Bonjour mesdemoiselles!
J'espère que tout va bien pour vous, de mon côté j'ai un partiel de droit dans qulques jours et j'ai toujours pas fait de fiches, plus un contrôle de marketing et là j'ai carrément PAS les cours. Mais ça va. Je souhaitais m'excuser pour la vague de panique que j'ai créé à mon dernier article, vous me connaissez maintenant, j'adore me plaindre. Et je souhaiterais vous remercier pour vos nombreux messages de soutien, vous n'avez pas idée à quel point c'est magique de vous lire.
Bon, un grand nombre d'entre vous ont reçu la newsletter, mais pour me répéter et passer pour une vieille gâteuse, L'Annuaire du Yaoi vient juste d'ouvrir! Pensez à passer dessus découvrir des auteurs que vous ne connaissez pas, et à nous proposer ceux que vous appréciez! Que ce soit sur ff.net, fictionpress, ou des sites divers!
Ah oui, pis cliquez là aussi!
Merci =)
Mince j'avais plein de trucs à vous dire. audrait que je les note dès que j'y pense. Merdouille.
Ah! J'en ai retrouvé un:
Voici un site sur lequel vous pouvez récupérer plein de ebooks type milady, vous savez, genre anita blake, et compagnie, tous les anne rice, briggs, hamilton etc sont dessus. Ca vous fera des économies parce que par exemple 25€ pour le nouvel anita blake, moi ça me fait mal au cul ^^
Voilà voilàà... Mhh... L'article du Nouveau Prof est... Toujours en cours. Ouai. Honteux c'est vrai c'est vrai. Mais en fait quand je veux le reprendre, ben je le relis histoire de l'avoir en tête... Mais putain AVANT d'arr^ver à la fin de ce que j'ai écrit, je m'emmerde déjà. Nan mais pour dire! Alors du coup je sais pas trop quoi en faire. Le recommencer? M'acharner et le finir à l'arrache? Je sais pas, j'hésite.
Mais en tout cas, le chapitre 7 de Broken Wings est tout juste commençé, et vous avez aussi l'excellent premier article de Miyahow à lire! ===>
Ah, hm, le chapitre est pas relu, donc si quelque chose est incompréhensible, hésitez pas!
Spéciale "Cass-dédi" aux Abysh: Vous êtes grâves, j'adore <3
Chapitre 6. Commencé le 9/01/11 à 15h30. Fini le 8 avril. *honte*
Soudainement, l’énorme cloche Ithaélique se mit à sonner, son timbre profond et cuivré résonnant sur l’ensemble du campus depuis sa tour. Avant même qu’elle eut finit de sonner, presque tout les gars de la cafétéria s’étaient mis en ligne le long du mur Nord, et le comptoir était plein de plateaux de sandwiches et d’ailes de poulet, soupes et pates, lait et jus de fruits. Jak et les autres trainards, sans doute des premières années, se dirigèrent vers la fin de la file.
« Jak , par ici ! » Izeri lui fit geste de la main du milieu de la file. « Amène-toi, je t’ai gardé une place ! ». Tandis que jak le rejoignait, le jeune homme derrière Izeri murmura quelque chose que Jak n’entendit pas, mais qui fit se tourner Izeri et lancer au type un regard franchement mauvais. Après un moment il se retourna à nouveau et inséra Jak dans la ligne devant lui. Le jeune homme derrière n’osa rien ajouter. « Alors, t’as rencontré ton colocataire ? » demanda Izeri .
Jak grogna.
« Il fait passer Charias pour un rayon de soleil. Quand je suis entré dans la chambre il… Ah ben tiens, le voilà juste… Qu’est ce que c’est que ce bordel ?! »
Maika traversait la cafétéria, et marchant à ses côtés, lèvre fendue et tout, se trouvait Akitra. Le plus grand des deux parlant et souriant tandis que Maika semblait l’ignorer, les mains profondément plongées dans ses poches.
« Le faerie ? » Demanda Izeri. « Lequel ? Parce que je crois que le plus grand est un ainmhain. »
« Il en est un » fit Jak, les regardant passer jusqu’à l’arrière de la file. « Mon coloc est celui avec les cheveux blancs ».
« Ouais, il a l’air on ne peut plus joyeux » remarqua Izeri. Il donna un coup de coude au mage. « On peut peut-être lui proposer d’emménager avec Charias ? »
« C’est pas con » fit Jak avec un rire, « Tu vas leur demander ? » Izeri frissonna : « Je crois pas, non. »
Le mage jeta un coup d’œil vers le fond de la file, vers Maika appuyé contre le mur, fixant le sol tandis qu’Akitra continuait de parler. « Mais qu’est-ce qu’ils foutent ensemble ?! »
« Qui ? »
« Ces deux mecs. Ils se sont tapé dessus y a même pas une heure ! »
Izeri haussa les épaules.
