Un Nouveau Prof (Yaoi)

Jeudi 28 août 4 28 /08 /Août 12:48



Article beaucoup plus long qu'à l'accoutumée, je vous le mets déjà maintenant, j'ai réussi à amener mes textes jusqu'à internet avec mon disque dur externe (youpi!).
J'espère que ça vous fera plaisir, et que vous êtes encore là xD
M'abandonnez pas j'aime trop écrire en étant lue par la suite.
Pix, une image qui me plait d'un film que j'ai vu récemment, "Black Snake Moan" J'adore la musique, j'adore les décors, j'aime tout sauf timberblake xD
Je vais aussi vous publier les profils du Grenat Bleu avec leurs fiches perso et images.
Ah et dans mes bonnes résolutions, j'ajoute que je vais répondre à chaque commentaire, comme JoY et Perri etc etc.


________________________________________________________________

La porte s’entre-ouvre doucement comme avec hésitation. Samuel l’entend grincer sur ses gongs. Des pas lents, tranquilles, le bruit d’un papier que l’on froisse un peu plus, une respiration à peine essoufflée. La personne qui vient de franchir la porte s’immobilise une seconde, sans doute en le voyant assis là dans la cuisine, la tête plongée entre ses bras, vêtu que d’un simple boxer blanc. L’espace d’un instant, une main fraiche frôle délicatement son épaule dénudée, le crissement d’ongles soignés se fait sentir sur sa peau. On jette un sac en papier sur la table, une chaise est tirée et quelqu’un s’installe devant lui. « Pas Cathy… Pitié… ». Avec une lenteur fulgurante, Samuel se redresse les yeux encore fermés, croisant les doigts devant lui. Peu à peu ses paupières s’ouvrent pour apercevoir de longs ongles oranges, une chemise noire à manches évasées, et un visage toujours aussi magnifique. Le souffle que le mannequin avait retenu tout ce temps se relâche d’un coup, avant de se bloquer à nouveau dans sa gorge :

« -Mais qu’est-ce que tu fais encore là ?!

–Je viens aux nouvelles, ça t’ennuie ?

–Moi non, mais celui qui dort encore je doute qu’il soit ravi de te voir ici. Tu sais que d’avoir fait ta connaissance l’a légèrement… Secoué. Et vu comme vous jouez au chat et à la souris ensemble depuis quelques jours… Enfin, je me mêle de choses qui ne me regardent pas.

Samuel avait fini par marmonner la fin de sa phrase, la tête dans le potage, ses yeux glissèrent sur la table jusqu’à un petit sachet de papier.

-Oh ! Ce sont des croissants ?

Les yeux du mannequin s’étaient agrandis de surprise, passant ensuite par une envie digne d’un enfant de quatre ans, et finissant par se faire suspicieux.

–Oui, tu peux te servir, je les ai amenés avec l’espoir de pouvoir parler à ton…

-Meilleur ami, coupa Samuel.

Les yeux du bel asiatique s’écarquillèrent imperceptiblement.

–Vous avez l’air plutôt proches pour des amis.

-On a toujours été comme ça, mais là dernièrement… On s’est encore plus rapprochés.

Samuel fronça les sourcils en se remémorant sa nuit, tout en saisissant du bout des doigts un pain au chocolat.

-Un peu à cause de toi, et crois moi j’en suis pas ravi.

– Ah…

-Dis-moi tes petits pains, ils sont gras ? Non parce que tu vois je ne peux pas me permettre d’emmagasiner de la graisse comme ça, je risquerais de me faire virer.

–Heu c’est des petits pains quoi… Tu changes souvent de sujet comme ça ?

–Bah… Je vais pas m’éterniser trois plombes sur le sujet, tu connais la musique, fais le souffrir et je t’éclate. Enfin plus souffrir que maintenant quoi…

Miyavi sentit un immense sourire s’étirer sur ses lèvres. Le mannequin s’interrogea un instant :

-Qu’est-ce qui te fait sourire comme ça ?

–Rien, je me dis juste que toi et Gaurnier êtes de vrais touristes dans cette ville...

