Un Nouveau Prof (Yaoi)

Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 14:17

Je patiente encore un peu sur le canapé, puis me lève et me dirige vers la chambre à coucher. Surprise, ce n’est pas tant en désordre que ce que j’imaginais.

Hormis l’armoire qui a été entièrement vidée sur le sol lorsqu’elle a fait son sac en colère. Je m’avance, marchant pieds nus dans ces foutues fringues, et observe avec un mélange de tristesse et de soulagement qu’il reste une grande partie de ses vêtements.

D’un côté je ne la supporte plus, et  je serais plus qu’heureux de la voir partir, d’un autre côté si elle part, je peux dire adieu à mon hétérosexualité, ainsi qu’a un an et demi d’amour avec elle.

Enfin… amour est un grand mot.

Je ne sais pas si je peux me permettre de l’employer ici. Il est vingt et une heures à présent. J’ai rangé tant bien que mal mes affaires dans l’armoire, laissant les fringues de ma blonde et les pulls qu’elle m’a fait  dehors. Je les pousse du pied jusque dans un coin de la pièce, et en fait un tas bien visible.

Si je dois la quitter, ses affaires sont déjà dehors, et si je dois rester avec elle, je ne suis pas la bonne et je refuse de ranger ses affaires.

 

Je me dirige vers la cuisine, ne sachant trop que faire. J’aperçois un cadre bleu clair, avec une image de petits poupons rosés dans un affreux berceau en dentelles etc, je cille.

Mais sur quelle planète vit-elle ?!! Et dire que je n’avais jamais fait attention à ça…

Je soupire à nouveau, à croire que je ne fais que ça en ce moment. Je m’approche et lève les bras pour le décrocher de son clou, mais réprime un cri de douleur quand je sens mes muscles  endoloris se tendre difficilement.

Ok. Très bien. J’attendrais demain.

Vivement que tu arrives Sam… J’ai besoin de toi plus que jamais.

 

Quel handicapé je fais… J’ai l’impression de devoir être assisté sans cesse…

Et Miyavi qui ne me donne pas la moindre nouvelle… Je ne sais pas pourquoi j’espère autant de lui, simple gamin magnifique, caïd de quartier, homo déjà pris…

Je fixe le vide, une flamme de bougie illumine mon regard fixe, je n’ai plus aucune expression sinon de la peine et de l’envie, je revois son visage si fin si pur, son rire si parfait qui le renvoie dans le corps d’un jeune normal sans obligations.

Son torse si pâle et si beau dévoilé à mes yeux ébahis, et enfin je me rappelle la caresse de ses mains, de ses lèvres sur ma peau. Mes lèvres se sont ouvertes à ses pensées, et un souffle  rauque s’échappe de ma gorge.

J’ai chaud rien qu’à repenser à ses formes, à ses yeux, à son souffle brûlant.

Stop.

Il faut que je me calme. Je me dirige vers la chambre, une fois encore, et m’assois à l’endroit même où nous nous embrassions quelques heures plus  tôt. Je pose doucement ma main sur  ma cuisse, sans aucune intention perverse mais apparemment une partie de mon anatomie semble décidée à ne pas me lâcher.

 

Je baisse les yeux et  fixe presque avec hargne cette bosse formée dans mon boxer. Des fois  je me dis que nous sommes deux dans ce corps, une partie raisonnée, capable de penser et de réfléchir, et l’autre la partie bestiale, qui s’exprime sans penser aux conséquences…

Et surtout, qui fout la première partie dans la merde dès qu’elle peut.

 

Je continue à fixer cette érection comme si j’avais une chose inconnue entre les jambes, une greffe d’un pervers fini, un pervers attiré par ses élèves.

Elle commence à me faire mal, des flashs de Miyavi les lèvres entrouvertes l’entretiennent allègrement. Il est bien trop tard à présent pour espérer qu’une douche froide me calmera.

Je glisse ma main sous le tissu, glisse lentement mes doigts sur ma peau, et ferme les yeux.

 

Miyavi, tout son être crie à l’érotisme. Il est la beauté et la sensualité à l’état pur. Ma main continue ses allées et venues sur mon membre… Lorsqu’il s’est allongé sur moi, j’ai bien cru que tout mon corps allait exploser de bonheur.