« Beaucoup de faeries sont comme ça. Ils forment des alliances plutôt que des amitiés, et si tu es l’un des leurs, tout est « pardonne et oublie ». Si tu ne l’es pas par contre, fais attention, personne n’a la rancune aussi tenace qu’un faerie. »
« T’es pas comme ça toi si je comprends bien ? »Demanda Jak, trainant les pieds d’un demi pas en avant alors que la file commença enfin à bouger.
« Je suis un fey » lui rappela Izeri. « Les feys ont leur propre code de conduite. Nous sommes beaucoup plus tolérants envers les autres espèces par exemple. » Il lui sourit. On est aussi plus rapides à nous venger. Si t’emmerdes un fey, tu te réveilleras avec un truc froid et gluant dans ton lit, et ce sera terminé. Garder rancune demande trop d’efforts. »
« Je garde ça en tête », fit Jak avec un petit rire. La queue continuait d’avancer, les fumets tentateurs venant des cuisines taquinant l’estomac du jeune mage. Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. « Tu prendras quoi ? »
« Je sais pas » répondit Izeri avec un haussement d’épaules. « Je déciderais quand on y… » Il fut coupé par une soudaine explosion de sifflements de l’autre côté de la pièce. Jak se retourna et haussa les sourcils à la vue de la silhouette qui descendait l’allée entre les tables en se pavanant.
De longues jambes d’ardoise chaussées de hauts talons et de bas résille, ainsi qu’un short en jean blanc tellement court et serré qu’il ne semblait pas à sa place sur les hanches étroites, tout comme le soutien gorge turquoise et le top blanc recouvrant un torse définitivement plat.
Clairement un fey, l’individu paradait le long de la ligne d’étudiants, ses cheveux turquoise méchés d’or et d’argent flattant le bas de ses reins, ses yeux étaient d’un pâle aigue marine soulignés d’un eye liner bleu vert sombre, et ses lèvres étaient d’un profond rouge sombre.
« Je croyais que c’était une université réservée aux hommes » fit Jak en se retournant vers Izeri. « Izeri ? », le fey ne se tenait plus dans la ligne.
« Shhhh, je suis là. » Jak se tourna pour trouver le fey aux cheveux argentés pressé entre lui et le mur, se cachant.
« Qu’est-ce que tu f… »
« Je connais ce type. » fit Izeri, jetant un coup d’œil discret par-dessus l’épaule du mage avant de se replacer dans la queue. « J’allais au lycée avec lui. Il est assez sympa, te méprends pas, mais il ne comprend pas le concept d’espace personnel. Il est juste… collant, et pas vraiment mon type. J’aime bien que mes nanas aient des attributs de nanas, si tu vois ce que je veux dire. »
« Je peux comprendre ça » fit Jak. « Alors tu as une petite amie ? »
Izeri fit un son de gorge méprisant.
« Tu me demandes s’il y a une fille là dehors qui sortirait avec un faerie de temps qui ne peut pas contrôler le temps ? »
« Oh allez, » fit Jak. « Ca ne peut pas être important à ce point si ? »
« Tu serais surpris, » répliqua le fey, les épaules basses. « Le statut d’un faerie dans la société n’est pas déterminé par les terres, l’éducation, l’argent ou la couleur de la peau, mais par nos ailes, qui sont une représentation directe de notre glamour. Un faerie qui ne peut pas faire apparaitre ses ailes peut tout aussi bien être humain. Sans vouloir t’insulter. »
« Pas de problème », répondit le mage. « Elles ne fonctionnent pas du tout ? »
« Oh, je ne suis pas infirme à ce point, elles sont juste… » Il secoua la tête. « Je te montrerai un ce ces jours. C’est dur à expliquer. Parlons de toi ! Tu as une petite amie ? Ou… un petit ami ? »
Jak rit.
« Pas en ce moment, bien que j’ai eu ma part de chaque. Lorsque ma dernière relation s’est terminée il y a quelques mois, j’ai décidé que je ne me sentais pas le courage de tenir les trucs longues distances. En plus, commencer la fac avec une ardoise vierge n’est pas une mauvaise chose hein ? » Il sourit à Izeri.
« C’est pas faux » fit l’autre, hochant la tête. « Si tu étais engagé à quelqu’un chez toi, ton véritable amour pourrait passer les portes à cet instant et tu ne serais pas libre. » Ils parcoururent tous les deux la salle des yeux jusqu’à s’arrêter aux doubles portes et d’attendre.
« Peut-être que je suis supposé rester célibataire. » suggéra le mage après un moment.
