Un Nouveau Prof (Yaoi)

Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 14:54

Je détourne rapidement le regard d’une scène qui me fait mal pour je ne sais quelle raison stupide.

Bon dieu de merde.

Je suis prof.

Je suis prof, je suis vieux, j’ai une copine, et même un amant. Alors franchement arrête de te conduire comme un ado.

 

Une main sur mon épaule me secoue légèrement et m’extirpe de ma torpeur. Je me rends compte que depuis quelques secondes je ne fais que de fixer Miyavi…

J’avais détourné les yeux mais ces traîtres sont directement retournés sur lui.

Enfin…

Eux plutôt. Il serait difficile de ne pas voir l’espèce de chose collée à lui. Ce mec aux cheveux presque blancs.

Cette espèce de chienne en chaleur qui s’agrippe comme un koala à son arbre ou comme un paresseux à sa branche. Voir à une groupie sur son Bill…

 

Son comportement est ridicule.

Ridicule.

Vraiment ridicule.

Mais merde je crèverais pour être à sa place…

 

Je reporte mon attention sur Sam. Il me fixe tendrement, il n’a pas l’air blessé de mon manque d’attention envers lui, au contraire, une main se glisse sur ma taille et il m’entraîne vers le bar.

Il commande pour nous deux une boisson dont je ne connais ni le nom ni la contenance si ce  n’est un putain d’alcool ultra fort, et se penche vers moi avec un sourire adorable :

-Seb, je conçois parfaitement que tu soit jaloux de l’autre pot de colle, -Ne me coupe pas tu sais que j’ai raison- mais va pas te foutre dans cet état lamentable pour deux gamins. T’es prof bordel. T’es beau, t’es jeune, où est passée ta fierté ?!  

Je m’apprête à répondre une phrase bien cinglante mais il ne me laisse pas le temps d’en placer une et reprend sa tirade :

-Alors oui, avoir la haine je veux bien, être furieux, je l’accepte aussi… Mais  t’abaisser à les mater pendant trois plombes avec des yeux de poisson frit larmoyant tu évites la prochaine fois d’accord ?!

Je baisse les yeux, il m’agace à avoir toujours raison…

-Je… J’ai pas fait exprès, j’étais plongé dans mes pensées… Puis t’as vu comme il me regardait méchamment ?

–Si ça peut te rassurer je pense que c’est, tout comme devant chez  toi, de la  pure jalousie. Alors franchement te fais pas de mouron pour ça !

Je soupire et relève les yeux vers mon meilleur ami :

-Ca m’étonnerai, vu comme bouffait les lèvres de l’autre truc… Il s’en fout de moi.

 

Un mince sourire s’étira sur les lèvres de Samuel alors qu’il vidait son verre d’un trait avant de s’avancer vers moi et de donner un léger coup de langue sous mon oreille, m'arrachant un frisson au passage :

-Et toi, tu es jaloux de la blondasse et pourtant tu es avec moi. Je t’en prie réfléchis un peu avant de sortir des âneries. Maintenant tu m’excuses deux minutes, je vais voir le jeune homme là bas, j’ai l’impression de le connaître. Pas de bêtise ok ?

 

J’acquiesce douloureusement, plongeant toute mon attention dans le fond de mon verre, lui au moins il ne me fait pas défaut, je commande la même boisson et me tourne vers la piste, m’adossant au bar.

 

J’observe Sam danser avec un magnifique métisse aux cheveux tressés, je suis pratiquement bouche bée.

Autant lorsqu’il dansait avec moi, c’était sensuel, autant là ça  frise l’indécence. Son partenaire est atrocement souple, pire que de la pâte à modeler.

Les deux me font signe de les rejoindre mais pas question que j’y retourne, je ne veux pas sentir le regard de mon élève sur moi pendant que je me ridiculiserais aux côtés de deux folles ultra chaudes…

Pas que je danse mal non… Mais à côté d’eux…

Pfiou.

 

Je vide mon verre et en recommande encore un, l’alcool me grise doucement. Je me sens bien.

Les minutes passent et je me détends de plus en plus. Quand soudain, j’aperçois du coin de  l’œil un Miyavi cherchant quelqu’un.

Deux grands débiles l’accompagnent, je me demande où est sa blondasse… Je repère le blond  juste derrière eux, un air outré ancré sur le visage.

Déjà ce n’est pas lui qu’il cherche. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi ces deux trucs  lui collent aux basques.