En quelques jours il m’a fait changer du tout au tout, et à présent je le sais. J’ai eu envie de  lui, plus que jamais. Je n’ai jamais eu cette envie aussi soudaine qu’avec Cathy…

Ma main s’immobilise, je grimace en repensant à elle, toutes ses manières, toutes ses inhibitions…

Mon esprit partie bestiale me renvoie des visions plus agréables, celle de mains me caressant le corps, me faisant sortir de la douche avec force et assurance.

Ma main s’agite de plus en plus rapidement. Je le revois m’embrasser dans le cou, m’allonger sur le lit… Je divague et me laisse emporter par ce qui aurait pu se passer entre nous si je n’avais pas tout fait capote.

 

Je m’endors quelques minutes plus tard, apaisé, du moins la partie animale de mon cerveau…

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 14:20



Un bruit de klaxon dans la rue avoisinant mon immeuble me tire du lourd sommeil dans lequel j’étais plongé. Je me retourne dans le lit, tendant la main vers la place à côté de moi, résolument bien vide.

Mon esprit achève de s’éveiller. Qui cherchais-je à cet endroit ? Cathy ou Miyavi ? La routine ou la nouveauté ?

Las de ces nombreuses questions sans fin, sans but et sacrément crevantes, je me redresse paresseusement sur les coudes et dirige mon regard vers le réveil posé sur la commode.

 

Je cille une première fois, fixant les chiffres affichés avec incrédulité. Ils ne changent pas, je  cille une seconde fois avec énervement.

Toujours les mêmes, la panique m’envahit, je me frotte vigoureusement les yeux.

Catastrophe !

Il est 14h30, et  Sam arrive dans le train de 15heures. Je saute du lit, tout en grimaçant de douleur, enfile rapidement des vêtements propres et me rue dans la sale de bain pour me décrasser le visage et me coiffer correctement. C'est-à-dire en me décoiffant au maximum.

Mon cocard s’est atténué, on ne le voit presque plus. Seule ma lèvre éclatée se voit de loin. Une coupure verticale, qui je pense laissera une cicatrice.

 

J’attrape mes clefs et cours dans les escaliers, tous mes muscles me brûlent avec pour cause  mon temps d’inaction. Je cours comme un dératé jusqu'à être sortit de cet affreux quartier.

 

Mon souffle semble ne plus vouloir revenir, mais je suis en retard, et j’ai peur. C’est difficile à admettre mais j’ai peur de tomber sur la bande de merdeux du quartier. Et j’ai vraiment peur de tomber sur Miyavi et son mec. Rien qu’a les imaginer tous les deux, la colère me prend.

Comment ai-je pu être assez stupide pour me laisser toucher par un enfant qui ne sait pas se contenter d’un seul homme ?

Je tourne à un coin de rue et me retrouve enfin devant la gare, je pénètre dans le Hall et  tombe sur Samuel, patientant calmement sur le quai de gare.

Guettant mon arrivée.

Il n’y a d’ores et déjà plus de trains dans cette minuscule gare qui serait vraiment risible comparée à celle de la ville d’où je viens. Il est là, grand, mince, châtain, une barbe de trois jours.

Il me regarde arriver, un air supérieur accroché au visage. Il se tient droit, une main négligemment introduite dans sa poche, son regard m’analyse, et une lueur l’illumine.

Il éclate d’un grand rire en me voyant ralentir considérablement sous son regard examinateur, et se jette dans mes bras.

Me serrant fort dans ses bras. C’est tout lui ça. Les quelques vieillards nous observent d’un air mauvais.

Sam est du genre ultra expressif. Là en l’occurrence il est heureux de me voir, et ce n’est pas des vieux outrés par son comportement plus qu’affectueux qui le feront changer.

Il caresse tendrement mes cheveux et se décolle pour m’examiner :

-Toujours aussi beau toi ! Je suis heureux de toi voir si tu savais.

Il sourit à pleines dents et j’en fais de même, bien que ma lèvre me fasse souffrir. Son visage  s’assombrit, mais il ne se décolle pas entièrement de moi pour autant.

