidence, pour mon « clan » et ceux des autres, il faut que je fasse apparition. Que je sois présent, et que je fasse peur.

Un minimum.


Et puis mon inaction motive beaucoup d’entre eux à tenter de prendre le poste.

Bon sang si j’avais su, j’aurais pas « postulé »!


L’ennui c’est qu’à présent, soit je le garde, soit je meure. C’est un choix plutôt divin d’après moi.

Reprenons, tout allait bien, jusqu’à ce que j’accumule les petites erreurs.

La première, avoir dit aux gars d’arrêter de fracasser le prof quand il s’est écroulé dans la ruelle.

La seconde, être allé lui rendre ses affaires.

La troisième, être retourné le voir, encore et encore, ne prêtant plus aucune attention à mes amants.

La quatrième, l’avoir maté en boite, alors que tout le monde était présent. On peut ajouter le fait que je l’ai sorti des toilettes.

La cinquième, avoir piqué une colère monstrueuse lorsqu’il m’a littéralement jeté de chez lui.

La sixième, avoir continué à lui prêter attention.


Entre ces six erreurs monumentales, s’ajoutent toute l’inattention au quartier pendant ces moments. Je m’en foutais je dois avouer. Depuis le premier jour c’était lui, lui et encore lui.

Depuis son regard mauvais lorsque je suis entré dans l’amphi. Il m’a plu.


Tout d’abord physiquement, bien que je ne fasse habituellement pas dans le viril, puis mentalement, vu comme il m’a « tenu tête ». Et enfin, quand je l’ai vu, misérable dans son lit abominablement bleu, couvert de sang séché, avec sa blonde, magnifique, mais qui ne lui correspondait pas… Lui qui ne connaissait rien à la douleur qui tentait de garder un minimum de dignité…

Ce mec était un défi pour moi.


Je voulais l’avoir, et je le veux toujours.


Mais à présent je n’ai plus le temps pour ça.

Ça a commencé par de petites marques d’irrespect au sein du clan, on se levait moins vite quand j’entrais, pas qu’ils aient moins peur de moi non, mais je ne leur accordais aucune attention.

Puis ils ont commencé à me parler comme à leur égal. Moi je rayonnais, je pensais qu’enfin on pouvait réussir à faire quelque chose sans avoir à faire régner un régime de terreur.

Ensuite les clans adverses ont pris leurs aises, empiétant sur nos territoires, j’envoyais des petits groupes les remettre à leur place, mais je ne me déplaçais pas, ni n’en parlais à leur chef.

Ainsi de suite, et maintenant je me retrouve dans une merde totale.


J’ai mal joué, je l’admet. Je suis un combattant. Pas un politique.


Les adversaires se battent entre eux pour savoir qui pourra venir s’approprier le quartier.

Mes hommes ne m’obéissent que lorsque je leur ordonne directement quelque chose. Certains se sont enfuis, et je ne peux pas envoyer qui que ce soit à leur poursuite car les clans qui attaquent pendant la nuit ont besoin d’être repoussés.

Et maintenant, tous les jours, toutes les nuits, je me bats, pour rattraper mes six mois de glande.

J’accumule les blessures, ils accumulent les morts. Pourtant je continue d’aller à la fac, je sais même pas pourquoi. Peut-être inconsciemment pour le revoir.


J’en sais rien.


Mais comme preuve de ma déchéance la plus totale, même les profs se mettent à se foutre de moi. Et je ne peux rien dire puisque je veux avoir mon année.

D’ailleurs lorsque Sébastien m’a débarrassé dieu seul sait pourquoi des deux glands qui me collaient devant ma salle de cours, je n’ai pas pu empêcher mon cœur de faire un bond dans ma poitrine.

Je crois qu’à cet instant je l’aurais plus imaginé rejoindre les deux autres et me descendre encore un peu.

C’est là que je me suis rendu compte que je ne le connaissais pas.

Oh bien sur, je connais toutes ses manies, toutes ses attitudes, une grande partie de ses regards, son sourire si rare ces temps ci…

Mais de lui-même je ne connais rien.


-Hey Miyu tu m’as manqué! S’exclama une tête brune en me serrant dans ses bras.

Je sourcille, à part mes amants, Gackt dans le tas, personne n’ose me toucher ainsi. Encore moins dans la rue.

Je souris lorsque le jeune homme se détache de moi.

-T’as une mine tout aussi pitoyable que celle de Sébastien. Et crois moi, en temps normal il rayonne!

Oui. Je ne connais rien de Sébastien Gaurnier. Mais grâce à Samuel, j’en apprends tout de même beaucoup.

Toutes ces heures passées au téléphone, à l’écouter raconter sa vie presque oisive de mannequin, toutes les histoires de jeunesse qu’il me conte, décrivant en long et en large les différentes attitudes et actions de son ami…

Tout ça et j’ai l’impression d’avoir vécu un peu de son passé avec lui.

-C’est rien Sam, c’est un peu houleux dans le quartier récemment.

-Ha oui? C’est toujours pas fini vos conflits? M’interroge-il, alors qu’on comment à marcher près du canal, sous les lumières blafardes et parfois oscillantes des réverbères.

-Non, je soupire en jetant un coup d’œil à l’eau dans laquelle j’ai jeté trois personnes hier. C’est même de pire en pire.

-On craint quelque chose là?

-Nan, je souris en passant une main dans ses cheveux. Toi tu crains rien, t’es avec moi.

Il éclate de rire. Je sais bien qu’il y croit, mais il préfère prendre ça à la rigolade. Ca vaut mieux de toute manière. Sinon c’est un coup à quitter la ville au plus vite.

-T’es là pour combien de temps encore? Je lui demande, changeant de discussion.

-Je pars demain matin. A huit heures. J’aurais du avoir plus de temps, mais Ralph Lauren me prend pour un défilé à Milan, je peux pas rater ça.

Je siffle, appréciateur. Ca fait longtemps que je n’ai pas pu parler d’autre chose que de « Chef ma lame est émoussée, je fais quoi? » « Tu la manges pardi! ».

-En fait je suis là depuis deux jours, mais Sebastien est dans un état tellement lamentable que je n’ai pas osé le quitter. Je te jure, je l’ai jamais vu comme ça, il me jette un regard sceptique. Il s’est passé quelque chose à la fac?

-Nan je crois pas. La dernière fois que je l’ai vu il m’a donné un coup de main avec des profs, marmonne-je indifférent.

-Hm.

Pas convaincu le Samuel.

Franchement, je vois pas le rapport entre mes actions et la vie de Gaurnier. Il s’en fout de moi, sinon il ne m’aurait pas jeté.

-C’est quoi?

Je baisse les yeux vers le ruban rouge qui entoure ma manche au niveau de mon poignet.

-Une sorte de ceinture de sécurité. C’est la couleur de mon groupe. Vu qu’on est beaucoup, ça évite de taper sur un collègue en pleine baston.

-Mais… Hm. Y en a pas qui trichent?

-C’est puni. Dans un clan comme dans l’autre. Y a des choses à pas faire, et ça en fait partie.

-C’est quoi les autres?

-Tuer les enfants.

-Et les femmes?

-Pourquoi on les épargnerait ces garces? Je lance d’un ton mauvais. Elles sont toujours en train d’attendre au coin d’un mur, avec une poêle de cinq kilos à abattre sur ton crâne.

Il ricane le bougre.



On arrive devant la boite de nuit. Il est presque une heure.

-Tu vas y entrer complètement imbibé dans ton train mon pauvre chaton, lui murmure-je à l’oreille.

Pour toute réponse il se retourne vers moi avec un sourire prédateur et me colle un léger coup de tête sous la mâchoire, fourrant son nez dans mon cou avec une sorte de ronronnement en fond sonore.

Un coup de langue sur la clavicule.

Je frémis, recule, et lui lance un regard noir tandis qu‘il me lance.

-Tu sais ce qu’il te dit le chaton, petit Yakuza?

Un autre avantage à être chef de clan… On paie pas le vestiaire. Que du bonheur, parce qu’à chaque fois on doit sortir un billet, se manger plein de monnaie qu’on ne sait absolument pas ou mettre, et on se retrouve avec un ticket rose moche qu’il ne faut surtout pas perdre.

La musique assourdissante nous parvient aux oreilles, aussi rapidement que les effluves d‘alcool et de parfums. Je lui lance un sourire dément, et nous pénétrons dans l’arène…

**

-Oh mec, c’était excellent! S’écrie Sam accroché à mes épaules, à moitié écroulé sur moi alors que nous marchons pour nous rendre vers l’appartement de Sébastien.

J’avoue, c’était que du bonheur. Parfait pour décompresser.

Déjà, Samuel, rien que son entrée était remarquée, sa chemise grande ouverte, un pan accroché à sa ceinture, l’autre vaquant librement. De sa démarche féline qui attire les regards.

Par là, j’entends aussi le mien. Y a pas à dire, il est pas mannequin pour rien le vieux.

Si j’aime les boites, c’est parce que parfois on passe inaperçu.

Mais là, je dois dire que c’était foutrement raté.

On s’est posés au bar, jusque là, pas de problème, deux trois regards en biais, quelques sourires niais.

Mais après… J’ai voulu aller danser, ayant repéré quelques minets mignons sur la piste.

Et Samuel m’a accompagné…


S’en est suivi d’une espèce de duel de « celui-qui-aura-celui-que-l’autre-y-veut », sous les regards comblés des choupinets, tout frétillants entre nous.

Mais très vite, ils se sont révélés assez fades, trop… Allumeurs et prudes à la fois. Alors on les a éclipsés, et on a dansé ensemble.

Mon dieu…


J’avais oublié à quel point son déhanché faisait voir des étoiles.

On était là, à danser, tranquillement, -façon de parler-, un petit brun entre nous, on l’avait bien pris en sandwich, et le pauvre chéri bandait comme un âne à sentir nos mains sur lui. Mains qui se croisaient, s’entre croisaient, pinçaient et caressaient sa peau bronzée.

Mais arriva un moment ou nos regards se sont figés l‘un dans l‘autre, une lueur de jeu et d’envie au fond des pupilles.