–Pourquoi ?!

–Pour rien, renseignez vous un peu sur le quartier, ça vous aidera pour l’avenir, et ça évitera à ton « ami », il cracha ce mot comme s’il n’y croyait pas un instant, de se faire casser la figure la semaine prochaine.

–Hahin… C’est quoi ce ton ? C’est quoi ton problème exactement ?

–J’ai pas de problème, j’aime pas qu’on me prenne pour un con, l’appart pue le sexe à plein nez. Dans mes souvenirs les amis ne couchent pas ensemble !

Miyavi plissa légèrement les yeux, puis croisa les jambes attendant une réaction du jeune homme devant lui. Elle ne se fit pas attendre, le châtain passa une main devant ses yeux, l’air las :

-Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Il était bourré oui. Mais pas sourd et encore moins insensible à tes paroles.

Le nouveau venu demeura silencieux. Songeur et immobile. Il sondait les yeux noisette en face de lui, tout aussi immobiles que les siens. Après de longues secondes Samuel brisa le contact visuel pour extraire soigneusement le bâton de chocolat du petit pain :

-Allez 500 calories dans les dents, et 100 grammes de graisse Yahou.

-… C’est à cause de ce que je lui ai dit dans les toilettes qu’il… Que vous avez…

-D’après moi oui. Lui ne l’admettra pas. Tu le connais un peu maintenant, même perdu il reste fier.

Le brun hocha la tête, un peu dépité. Toute son assurance s’était envolée. Il sentait qu’il n’arriverait pas à avoir cet homme qui lui avait plu dès le premier jour.
Ses yeux se voilèrent un court moment, le temps qu’il se remémore son premier cours avec le châtain. Il était arrivé, en retard comme à son habitude, et comme à chaque fois qu’il entre quelque part, tout le monde se retourne et le regarde avec admiration. Mais là, la seule chose qu’il avait vue dans les yeux de son professeur était de l’agacement. Après cela Gaurnier l’avait apparemment insulté, alors il avait donné le feu vert à ses « hommes » et était retourné dans les bras de son petit ami du moment…

-Mais dis moi… Pourquoi tu t’intéresses à Sébastien ? C’est ton prof, il est plus vieux que toi, il a une copine…

-J’en ai aucune idée, soupira Miyavi, je crois que c’est uniquement parce qu’il est différent avec moi contrairement aux autres. Il marqua une pause. En fait vous êtes tous deux différents avec moi. C’est agréable de temps en temps…

-Différents ? On se comporte normalement … Je pige pas… 

Quelque chose dans son esprit sembla lui souffler, souviens toi d'hier soir, de ce que t'a dit ton danseur, mais impossible de mettre le doigt dessus...

-Laisse tomber… C’est quoi ton prénom ?

–Samuel.

–Ah c’est joli. Laisse tomber Samuel, tout ça vous dépasse tous les deux.

Il avait prononcé le prénom d’un ton doux, presque tendre. Aucune animosité entre les deux.

–Très bien. Tu veux du café ?

–Avec plaisir.

Le mannequin se redressa, laissant son corps presque nu aux yeux du jeune homme qui ne put s’empècher de détailler chaque parcelle de sa peau avec une lueur animale dans le regard.

–On peut pas dire que tu te caches toi, sourit Samuel, amusé.

–Cache quoi ?

–Tes penchants gays. Ta nature à aimer les hommes, et surtout leurs corps.

–J’ai pas à me cacher, toute la ville connais ma tendance. Et qu’est ce que tu sous entends en disant que je n’aime que leurs corps ? Tu crois que je m’intéresse à Gaurnier uniquement pour son physique ?

–Heu… Bah on peut pas dire qu’il soit moche. Encore moins maigre. Enfin tu vois quoi. Il est beau c’est tout. Mon agence voulait le recruter mais il n’était pas assez grand… C’est peu dire.

–Et parce qu’il est effectivement beau tu crois que je ne veux que son cul ?!