Ses mains sont toujours posées sur mes hanches, et j’en ai des frissons en me souvenant du dernier qui m’a touché. Son visage se ferme à nouveau, et il me scrute de son regard pétillant d’intelligence (là on dirait que je parle d’un chien… Vas y Sam fais Ouaf !!!)  

Tu t’es battu ?!

(Loupé).

Je heu, c’est compliqué…

Je glissema  main dans son dos et l’incite à marcher en direction de la maison. Je tourne mon visage vers lui avec un pauvre sourire :

-Je porterai bien ton sac mais je crois que mes côtes ne me le pardonneront pas…

Il me sourit tendrement et jette son sac sur son épaule comme on jetterait un torchon.

T’inquiète pas poussin, j’ai fait de la musculation pour certains shootings. Ils me trouvaient trop fin.

Je sourit à nouveau :

-Je me disais bien que tu avais pris des épaules.

Et attend de voir le reste, murmure-il à mon oreille, avant de me faire un sourire ravageur.

Ca a toujours été comme ça entre nous. Il me taquine et tente de m’allumer, mais jusqu'à il y a quelques jours je n’avais aucune réaction.
Là je rougis bêtement et il le remarque.

 

Oua c’est plus grave que ce que je pensais !

 

Je baisse furtivement les yeux vers le sol et accélère le pas. Je ne peux pas lui parler en pleine rue de mes « problèmes » de changement de bord, mais je suis extrêmement pressé qu’il entende mon histoire et qu’il me conseille.

Je sais que je peux lui faire confiance, c’est mon ami.

Le meilleur.

 

Il passe son bras autour de mes épaules et me chuchote qu’il est là pour moi, nous approchons de l’appartement.

 

 

 

***Arf désolée je m'arrête  ici, c'est bête à chaque fois que je suis à fond dans l'écriture, il faut que j'aille dormir. Je vous met la suite demain si j'y arrive. Gros bisous à toutes. En pix, Samuel. Et s'il ne vous plait pas comme ça, dites vous que c'est juste un passant et imaginez le comme vous préferez ^^. Ou encore mieux, proposez moi une "star" enfin une personne  connue,  pour que je puisse avoir différentes photos de lui***

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 14:23

Je suis bien avec lui, j’oublie une grande partie de mes soucis, et occulte même la peur que  j’avais ressentit à l’allé en traversant le quartier.

 

Nous empruntons la ruelle que j’avais pris avant de me faire frapper. Je ne peux m’empêcher de fixer l’endroit où se trouvait Miyavi avec son petit ami. Sam semble m’avoir sentit me crisper, et resserre légèrement l’étau de ses doigts sur mon épaule, caressant ma peau à travers le tissus. Je me détends aussitôt.

Il est un peu plus grand que moi, et le tableau que nous formons, serrés silencieux et heureux de nous retrouver fait penser à un vieux couple. Manquerait plus que je me mette à roucouler bêtement, le visage niché dans son cou. Je souris et m’appuie un peu plus contre lui.

Je l’adore c’est fou, sa présence m’apaise plus que celle de Cathy, qui pourtant fait office de  mère poule selon les heures. Nous continuons à marcher tranquillement sur la ruelle pavée, au loin j’aperçois le perron de mon immeuble, je le pointe du doigt et lui explique que c’est là ma  demeure. Il ne peut s’empêcher de me faire remarquer que le quartier est assez mal famé.

J’avoue qu’il n’a pas tort et nous continuons d’avancer en riant, lui me tenant serré contre lui et moi souriant à pleines dents.

Je le contemple droit dans les yeux, ça ne fait qu’un mois que nous ne nous sommes pas vus, pourtant on se retrouve comme après des années de manque.

Sam quitte soudainement mes yeux pour aller observer quelque chose ou plutôt quelqu’un, une  lueur dans son regard me fait comprendre que ce qu’il voit n’est pas désagréable à regarder. J’observe ses iris faire des trajets de haut en bas, je tourne la tête toujours souriant, et curieux de voir ce qui lui plait autant à l’entrée de mon immeuble et me fige.

Mon sourire s’évanouit en quelques secondes.

Merde.

Miyavi se tient là, adossé nonchalamment contre la porte, sa main gauche dans la poche et une cigarette aux lèvres qu’il détache délicatement et jette sur le sol.