Ma main a dérivé.

Du corps du gamin elle est allée caresser le torse divinement puissant du mannequin. J’ai passé mes ongles sur sa peau déjà perlée de sueur, ses paupières se sont closes un instant et je l‘ai senti frémir, pour ensuite r’ouvrir brutalement les yeux, et faire un pas en arrière.

Sous le choc je reculais brutalement mes doigts, je pensais avoir merdé, encore plus qu’avant, me disant que peut-être mon contact ne l’intéressait pas.


Et déjà dans ma tête se profilait le regard moqueur que je lui lancerais pour rattraper le coup.

Mais en fait j’avais tout faux. Il avait reculé non pas pour m’éviter. Mais pour contourner le jeune, lequel, face à moi, recula d’un pas pour se recoller contre Samuel, qui se glissa entre nous, au grand damne du gamin, exclu en quelques secondes.

Avec un sourire je reculais à mon tour en voyant le châtain s’avancer vers moi, et fis demi tour, faisant mine de repartir vers le bar.

Enfin… Jusqu’à ce que deux mains viennent saisir mes hanches et me tirer en arrière, pour me coller contre lui.


Alabina commençait, et bien qu’habituellement je ne sois pas fan de ce style, je me laissais traîner au centre de la piste, appréciant ses mouvements contre mes fesses, sa façon de m’entraîner dans ses mouvements, les accentuant jusqu’à les rendre indécents.

Une poussée de hanches plus forte que les autres me fit haleter, et je glissais mes mains au dessus de moi jusqu’à atteindre son cou et ses cheveux,dans lesquels je plantais mes ongles avant de « chuchoter » à son oreille:

-Qu’est-ce que tu crois faire exactement là?

-Rien d’autre que de la danse, me répondit son haleine alcoolisée en nichant son visage dans mon cou, serrant une parcelle de peau entre ses canines.


D’un bond je me retournais, entourait son cou de mes bras, et me collait contre lui, reprenant le dessus, mordant le lobe de son oreille en le faisant frissonner avant de l’embrasser du baiser de boite de nuit. Celui tellement chaud qui ne veut strictement rien dire.

Pas d’attache, pas de sentiment, rien qu’une marque d’attirance et d’excitation.

Sa jambe s’immisça entre mes cuisses remontant rapidement pour presser contre elle une certaine zone sensible, la mienne l’imita et nous continuâmes de bouger l’un contre l’autre.


Amants?

Haletants, ricanant chacun de nos réactions et de celles de notre entourage.


Amis?

D’autres hommes vinrent nous rejoindre, et je me laissais emporter par l’un d’eux, me détachant du châtain avec un sourire vainqueur.


La nuit continua, les danses se succédèrent, et chaque fois que l’un d’entre nous allait trop loin, l’autre venait le reprendre des mains tentatrices, et l’emmenait reprendre ses esprits dans une danse endiablée.

Partenaires?


**

A présent nous marchons en silence.

Un silence entre coupé de rires gras lorsque lui ou moi trébuchons.

Bientôt cinq heures du matin, mais toujours aussi sombre. La journée sera pluvieuse.


Pluvieuse et froide, le mannequin grelotte, les bras serrés autour de son corps.

Nous avançons au travers des rues, croisant les courageux, les fêtards et les insomniaques, tous un visage blafard, gris, rendu terne par l’obscurité.

Samuel s’immobilise au dessus d’une grille à travers laquelle un courant d’air chaud et une odeur de pain frais passe. Je m’arrête plus loin, et l’attends.

Il me sourit doucement et frotte ses bras pour se réchauffer, toujours un peu imbibé.

Lorsqu’il reprend sa marche pour me rejoindre, je laisse mes yeux errer au dessus de son épaule et en une seconde mon regard se ferme.

Je passe un bras dans son dos lorsqu’il atteint ma hauteur et l’entraîne dans la rue perpendiculaire.

-Samuel, j’appelle faiblement.

-Hm? Marmonne-il sans relever les yeux du trottoir devant lui.

-Tu sais quand je t’ai dit que tu ne craignais rien parce que tu es avec moi…

-Hm.

-Tu m’as cru?


Le jeune homme lève les yeux vers moi, son cadet, un air interrogateur plaqué sur son si beau visage.

-Oui… Souffle-il, un éclair de compréhension passant dans ses pupilles.

-Bien. Alors fais moi confiance. Quoi que je te dise, fais le. Même si c’est la chose la plus stupide que tu aies entendu d’accord?

-Ok..

-De toute manière, je ne laisserais rien t’arriver. Sinon…

-Sinon tu peux être sûr que tu n’auras plus aucune chance avec Sébastien, me coupe-il.

Je ricane:

-J’aurais pas formulé ça de cette manière. Arrête toi maintenant.


Le châtain s’immobilise dans l’angle d’une ruelle. Je le fais reculer jusqu’à ce que ses épaules touchent le coin et que je sois pile devant lui, comme un rempart humain.


Je me baisse et remonte la jambe droite de mon pantalon, révélant un long poignard à lame courbe fixé à mon tibia ainsi qu’un second, de la taille d’un couteau de cuisine.

-On aurait pas pu se mettre à courir comme des idiots plutôt? Risque le mannequin avec un sourire nerveux tout en scrutant le bout de la rue ou cinq silhouettes ont apparu.

-Ferme les yeux Samuel.

-Qu…

-Ferme les. Maintenant!


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Commentaires:
Delphine: nous sommes d'accord, c'est très bas et très petit xD.
chacha: Les lemons arrivent bientôt promis ^^!
Heya: Hi je suis super contente que cette histoire te plaise ^^! Un immense merci pour l'explication ^^. Si je te dis que j'avais pas pigé la blague jusqu'à maintenant, tu me crois? xD? Trois semaines quoi... La honte! bisouss!
Anna: Merci beaucoup pour cet adorable commentaire, il m'a beaucoup remonté le moral =) Les lemons arrivent bientôt c'est promis. Bisous et merci encore, ça m'a vraiment fait plaisir!
Véiane: Gnéhéhé, jsuis heureuse que mon humour grincheux te plaise ^^. J'avoue l'apprécier aussi, jfais de meilleures vannes dans ces moments là. Mdr je compatis pour ton ampoule au pied (tu viens de me faire éclater de rire et jviens de foutre du yumyum plein le clavier. CEST MALIN HEIN) Ben moi je te fais un bisou pour avoir créé Jonas, et Raziel.. Heu.. ben Raziel te regarde un peu moins méchamment xD...
Pauline: Waw 13 en français? Moi j'ai toujours eu des sales notes en french (genre 9, rythme de croisière xD) T'es en quelle classe? Un massage? Oh mon dieu je veux biennnnn =D Bisous tout plein!
Crazy Crazy: Nous sommes deux pour la mémoire de merde xD
Sofiane: xDDDDDD Tu m'as fait trop peur!!! Quand j'ai commencé à te lire javais une voix dans ma tête "ben tu vois, si tu t'étais appliquée..." et pis finallement OUF!!! Waw jsuis une des rares que tulis? jsuis trop flattée =D!!! En passant, merci pour le lien sur ton blog, il me fait plein de visites ^^!!! Lol pour les commentaires groupés, jsuis comme toi, çame gonfle de laisser des commentaires, parce qu'à chaque fois j'écris un pavé, et trois articles plus loin, je recommence etc etc. XD. Donc merci beauuucoup pour ton pavé, il est génial à lire, que du bonheur ^^! bisous:!
Véra: Yeahh jsuis rassurée ^^ Ouit'en fais pas, j'ai saisi l'idée, je te remercie ^^ J'espère que ce chap te plaira aussi, bisousss!
Chocomenthe54: Fallen Fallen heuuuuu. Alors de nom, je me souviens pas...C'est Eden***? Si c'est elle, t'as énormément de chance de l'avoir comme amie ^^! mdr tu surfes quoi xD Gros bisous j'espère que la suite va te plaire ^^
Codop: Tinnnquiète, ils vont rester en vie, je suis pas pour les deathfics, après jdéprime xD bisousss
Cindy: J'espère que je me suis rattrapée sur ce chapitre... J'espère vraiment. Sinon je bosserai deux fois plus le suivant.C'est juré! Miyu c'est le raccourci officiel de miyavi xD officiel, dans le genre je parle de la vraiiiie star ^^. enfin bon xD. bisousss
Minia: Mdrrr je sais que tu m'aimes =D ne ments pas! Mettre plusieurs coms? Lolnan c'est pas le but xD Je suis pas accro aux skyblogs donc je préfère un commentaire par lecteur ^^. Mais bon jdis ça jdis rien ^^. Grooos bisousss!
Camille: Et siiii c'est très graaave MWHAHAHAHAHA! Honnêtement, les commentaires gentils, j'en ai jamais marre, c'est étonnant hein?  *sourire débile* Jsuis super contente que tu aimes autant ^^. Je tenterai de faire un truc vraiment nul un de ces quatre, promis ^^! bisous
Lydie: gnéhéhé t'as vu comme ils sont choupinous? <3 Et c'est pas terminé ^^! Bisous
LilOuù: Jsuis super heureuse que ça teplaise ^^! Et MDR, j'avoue, mes héros sont toujours imbuvables, jsais pas comment je me débrouille. Ils ressemblent jamais à rien. Par contre les personnages secondaires ont la classe. C'est relou. Il coucheront bientot promis ^^.bisouss!
Ley: Ca fait du bien de te revoir aussi =P Dis moi,jvais avoir l'aird'une idiote, mais Androgyne, t'en es ou? Je me souviens l'avoir lue y a trèèès longtemps. Et oui, tout ce que j'ai cité, c'est du déjà luxD Navrant hein? xD
Subtility-Lyra: Haaa ma chérie t'es en viiiie! XD Effectivement, Seb reste con. J'arriverai jamai à faire de mes héros autre chose qu'un personnage imbuvable... C'est grave xD bisousss
Merlin: T'aimes pas Miyu? TAS PAS DE GOUT!!! xD  Je te le prète Sam ça marche :p! bisousss!
Draymal xD méfie toi, je pense qu'il est très possessif le petit prof quand même :p
Twilight: Alors, ton idée sur les blessures était bonne? Elle merde un truc de dingue la newsletter, jsuis confuse mais j'y peux rien, faut voir ça avec Overblog :s... Bisous belle!
Electre:Gnéhéhé Jsuis heureuse de t'avoir fait rire ^^'. je me sentais tellement pathétique avec mon intrigue à la con que voilà quoi... xD... Bisous tout plein!
Adelounette: Heyyy jsuis super contente que tu aimes. Mdr t'en fais pas, je pense la même chose que toi, cette histoire c'est un vrai déche, y a des passages super relous, jsuis surprise d'avoir autant de lecteurs dessus xD...Bisous à bientôt et merci =)
Satsuki: T'as tout à fait raison d'être inquiète niark niark.  Bisous!
Onakasuita: Et moije te remercie pour cet adorable commentaire =) Pour le second degré, c'est pas volontaire à la base, mais j'arrive jamais à m'en empêcher ^^'. bisous à toi et merciii!
Nariel Alcarin: Oh mince, et l'ami sur msn, c'est arrangé? Tu sors avec? Tu sors pas avec? Raconnnnte ! =DJe suis contente que tu aies été touchée par la peine de Seb, j'arrivais pas à la transcrire, alors j'ai bandonné. Mais si toi tu l'as vue, je pense que d'autres aussi. Et ca c'est génial =D. T'en fais pas, il sera plus triste longtemps. Pour les trucs des profs, je trouvais la scune assez pathétique, mais si tu aimes, jsuis contente aussi xD... Bref tu m'as encore une fois trop remonté le moral, un immense merci!!! bisous!
Mélo: Hey fantomette! (ok elle était facile celle là.) je suis ravie que tu fasses une exception pour moi, ça gonfle encore un peu mon égo xD. Merci beaucoup! Ah oui Marielle! Elle est géniale cette auteur ^^! J'adore ce qu'elle fait, d'ailleurs faut que j'aille voir si elle a fait une mise à jour ^^. Merci beaucoup pour ton commentaire ^^ bisouss!
Joy: Heyyy ma chérie ^^! Je suis contente de lire que tu aimes toujours! Ca me fait énormément plaisir, surtout venant de toi =D! Oh je reviendrais avec plaisir !! Mais pour l'instant c'est un peu loin, et le train coute toujours aussi cher xD... Donc quand j'aurais un peu économisé je repasserai par chez toi, j'ai hâte de vous revoir. (Avec peut-être cette fois ci Oré aussi?) J'espère que la suite te plait!! bisous!
Fitz: *esquive la poele* Niark Niark Niark. Je suis sadique jsuis confuse, c'est pour vous forcer à réagir =DEt je m'arrange pas dans ce chapitre désolléééée xD tu peux tenter de me frapper ^^ (Vas y essaie jt'attends =D) C'est moi qui te remercie de me lire ^^! Bisousss
Audrey: Roh jsuis contente, encore une nouvelle lectrice! Jsuis super heureuse que mon histoire te plaise, j'espère que ce chapitre t'interressera aussi (j'espère hein, je l'affirme pas xD) Gros bisous, merci pour cet adorable commentaire!
Tadssadit: Inscris toi à la newsletter, je te promets que ce sera plus pratique pour toi ^^! Merci pour tes commentaires!bisous
Camille: Quel adoraaaable commentaire ^^! Je suis ravie, enfin je te l'ai déjà dit sur ton blog perso ^^ Merci pour tout bisous! (y a une de ces populations de camilles ici Oo)