- Non j’ai pas dit ça, mais tu le connais même pas ! Tu l’as eu une fois en cours, tes amis lui ont fait la tête au carré et ça y est c’est le coup de foudre ?

Samuel claqua un peu brusquement la tasse de café fumant devant le jeune homme.

–Excuse moi, ajouta-il en voyant une goutte sauter de la tasse et atterrir à quelques centimètres de ses doigts.

–Ce n’est rien. Et non, je ne m’intéresse pas qu’à ses fesses. C’est tout son caractère qui me plait. Sa façon d’être buté, de faire semblant de ne pas avoir mal, la façon dont il me parle –quand il ne m’envoie pas chier cela va de soi-, sa manière de se battre avec tant d’assurance, même lorsqu’il part perdant… Je continue ? –Non c’est bon.

Le brun offrit un grand sourire à l’asiatique et lui posa une main sur l’épaule :

-Bienvenue dans la famille mon garçon, même si ça ne me plait pas, je pense que tu seras bien pour lui.

Miyavi éclata de rire et repoussa doucement la main :

-Je comprends que pour toi ça doit être dur… Après tout toi aussi tu le veux hein ?

Samuel avait arrêté de rire et s’était immobilisé, tendant l’oreille.

–Peut-être bien, mais c’est pas le moment d’en parler, la belle au bois dormant vient de se lever. Je croise les doigts pour toi.

Il fit un clin d’oeil au dernier assis.

-Tu veux que je vous laisse ?

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
Ecrire un commentaire - Voir les 17 commentaires
Mardi 9 septembre 2 09 /09 /Sep 12:55



Yow every body ou celles qui restent ^^!
Je suis officilement rentrée chez moi ^^!!!!!
Heureuses?
Moi trop!
Breffouille je vous met ce chapitre, j'attends vos réactions, et après je vous colle la suite (ouiii j'ai encore un article de pret)
Là maintenant tout de suite jvais suiter le Grenat Bleu (je rappelle au passage que c'est mon histoire préférée)
En image vous avez mon chtit Bohemio (PSE, Pure Race Espagnole, donc cheval de dressage  par excellence, et non de cirque. On observera ici, THE bond de poulain pour trois pauvres  bidons (il a cinq ans et la dernière fois que j'ai sauté stait l'année dernière, il a une excuse) et  mes jambes complètement à l'ouest tellement j'ai été surprise xD)
Voili voilou, bonne lecture!
Oubliez pas de commenter, même quelque chose de court, même si ça fait très longtemps que  vous n'avez pas laché de commentaire, je comprends que ce soit relou à faire, je vous en voudrais pas.


***

Le chef de quartier ouvrit la bouche pour parler lorsqu’une voix glaciale et à la fois moqueuse le coupa :

-Non Samuel, tu n’as pas besoin de nous laisser, mon ELEVE va sortir de chez son professeur assez rapidement et va aller travailler ses cours pour lundi dans sa petite chan-chambre, avec ses petits stylos et ses petites feu-feuilles. C’est de son âge après tout. Il devrait avoir compris qu’il faut laisser les adultes tranquilles, surtout maintenant qu’il a réussi à foutre toute la merde qu’il voulait dans ma vie...

–Sébastien ! Coupa Samuel outré, les yeux grands ouverts.

–Quoi ?! C’est quoi ton problème à toi ? Ah ouai c’est vrai ça t’arrange tout ce qui m’arrive, t’as pu te faire sauter, et t’as ramené un autre pigeon dans la communauté gay.

–Mons…

-Oh et toi arrête et casse toi ! T’as réussi tout ce que tu voulais ! J’ai trompé ma copine, j’ai eu envie de toi, j’ai rompu l’une des premières règles du professorat, je me suis tapé mon meilleur ami, tu veux quoi ENCORE ?! T’as l’intention de piétiner ma vie jusqu’à ce qu’il ne me reste plus rien ?! C’est ça ton kiff ? Détruire la vie des gens ? Dégage maintenant putain ! Dégage !