Il relève lentement les yeux vers moi, ses cheveux agités par le vent voilant son visage impassible.

Mi…Miyavi, que fais tu là ?

Je bredouille. Quelle honte, un prof de lettres incapable de faire une phrase… Cette fois-ci ce  n’est ni ma partie bestiale, ni l’autre qui intervient, mais la partie ridicule.

Je soupire, on est plusieurs dans ma tête, quelle galère !! Sam se penche sur mon épaule et chuchote presque contre ma peau :

-C’est qui lui ?

–C’est heu…

Miyavi me coupe pour répondre à ma question l’air le plus naturel du monde, un soupçon de  moquerie en plus, son visage toujours aussi calme, mais je sens dans ses yeux une colère  démesurée :

-J’étais venu voir si vous n’étiez pas mort de mauvais traitement à cause de votre pouffe, mais  apparemment vous l’avez bien remplacée.

Il s’avance et descend les marches du perron avec une grâce féline, ses hanches balançant doucement, ses cheveux flottant dans les airs, il reprend d’un ton haineux:

- Vous êtes un rapide, Monsieur le Professeur.  Il désigne Sam de la tête, C’est qui lui ?

Je suis bêtement bouche bée.

C’est heu…

Sa voix me glace, je n’en reviens toujours pas qu’il puisse être un instant si calme, puis si mauvais dans ses paroles. Je l’observe mais il ne me regarde déjà plus.

Il fixe Sam, tous deux se jugent du regard, tous deux à la fois impassibles et en colère, une touche d’incompréhension en plus dans les yeux de mon ami. Le pauvre. Il soupire :

-Tu m’explique Sèb ?

–Non.

Je fixe Miyavi, je ne sais pas pourquoi, mais le voir énervé me donne chaud. Le voir tout  simplement me donne chaud. J’ai une envie de lui qui dépasse tout ce que j’imaginais, il m’insulte, il me parle comme à un chien, mais je demeure son esclave du moins par la pensée… Sam reprend :

-Bon vous mexpliqu…

-Non.

–Mais pourqu…

-Tais toi.

Miyavi me regarde à nouveau, il semble lire le désir qui habite mes prunelles, nous nous  fixons en silence une seconde, j’entrouvre les lèvres de bien être, son regard posé sur moi me met dans tous mes états. Il fixe mes lèvres et relève les yeux vers les miens.

Ca y est, le même désir que le mien, je respire de plus en plus difficilement, mais il détourne à nouveau les yeux vers Sam qui se remet à parler :

-Bon sang mais…

-TA GUEULE.

 Je me tourne vers mon ami, plus qu’agacé.

Non laissez Monsieur, je m’en vais de toute façon, j’ai rendez vous, sourit Miyavi, sa malice et sa colère à nouveau présentes.

J’équarquille les yeux, non pas maintenant… Pas déjà…

Je le regarde s’éloigner lentement et Sam m’agrippe l’épaule sans douceur, uniquement avec  hargne.

-Allez Seb on rentre, j’en ai marre, je veux même pas savoir qui il est.

Génial, en plus d'avoir laissé gagner Miyavi, j'ai vexé mon ami. Car oui pour Miya c'est une victoire, jai eu envie de lui, j'ai même repoussé mon ami pour lui. Il sait qu'il a gagné, c'est simplement ça qu'il cherchait...

 

***Voili voilou, mini suite qui sert à rien, je suis malade, j'ai vraiment pas la tête à écrire, en plus ma belle mère me prend la tête un truc royal. Bref cette suite c'est Fanny qui me l'a inspirée, bien sur, elle c'était tout de suite plus drole mai  jsuis pas douée pour l'humour, puis la situation s'y prète pas trop, enfin selon moi lol. J'essaie d'en faire une autre, mais là jsuis légèrement overbookée. Entre Dainsleifin que j'ai enormement envie de continuer, Délires que je laisse trop tomber à mon gout, et Pure Vengeance que j'adore trop, jai du mal à me couper  en 4... lol Bisous à toutes merci pour vos commentaires, si je n'y répond pas en ce moment je  suis désolée mais j'ai vraiment pas le temps. Rebisous.***

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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