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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Samedi 18 avril 6 18 /04 /Avr 00:35


ARTICLE ENFIN LISIBLE

Bon sang!  (Publication d'article (pas l'écriture du chapitre hein) commencé à minuit, achevé à... (jai pas fini et il est deux heures 14.))
Un mois sans mise à jour.
C'est honteux. Je suis désolée.En plus c'est pas sur l'histoire que vous attendiez... Désolée.
Vraiment.

Enfin bref, je vous invite Vivement à aller lire l'article papote que j'ai publié hier.
Comme dit dedans, il reste huit chapitres à paraître, puis ce sera la fin.
(*saute dans tous les sens*)
Hé oui les filles, Absynthe l'impossible va ENFIN réussir à boucler une histoire!!!si c'est pas magnifique ça!!

(Commmme je suis HEUREUSE rien qu'en y pensant. Les mots "The End" me font rêver.)

Bon sinon, un petit sondage que je souhaiterais que vous fassiez, c'est pas long, ça coute rien, et ça me met de bon poil.

SONDAGE

Autre chose.

Pourriez vous me donner vos trois auteurs de yaoi favoris dans un commentaire?



By Fushiart (Deviantart).


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Quatre Mots sur un Papier
Véiane
Wenna
Alexx
Shinigami0Purple A lire : Kurenai Club, Sex Neighbour, Faits divers, In love with Daddy. Tout simplement di-vins. Majs TRES régulières. Une par jour sur une histoire dans le tas.
Cindy/Ciciloute 

Voilà sinon que vous dire?
Je dois écrire une histoire pour enfants à ma belle mère pour son anniversaire... tout ce que j'ai réussi à faire pour l'instant c'est un prince qui va délivrer une princesse d'un dragon super moche et l'air super méchant, qui l'embarque dans son chateau (la princesse blonde et belle), puis la ramène un mois après pour la remettre dans le donjon vu qu'elle est trop conne, et il se barre avec le dragon métamorphe, parce que le physique ne compte pas, et que le dragon est super adorable. Génial.

On sent un peu la yaoiste nope? xD?
Sinon, je suis seule à estimer que dans CHAQUE film le héros doit se taper le méchant ou son meilleur pote (ou les deux?) plutôt que la nana belle et chiante?
Genre là jsuis allée regarder Fast And Furious 4 (il est extra soit dit en passant) et je trouvais que les deux gars avaient des gestes TROP tendancieux, et qu'ils iraient super mieux ensemble.
 (Surtout que, soit dit en passant, ce film met en scène toutes les pauvres nanas bêtes et stupides que l'on croise dans le bus. Celles qui écrivent des poèmes en sms vous voyez le genre? Super imbuvables? bon à part la nana du début. Celle qui meurt (faut bien xD).)

Et au fait, jsuis la seule à penser (aussi) que Vin diesel nommé "Dominique" c'est ri-di-cule? Direct j'ai une chanson qui me vient en tête Do-mi-niqueuh-niqueuh-nique niania.


Chapitre 41°:

Rappel du chapitre précédent:

Samuel est de retour dans la ville de nos deux protagonistes principaux. Il loge chez Sébastien, et voit Miyavi un soir avant de repartir. Ils vont en boite de nuit, en ressortent, et Miyavi se rend compte qu'ils sont suivis par cinq hommes. Il ordonne à Samuel de se placer derrière lui, dans le coin d'une ruelle, et de fermer les yeux.


-Ferme les yeux Samuel.
-Qu…
-Ferme les! Maintenant!

Aussi fou que fut et ordre, Samuel obéit.
Il ne savait lui-même pas pourquoi il faisait ce que cet homme -qu’il ne connaissait pas si bien que ça- lui ordonnait, mais il avait étrangement confiance en lui.Après tout ça n’était pas n’importe qui.
C’était Miyavi, chef du quartier Sud de la Ville, à son poste depuis ses dix-neuf ans, combattant sans pitié le moindre idiot se plaçant sur sa route.

Alors, lentement, ses paupières se refermèrent sur elles même, le plongeant dans une obscurité totale, le laissant aux mains cruelles et angoissantes de l’ouïe et de l’odorat.
De son point de vue, le combat eut une dimension étrangement particulière. Tout autour de lui n’était plus que sensations et impressions.

Derrière lui, le contact des briques humides qui s’enfonçaient dans son dos, imprégnant sans doute une odeur atroce d’urine animale, humaine, et de mousse dans ses vêtements gucci. Devant lui, la respiration calme de Miyavi.
Le sifflement des lames dans l’air alors que le vent les effleurait simplement sans qu’elles aient bougé.  Il entendit également le bruit d’une veste que l’on retire et qui chût à ses pieds, encore tiède de la proximité de la peau du beau brun. Il pouvait percevoir chaque pas de chaque homme présent alors qu’ils s’espaçaient, s’écartant les uns des autres pour ne surtout pas faciliter la chose au chef.

Ce qu’il ne voyait pas, c’était l’allure de ces hommes, de leur démarche tranquille au flegme dont-ils faisaient preuve en se préparant au combat.
Chacun abordait un sourire rassurant.Miyavi avait beau être fort, cinq hommes n’étaient pas rien. Ils n’en sortirait jamais indemne, et leurs regards se croisaient pour finir par se fixer sur le mannequin derrière lui. S’il échouait, l’autre mourrait également.

C’était hors de question.
Alors le brun s’avança un peu plus, rattachant ses cheveux hauts sur son crâne avec un faux calme parfaitement imité, et planta ses pieds dans le sol de pierre, traçant mentalement une ligne de sécurité autour du châtain  foncé derrière lui. Ils ne passeraient pas.

Le silence s’éternisait. Samuel pouvait à présent définir la position de chaque personne de la scène. Il ne comprenait pas pourquoi aucun ne parlait. Il ne voyait pas son ami se voûter progressivement, écartant ses bras armés de chaque côté de son corps, signe d’une barrière invisible et d’une invitation à l’attaque. Comme un seul homme, les cinq attaquants se ruèrent sur lui en un cliquètement d’armes et froissement de tissus tout bonnement effrayant.

Toutes les respirations s’étaient coupées un instant, jusqu’au contact des corps cognés les uns contre les autres.

C’était brutal, c’était sourd.

Et c’aurait pu être excitant s’il n’avait pas eu si peur pour l’élève de son ami. Bon sang, un élève de faculté était en train de risquer sa vie pour lui!
Le sifflement du métal retentit à ses oreilles. Miyavi venait de bloquer deux armes de son poignard long, de trancher une partie de joue de l’autre, d’envoyer un coup de pied au quatrième homme pour le repousser avant qu’il ne le frappe, mais ne put contrer le coup de couteau qui atteint sa cuisse et le fit fléchir une seconde. Le temps pour que les autres se reprennent et fondent à nouveau sur lui.