 

La porte claqua une première fois. Un silence s’étendit. Puis elle claqua une seconde fois et Sébastien se retrouva seul dans la cuisine de son appartement, trois tasses de café encore fumantes dont une pour lui, et des petits pains encore chauds qu’il devinait de Miyavi devant lui. D’un grand coup de bras en envoya le tout sur le sol, se maudissant par la suite pour les taches de café sur la tapisserie…
En bas de l’immeuble, une autre scène se déroulait. Deux hommes se dévisageaient le visage grave. L’un impassible, le plus jeune, et l’autre affligé, triste. Le second se laissa tomber sur les marches et enfouit son visage dans ses mains, bientôt rejoint par Miyavi qui glissa une main sur son avant bras, assez doucement pour mettre le mannequin en confiance et qu’il laisse choir sa tête sur l’épaule de l’élève.

–Je déteste les coming out, soupira-il.

 

Tous deux éclatèrent d’un rire nerveux, et le silence revint.

–T’as l’air secoué par ce qu’il a dit.

–Pourquoi tu dis ça ?

–Bah… T’es un peu en slibard en pleine rue quoi…

 

Le brun cessa de respirer quelques secondes, le temps de vérifier qu’effectivement, il était à moitié à poil en pleine rue.

–Je déteste VRAIMENT les coming-out.

 

Ils rirent à nouveau nerveusement, puis Sam souffla dans le cou du jeune aux cheveux noirs :

-T’en fais pas, il ne pensait pas ce qu’il disait… Ca fait toujours mal de se sentir accusé de toutes les mauvaises choses qui arrivent dans la vie de quelqu’un. Mais là il avait simplement besoin de reprendre sa vie en main, de mettre la faute sur quelqu’un. En l’occurrence nous deux.

–Je sais bien ne t’en fais pas, répondit Miyavi.

 

Avisant une vieille dame choquée de les voir ainsi sur les marches d’un immeuble il ajouta :

-Bon, je vais te laisser, il ne fait pas chaud et j’ai des choses à faire. On se reverra sans doute un jour je pense…

-J’espère oui.

–Oh c’est mignon ça, sourit le plus jeune en se redressant et tendant la main vers le mannequin qui la saisit pour se relever à son tour.

 

Ils échangèrent rapidement leurs numéros de téléphones, et au moment de partir le chef se retourna.

–Ah, j’allais oublier, fit-il avant de se coller contre le corps de Samuel et de chuchoter à son oreille, Tu danses comme un dieu.

 

Le châtain lui fit un clin d’oeil :

-Je suis sur que tu débrouilles mieux que moi. Faudra vérifier. J’ai une semaine de congé d’ici un mois. Essaie de te réconcilier avec Seb d’ici là ok ?

–Ca je ne sais pas si je peux te le promettre… Je n’ai pas l’habitude de me faire jeter comme il l’a fait. Déjà je ne le tue pas, c’est pas mal. Mais de là à lui courir après…

 

Samuel éclata de rire :

-Tu fais presque peur quand tu parles comme ça. On croirait que tu es sérieux !! Allez à bientôt !

 

La porte de l’immeuble claqua et Miyavi se retrouva seul dans la petite ruelle miséreuse. Il contempla du coin de l’oeil les murs décrépis, les tuiles brisées qui jonchaient le sol, les quelques fils à linge tendus d’un côté à l’autre de la rue, et tourna les talons, s’alluma une cigarette et chuchota :

-Si tu savais Samuel…

 

 De retour à l’étage deux hommes se contemplaient en chiens de faïence. L’un avachi sur le canapé avec une bière à à peine midi, l’autre appuyé sur le chambranle de la porte, les bras croisés, semblant attendre quelque chose. Les minutes passaient, aucun d’eux ne bougeait. Finalement Samuel soupira et partit en direction de la chambre à coucher. Il entendit murmurer derrière lui :

 -Excuse moi…

 

Mais il ne s’arrêta pas, et continua son chemin, ouvrant la fenêtre pour aérer, saisissant son sac et jetant ses affaires à l’intérieur. Le plancher grinça à la porte, Sébastien était là. Il répéta plus fort :

-Excuse moi. Je le pensais pas…

-T’es déjà pardonné, tu le sais.