Un vague souvenir me traverse l’esprit. Il parlait de chef de quartier mardi matin je crois…

Alors c’était vrai… Je soupire et repose mon verre sur le comptoir puis règle et me retourne, avant de sentir une fois encore son regard qui me transperce.

Il fait un pas vers moi, poussant quelques midinettes perdues devant lui.

Je soulève un sourcil, puis le foudroie du regard, tentant de faire passer toute ma haine dans  cette mise en garde, oscillant de lui à son petit « copain » qui l’accompagne.

Il cille doucement.

C’est bien tu as compris ducon.

Toutes les bonnes paroles de Sam son envolées, j’ai décidé de jouer l’immature et lui lance un dernier regard assassin avant de lui tourner le dos et de me diriger vers les toilettes.

Zone de repli stratégique si on est une gonzesse…

 

Mais je dois dire que maintenant que je passe la porte, qui n’a d’ailleurs pas arrêté de changer de place pendant que je tentais d’attraper la poignée, que c’était une idée stupide.

J’aurais du aller sur la piste.

Crétin. Crétin, crétin, crétinnnnn.

 

Je m’asperge le visage d’eau, et espère secrètement qu’il a assez d’amour propre pour ne pas me suivre jusque là. Une main s’abat sur mon épaule, je soupire.

Finalement il n’en a pas.

 

Je me retourne lentement vers lui et tombe sur un torse.

Juste un torse. Je  baisse les  yeux, un torse pourvu de jambes, de bras… Oh… Enormes les  bras même…

Je lève le visage vers le  plafond et entre presque en collision avec un menton. Il doit m’arriver au niveau du front… Mon dieu c’est grand ce truc.

Je fais un pas de côté, espérant que cette tape n’était là que pour l’accès au lavabo, et mon regard se pose sur un second torse, une seconde personne, toute aussi grande que la première.

La poisse.

Un coup d’œil derrière moi m’apprend qu’il y a une rangée de vingt lavabos, libres.

Merde.

Je serre les poings et lève les yeux vers mes deux emmerdeurs.

Alors ma mignonne, on t’a vu danser tout à l’heure. Très sexy dis donc… Tu nous referais pas un solo rien que pour nous par hasard ?

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 14:56

Bon, j’avais dans l’idée de laisser ce pauvre Seb se faire à moitié violer, MAIS puisque tout le monde l’avait plus ou moins compris, ça m’a gavée. (J’aime pas qu’on sache d’avance ce que je compte faire de mon histoire, ça m’agace ^^).

 

Donc j’ai changé d’optique. Cette scène est vue par Samuel (le mannequin), on saura ce qui s’est passé dans les toilettes plus tard.

 

 –Wow, y a ton pote qui s’est fait repérer par Miyavi. La classe !

Je me redresse, écartant mes lèvres du cou dans lequel elles étaient plongées et fixe le brun avec qui je danse depuis une dizaine de minutes, un air surpris accroché au visage.

Tu le connais ?

Je l’observe rire doucement et écarter une mèche imaginaire sur mon front. Je sais très bien que mes cheveux sont courts, mais faut croire que tout le monde ne l’a pas pigé… Qu’est-ce  qu’ils ne feraient pas pour tripoter un mec…

-Tout le monde connaît Miyavi. T’es pas d’ici, ça se voit. Il est le chef du quartier Est de la  ville, avant ça il était le bras droit de l’ancien, c’était lui qui se chargeait des travaux délicats, si tu vois ce que je veux dire.

Je cligne doucement des yeux. Non je vois pas. Et je veux pas savoir d’ailleurs.

D’ailleurs il parait que c’est lui qui l’a liquidé. Enfin ce ne sont que des potins qu’on se raconte… C’est pas comme la fois où un gars lui avait marché sur le pied, et en fait c’était sa paire de pompes préférée et tu vois il a regardé le gars comme ça, et il lui a dit…

 

Je laisse tomber la conversation à sens unique pour me replonger dans la contemplation de  Seb.

Je ne sais pas si je dois aller le voir pour le prévenir que son don juan est un malade, ou si je  dois laisser faire les choses… Après tout, s’il se pose avec cet espèce de taré, tout le monde  lui fichera la paix…

Ou pas…

Ouh, il m’a l’air assez sur les nerfs le petit professeur, comme quoi, lui expliquer de long en large la signification des mots pardon et absence de rancune ne servent à rien.

Vraiment rien.