Oh non, ils n’étaient pas le genre de ninjas stupides des films, ceux qui attaquent un après l’autre, laissant d’énormes failles apparaître dans leurs techniques, s’écroulant au sol à la moindre pichenette.
Et Miyavi n’était pas le genre de sublime musclor extrêmement sexy qui, tout en se battant avec l’un, trouvait une barre de fer étrangement abandonnée dans le coin pour taper sur un autre en étranglant un dernier avec la chemise qu’il venait de retirer d’un mouvement calculé sans se mettre en danger, et en faisant baver toutes les minettes dans la salle de cinéma.
Oh non.

 Et l’asiatique ne put que réceptionner un nouveau coup de couteau sur son flanc, plusieurs coups de pieds qui faillirent faire céder ses genoux sous l’impact, et sous la douleur, sa colère se décupla. Ils étaient trop nombreux, ils allaient le mettre en pièces et ils allaient torturer Samuel, l’ami de Sébastien.
Le sien aussi!
Alors, mu par une montée d’adrénaline, il tourna sur lui-même, déstabilisant les autres, et planta son couteau le plus court droit dans la nuque d’un des hommes, enfonçant le second dans un estomac et parant un coup avec son genou.

Deux s’écroulèrent, les trois derniers s’avancèrent à nouveau. Le brun cracha du sang. Il se sentait faiblir, il fallait faire vite.Il s’appuya résolument sur sa jambe blessée, stabilisant son équilibre, et réceptionna avec un gémissement de souffrance le nouvel adversaire qui se jetait sur lui.

Un instant il fut tenté de rouler au sol avec ce dernier, mais c’aurait été dégager la voie pour qu’ils attaquent le mannequin, alors les coups s’enchaînèrent entre leurs corps presque collés l’un à l’autre. Les respirations s’entre croisaient. Il sentait des effluves de shampooing parvenir à ses narines, se mêler à un déodorant musqué, fort, presque envoûtant.

La lame du couteau du blond collé à lui pénétra son épaule, et la sienne trancha sa jugulaire d’un coup sec, le laissant s’écrouler à ses pieds. Il lâcha son couteau court, et plaqua sa main sur son épaule vacillant sous la douleur.
Plus que deux.

Un déjà blessé à la jambe, l’autre n’ayant qu’une mince estafilade sur la joue. D’un commun accord ils attaquèrent tous deux de biais, mais le brun l’avait prévu, et il se baissa à temps pour ne prendre que de simples égratignures le long de son dos,  brisant un genou d’un coup bref, et tranchant une artère fémorale de l’autre côté.

Un hurlement retentit, changeant des grondements rageurs qu’il avait entendu jusqu’à présent.

C’est vrai, un genou rompu était peut-être plus douloureux, ou au moins d’une douleur plus vicieuse, qu’un coup de couteau. Il planta une dernière fois sa lame dans la nuque du blessé, et se mit à quatre pattes, respirant difficilement cherchant presque à tâtons l’arme qu’il avait laissé tomber sans la trouver. Le silence reprenait doucement place dans l’arène.

C’était terminé.
Il avait gagné.

Quelques respirations sifflantes des survivants se faisaient entendre par delà les formes ensanglantées qui tremblaient de froid et de souffrance.

Mais avant tout, c’était les sanglots étouffés derrière lui qui le firent se relever et se retourner vers le mur.

Il avait gagné… Mais à quel prix?

Il baissa les yeux vers Samuel, accroupis, les jambes tremblantes, une main devant sa bouche, du sang en dégoulinant tant il l’avait mordue, les yeux résolument clos. Il respirait la peur, sa poitrine oscillait à une vitesse fulgurante, et des larmes mal retenues coulaient de ses paupières fermées. Doucement, il s’avança, n’ayant pas la force d’ouvrir la bouche.

Et lorsque son pied traîna sur le sol en un frottement sonore, le châtain brandit un couteau sortit de nulle part devant lui, et se redressa contre le mur, sans ouvrir les yeux, mais en retirant sa main meurtrie de ses lèvres.
-Dis moi que c’est toi. Dis moi que c’est toi je t’en supplie, murmura-il à toute vitesse.
-Sa… Sam.
Deux yeux s’ouvrirent en une fraction de seconde, révélant à la lueur des réverbères les iris noisette du jeune mannequin, pupilles exagérément dilatées.
-Miyavi!
-C’est à moi ça je crois, fit l’autre, cherchant à déplacer l’attention sur autre chose que sur son corps mutilé et tremblant.
-Oui… Souffla Samuel. Oui c’est à toi. Oh Miyavi j’ai eu peur. Putain et tu es sacrément amoché!
-Si peu…Si peu, ricana le brun en vacillant.
-Viens, on va chez Sébastien.
-N…

Le refus du chef de quartier fut étouffé par un glapissement lorsque Samuel, la veste du brun en main, eut posé le regard sur les corps étendus au sol.
Une nausée le prit à la vue de tout ce sang.

-Putain, lâcha-il. Tu… Te… Bordel.

Il n’arrivait plus à parler devant l’horreur sans nom que représentait la scène. Et ce fut l’instant que choisirent les jambes du combattant pour céder sous son poids.
Le mannequin le rattrapa avant qu’il ne s’écroule, et le prit dans ses bras, le soulevant du sol, pour ensuite enjamber les corps sanglants qui s’étalaient devant ses yeux, faisant appel à son sang froid.

Les dix dernières minutes qui s’étaient déroulées avaient un petit quelque chose d’irréaliste.

Mais il ne trouvait pas quoi. Lorsqu’il s’engagea dans la ruelle ou habitait son ami, et qu’il posa le regard sur la forme à moitié inconsciente dans ses bras, il comprit.
Les longues jambes du jeune homme balançaient dans le vide, ses cheveux s’étaient détachés, une mèche paraissait manquer à l’appel, il respirait difficilement, ses côtes ayant souffert.

Le problème de cette histoire, était que c’était un jeune homme de 70 kilos, aussi fin et délicatement fait qu’une jeune femme qui s’était battu, se prenant des coups tandis que lui, 90 kilos de muscles faits en salle de muscu, n’avait rien pu faire pour l’aider parce qu’il ne savait définitivement pas se battre.

Encore moins contre des hommes entraînés.Alors Lui, mannequin de bientôt 28 ans, s’était laisser protéger par un gosse de seulement 22. Un gamin duquel son meilleur ami était amoureux quoi qu’il en dise.Il atteint la porte d’entrée et reposa le jeune homme au sol le temps de faire pénétrer le double des clefs appartenant précédemment à Cathy dans la serrure.Sébastien allait le tuer c‘était clair.

Poussant la porte contre le mur, il entendit la poignée s’enfoncer comme à chaque fois dans le trou de plâtre de la cloison. Un gémissement sonore se fit entendre contre lui. Miyavi tentait de le soulager de son poids en faisant quelques pas en avant.Mais il était épuisé, blessé, bourré, totalement inoffensif, à la merci du premier venu. Le châtain foncé le reprit dans ses bras, et entama l’ascension des escaliers de bois aux marches creusées par les pas, rendues glissantes par la cire que certains voisins s’obstinaient à mettre sur le vieux chêne. Le parcours du combattant en bref.

Lorsqu’il arriva à l’étage de son ami, il se laissa cogner contre la porte, cherchant à remettre la clef dans la serrure sans faire tomber le blessé qui avait r’ouvert les yeux.

-Sam… Sam bordel je veux pas qu’il me voie comme ça, je…

La porte s’ouvrit brusquement, révélant un professeur aux yeux écarquillés et aux cheveux défaits, de toute évidence fraîchement éveillé. Sa mâchoire sembla prête à choir au sol lorsqu’il vit l’état de son élève.

-Putain non. Non, non! Sam! Qu’est-ce que t’as foutu bordel?!

Son inquiétude était parfaitement visible, il paraissait être prêt à pleurer de rage de voir le jeune homme dans cet état.
Ni une ni deux il saisit le corps de Miyavi des bras de son ami épuisé, et fit demi tour vers sa chambre à grands pas, grimaçant lorsqu’un gémissement de douleur se fit entendre alors qu’il serrait un peu trop fort le gamin.

Avec une douceur dont il n’avait jamais fait preuve pour quiconque, il le déposa sur ses draps aux couleurs mordorées.

Passant ensuite la main sur son front, repoussant les mèches de cheveux qui voilaient son visage, pour rencontrer deux orbes noires, appartenant à un jeune homme parfaitement éveillé, définitivement honteux d’être là, qui ne savait absolument pas quoi dire.

Mais le regard douloureux que posait le professeur sur lui acheva de le détendre. … Ou de l’assommer.

C’était de l’inquiétude, de la tendresse, de la colère aussi qui traversait le regard vert de son aîné, et il ne put que se laisser aller dans les draps, serrant les dents pour ne pas geindre. Vivement, Sébastien se releva, et tomba nez à nez avec Samuel, qu’il fusilla du regard comme jamais.

Une aura de colère semblait s’étendre autour de lui. De là ou il était l’asiatique pouvait le sentir en rage, il voyait ses poings serrés, ses traits tirés, le pli de ses lèvres serrées, et le mannequin ne put que baisser les yeux, reculant de deux pas.

Pas besoin de mots. Samuel savait ce que son ami lui reprochait.
Pas sa présence comme on pourrait le penser, mais son état, alors que lui n’avait rien. Non bien sur, il ne souhaitait pas que son ami souffre, mais il aurait espéré qu’il l’aide.

Qu’il ai fait quelque chose pour l’empêcher de se prendre des coups.
Le professeur dévia son regard et partit pour la salle de bain, revenant avec une paire de ciseaux, du désinfectant et quelques bandages.

-Sam, va lui chercher un verre d’eau, lança-il son ami avant de s’adresser au jeune homme:
-Je vais découper tes fringues,  j’ai pas envie de te faire plus mal que tu n’as déjà.