–Hum…

 

Lâchant sa chemise, le brun se retourna :

-Seb, est-ce que tu…

-Oui, ne t’en fais pas. A vrai dire ça a été meilleur qu’avec toutes mes copines réunies…

 

Une lueur d’amusement glissa dans les yeux noisette, effrayant un peu les verts, et il s’avança d’un pas félin.

–Sam, tu vas rater ton train…

-On peut faire ça vite.

–Quitte à le faire je préfère prendre mon temps, vois-tu.

–Alors je prendrais le prochain.

–Il sera bien trop tard, et Cathy va pas tarder à rentrer.

–Mais et si je…

-Non Sam. Et même avec ces yeux là. Arrête ça suffit, j’ai besoin de pouvoir la plaquer en paix, je pourrais pas le faire si t’es là.

–Ah tu vas la lâcher ? Vraiment ?

–Bah comment veux tu que je reste avec elle quand je couche avec mon meilleur ami et que je bave sur l’un de mes élèves ?

–Hum t’as raison. Je file avant qu’elle rentre. La connaissant ça va être une vraie furie, fais ça en douceur.

–T’en fais pas pour ça, je maîtrise !

–Bon et sinon, t’es sur qu’on a même pas le temps de…

-Non ! Allez sauve toi tu vas rater ton train !

 

Sébastien poussa le mannequin jusqu’à la porte, et une fois dans la cage d’escalier, le saisit par le col et écrasa ses lèvres contre les siennes, en un baiser doux, presque tendre, avant de lui sourire innocemment et de claquer la porte sous son air ébahi. Une fois le panneau de bois fermé, il s’appuya un instant dessus, et prononça quelques mots assez fort pour provoquer une pluie de coup sur les planches :

-Pfiou ! Heureusement que tu pars… Un peu plus et je craquais !

 

*Ellipse de quelques heures*

 

-Cathy, je suis désolé mais c’est fini entre nous, ça n’allait plus de toute manière et puis… Heu… Non, non, non… Cathy ! Faut qu’on parle. Je casse. Non… Cathy? Tu me gaves, tu me répugnes, je veux casser, alors tu prends tes clics, tes clacs et surtout tes choux et tu bouges de chez moi. … Trop brusque… Cathy ? Ma chérie, il faut qu’on arrête tout, ça mène à rien notre couple tu le sais… J’ai plus envie de toi, rien que l’idée d’avoir à poser mes doigts ou ma langue sur… Eurk. Trop détaillé. J’en ai maaaaarre.

 

18 heures trente, devant le miroir de la salle de bain, Seb s’entraîne.

–Faut que je trouve un truc… Une lettre ? Je me sauve ? Je pars ? Ah non, je vais lui parler d’une pause. Tout en douceur. Voilà ! Parfait mec. T’es le meilleur. Roh pis en plus t’es beau gosse.

 

Il se fit un petit clin d’oeil à travers le miroir, suivi de son sourire le plus ravageur tant travaillé, leva les yeux au ciel devant tant de bêtise et se tourna vers la porte dans l’idée de sortir de la pièce.

–HAAAAAAA(etc)AAA.

 

Une main cramponnée au niveau de son coeur, le jeune homme tente de reprendre un rythme cardiaque correct :

-Bon dieu de merde, mais t’es là depuis quand ?!

–Depuis « T’es le meilleur. » mon choupinou.

 

La jeune femme s’avance d’un pas en avant, Seb recule du même.

–Ah donc t’as rien entendu avant ?

 

La blonde lève la main pour caresser le visage du professeur, ce dernier détourne la tête.

–Non rien du tout. Enfin je t’ai entendu marmonner, mais je ne saurais pas dire quoi. Qu’est-ce que tu as mon chou ?