« Un faerie avisé a dit une fois, « Patience est… » peu importe, elles s’ouvrent ». Jak grogna lorsque Charias entra dans la pièce, ses cheveux blonds tirés en une natte serrée, et ce qui devait être un air renfrogné permanent plaqué à son visage. Izeri éclata de rire. « Tu vois, j’avais raison, on doit échanger nos chambres. Comment feras tu sinon pour gagner le cœur du requin ? »
« Les requins n’ont pas de cœur », répondit Jak, en fixant Charias traverser la pièce. « Ils étaient de trop grands fardeaux et furent jetés dans les abysses… » Il s’aperçut qu’Izeri lui lancait un regard amusé. « Excuse moi », dit-il, rougissant légèrement. « C’était juste une histoire que ma grand-mère nous racontait à ma sœur et moi. »
« Vraiment ? J’adore les histoires ! » Fit Izeri, en restant là avec un sourire plein d’attentes.
Jak soupira.
« Bien, après que les requins eurent jeté leurs cœurs, Maele, le dieu humain de la vie et de l’amour fut blessé qu’ils aient jeté son plus beau cadeau, donc sa sœur, Cheyn, la déesse de la mort et de la destruction, jura que les requins sans cœurs seraient épargnés de son plus grand don. La mort. Ca ne semblait pas une mauvaise chose pour les requins… au début. Mais ils devinrent vieux, et blessés, trop faibles et brisés pour nager, ils sombrèrent dans l’écrasante noirceur des fonds marins, à l’agonie pour toujours. »
« Ta grand-mère essayait de te faire faire des cauchemars ou quoi ? » Demanda le fey, avec un sourire en coin. Jak haussa les épaules et continua.
« Bref, après un long moment, Maele se sentit désolé pour les requins et décida qui si un seul d’entre eux acceptait un nouveau cœur, il demanderait à Cheyn de les libérer de l’agonie et de leur offrir la mort. Ce n’était pas n’importe quel cœur qu’il offrait par contre, mais une magnifique et terrible création, dotant son porteur d’une véritable immortalité, mais au prix des émotions multipliées par le nombre de requins vivant dans les océans. La haine serait un milier de fois plus forte. Le chagrin dix mille fois plus fort. L’amour un million de fois plus puissant que n’importe quelle créature devrait porter. »
« Sainte merde » chuchota Izeri. « Alors, y en a-t-il un qui l’a pris ? »
« Pas au début », fit Jak en combattant un sourire à la vision du jeune homme suspendu à ses lèvres, ses yeux bleus hypnotiques grands ouverts d’impatience. « N’ayant pas de cœur eux-même, aucun d’eux n’était volontaire de doter les autres de quelque chose qui leur serait à jamais refusé. Puis, finalement, un requin nagea vers l’avant et accepta le cadeau de Maela. Plus tard, Maele lui demanda pourquoi, et le requin répondit qu’il craignait la mort, qu’il avait vu l’ombre passer dans le regard de ses proies, sentant leur vie s’ôter de leurs corps, et qu’il se foutait d’envoyer tous les autres requins à la mort, il voulait être immortel. »
« Putain d’égoïste. » Fit Izeri.
« Oh, il a eut sa part, t’inquiète pas. » répondit Jak. « Les années passèrent, et la mer était clémente avec les requins. Leur nombre augmenta, comme le pouvoir cœur du requin immortel. Un jour, il tomba amoureux, d’une baleine aux flancs bleus ciel, entre toutes les créatures. Au début, elle était terrifiée. Les requins tuaient et mangeaient fréquemment les baleines, mais il était persistant, et il gagna sa confiance… et son amour. »
« Oh oh » fit Izeri, « je sens ce qu’il va se passer ».
Jak hocha la tête.
« Un jour, la baleine fut attaquée et tuée, et le cœur du requin se remplit d’une telle agonie qu’il souhaita être mort. Plus que ça, il chercha à provoquer sa propre mort. Plusieurs fois. Il se jeta sur une barrière de corail, il nagea à travers un courant volcanique ayant une température trois fois supérieure à l’ébullition, il s’échoua sur des plages, laissant le sable remplir ses branchies et le soleil brûler sa peau, mais il était immortel dans le sens le plus vrai du mot. Il ne pouvait pas mourir.
« Alors il fit la seule chose qu’il trouva pour réduire la peine qu’il éprouvait. Il commença à tuer des requins. »
« Parce que ses émotions étaient magnifiées par le nombre de requins dans l’océan », fit Izeri en acquiesçant. « Qu’ont fait les autres requins ? »
« Que pouvaient-ils faire ? » demanda Jak. « Comment arrêter une machine à tuer de cinquante pieds, au cœur brisé et immortelle ? »
« Qu’est-ce que tu viens de dire ?! » Une voix lente et monotone les interrompit, et Jak se tourna pour voir Charias se tenir juste à quelques pas.
Il frissonna.
« Je ne te parlais pas » répliqua-il, puis commença à se retourner vers Izeri, mais une main large et puissante agrippa son avant bras et le sortit de la file. Des yeux vides, noirs, sans vie –des yeux de requin- se figèrent dans les siens, son cœur battant de plus en plus fort tandis que le requin s’approchait.
« Qu’est-ce que tu as dit ?! » Demanda à nouveau Charias, sifflant les mots entre ses dents serrées. « Tu viens de m’appeler une machine à tuer, moi ?! »
« Non », fit Jak en secouant la tête. « Je, Je lui racontais juste une histoire de… »
« Il y a un problème ici Monsieur Charias ? » Le requin garou se raidit et relâcha le bras de Jak, reculant d’un pas tandis que le professeur Dark s’avançait, les mains enfoncée dans mes poches de son pantalon gris. Il n’avait pas une posture franchement imposante, un visage fin et tanné, des cheveux gris et des lunettes, probablement assez vieux pour être le grand père du mage, mais il fit reculer Charias prestement.
« Non professeur, » fit le requin, « pas de problème. »
« Bien », fit le professeur, jetant un regard à Jak avant de lui faire un signe de la tête pour qu’il retourne dans la file. « Si vous n’êtes pas occupé alors, je voudrais vous dire un mot. »
« Oui professeur », répondit Charias, son regard glacé coulant une dernière fois sur Jak avant qu’il ne le suive hors de la cafétéria. Jak le regarda partir, puis relâcha le souffle qu’il avait retenu.
« Bien, c’était… Izeri ? » Il était à nouveau parti. Le fey s’extraya de la file d’étudiants un peu plus loin et revint vers lui avec un sourire en biais.
« Désolé » fit-il. « Je peux pas me permettre de l’énerver. Il pourrait m’égorger dans mon sommeil. »
« Il se peut qu’il le fasse de toute façon » répondit le mage en frottant son bras là ou les doigts de Charias s’étaient enfoncés dans sa chair. « Tu ronfles pas dis moi ? »
« Je… » La peau noire argentée du fey palit, tournant à un gris cendres. « Je crois pas. Putain jak, qu’est-ce que je fais si je ronfle ? »
« Je plaisantais », fit le mage, « T’iras bien ». Mais pour être honnête, il n’en était pas si sûr. La file reprit sa marche, leur permettant d’accéder enfin à leur destination. Jak attrapa un plateau en plastique et commença à le remplir de poulet et de pâtes, de pommes de terres sautées et de pois jaunes, un verre de jus de raisin et un bol d’une gelée verte, brillante et tremblante qu’Izeri avait insisté pour qu’il goute. Ils trouvèrent deux sièges au bout d’une table et pendant quelques minutes, les seuls sont passant entre eux furent les Clink des couverts sur les assiettes et les occasionnels grognements appréciatifs.
« Du coup, » dit finalement Izeri, la bouche pleine de salade de pates, « comment se finit l’histoire ? »
« C’était la fin », répondit le mage. « Le requin immortel nage toujours dans les eaux avec son cœur brisé, réduisant la population des requins lorsqu’elle devient trop nombreuse, et toujours cherchant un moyen de mourir. »
« C’est triste » fit Izeri en secouant la tête.
« Je croyais que tu l’appelais un sale con » Fit Jak avec un rire.
« Ouai mais… Je pense que souffrir pour toujours est un peu dur, pas toi ? »
« C’est juste une histoire » le mage haussa les épaules. « Ma grand-mère faisait de son mieux pour empêcher les gosses d’aller faire un tour avec le bateau de pèche du papi pendant l’été. »
« Ca a marché ?
Jak lui sourit par-dessus son verre de jus.
« Qu’est-ce que tu crois ? Je voulais voir le requin immortel. J’ai vomi à chaque sortie. C’est à ce moment là que la famille a commencé à se douter que j’étais un mage. C’est héréditaire. Mon grand oncle est un mage d’eau.
« Oh, est-il allé dans cette école ? »
Jak secoua la tête.
« A l’époque, mes ancetres étaient des fermiers dans un coin reculé ; Il a tout appris tout seul. Maintenant, je crois qu’il tient une boutique d’artéfacts ou un truc du genre.
« Ca a l’air assez chiant… Tu l’as déjà rencontré ? » Demanda le fey.
« Non, et je ne pense pas le vouloir. Mon grand père dit que c’est un sale con. »
« J’aimerai pouvoir cesser de voir les membres de ma famille juste parce qu’ils sont des cons » rit Izeri. « J’en verrais plus aucun du coup ! »
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