L’autre acquiesça douloureusement. Pas besoin de faire de scène, sa dignité était morte lorsqu’il avait passé le pas de la porte.
Quelques minutes plus tard, il finit de nettoyer les plaies, et donna des antalgiques au brun.
-Je suppose que l’hôpital est hors de propos…
-Vous supposez bien.
-Tu vas être alité pour quelques jours tu sais.
-Je partirais demain, ne vous inquiétez pas.
-C’est hors de question! Coupa Samuel. Sèb, tu peux pas le laisser bouger comme ça, il va se faire tuer!
-Ta gueule Sam, lança le châtain, amer.
-Mais tu SAIS qu’il va crever! Tu es au courant de tout! Je t’ai tout dit tu peux pas le…
-Tais-toi, siffla l’autre d’un ton mauvais. Miyavi tu vas rester ici jusqu’à ce que tu te remettes, je t’apporterai tes cours.  Mais maintenant je veux savoir ce qui s’est passé.

Samuel expliqua rapidement la situation, et laissa sa voix mourir en fin de phrase lorsqu’il vit les poings de celui qui le logeait se serrer à nouveau.
Mais à sa surprise, c’est sur le chef de quartier qu’il s’énerva.

-Tu es inconscient!  C’est la guerre et tu sors te bourrer la gueule! Sans escorte! Mais à QUOI tu as pensé?!

-Occupez vous de votre cul je vous ai rien demandé Gaurnier!
-Pardon? Bon sang mais c’est MON meilleur ami que t’as entraîné dans tes conneries! Et c’est VOS vies que tu as mis en jeu pour aller jouer aux adolescents en chaleur sur une PUTAIN de piste de danse!
-C’est bon arrêtez, il a rien eu…
-Mais il aurait pu êt…
-Mais il n’a RIEN eu! Je l’ai protégé d’accord?

Un rayon de soleil traversant les rideaux coupa la discussion, éclairant les yeux du professeur, tremblant de colère et de rage. Ce n’était pas seulement pour Samuel qu’il était en colère.
C’était le fait de voir tant de souffrance sur le visage de son élève si fort habituellement. Alors toute colère le quitta. Laissant place à une lassitude sans fond.
Sa main s’avança jusqu’au visage de l’alité, mais il croisa son regard, et suspendit son geste. 
-Dors. Personne ne saura que tu es ici tant que tu ne seras pas en forme. Bonne nuit.

Il n’eut pas de réponse, le jeune homme venait de fermer les yeux pour fuir ce monde de douleur et de déception et en rejoindre un autre, plus beau, plus étrange, ou les fantasmes deviennent réalité l’espace d’une seconde. Sébastien rejoint la cuisine, ou Samuel, avachi sur une chaise subissait le contre coup de l’adrénaline.

-Ca va Sam?
-On ne peut mieux après m’être fait hurler dessus mon cher Sébastien.
-Excuse moi…
-Je sais, tu as eu peur pour lui.
-Pour toi!
-Pour nous. Ok. C’est bon Seb, c’est oublié.
-Pour vous… Oh je ne veux plus que tu reviennes dans cette ville pourrie. Je vais finir mon contrat, et je me ferais muter. En attendant reste loin.
Il prit le mannequin dans ses bras.
-Ca me ferait chier s’il t’arrivait quelque chose. T’aurais une cicatrice, ta carrière serait foutue, et le pire: je pourrais plus me la péter à côté de toi si t’es un balafré, chuchota-il à l’oreille du brun avec un sourire.

-Bien bien honey, je ferais attention c’est promis.
-Ton train est à quelle heure?
-Dans deux heures environ.
-Je t’accompagnerai à la gare. Je passerai à une pharmacie en même temps. Mais je ne pourrais pas rater de cours, sinon ils se douteront de quelque chose.
-Tu crois que les gosses de la fac cafteront?!
-J’en suis sûr. Eux, certains profs, tous.
-Merci de t’occuper de lui. Si je pouvais-je le ferais tu sais mais…
-C’est bon, je peux pas le laisser crever dans son quartier pourri.
-Et ça t’arrange bien avoue.
-Raconte pas de conneries plus grosses que toi Sam.
-Tu le connais mieux que moi tu sais…
-Je ne passe pas mes soirées au téléphone avec lui, donc non.
-Je parlais sur un plan physique, ricana Samuel avec un sourire fatigué.

Il se délecta de la faible rougeur qui apparut sur les joues du professeur gêné.
-C’est pas comme si ça allait recommencer de toute manière. Je vais m’occuper de lui, mais ce sera strictement professionnel.Il se dirigea vers la porte de la cuisine et lança qu’il allait prendre une douche sans entendre la dernière phrase du mannequin murmurée avec un sourire dément:
-Ca tu vois j’en doute mon chou…


Réponses aux commentaires:
Sofiane: Gnéhéhé non mais y a pas de problème ma biche hein, jt'en voudrais pas de te masturber HEIN *sourire embarassant*. Niark flemmasse, je te comprends amplement ^^ et je te remercie d'avoir craqué pour cette fois xD Ouiii point barre, je me suis sentie toute conne quand on me l'a appris xD... 20 heures par jour? pas mal, j'en suis à 14 xD... bisous!
Chocomenthe: Yeah girl je me suis inscrite et j'ai pubé, j'espère que ça va attirer du monde ça en vaut le coup ^^.
Liil0uù: Aw fatché il est dur à écrire ton pseudo xD Le lemon arrive, lime dans le prochain chapitre, lemon dans le suivant je crois. J'ai tout noté dans l'article papotage je crois.^^. Jsuis super flattée que tu aimes cette histoire et que tu en penses autant de belles choses! Mercibisous!
Wenna: hihi dis moi tu sais que tu dessines super bien? Je suis passée sur ton blog et il y a une image sur laquelle j'ai totalement craqué, je commenterai dessus. Merci pour tes adorables commentaires bisous!
Tadssadit: Inscris toi à la newsletter, je te jure que ça sera plus pratique pour toi ^^ bisous. Le grenat bleu est en écriture ^^.
Farah: AAAAAAAAAAAAh je sens que je vais te laisser sur ta faim non? xD? bisous!
Marine: Yeahhh je suis heureuse de voir que tu penses la même chose que moi de the good etc ^^. Faut que je passe sur ton blog pour répondre à tous tes commentaires, désolée pour le reatard my love. (je me mets à l'anglais, tout le monde a remarqué?) Bisous my dear merci pour tout <3!
Kagura: bon retour parmis nous ^^! Bon courage pour ton inter (qui est passée) j'espère qu'elle s'est bien déroulée ^^ bisouss!
Caro: Arffe jsuis désolée, j'ai pas terminé avec le suspense, c'est sadique, ça emmerde tout le monde je sais xD.. mais c'est un peu la victoire personnelle de l'auteur :p. Arf et pour la danse, tout se fait, ils sont jeunes, je suis totalement contre les règles à la con du "tu touches pas mon pote parce que j'ai décidé que peut-être un jour je me le taperai" les contacts sont humains, c'est essentiel. Bisous!
Nariel: Mdrrr comme à chaque fois je suis juste morte de rire en te relisant xD... Juré ma belle ce sera un couple, donc deux personnes. Promis! Pour le reste du com je crois qu'on en avait parlé sur fassedebouke, d'ailleurs faudrait que je m'y reconnecte unnjour... Bisous je t'aime!
Onakasuita: rooh c'est un super gentil commentaire ça  =D Effectivement les gens se sont motivés ^^ça fait plaisir!  J'espère que le chapitre qui vient te satisfaira un minimum aussi, j'en suis pas particulièrement fière, mais pour un passage à vide, j'ai fait de mon mieux ^^.Bisouss!
Yurika! Merci beauuuucoup pour avoir commenté ^^ Vraiment ça me touche que tu aies pris la peine de le faire ^^ . Merci beaucoup, et je suis ravie que tu aimes toujours mon histoire! bisouss!
Floutchy: hi je connaissais pas ce pseudo ^^! Merci beauuucoup pour ton commentaire, j'espère ne pas tavoir fait trop attendre. (question idiote.. un mois rien que ça quoi xD) bisouss!
Véra: mdrrrr Alzeimer nous gagne, moi j'oublie toujours plein de choses aussi, t'en fais pas =D La confrontation arrivera vraiment dans le chapitre suivant je pense, enfin, on en a un début ici ^^. bisous tout plein merci beaucoup pour ton commentaire!
Ley: Awww ouii j'arrive pour te lire d'ici heu quelques heures! Jpense que pour le réveil ça sera très chouette ^^  Jsuis contente t'es une des seules à ne pas avoir ralé pour l'approche Miyavi/Sam xD... Pourtant c'est pas atroce de danser avec quelqu'un... fin bon, mes chtites yaoistes ont du mal avec la liberté de corps et d'action, tant pis, merci à toi pour ton adorable commentaire ^^! bisousss!
Lydie: Olala oui, j'aimerai trop pouvoir me glisser dans l'histoire pour mater deux trois trucs en live parfois xD... Effectivement, pas indemnes, mais dis toi, l'adrénaline ça fait un peu (j'ai dit un peu) refluer l'alcool ^^. Donc.. ils vont plutôt bien je crois ^^. bisousss miss!!
Emma: MONSTRE! ANONYME! je plaisante ^^ Tu fais partie des trente qui commentent maintenant! T'imagines pas comme ça me fait plaisir que tu apparaisses ^^! J'ai l'impression d'avoir une grande famille du coup (la créa est timbrée, certes...). Tu as eu du courage de te sortir de l'ombre ^^. Je pense que quand on prend l'habitude de faire le fantome ça doit être dur de décrocher. Lol jsuis lamentable j'en parle comme d'une drogue xD... Bref, merci à toi pour ce commentaire, gros bisous. Désolée que ce soit court.. jfais cinq pages en général...
Camille: xDDD On sent directement la fille qui a découvert les smileys xD... Pour l'adresse du lac je sais pas du tout ^^ par contre cette semaine j'ai maté des paires de fesses absolument divines, j'aime les gays nudistes <3 Arffe oui, l'équitation ça coute bonbon, le mieux c'est de trouver un paysan que ça arrange de monter ses chevaux, sinon le club c'est hors de prix... Déjà les fringues et le matos c'est galère xD... MDR suite à ta menace j'ai décidé de pas les tuer (exceptionnellement hein ;) ;) ) Ils te doivent la vie qu'on va dire ^^! Bisousss
Légère Brise touch aigue-marine: Yeah Dieu de Dieu, moi ça me fait ma ptite déesse préférée ;) Merci pour tes compliments, t'es un amouuùùr avec plein de uuu!! Bisousss!
Subtility-Lyra:  *La créa se place devant ses personnages, bras écartés, les laissant trembler derrière elle et se met à gueuler façon Gandalf* TU NE LES BOUFFERAS PAAAS!! Pour l'appareil photo je tenterai bien ^^ mais les canons se planquent et me laissent les gras pas très classes xD... bisousssssss
Alexx: J'ai toujours autant de mal à trouver une utilité à répondre à un commentaire un mois après en avoir parlé sur msn... DONC... heu merci ma chérie? xD? bisous!
Réveuse: Merdeuse! *boude*    (xDDD, ne pas le prendre mal hein xD)YaYa: Je suis contente que tu aies aimé ^^. T'en fais pas, j'aime pas tuer mes personnages =) Bisous!
Satsukii: Hey Sat-Channn mercii pour ce commentaire adorable ^^!  Sam et Miyu ne coucheront pas ensemble ^^ mais ça restera tendancieux ^^. Par contre Seb et Miyu....... gnéhéhéhé... bisouss!
Chacha: Ouii ils arrivent très vite ^^ bisous!
Véra:  ah ben effectivement t'as commenté deux fois ^^! Je n'apprécie que plus xD!
Cindy: loool maiseuhhh Sebastien est super sexe aussi!! Enfin tu verras =D! bisouss
Sadisu: 1ère S?Spèce de FOLLE MASOCHISTE xD! Lool Samuel est pas méchant, il se tapera pas miyu, promis ^^. Sérieux t'as un vendeur de portables qui ressemble à Seb? Y a moyen que tu photographies? =D??? Lol comme je t'imagine trop à aller le voir trois fois par jour xD j'aurais fait pareilxD!
Draymal: Yeahh ^^jsuis contente que Miya le protecteur te plaise ^^, et j'espère que ce chapitre t'a plu aussi ^^! bisousss
MMali: Lol oui ils se connaissent, ils ont échangé leurs numéros, et ils causent via téléphone ^^.  Tu bosses dans quoi? Je compatis, bosser le WE c'est inhumain...Courage  darling ^^! lol pour les gays, moi jsuis montée à cheval pendant 15 ns avant de trouver, perds pas espoir =D
Camille: Vous êtes deux Camille, plus moi, et je crois qu'il y en avait une autre à un moment ^^. Ca fait trois et demi =D C'est un beau prénom hein *sourire stupide* Désolée pour les doubles mails, c'est moi qui fais des erreurs de manip... Sorry sorry! Mon dieu, c'est vrai que cinq kilos pour une poèle c'est peut-être un peu beaucoup.... Arg la honte. Bon faut que je modifie mes conneries xD En tout cas tu me fais bien rire! Han j'avais complètement oublié la bataille de peinture xD Faut que je me relise un jour xD... Pas d'hosto pour Miyu, après tout Seb en infirmière... C'est tellement mieux!!! bisoussss! Merci pour ton roman ^^!!!
Delphine:  gnéhéhé tu verras ^^. enfin méfie toi, danser collé serré avec quelqu'un ne veut pas toujours dire quelque chose ^^^. Bisouss!
Merlin-La-Blairotte: Voilàààààà le chapiiiitre, désolée pour la dernière fois sur msn (c'est toi que j'ai agressé?) Merdasse j'ai oublié de te répondre je crois. Je pense que le Grenat Bleu arrive très vite. bisouss!
Twilight: Merciii^^. Ouep c'était caliente, j'adore le caliente =D. Lol pour le discours de Miyavi, c'est peut-être une maladresse de ma part, faudra que je me relise ^^ bisoussss et merciiii!
Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi) - Communauté : Amours Acidulés
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Jeudi 25 juin 4 25 /06 /Juin 13:43

