Rappel : Sébastien est allé chercher Sam à la gare, ils arrivent devant l’immeuble, Miyavi attendait Seb, manque de bol il se vexe en croyant que Sam est avec Seb, Sam comprend pas ce qui se passe, Seb a les nerfs et essaie de retenir Miya, breffouille c’est la merde. Miya se barre avec un grand sourire de vainqueur, il a eu ce qu’il voulait : que son prof le désire même en étant avec un autre homme. Et Sam s’est fait méchamment rembarer.
Je m’engouffre dans l’appartement et me jette sur le canapé, la tête entre les mains. Comment ai-je fait pour me mettre dans une situation pareille ?! Un grand silence ponctue mes pensées.
Je relève les yeux vers Samuel, il est figé devant la porte. Ses yeux vont de droite à gauche, détaillant la décoration de l’appartement avec surprise.
Il lâche finalement son sac sur le sol, et ferme la porte avant de s’approcher de moi et me prendre dans ses bras.
Je suis surpris, il est si doux, si gentil. Une de ses mains glisse dans mon dos pour me serrer dans ses bras tandis que l’autre passe dans ma nuque, effleurant ma peau tiède qui frémit au passage de ses doigts.
Je blottis mon visage dans son cou quelques instants avant de murmurer :
« Je crois que je suis vraiment dans la merde Sam… ».
Il s’écarte légèrement de moi et prend mon visage entre ses mains, appuyant son front contre le mien.
–T’inquiète pas je suis là. Je pense que ce n’est pas franchement le moment pour parler de tes problèmes de couple, donc si ça t’ennuie pas on va commencer par le plus important. Cet appart ne te ressemble pas.
Je souris et répond taquin :
-Ah c’est vrai ? T’as remarqué aussi ?
D’un éclat de rire nous nous relevons et nous dirigeons vers la chambre. (Oui parce que mes persos rient toujours aux moments qui font pas rire -____-", z'ont le même humour que la créa quoi )
Il jette son sac sur le lit puis nous commençons à retirer toute chose bleue de l’appartement. Quelques minutes plus tard, juché sur une chaise, tentant d’atteindre un abat-jour bleu je demande :
-Alors avec Adam ?
–Ho, on a cassé il y a un mois.
Je suis surpris, ça avait l’air d’être l’amour fou entre eux.
–Mais pourquoi ?
–Trop blond, répond tranquillement le concerné, occupé à enrouler un tapis bleu marine et à l’attacher avec du scotch.
Je suis à nouveau étonné, mais trop occupé pour répondre, les sourcils froncés (lol je comprenais pas pourquoi « Froncils serrés » ne passait pas xD. Ok Ok il se fait tard ^^), je tente de retirer le dernier crochet, mordant ma langue de concentration.
Enfin j’attrape ce fichu abat-jour et descend de ma chaise à temps pour entendre la question fatidique :
-Et le bel asiat’ de tout à l’heure ? C’était qui ?
Première réaction de mes neurones : Mais d’où il ose dire qu’il est beau ?! Seconde réaction : ouvrir la bouche pour répondre.
–Heu un élève.
Silence. Je tourne le regard vers Sam, occupé à un combat sanglant et silencieux contre l’affreux tapis qui refuse obstinément de se faire scotcher.
A cheval dessus, il lutte pour faire le tour avec le rouleau de scotch brun.
Non je n’irais pas l’aider, c’est bien plus drôle de le voir galérer ainsi.
Et puis il faut dire que le spectacle est sacrément appréciable, sa chemise noire entrouverte, manches remontées, laissant voir sa musculature et son corps bronzé, ses muscles se tendre nerveusement, cette petite goutte de sueur sur son front…
Je me perds dans mes pensées mais il m’en tire rapidement, me fixant avec un air suspicieux.
Mince grillé…
-Heum… Ouai donc, sacrément possessif comme élève je trouve…
-Ah bon ? Meuh non. Murmure-je en inspectant consciencieusement le parquet tout en changeant discrètement de pièce.
Mais il me suit :
-T’as pas quelque chose à me dire Sébastien ?
–Moi ? Non je ne vois pas… Qu’est ce que tu voudrais que je te dise ? Haha ? Je te cache rien. Pas à toi quand même, et puis je vois pas ce que tu voudrais que je te cache, puisque tu sais que je ne te cache rien et que voilà quoi. Débitais-je en moins de cinq secondes, comme un enfant qui raconte sa journée à sa mère tout en m’engouffrant dans le couloir.
J’entends un rire grave juste derrière moi, et me sens poussé contre un mur sans que je puisse faire quoi que ce soit.
Sam s’approche de moi comme un prédateur, agrippe mes mains et les claque sèchement contre le mur au dessus de ma tête.
–Aie, putain tu fous quoi ?! (la cuisine tiens -__-")
Il s’approche encore de moi, collant son torse brûlant par l’effort contre le mien, effleurant ma bouche de ses lèvres pour aller nicher son visage dans mon cou, laissant son souffle chaud me faire frissonner.
–Je veux savoir… Il me donne un brutal coup de bassin qui me fait gémir sans le vouloir, puis retire son visage de mon cou et passe sa langue sur mes lèvres, laissant mon souffle se faire rauque et mes yeux paniquer, …ce que tu me caches.