 

Nouvelle tentative d’approche, nouvelle esquive. Une grimace s’installe sur le visage masculin tandis qu’il cherche une manière de sortir de la salle de bain sans effleurer la demoiselle devant lui.
Demoiselle qui n’arrête pas d’essayer de le toucher avec ses petites mains qui ne valent rien face à celles de Miyavi ou de Samuel. Celles du premier sont divinement fines, douces, parfaites. Celles du second terriblement masculines, mais pas calleuses ou désagréables au toucher. Juste délicieusement viriles. Ces mêmes mains qui cette nuit l’ont…

-Ben mon chou d’amour, t’es encore fâché ? Fais moi un bisou réconciliateur !

 

Les yeux du jeune homme s’écarquillent en voyant approcher de lui de petites lèvres tendues dans sa direction. Ces lèvres appartenant à cette chose si féminine, si molle, si…

-ME TOUCHE PAS JE SUIS GAY.

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
Ecrire un commentaire - Voir les 30 commentaires
Vendredi 19 septembre 5 19 /09 /Sep 11:37



pix: La chose qui a mangé mon portable =).
Coucou! Une chtite suite dans laquelle il ne se passe pas grand chose. J'aurais voulu mettre le doigt sur l'envie qu'ont les deux de se parler mais la fierté qui les retient etc. Je crois que je ferais ça au prochain chapitre.
J'espère que ça vous plaira quand même.
Ah au fait.. Hm.
J'ai presque fini de publier Pure Vengeance. Si vous avez vraiment pas envie de laisser de commentaires dessus, vous pouvez en faire des groupés hein xD. Du style vous lisez PV, vous lisez cet article, et vous donnez vos deux avis dans le même commentaire xDDD.
Comment ça la Créa' craint? Jvous merde je suis désespérée c'est tout ^^
De quoi? De voir que c'est cette histoire qui a le plus de succès alors que la mieux c'est le Grenat Bleu ^^.
Ah et Cass: En effet, un Grenat c'est jamais bleu. Très souvent rouge, parfois d'autres teintes mais jamais bleu. C'est un trip personnel sur la clef de l'histoire  =).
Deux bonnes raisons d'aller lire le Grenat Bleu:
1- Ca fera plaisir à la créa'.
2- Vous allez aimer c'est obligé!
Deux bonnes raisons d'aller lire Pure Vengeance:
1-Ca fera plaisir à la créa', (et elle vous fera plaisir en retour niark)
2- Ca vous permet de lire une histoire écrite en co-prod, et surtout, de lire la seule et unique achevée sur ce blog.

Bonne lecture!


****


Lundi matin.

Je m’avance vers l’université pour une seconde première journée de cours. J’ai strictement aucune envie d’y aller.
L’impression d’être à nouveau un étudiant grognon qui n’a aucune envie de voir la face de son prof dès la fin du week end.
Surtout qu’aux deux premières heures je vais avoir Miyavi avec moi… Je sais que je ne pourrais pas m’empêcher de le regarder en douce.
Mais d’un côté c’est mieux pour moi comme pour lui d’avoir coupé les ponts… Si tant est il qu’il y en ai eu. Oui enfin des passerelles quoi…
Bon des cordes effilées tendues au dessus d’un gouffre. Voilà. Parfait.

Je marche tête haute, je suis fier, heureux, professeur, respectable, beau, intelligent… heu… J'avoue je ferais n'importe quoi  pour éviter de penser à la fin de week-end que je viens de passer.
Fallait que je m’y attende, avec une telle phrase de rupture la chose ne pouvait pas bien s’annoncer.

 Après deux heures de discussion intense au sujet de mes nouveaux penchants, dans la salle de bain d’ailleurs –vous avez déjà remarqué que lors de disputes assez importante ou deux personnes sont interloquées, on oublie fréquemment de changer de pièce pour pouvoir être plus à l’aise ? Et l’on se retrouve assis le cul sur un coin de la baignoire encore humide, avec l’idée résignée que l’on aura les fesses trempées en se relevant ?-, deux heures durant lesquelles nous sommes passés du sujet de ma maladie, à comment j’ai pu l’attraper, à « est-ce que si je met des sous vêtements plus affriolants ça ira mieux ? », à « on peut vraiment rien faire ? » et à « T’es sûr qu’il n’y a pas de cachets ? ».