Coucou!
Le voilà enfin! Vous l'avez attendu longtemps je suis confuse!
En plus j'ai lu que certaines d'entre vous ne lisent que celle ci, je suis désolée, ça m'avait pas effleurée que l'attente puisse être aussi longue pour vous.

(J'adore DG ;) )

Quelques nouvelles en vrac:
-Nouveau fond, je suis consciente que selon la taille de votre écran ça peut faire bizarre. Si jamais c'est trop moche, signalez le moi, je le modifierai, je veux pas que ça soit désagréable pour vous.
-Nouvelle image d'accueil, ouai ça peut faire assez pompeux, mais dites vous que c'est surtout pour m'amuser hein. J'adore faire ça c'est tout...
-Je vous ai mis toute une tripotée de liens "pratiques" dans la colonne de droite pour vous aider à écrire, à habiller votre blog et tout et tout. Bien entendu si vous estimez que je peux vous aider, y a aucun problème.
-Si vous avez besoin de photos ou d'informations sur un mannequin ou homme célèbre, ou si vous avez une photo mais pas de nom, je vous conseille Bellazon. C'est en anglais, mais ces filles sont la plus énorme bande de groupies que j'ai jamais vu.
-Réponses désormais directement DANS les commentaires. (Va falloir me laisser un peu de temps pour m'y habituer et me mettre à jour, mais je vais prendre le "mouv'" (comme y disent les djeuns) de répondre dès que vous avez posté. ) Je pense que ce sera plus agréable pour vous de pouvoir lire mes réponses rapidement non?
-Merci à toutes pour vos très nombreuses réactions sur le post "coup de gueule". Je déteste en faire, mais je dois dire que des fois ça soulage. C'est assez con. Mais promis, je vais me limiter maintenant, et écrire gentiment mes chapitres.
-Mille merci pour le soutien que vous m'avez apporté, pour vos remarques très drôles, vos compliments adorables et votre présence tout bonnement délicieuse.
-Je suis ra-vie de rencontrer les anciennes anonymes, vous imaginez pas comme ça m'a fait plaisir de lire vos commentaires. En fait c'est pas les commentaires à proprement parler, vous pourriez m'envoyer un mail ou un sms ce serait pareil, c'est de savoir que vous existez et que vous appréciez qui me fait plaisir.
-Je n'ai JAMAIS reproché aux régulières de poster peu de commentaires, que ce soit bien clair. Je suis pas un monstre et SURTOUT:
- /!\ JE NE FAIS PAS LA CHASSE AUX COMMENTAIRES!!!! /!\ Je vais vous expliquer: Mon but dans la vie n'est pas d'avoir "un max de coms" sinon je me mettrais aux délires de skyblogueuses "trois pour moi=quatre pour toi" etc.
Disons que si j'avais TROIS lectrices, je voudrais TROIS commentaires. Si j'en avais dix, je voudrais neuf commentaires. Le commentaire manquant serait celui de celle qui est en pleines révisions, ou qui a des horaires de dingue à son boulot etc.
Pour moi un blog c'est une plateforme inter-active. Comme les cours. Enfin comme ce que les profs veulent faire de leurs cours. Une sorte de dialogue général qui a pour but de faire avancer les choses. Vous voyez le genre?
Vous me dites ce que vous souhaitez, vous pouvez me lancer des défis (y a le forum pour ça aussi), vous me demandez de faire une maj sur tel ou tel chapitre, de mettre des photos de tel ou tel mannequin, de parler de tel ou tel film, de vous faire une fiche descriptive de tel ou tel personnage etc etc!
Vous aurez beau me répeter "Ouai bah y a de meilleures auteurs que toi qui n'en ont que quatre et qui se plaignent pas alors steuplais hein" JE M'EN FOUT. J'ai jamais voulu être dans la masse. Je ne suis pas "les autres" et "les autres" n'apprécient certainement pas de voir leur travail lu mais pas "rémunéré". Elles sont sans doute plus patientes que moi, nettement moins casse pieds, et moins heu.. directes, mais réfléchissez. Elles sont comme vous et comme moi. Elles ont besoin de soutien.
Ma phrase va être pitoyable mais... Notre récompense, notre seul salaire c'est votre plaisir et votre satisfaction. Si on sait pas, c'est comme ne pas pouvoir consulter son compte épargne, on marche sur des oeufs, globalement.

Voilà, donc en gros, merci mille fois encore pour votre soutien, je suis ravie de vous "voir" je suis ravie de me savoir lue, vous faites mon bonheur (c'est niais, mais c'est vrai ^^').

Je ne releverai pas des deux ridicules commentaires assez "limités". Désolées chéries, vous êtes noyées au milieu d'une population de personnes d'accord avec moi (je me doute bien qu'un paquet de personnes ne le sont pas mais ne se sont pas signalées hein), donc je ne prendrais pas en compte votre avis assez... Je sais même pas comment le qualifier tellement c'est désolant. Enfin voilà, je ne comprends pas pourquoi vous lisez des textes si vous avez la rage contre la personne qui les écrit et si vous êtes incapables de la respecter un minimum. Pas forcément parce que vous appréciez l'être humain, mais simplement ce qu'elle fait. Vous parlez de "les gens" qui n'ont pas le temps. Bah heu... Et si moi j'avais "pas le temps" non plus? Vous réfléchissez des fois Oo? Vous causez de "blogosphère" que c'est normal, c'est comme ça, on lit mais on commente pas. Sans dec, avec un raisonnement comme ça vous allez finir par gober que au Rwanda, le génocide, c'est normal. C'est comme ça. Personne ne bouge alors vous non plus. Hé ho faut vous réveiller, je vis peut-être au pays des bisounours mais vous vous vivez dans... Hm. Je vais être vulgaire. Bref. C'est certainement pas en faisant "comme partout" que vous allez faire évoluer quoi que ce soit.
Bon ben voilà, au final j'ai quand même relevé vos commentaires. Et c'est honteux de ma part parce que je répond publiquement aux votres alors que la trentaine d'autres mériteraient mille fois mieux de figûrer dans un article xD...