Un petit rire m’échappe et le brun qui n’avait pas cessé de parler comme une grand-mère au coin de la rue tourne le regard vers mon ami, juste à temps pour le voir fuir Miyavi en direction des toilettes.

Pas étonnant qu’il ait fuit, l’asiatique était suivi de toute sa cour de cockers et de bouledogues.

Par cocker j’entends le petit décoloré aux yeux larmoyants et à la  truffe humide –sans aucun doute-.

Je ricane à ma petite métaphore et me tourne vers mon danseur :

-Pour un ancien hétéro il a des manies assez féminines quand même hein…

-M’en parle pas, les hétéros deviennent les pires folles que l’on rencontre !

Du coin de l’œil je vois Miyavi se tenir coi devant la disparition ultra rapide de notre châtain national.

Il glisse une mèche derrière son oreille et se retourne très calmement. Un calme artificiel je suppose. Il ne semble pas avoir remarqué que sa cour l’avait suivi, et fronce les sourcils d’un air sévère.

En moins de temps qu’il en faut pour le dire, les gardes du corps se sauvent, ne laissant plus que le cocker abandonné au milieu de la foule.

Je le vois esquisser un pas en avant, puis trois en arrière à la  suite d’une tirade plus pimentées que les autres provenant du chef. Ce dernierse  retourne à nouveau, et se dirige d’un pas tranquille mais pourtant diablement lascif vers les toilettes, attirant sur lui des regards envieux et inquiets de la foule qui s’écarte mécaniquement de son chemin.

Je souris stupidement et retourne à ma séance de palpage avec Steven. Ou Kevin. Oui donc je ne sais plus, et je m’en fout.

 

Dix petites minutes plus tard une main glacée s’abat sur mon épaule.

Kevin, ou Cayden, se fige avec une mine apeurée, et je me retourne vacillant légèrement par  l’alcool ingurgité pour tomber nez à nez avec le grand -plus grand que moi c’est tout dire- Miyavi.

Et là, un éclair de lucidité me fait réaliser que son charmant minois semble défiguré par quelque chose…

De la colère ?

De la haine ? Non n’exagérons rien.

Il est pas content quoi.

Mes yeux glissent malgré moi sur son visage, son cou gracile, ses clavicules dénudées et sa chemise cintrée sur son torse.

Magnifique.

 

Une petite ombre au tableau, il tient dans ses bras une espèce de loque lamentable, le visage trempé par les larmes. Je cille. Merde Seb. En une fraction de secondes je décuve de moitié et  réceptionne le colis un tantinet humide dans mes bras, jetant en même temps un regard interrogateur à l’asiatique qui me répond d’un froncement de sourcils particulièrement blasé.

Rien d’important, ton mec se conduit comme une pute c’est tout, mon cher  professeur qui a une petite amie manque de se taper deux thons au fond des toilettes d’une boite de nuit. Classe vraiment… Tu pourrais le surveiller un peu, de toute évidence il ne tient pas l’alcool.

 Je le vois froncer le bout du nez dans une mimique absolument craquante quand la loque que je tiens entre mes mains se met à baragouiner quelque chose du style 

 -Même… Même… Même pas vrai d’abooorrreeuh.

Je remercie brièvement Miyavi, qui semble finalement plus inquiet qu’en colère et sors du club en traînant Seb qui semble partit dans des explications vaseuses sur ce qui s’est passé dans  ces fichus chiottes… 

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 14:58

[Je serre les poings et lève les yeux vers mes deux emmerdeurs. –Alors ma mignonne, on t’a  vu danser tout à l’heure. Très sexy dis donc… Tu nous referais pas un solo rien que pour nous  par hasard ?]

 

Actuellement je suis… Dans les bras de Samuel. Qui n’a pas l’air franchement content d'ailleurs...

Je lève les yeux vers lui et me fait mitrailler par ses yeux noisette qui ont subitement viré au noir. Tout compte fait il a l’air plutôt en rogne.

 

Je le sens me traîner hors de la boite de nuit, me balancer dans un taxi et le contourner pour  s’installer à mes côtés, et donner de rapides directives au chauffeur.

 

Pour me faire pardonner je m’avance ou plutôt me traîne sur la banquette dans l’espoir de claquer un baiser sur sa joue, mais il déjoue mon plan en tournant brusquement la tête vers la fenêtre et je perds l’équilibre pour me retrouver le nez entre ses cuisses.

J’ai la poisse.

Alors je me mets à lui raconter.