Pour finir en une série de cris hystériques lorsque je lui ai annoncé que j’ai couché avec un homme, agrémentés de « Mais pourquoi tu me la mets pas à moi ta putain de … Je t’ai jamais rien refusé ! Ca aussi je peux le faire bordel de dieu ! ».
Enfin voilà… Après ça il y a eu les larmes… …Qui m’ont laissé étrangement indifférent et presque agacé.
Et pour finir dimanche matin je me retrouvais seul dans l’appartement, avec un grand nombre de meubles en moins. De quoi aller faire du shopping pour la semaine.
L’ennui c’est qu’elle a aussi embarqué le sommier du lit, j’ai pas osé râler… J’ai plus qu’à trouver des palettes de supermarché à peindre…
J’ai toujours rêvé d’avoir un lit d’étudiant de toute manière… Je soupire en secouant la tête. Je suis arrivé devant le bâtiment, pas encore d’étudiants, je suis venu en avance.
Peur de croiser… Même pas vrai !
Conscience professionnelle c’est tout !
J’entre et me dirige vers la salle des professeurs, adresse un bref bonjour à mes collègues rivalisant fièrement avec un comité de concierges, et me sers un café que je déguste dans mon coin, un oeil sur l’attroupement de volaille devant moi.
On distingue assez rapidement plusieurs groupes : les vieux ; les moins vieux sérieux ; les « filles » souvent greffées aux moins vieux moins sérieux ; et les trois gays.
Ouai y en a que trois. Enfin déclarés. Sinon ça ferait quatre avec moi.
Bref, au final je m’attriste sur le comportement de l’un de mes « confrères ».
Gay oui. Efféminé, ok. Mais ridicule à ce point…
C’est plus un gay c’est une caricature…
Pas que je ne supporte pas  ça... C'est simplement que je ne comprends pas en fait...

Je détourne les yeux et me dirige vers mon amphi. Sur le chemin, un des gays et l’une des filles me rattrapent et me dépassent en gloussant, bafouillant un bonjour ça va ? au passage, avant d’enchaîner sur :

-Olala Sébastien, ça te dérange pas que je t’appelle par ton prénom ? Tu as trop de chance d’avoir Miyavi en cours avec toi ! Il est trop beau ! Hein Julie qu’il est particulièrement canon ?

Et la donzelle d’acquiescer fidèlement comme une idiote. Je souris hypocritement :

-Ah tiens ? J’avais pas remarqué désolé.

Tu parles.
Miyavi je te hais. Je fronce légèrement les sourcils et trace mon chemin vers mon cours, me concentrant du mieux que je peux sur les explications que je vais donner.

Le comble c’est que je vais passer deux heures à parler de Verlaine et Rimbaud. Dans le genre « je mets les pieds dans le plat » on ne fait pas mieux. Je soupire, redresse la tête et pénètre dans la salle… Déjà comble. Du regard je sonde la foule. Pas de Miyavi.
Ca ne m’étonne même pas… Arg.
Je me frappe le front tout en descendant les marches vers le bureau. J’ai beau lui en vouloir à mort je ne peux m’empêcher de penser à lui.
Ce n’est pas de l’amour ça non. Plutôt une intrigue sans fin. Sera il aussi beau aujourd’hui ? Me regardera –il ? Viendra-il seulement ?
Je m’installe, ouvre la mallette, sors mon petit kit de présentateur lessive et commence l’introduction.