BREF!
Merci les filles je vous aime!
Huit chapitres après celui ci et l'histoire sera finie. Je vais tenter de prendre de l'avance  pour avoir une cadence plus régulière et éviter de vous faire poiroter. Ca doit faire quinze fois que je le dis, mais je n'y arrive jamais...



Place au chapitre!

Chapitre 42:

Ce fut la lueur tamisée du soleil à travers les rideaux rouges brique qui réveilla Miyavi.
Ca, ou bien son mouvement dans son sommeil qui fit frotter le drap de coton sur l’une de ses blessures.
Toujours est-il que les rideaux avaient été soigneusement tirés par leur propriétaire dans un souci de laisser dormir le survivant le plus longtemps possible. Aussi, les murs jaunes avaient pris une couleur orangée qui par moment virait sur le rouge et il semblait au jeune homme qu’il venait de se faire tirer du sommeil par une aurore particulièrement belle.

Mais lorsqu’il tourna la tête vers la fenêtre, son regard se posa sur un réveil matin, et il s’attarda sur les chiffres inscrits en bâtonnets verts fluos sur le cadre. Onze heures quarante cinq.

L’aurore était passée depuis des lustres. Et ce réveil détonnait grandement avec la chaleur que dégageait la pièce. C’était tout autre chose que lorsque le professeur vivait avec sa petite amie.
L’asiatique leva une main abîmée vers son visage, et repoussa des mèches de cheveux qui lui tombaient sur les yeux. Il avait l’impression étrangement réaliste d’être passé sous un huit tonnes… Ou au moins un train. N’importe quoi de gros et qui fait d’énormes dégâts en fait.

Sa cuisse le lançait sourdement, son flanc le lançait, tout son corps paraissait hurler au meurtre, et il maudissait silencieusement l’idiot qui avait inventé un tel… système d’alarme corporel pour avertir l’esprit que la carcasse est endommagée.
Ce mec devait nous prendre pour des cons… Le signaler une fois, ça suffit. C’est pas comme si on était masochistes et fous à lier…

Ah, les mystères de la création…


Posé à côté du réveil, un plateau contenant divers ustensiles l’attendait. Et il se redressa en fronçant les sourcils pour distinguer ce qui y était installé.
-Ben merde…

Si Gaurnier était aussi prévenant avec son ex petite amie, le jeune homme comprenait tout à fait comment elle s’était métamorphosée en gamine pourrie gâtée…
Un bol d’eau fraîche l’attendait, avec un gant de toilette à côté au cas ou Miyavi souhaiterait se rafraîchir, des cachets d’aspirine reposaient près d’un verre d’eau, lui-même entouré d’un jus d’orange et de petits gâteaux type palets bretons.

Un post-it était collé sur le rebord du plateau, et s’en emparant du bout des doigts, grimaçant de ses articulations raidies par les coups qu’il avait donné la veille, il lut les quelques mots inscrits:
« Je rentre au plus vite, ne bouge pas, j’ai garrotté ta cuisse pour arrêter le sang, pense à défaire le garrot pour garder ta jambe encore quelques années. Les aspirines sont à éviter, mais si tu as trop mal vas y, tant pis pour ton sang qui se liquéfiera. Je me dépêche, je suis obligé d’y aller sinon Ils se douteront de quelque chose. A tout à l’heure! »
Et griffonné plus bas:
« Ne fais pas de conneries. »
Suivi d’un numéro de téléphone inscrit à la va vite.

Un rire amer s’empara de lui. Après lui avoir couru après pendant deux mois en début d'année, il suffisait qu’il se fasse planter pour qu’il obtienne son numéro. Joie.
Le son d’une ambulance passant au coin de la rue rompit le silence quelques secondes et l’asiatique se souvint de l’ordre principal du mot.
Sa cuisse.

Avec précaution il souleva le drap, lentement, lentement…
-Espèce de malade! Cracha-il en le lâchant et en se figeant totalement.
Le bas de sa jambe avait changé de couleur, et il se précipita sur l’un des liens de tissus qui empêchaient son sang de couler.
Ses mouvements étaient fébriles. Douleur, peur de perdre une partie de lui bien utile quand même, hargne, colère.
Il dut s’y reprendre à trois fois et enfin le sang reprit son « cours », irriguant à nouveau sa jambe entière répandant au passage d‘atroces picotements dans tout son corps.

La douleur accrut, et la plaie se remit à couler abondamment, c’en était trop. Ses yeux glissèrent sur le mur en face de lui, puis sur le plafond, et s’immobilisèrent sur l’ampoule nue entourée de fissures en tout genre.
La lumière baissa progressivement, et il laissa ses paupières se refermer.


**
-Merde.
Une voix l’éveilla un peu plus tard. Un peu lointaine. Un peu sourde.
Il sentit des mains se poser sur son front, tâter sa peau alors qu‘elles étaient trempées. Ou alors était-ce son front qui l‘était… Un courant d‘air plus frais le fit frémir et il devinât que le drap venait d’être retiré entièrement de son corps et…
-Merde, putain MERDE! Miyavi! Tu m’entends? Bouge bordel!

Il avait envie d’ouvrir les yeux. Un peu. Un peu plus… Oh, puis ce n’était pas pressé au final. Il pouvait bien attendre un peu.
Clac.
Ca faisait mal. Sa joue venait de prendre dix degrés d’un coup.

-Doucement! Geignit-il, surpris lui-même de sa voix enrouée en ouvrant les yeux.
-Miyavi…
La voix du professeur était soulagée.
-Bon sang tu m’as fait peur. J’appelle une ambulance, ça va aller.
Le châtain fit un geste vers sa poche, sortant son portable et ouvrant le clapet.

D’un mouvement vif le blessé jeta sa main dessus:
-Non.
-Si, bordel tu t’es à moitié vidé de ton sang sur mon lit Miyavi, t’as besoin de soins, d’une perfusion!
-Si j’avais besoin d’une perfusion, je ne serais pas éveillé Sébastien… Fit le brun, d’une voix fatiguée.
-Je te demande juste un tour aux urgences, c’est pas la mer à boire, s’il te plait.
Miyavi se mit à rire doucement.
-Si tu veux que je crève c’est le bon plan.
-Oh pitié tu n’as rien à craindre dans un hôpital c’est pas un film non plus.
-Pas un film? Nan c’est pas un film, c’est la réalité, et un hôpital c’est truffé de balances. Si j’y vais-je passerais pas l’heure tu entends?
-T’es complètement paranoïaque!
-Sébastien, je veux pas mourir. Pas maintenant. Je t’en prie.
-Mais c’Est-ce qui va arriver si tu restes ici!

Sébastien était là, agenouillé au pied du lit des sachets plastiques colorés autour de lui. Certains d’un supermarché, d’autres de la pharmacie, un dernier de la boulangerie, tous déversant leur contenu sur le sol de la chambre. Mais il s’en foutait.
Et royalement.

Ce qui l’obnubilait à cet instant, c’était le visage trop pâle de celui qui occupait son lit, entouré de sa couronne de cheveux noirs effilés, et le drap imbibé de sang qui l’entourait, le sang sur le couvre matelas, le sang sur le matelas, le sang sur le sommier du lit, le sang qui gouttait sur le sol, goutte après goutte, imbibant la moquette.

Il passa nerveusement une main dans ses cheveux, les imprégnant un peu de ce qui s’écoulait du jeune homme allongé.
-Sébastien. Ca va. C’est du sang. J’en ai encore tu piges? Je vais pas crever maintenant… Enfin… Un ricanement se fit entendre. Si tu me laisses pisser le sang encore longtemps sans me recoudre ça pourrait arriver. Je suis juste faible là. Ca va ok?
-Ouai. Ok.
Le professeur passa une main lasse sur ses yeux et déposa le sachet de la pharmacie sur le lit en répétant toute une litanie de « Ok » pour se donner du courage.

Il sortit toute une tripotée de bandes, de compresses, de straps, alcools à 50%, 70, 90, des analgésiques, des sparadraps, du ruban adhésif médical et deux tubes de crème cicatrisante. Il partit dans une observation relative de tous ses objets, buguant à moitié au passage.

-T’as pas d’aiguilles?!
Ce fut la voix du malade qui le rappela à la réalité.
-Ils ne voulaient pas en vendre…
Miyavi s’esclaffa.
-C’est normal attends… Rah. T’en as des droites au moins?
-Ouai mais ça va être imposs…
-Va les cherche. S’il te plait. Un briquet aussi.


**
-Et t’es certain que ce soit bon comme matériel?
-La ferme…
Sébastien Gaurnier n’en revenait pas.

Il était professeur à la faculté. Il avait un élève dans son lit. Un élève qui avait plus de blessures que lui-même n’en avait jamais eu dans toute sa vie, et cet élève -à moitié nu- allongé dans son sang était en train de chauffer une aiguille à blanc pour la tordre ensuite, et la jeter dans un verre d’eau.

-Voilà. T’as plus qu’à t’y mettre.
-A m’y mettre…
Miyavi soupira d’agacement et Sébastien reprit plus vivement.
-Oui. Ok. C’est parti. Je vais chercher de la glace pour t’endormir un peu.
-Oublie la glace, ça va durcir ma peau tu va galérer.
-Ok. Je commence par quoi?
-Alcool. Fais couler directement dessus, puis resserre les bords avec tes doigts, et couds rapidement. T’arrête pas et prends pas trois plombes. C’est pas de la broderie capish?
Le brun empoigna un coussin, et le prit entre ses dents, puis fit un signe au professeur qui finissait de passer le fil dans l’aiguille, et ferma les yeux.
Les vingt secondes qui suivirent parurent être les pires de leur vie aux deux hommes. L’un avait les larmes qui coulaient sans interruption de ses yeux écarquillés, l’autre retenait les tremblements de ses mains et s’empêchait de partir en courant loin de cette scène de torture dont il était le bourreau.
Lorsqu’enfin il eut fini, il s’écroula au pied du lit, en sueur, une énorme envie de vomir aux tripes, et ses mains tremblant sans interruption.
-Sebastien…
Il ne répondit pas et se balançait d’avant en arrière, choqué.
-Professeur!
Le châtain leva les yeux vers son élève et se redressa brusquement.
-Je veux bien des cachets professeur…
Sans un mot il partit remplir le verre d’eau, et lava ses mains couvertes de sang, puis revint aux côtés du jeune homme renversant la moitié du verre sur la moquette.
Il s’installa sur le lit, à la place inoccupée. Tendit le verre et la plaquette, patienta, les récupéra et se saisit du bol d’eau et du gant de toilette qu’il trempa abondamment avant de le passer sur les jambes du jeune homme, couvertes de sang séché.