Lui raconter ce qui s’est passé dans les toilettes, la honte multinationale que je me suis mis devant Miyu, et je parle, je parle, mes lèvres s’agitant sur un pli de son jeans, baragouinant des phrases sans queue ni tête qui pour moi ont un sens.

 

De toute manière je le sens…

Tendu.

 

Je ne sais pas s’il prête attention à ce que je raconte. Il soupire, halète, grince des dents, bouge les cuisses, tente de me pousser à ma  place, mais vous connaissez l’obstination d’une personne bourrée à faire des choses stupides.

Qui n’a jamais tenté d’insérer ses clefs d’appartement dans une voiture totalement inconnue alors que l’on a ni voiture, ni permis, ni quoi que ce soit du même genre (Laissant au passage de belles rayures tout autour du trou) ?

Qui n’a jamais fait toute une rue pour trouver la porte dans laquelle la clef de votre studio entre ?

Moi j’avais décidé de raconter mon histoire le nez dans son jeans.

C’est comme ça.

 

L’histoire s’est à peu près déroulée ainsi :

Les deux perches qui avaient décidé de m’embêter s’étaient placées devant moi pour m’empêcher de passer. Ils voulaient  apparemment que je danse pour eux.

Moi j’avais peur. J’avais mal au ventre.

Trop bu. Trop triste. Les derniers  jours se repassaient en boucle dans ma tête.

Mon nouveau poste. Mes nouveaux élèves. Miyavi. La bagarre. Miyavi. Cathy. Miyavi. Ma bisexualité. Samuel. Miyavi.

 

Et ces mecs de deux mètres de haut qui voulaient que je danse. Qui sait ce qu’ils voudraient ensuite ?

(Les lectrices ont toutes une idée à ça hein >_< »).

Je saturais totalement.

 –C’est pas juuuuuuuuuuuuuste.

Je tapais du pied, le visage renfrogné, les larmes aux yeux ; Les deux hommes devant moi sourcillèrent face à mon comportement, je n’en su jamais rien.

Pourquoi j’ai la poisse comme çaaa.

Je faisais de grands signes des mains, parlant trop fort, mangeant la moitié des mots, et par-dessus tout, étais ravagé par un hoquet terrible qui nous prend toujours au moment où on a besoin de s’exprimer clairement.

L’un des deux gorilles m’agrippa l’épaule avant que je réussisse à m’abîmer le front sur le rebord d’un des lavabos.

Allons, allons, poussin qu’est ce qui t’arrives ?! Raconte nous, on est tes amis nous.

Je levais les yeux vers les deux visages « amis » qui me surplombaient et tombais nez à nez  avec deux longues barbes blondes fleuries de marguerites légèrement flétries.

De tous petits yeux cachés par de grosses lunettes teintées bleues et jaunes, et enfin un bandana chacun, rouge et bleu.

Eh ben… Hic… Professeur… Hic… Me suis fait… Hic… Tabasser… Hic… Miyavi… Hic… Gay… Hic… Hic… Amoureux… Hic… Je crois… Hic… Je veux pas… Hic… Danser… Hic… Miyavi… Hic me déteste… Hic Malheureux… Raaaaaaaah.

 

Je m’énervais car maintenant que je m’étais tu, mon hoquet s’était arrêté, mes larmes d’énervement en revanche, redoublaient, et mes auditeurs semblaient reprendre mot par mot  mon discours brouillé, avant d’échanger quelques paroles entre eux et de se tourner vers moi tout sourire :

-Bah c’est pas compliqué, Miyu te plait. Dis lui. Explique lui tout. Tes problèmes, tes appréhensions, le fait que tu penses l’aimer. Tout. Vu ce que tu nous racontes, ça peut pas être pire.

 

J’analysais de longues minutes leurs paroles, tandis qu’un replaçait les petites fleurs de l’autre, absorbé par la contemplation d’un bout de papier toilette qui s’était installé sous la semelle d’un client qui était aux pissoirs qui sans aucun doutes, passerait pour un con sous peu...

Finalement, je relevais les yeux vers eux, leur offrant le plus beau de mes sourires.

Vous avez… Hic… Raison…. Raaah.

Je plaquais brutalement ma main sur mon front d’agacement par rapport à mon hoquet vicieux et tentais une feinte pour y échapper parlant le plus vite possible:

-C’estcequejeHICvaisHICfaire…

Raté… Le hoquet les amis, c’est la pire torture du langage.

