C’est pas possible c’est pas possible !!!! J’ai vraiment la poisse en ce moment. Pire poisseux de la Terre bonsoiiiir. Bon dieu mais qu’est ce que je peux faire ?!
J’ai chaud… Je crève de chaud… Je fonds… Le regard fiévreux je reporte mon attention sur les yeux de Sam, toujours serré contre moi, sa respiration faisant frotter son torse contre le mien.
Je murmure d’un ton se voulant autoritaire mais qui ne donnait l’effet que d’une personne haletante ou morte de peur :
–S…Sam !
Ce dernier toujours à quelques millimètres de mes lèvres se rapproche à nouveau, saisissant ma lèvre inférieure entre ses dents, serrant doucement jusqu'à me faire gémir sans me quitter des yeux.
Il s’écarte légèrement, laissant ma bouche rougie :
-Tu ne te défends même pas…
Je sens des larmes affluer vers mes yeux.
–S’il te plait Sam… Arrête…, murmurais-je d’un ton suppliant.
Un voile de tristesse glissa dans ses yeux :
-Non… D’abord je veux que tu le dises.
–Dire quoi ?, soufflais, paniqué.
–Tu sais très bien de quoi je parle. Ton corps s’exprime à ta place.
Je détournais les yeux, bien conscient de mon érection qui semblait ne pas vouloir me laisser en paix.
–Laisse moi s’il te plait…
-Je suisdésolé mon ange, mais je ne peux pas te laisser te voiler la face comme ça longtemps. Ca te détruirais. Plus vite tu l’auras admis mieux ce sera.
A ces mots son emprise sur mes mains se relâche, et je me sens à nouveau immobilisé, mais cette fois face au mur. Les mains plaquées une nouvelle fois au dessus de ma tête. Je sens son corps se rapprocher une fois encore.
Son torse musclé se serrer contre mon dos, me laissant sentir chaque muscle, chaque détail de sa peau. Son bassin se serre contre mes fesses, je sens contre moi son excitation plus qu’effrayante.
De sa main libre il pose délicatement ses doigts sur mes hanches, me faisant frémir. J’appuie mon front brûlant contre le mur, respirant difficilement. Je pourrais le supplier d’arrêter, mais à quoi bon ? J’apprécie ce moment, j’apprécie qu’il me touche, je n’en ai que plus honte encore.
D’un coup de rein il m’écrase encore plus contre le mur, je sens son sexe à travers nos vêtements, il l’appuie fermement contre mes fesses et j’entrouvre les lèvres pour laisser échapper un gémissement malgré moi.
–Arrête Sam…
-Avoue, me répond-il dans un murmure brûlant, échauffant la peau de mon cou de mille sensations délicieuses.
–Sam s’il te plait arrête… J’ai honte…
Sa main quitte ma hanche pour aller errer sur mon ventre, glissant sous mon t-shirt et remontant langoureusement le long de mes abdominaux. Ses doigts continuent de frôler ma peau, remontant légèrement pour aller taquiner un bout de chair rosée.
Je gémis une nouvelle fois. Sa main redescend vers mon pantalon, s’attardant sur le rebord du jean, avant de glisser vers mes cuisses, les caressant à travers le tissu, griffant légèrement le jean, me donnant des frissons.
Ses doigts se referment sur ma jambe, et l’écartent légèrement de l’autre, puis appuyant sur mon aine il se rapproche encore de moi, serrant son sexe sous mes fesses comprimées dans ce fichu pantalon. Une partie de moi crèverait pour qu’il l’arrache et me prenne directement ici, mais une autre commence à paniquer sérieusement.
–Seb c’est quand tu veux, souffle-il en mordillant mon oreille.
Je ne réponds rien. Je ne peux pas le dire, même si c’est tellement évident.
– Arrête Sam, je n’en ai pas envie… Arrête s’il te plait…
-Ouai je vois ça, siffle-il agacé, me donnant un nouveau coup de rein qui me fait gémir.
Il reprend ensuite :
-Alors comment expliques tu… ceci ?
Je glapis. Il vient de poser sa main sur la bosse impossible à rater qui déforme mon pantalon. Je marmonne quelque chose d’inintelligible du genre « Stafot’connarrrrdemerdeee ».
Je m’imaginais qu’il me laisserait tranquille… Après tout il a eu ce qu’il voulait. Mais non.
Sa main commence à s’activer lentement à la surface de mon pantalon, caressant mon sexe tendu à travers. Mes yeux se troublent et je m’affaisse un peu plus à chaque instant.
Je ne peux pas… Je ne peux pas… Pitié…
Ses doigts remontent légèrement pour aller s’introduire sous le jean, et sous le boxer par la même occasion. Je le sens jouer avec l’élastique de mon sous vêtement. Sa main continue à descendre lentement et…
-OK OK JE SUIS BI ARRETE LACHE MOI ! LES HOMMES M’ATTIRENT LACHE MOI JE T’EN PRIE.
La prise sur mes mains se desserre, il me retourne lentement vers lui et me sourit.
–He ben voilà mon ange… C’était pas si dur…
Il m’embrasse doucement le coin des lèvres et s’éloigne.
–Je vais prendre une douche glacée, t’as le droit de me rejoindre si t’arrives pas à te défaire de… ça.
D’un mouvement de tête il désigne mon sexe douloureux, me fait un sourire doux et se dirige vers la salle de bain.