Au milieu du processus, il partit chercher une bassine d’eau, tout en évitant du regard le brun gémissant de douleur sur le lit. Lui-même avait souffert lorsqu’il s’était fait passer à tabac. Mais il n’avait pas pris de coup de couteau. Et ses chairs n’étaient pas sectionnées.

Il n’osait imaginer la douleur que ressentait son élève.
Quelques minutes plus tard, il avait fini de nettoyer la jambe qui ne souffrait aucune blessure, et la moitié de l’autre.
Il hésitait à faire la cuisse ou la plaie se trouvait et sa main se suspendait à quelques centimètres de la peau claire tâchée de sang.

-Va-y. Ca ne me fera que du bien, murmura l’asiatique, les yeux toujours fermés, les sourcils froncés et la respiration laborieuse.
 La douleur commençait à décroître, mais pas encore assez.

Le châtain posa alors le gant juste au dessus du genou, mais le retira tout de suite lorsqu’il entendit l’autre siffler « Doucement! ».

Il se mit à genoux, son pantalon s’imprégnant du sang coulé sur le matelas, et saisit avec douceur la cheville de la jambe indemne, qu’il souleva juste assez pour la placer de l’autre côté de son corps, et être plus près de la cuisse blessée. Ses doigts glissèrent en une caresse aérienne sur la fine articulation, et il serra les dents, se concentrant sur la plaie.

Sa main droite vint se placer sur l’intérieur de la cuisse maculée de sang frais, et l’autre glissa doucement, du genou vers le haut, retirant peu à peu les plaques qui s’y étaient formées.

Miyavi replia inconsciemment sa jambe, laissant une place entre le matelas et son corps, faisant glisser la main du professeur un peu plus haut sur sa peau.

Ce dernier n’osait pas la retirer de peur qu’il se rende compte soudainement de l’incongruité de ce geste, bien qu’à la base il ne fut fait que dans un besoin pratique. Celui de stabiliser les chairs et de garder son équilibre sans mettre la main dans le sang sur les draps.

Il inspira profondément, s’apercevant seulement qu’il avait cessé de respirer pendant quelques secondes, et que son souffle à présent ressemblait plus à un souffle d’excitation qu’autre chose.
Ce qui était faux. Il était inquiet pour le jeune homme, et jamais il ne pourrait ressentir de désir pour quelqu’un de blessé, souffrant, même si ce dernier avait les jambes les plus belles et le visage le plus magnifique qu’il lui ai été donné de voir.

Enfin... Peut-être qu’avec un regard aussi brûlant braqué sur lui ça pouvait se négocier.
 
Il venait de relever les yeux, et de tomber sur le regard fixe du brun posé sur lui. Il avait ouvert les paupières au moment ou il avait repris sa respiration.

Tous deux étaient figés. Et Miyavi bougea imperceptiblement la jambe vers l’extérieur. Et la main de son professeur dévia imperceptiblement vers l’intérieur, effleurant la peau délicate. L’autre main, celle dans le gant, se crispa.
Il le sentait. Il avait remarqué. Tous leurs sens étaient dirigés vers ce contact.

Sébastien réfléchissait à tout allure. Ca n’allait pas du tout. C’était un accident, un putain d’accident ! Jamais il n’aurait osé le toucher ainsi alors qu’il était faible et… Et merde!

Sa main gauche se crispa encore et l’asiatique gémit soudainement de douleur, rejetant la tête en arrière en se cambrant sur le lit.

Un éclair -il n’aurait su dire de quoi- parcourut le professeur et il bondit du lit aussi rapidement qui s’il avait été électrocuté. Il buta contre la commode de bois blanc et sortit de la pièce à pas précipités.


Une demi-heure plus tard il revenait. Un plateau de nourriture dans les mains, et échangeait avec celui du matin sans un mot, les yeux baissés. Puis partait dans la salle de bain et rapportait d’épaisses serviettes qu’il dépliait en murmurant nerveusement:

-Je vais essayer de mettre ça sous toi, je peux pas te laisser patauger dans ton sang. Arrête moi dès que ça fait mal.

Le brun hocha doucement de la tête sans rien dire. Un peu faible, abruti par la perte de sang.
Les serviettes furent placées sous ses mollets, et il souleva chacune de ses jambes en douceur, grinçant des dents en entendant l’autre gémir de douleur.

S’en suivit d’un passage assez gymnastique agréable ni pour l’un ni pour l’autre, mais au final, le malade était au sec, s‘endormait peu à peu, et le professeur reprit ses soins et son nettoyage un peu plus brusquement qu’au matin. Tout pour ne plus retomber dans une situation pareille.

Il banda ses doigts, l’un de ses poignets, une partie de son épaule et posa moult compresses sur son torse et ses jambes.
Arriva le passage de la pommade. Une demi heure était passée, l’élève s’était réveillé, avait bu le potage que son professeur lui avait préparé « Tire pas cette gueule, il te faut des légumes ».
Sébastien déboucha l’arnica avec hésitation.

-Heu. T’as mal ou?

Un regard sceptique lui répondit. C’était idiot comme question, tout son corps se couvrait peu à peu de nuances rouges et violettes.
Il commença par les bras, très professionnellement, jouant un peu la brute pour éviter tout mal entendu, mais lorsqu’il entendit l’autre souffler pour passer la douleur, il retint ses gestes et s’appliqua à lui passer sans lui faire trop de mal.
Arriva le torse, il avait la très désagréable impression d’être un masseur professionnel à un examen. Pourtant il faisait de son mieux pour ne pas avoir l’air caressant, mais il fallait bien que ça rentre! Merde!

Et Miyavi était tout ce qu’il y avait de plus éveillé à cet instant. A vrai dire il ne le quittait pas du regard, et le professeur faisait son possible pour ne pas rougir de honte et de gêne. D’autant plus que les muscles du combattant roulaient sous ses doigts de la manière la plus douce et la plus désirable possible. Lorsqu’il parvint au ventre et aux flancs, il se fit plus nerveux, plus hésitant. La respiration du brun était infimement plus bruyante et quoi qu’il fasse il avait l’impression de le caresser.

Arrivé sur l’os de la hanche, il ne put que remarquer le bleu qui débutait sous ses yeux et semblait continuer sous son boxer.
Bordel… Il se borna à mettre plus de crème qu’ailleurs, sans jamais toucher à la bordure du sous vêtement, et traçait une ligne bien droite de séparation à un centimètre du tissu, se morigénant mentalement que c’était tout bonnement irresponsable et immature. Oh oui il le savait.
Mais il ne pouvait pas glisser ses doigts là-dessous. Techniquement, ça ne passerait pas. Nan. Il l’avait peut-être déjà fait à quelqu‘un d‘autre, certes, mais c’était pas pareil. Alors il fixait cette peau délicieusement blanche, cette séparation vers l’hématome, violet, rouge, un peu jaune parfois même, et il fixait le noir de ce boxer. Ce tissu qu’il ne touch…

Une main aux longs doigts arachnéens le firent à sa place. Le tissu était baissé, jusqu’en dessous du bleu. Et mon dieu il descendait bas. En déviant un peu les yeux vers l’entre jambe il pu distinguer un début de toison noire, coupée court, le reste était encore couvert. Mon dieu.

Il ferma les yeux une seconde, et un claquement de langue agacé le fit reprendre. Il mit de la crème sur ses doigts, et approcha du bleu. Si lentement que son toucher devenait caresse pour le brun, et l’ardeur qu’il mettait à ne pas le toucher n’avait pour synonyme que la plus délicate des caresses.  A peine effleurée, la peau semblait se tendre, et donner des frissons à son propriétaire.

Lorsqu’il s’en rendit compte, il posa sa main plus franchement sur la peau du jeune homme. Mais ça n’eut pas le résultat escompté non plus. Une grande inspiration se fit entendre. Plus un soupir inversé qu’autre chose. Et le professeur se mordit la lèvre en s’immobilisant, les yeux toujours baissés.

-Sssébastien… Il entendit gémir son prénom et il leva les yeux vers le brun qui le fixait, du désir au fond de ses pupilles noires.
Il retira sa main, rapidement de l’aine du jeune homme, mais son poignet fut enserré dans une poigne autoritaire.
-Tu en as envie, entendit-il soupirer. Touche moi.

Non.. Pas comme ça. Miyavi l’avait totalement oublié depuis des mois. Il avait son blond. L’espèce de glue qui le suivait partout. Il fallait qu’il se tire de là. Il ne voulait pas. Courir. Cours.

-Cour…ses. Fais…
Il récupéra brutalement sa main et toussota.
-Fais moi une liste de courses. Ce que tu manges, ce qu’il ne faut pas que j’achète etc.

En moins de quelques secondes il était debout, avait balancé un stylo et un calepin sur le lit et refermait la porte de la chambre en silence.

Quand il repassa vingt minutes plus tard, le brun était endormi et le calepin était sur le plateau vide.
De retour dans la cuisine il l’ouvrit et lut:

Liste des choses à acheter:

-UN CERVEAU
-UNE PAIRE DE COUILLES
Et du lubrifiant.
Bonnes courses! CONNARD!


========================
Voilà! En espérant que ça vous a plu. Globalement ce chapitre est chiant, mais il est plutôt réaliste (d'après moi).... Ouai enfin...
Bon voilà quoi..
Bref...
*la créa' s'en va tête basse*
A bientôt les filles, je vais me rincer les cheveux (jme suis fait un soin maison qui pue) et je réponds aux commentaires du chapitre précédent ok?
bisous!

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi) - Communauté : Ecritures Sensuelles
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