 

Et puis t’es pas obligé de danser si tu veux pas… Tu sais on t’a trouvé tellement adorable qu’on a pas pu résister… Nous ce qu’on danse bien c’est la country. Tu connais la country ? Nan pas les chocolats, la musique bécasse….

 

C’était décidé. J’irais voir Miyavi, et j’irais lui dire ce que je pensais de lui. Mais pour l’instant je me sentais vraiment trop mal… Prochaine fois que je le verrais je lui dirais. Prochaine fois.

-Allez sèche tes larmes, vient nous faire un câlin.

C’est ainsi que je me retrouvais, coincé en câlin sandwich, serré entre deux géants à barbes à fleur.

De bon gros babacools, d’ailleurs, le nez dans la barbe du plus grand, je distinguais vaguement les vestiges d’une barrette de chicha. Ils riaient tous les deux, me confortant doucement.

Je commençais à aller mieux, ignorant tout du ridicule de la situation. Du fait que j’étais dans les toilettes d’une boite de nuit, que mes larmes continuaient de couler sans s’arrêter, et que  Miyavi venait de franchir le seuil s’immobilisant face à l’étrange spectacle que nous formions. Je tournais les yeux vers lui :

-Mi… Miyaviiiiiii ? Couinais-je les yeux brillants.

Les deux molosses me libérèrent et me poussèrent dans sa direction comme les parents canards poussent leurs canardons hors du nid, (Je signale au passage que Word ne dit rien par rapport aux canardons, DONC ne me dites rien non plus, il est tard, je suis dans mon délire, chut.) tandis qu'eux se dirigeaient vers une cabine.

 

Le magnifique asiatique me fixait, ébahi. Et je franchissais les quelques mètres qui nous séparaient en vacillant sur mes jambes.

Mi… Mi… Mimi, je  t’…

A cet instant la scène aurait pu être magique. Mais elle ne le fut pas. Un horrible haut le cœur me traversa, et je n’eus le temps que de me jeter dans la première cabine qui passait pour régurgiter tout ce j’avais bu. J’en pleurais à nouveau.

Deux mains se postèrent sur mes hanches et s’avancèrent jusqu’à remonter les mèches les plus longues de mon visage en soupirant. Ses mots me firent redoubler de pleurs:

Tu me fais pitié… Vraiment pitié…

 

 

 

***Voilààà. Suite pour laquelle j'ai bêtement ri toute seule durant tout le long... J'espère que ça vous aura plu un minimum.

Vous imaginiez quoi plutôt?

Un viol? Une tentative? Un bon gros bastonnage?

Vous auriez préféré quoi?

Au passage, j'ai mis de nouveaux articles sur Pensées Le Retour , n'hésitez pas à venir me donner votre avis!

Bisous!***

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
Ecrire un commentaire - Voir les 11 commentaires

Résumés des Fics

Sites Amis

Page Facebook des Pensées d'Absynthe 

 

 

  logo-fn-copie-1.gif

 

 

A cliquer pour faire plaisir voter pour la créa!

Akaiyume

 

 

Traduction:

Katika Locke

Broken Wings VO

Son site

   

 

Sites de fictions, blogs:

La créa' s'est permit de faire le ménage entre les sites abandonnés, les sites en pause avec peu de contenu et les autres.

Si vous souhaitez figurer ici, ou si je vous ai oubliés, signalez le!

 

Miyahow New!

Deadly

Inrainbowz  New!

Lino

Pearl  New!

Lila New!
Electre
Perri et Joy
Joy
Perri
Merlin
Danouch
YaYa
Ambroisie
Mai Lynn
Emy
Ley
Cicipouce
Utopia
Natsuko
Jijisub

 

Sites, scantrads:

Boys'n Love Scantrad BLS

Collection Arrow
Library of Moria (Agl) <3
MDR, Marre Du Drarry
TheBookEdition

Dessins:
Yaoi-Gallery (Moz)

Divers:

C'est la Gène

{Attention, site de connards}
Homotographie <3 <3
A cause des Garçons <3
Bashfr DTC <3
Gayclic
SuicideGirls
Encylopénis
Têtu
Bellazon


Liens pratiques:
Synonymes
Prénoms
Test de rapidité de frappe sur clavier
Refaire la déco (CSS) de son blog
Héberger une image
Générateur de code couleurs
Générer son nom de plume
(à partir de son nom et prénom)

 

Histoires Lues, et En Lecture

 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés