Je continue de regarder le mur, ne sachant plus que faire.
Je sens des mains m’attraper par la taille et me faire sortir de la cabine à reculons. Je n’oppose aucune résistance tant je suis dérouté.
Il me parle, j’entend sa voix suave et brûlante m’effleurer le cou :
-Calmez vous, ça va aller, je suis là.
Je m’en doute bien que tu es là. Et moi je suis là aussi, à poil. A poil, contre lui. A poil, dans la salle de bain de l’appart que j’ai avec Cathy. A poil, contre mon élève.
Il se presse contre moi, ignorant le fait que je sois trempé, il colle son corps contre le mien. Son bassin est serré contre mes fesses, j’inspire un grand coup, de surprise et d’excitation.
Lentement, il passe sa main sur ma taille, et la serre fermement, l’autre me saisit délicatement la gorge et la tire en arrière, appuyant ma nuque sur son épaule, je me laisse aller contre lui.
Au point où j’en suis…
Je sens son souffle chaud sur ma clavicule, ses lèvres frôlent mon cou, ma peau. Je frissonne et ferme les yeux. Il pose ses lèvres sur moi.
Jamais je n’ai ressentit ça, cette sensation de voler, ses lèvres glissent dans mon cou, descendant jusqu'à ma clavicule, puis remontent toujours aussi sensuellement vers mon oreille.
J’entend sa respiration posée, chaude et voluptueuse, il parait si calme. Sans quitter ma peau il me redresse légèrement, glissant ses doigts dans mon dos, le long de ma colonne jusqu'à la base de mes fesses, je frissonne encore.
Ses lèvres glissent sur ma nuque, il me retourne vers lui, je baisse les yeux. Honteux de ce que je ressens, du plaisir qu’il me procure par de simples baisers.
Il sourit légèrement, un petit sourire moqueur, ce sourire qu’on n’arrive pas à identifier. Il ne me quitte pas des yeux, je ne peux que lui en être reconnaissant…
L’instant se passe de mots, mon cœur bat à cent à l’heure dans ma poitrine, pour un peu je jurerai qu’il l’entend battre lui aussi.
Miyavi a toujours ses mains sur ma taille, il fait un pas vers mon corps glacé par la douche, brûlant par sa présence, se serrant à nouveau contre moi, et se penche en avant pour atteindre mon cou, effleurant ma mâchoire du bout des lèvres.
Je jette la tête en arrière, lui offrant ma gorge, sa langue commence à jouer avec ma peau, glissant dans un sens puis dans l’autre, remontant jusqu’au lobe de mon oreille, puis redescendant sur mon épaule. Mon souffle se fait lourd dans ma gorge, lent, lourd, bruyant.
Il continue ses baisers, de plus en plus sûrs d’eux, envahissants… Je me sens défaillir, et m’agrippe à ses épaules, le serrant contre moi, j’aime ce contact, j’aime tant qu’il me touche…
Mes doigts s’enfoncent dans le tissu de ses vêtements recouvrant le corps que je désire tant, appuyant sur sa peau comme pour y pénétrer.
Il a senti mon nouvel entrain, l’une des mains qui enserrait ma taille glisse le long de ma hanche pour aller se perdre sur mes fesses, je sursaute et me serre un peu plus contre lui, fuyant et désirant ce contact.
J’ai l’impression que ma peau réagit à son toucher, des picotements et de la chaleur m’envahissent, s’évanouissant lentement après le passage de sa main, comme une traînée de poudre invisible, soufflée par je ne sais quel vent de désir.
Il me pousse lentement vers le lit, sans cesser de me caresser, de m’embrasser, sans quitter mon cou une seconde il me pousse sur les draps et se détache enfin de ma peau.
Un vent glacé remplace ses baisers. Je suis assis sur le lit, lui encore debout devant moi. L’eau sur mon corps a séché avec la chaleur qu’il m’a procurée. Je le regarde comme un enfant ne sachant que faire. Dieu que je me sens ridicule à ce moment…
Je ne sais plus ce que je veux, ni ce que je dois faire…
Je sais une chose c’est qu’il est là, devant moi magnifique, et que j’ai follement envie de lui.
On se regarde, il doit attendre que j’assume mes envies. J’avance ma main vers sa jambe, la glisse sur sa cuisse et l’attire vers moi, je m’enhardis jusqu'à remonter ma main vers ses fesses, glissant délicatement mes doigts dessus.
Il sourit et ferme un instant les yeux, avant de les rouvrir et ôter son haut, dévoilant son torse imberbe, finement musclé, blanc, magnifique. Il s’avance vers moi, se penche et prend mes lèvres avec fougue, je n’hésite pas et réponds à son baiser, savourant cet instant si particulier…
Il glisse ses mains sur mon torse, remontant vers mes épaules et me fait basculer sur le lit. Je m’y allonge en l’emportant avec moi… Sur moi.
Ses mains si fines et si blanches parcourent mon torse hâlé de mille caresses, nos baisers se font plus poussés, sa langue glisse sur mes lèvres que j’entrouvre immédiatement, nos salives se mélangent et nos langues se cherchent en un ballet sensuel et érotique…
Je sens que son jean commence à devenir trop serré pour lui, je le regarde, les yeux brillants, appréciant ce moment si particulier.
Sa main se dirige lentement vers mon bas ventre, je frissonne et l’arrête :
-Non…
Il s’immobilise, et relève les yeux vers moi, le souffle court :
-Pourquoi ? Tu as peur ?
Je ne murmure qu’un mot, en détournant les yeux des siens…
-Cathy…
***Dites, vous en pensez quoi? ^^" Je me suis laissée aller sur cet article. Soyez honnêtes c'est correct? Bisous à toutes, je vous aimes, merci pour vos adorables commentaires ***
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