– Les poètes maudits. C’est toujours le bon sujet à entreprendre en début d’année. Vous vous demanderez sans doute pourquoi. Tout simplement parce que ce cercle assez fermé est ce qui se rapproche le plus des feux de l’amour aujourd’hui. Et comme tous jeunes, vous vous intéressez sans doute à qui sort avec qui, etcetera. Du coup pour introduire la matière et vous inciter à la recherche on prend le premier triangle amoureux de ce groupe. Verlaine. Sa femme. Et Rimbaud. D’après la biographie…

Et blabla bla. Habituellement j’adore ce sujet. Mais là je dois avouer que la thématique « Verlaine était –il véritablement un gros con alcoolo et violent ? Ou Rimbaud était-il un fouteur de merde ? » Me fait un peu trop penser à mon histoire. L’ennui c’est qu’au final Verlaine crève dans sa misérable chambre de bonne en pensant être seul alors que Mathilde est à ses côtés mais qu’il ne l’entend pas. Et il la maudit elle et Rimbaud jusqu’au dernier instant. Je veux PAS être Verlaine. (cf d'ardoise et de pluie de je sais plus quel auteur)

–Bien, pour le prochain cours qui sera un TD demain après midi, je le rappelle, je souhaiterais une petite dissertation sur le comportement de Verlaine, celui de Rimbaud, et celui de Mathilde. Je veux savoir qui d’après vous a tord ou raison. Tout ça en une double feuille maximum. Si vous voulez écrire plus, écrivez petit. Interdiction d’incruster les marges pour écrire penché autour de la feuille. Je ne corrigerais pas. Devant les sourires malicieux des élèves devant moi j’ajoutais : -Post-it interdits également. J’ai été jeune avant vous. Je marquais une pause. Bien à présent vous…

Mes lèvres perdirent le sens des mots à l’instant où je croisais le regard d’hématite (à savoir pierre gris presque noir à reflets rouges) de l’être honni. Tout l’amphithéâtre remarqua mon arrêt, lui également. Je reprenais, retenant le rouge de honte et de colère qui me montait aux joues du mieux que je pouvais.

–Vous pouvez sortir. A moins que vous n’ayez des questions…

Une seule et unique main se dressa au centre de la foule. Je ne vous dirais pas qui.

–Peut-on axer le débat sur un contenu psychologique externe ?

Je sais pas pourquoi, mais rien qu’en entendant cette phrase je sens qu’en lisant sa copie je vais m’en prendre plein la tronche… Je réponds d’une façon neutre par l’affirmative, glissant sur lui un regard polaire.
Je vois ses yeux foncer imperceptiblement. Il se lève sans cesser de me fixer. Bon dieu qu'il est beau... Mon souffle se perd dansma gorge et je lui tourne le dos pour ranger mes affaires.
Et surtout l'éviter un minimum.
Elle va être dure cette année...

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
Ecrire un commentaire - Voir les 25 commentaires

Résumés des Fics

Sites Amis

Page Facebook des Pensées d'Absynthe 

 

 

  logo-fn-copie-1.gif

 

 

A cliquer pour faire plaisir voter pour la créa!

Akaiyume

 

 

Traduction:

Katika Locke

Broken Wings VO

Son site

   

 

Sites de fictions, blogs:

La créa' s'est permit de faire le ménage entre les sites abandonnés, les sites en pause avec peu de contenu et les autres.

Si vous souhaitez figurer ici, ou si je vous ai oubliés, signalez le!

 

Miyahow New!

Deadly

Inrainbowz  New!

Lino

Pearl  New!

Lila New!
Electre
Perri et Joy
Joy
Perri
Merlin
Danouch
YaYa
Ambroisie
Mai Lynn
Emy
Ley
Cicipouce
Utopia
Natsuko
Jijisub

 

Sites, scantrads:

Boys'n Love Scantrad BLS

Collection Arrow
Library of Moria (Agl) <3
MDR, Marre Du Drarry
TheBookEdition

Dessins:
Yaoi-Gallery (Moz)

Divers:

C'est la Gène

{Attention, site de connards}
Homotographie <3 <3
A cause des Garçons <3
Bashfr DTC <3
Gayclic
SuicideGirls
Encylopénis
Têtu
Bellazon


Liens pratiques:
Synonymes
Prénoms
Test de rapidité de frappe sur clavier
Refaire la déco (CSS) de son blog
Héberger une image
Générateur de code couleurs
Générer son nom de plume
(à partir de son nom et prénom)

 

Histoires Lues, et En Lecture

 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés