Vendredi 8 avril 5 08 /04 /Avr 20:59

Bonjour mesdemoiselles!

J'espère que tout va bien pour vous, de mon côté j'ai un partiel de droit dans qulques jours et j'ai toujours pas fait de fiches, plus un contrôle de marketing et là j'ai carrément PAS les cours. Mais ça va. Je souhaitais m'excuser pour la vague de panique que j'ai créé à mon dernier article, vous me connaissez maintenant, j'adore me plaindre. Et je souhaiterais vous remercier pour vos nombreux messages de soutien, vous n'avez pas idée à quel point c'est magique de vous lire.

 

Bon, un grand nombre d'entre vous ont reçu la newsletter, mais pour me répéter et passer pour une vieille gâteuse, L'Annuaire du Yaoi vient juste d'ouvrir! Pensez à passer dessus découvrir des auteurs que vous ne connaissez pas, et à nous proposer ceux que vous appréciez! Que ce soit sur ff.net, fictionpress, ou des sites divers!

 

Ah oui, pis cliquez là aussi!

Merci =)

 

Mince j'avais plein de trucs à vous dire. audrait que je les note dès que j'y pense. Merdouille.

Ah! J'en ai retrouvé un:

Voici un site sur lequel vous pouvez récupérer plein de ebooks type milady, vous savez, genre anita blake, et compagnie, tous les anne rice, briggs, hamilton etc sont dessus. Ca vous fera des économies parce que par exemple 25€ pour le nouvel anita blake, moi ça me fait mal au cul ^^

http://www.teamalexandriz.org

 

Voilà voilàà... Mhh... L'article du Nouveau Prof est... Toujours en cours. Ouai. Honteux c'est vrai c'est vrai. Mais en fait quand je veux le reprendre, ben je le relis histoire de l'avoir en tête... Mais putain AVANT d'arr^ver à la fin de ce que j'ai écrit, je m'emmerde déjà. Nan mais pour dire! Alors du coup je sais pas trop quoi en faire. Le recommencer? M'acharner et le finir à l'arrache? Je sais pas, j'hésite.

Mais en tout cas, le chapitre 7 de Broken Wings est tout juste commençé, et vous avez aussi l'excellent premier article de Miyahow à lire! ===>

 

Ah, hm, le chapitre est pas relu, donc si quelque chose est incompréhensible, hésitez pas!

 

 

Spéciale "Cass-dédi" aux Abysh: Vous êtes grâves, j'adore <3

 

aw





Chapitre 6. Commencé le 9/01/11 à 15h30. Fini le 8 avril. *honte*

 

Soudainement, l’énorme cloche Ithaélique se mit à sonner, son timbre profond et cuivré résonnant sur l’ensemble du campus depuis sa tour. Avant même qu’elle eut finit de sonner, presque tout les gars de la cafétéria s’étaient mis en ligne le long du mur Nord, et le comptoir était plein de plateaux de sandwiches et d’ailes de poulet, soupes et pates, lait et jus de fruits. Jak et les autres trainards, sans doute des premières années, se dirigèrent vers la fin de la file.

 

« Jak , par ici ! » Izeri lui fit geste de la main du milieu de la file.  « Amène-toi, je t’ai gardé une place ! ». Tandis que jak le rejoignait, le jeune homme derrière Izeri murmura quelque chose que Jak n’entendit pas, mais qui fit se tourner Izeri et lancer au type un regard franchement mauvais. Après un moment il se retourna à nouveau et inséra Jak dans la ligne devant lui. Le jeune homme derrière n’osa rien ajouter. « Alors, t’as rencontré ton colocataire ? » demanda Izeri .

 

Jak grogna.

 

« Il fait passer Charias pour un rayon de soleil. Quand je suis entré dans la chambre il…  Ah ben tiens, le voilà juste… Qu’est ce que c’est que ce bordel ?! »

 

Maika traversait la cafétéria, et marchant à ses côtés, lèvre fendue et tout, se trouvait Akitra. Le plus grand des deux parlant et souriant tandis que Maika semblait l’ignorer, les mains profondément plongées dans ses poches.

 

« Le faerie ? » Demanda Izeri. « Lequel ? Parce que je crois que le plus grand est un ainmhain. »

 

« Il en est un » fit Jak, les regardant passer jusqu’à l’arrière de la file. « Mon coloc est celui avec les cheveux blancs ».

 

« Ouais, il a l’air on ne peut plus joyeux » remarqua Izeri. Il donna un coup de coude au mage. « On peut peut-être lui proposer d’emménager avec Charias ? »

 

« C’est pas con » fit Jak avec un rire, «  Tu vas leur demander ? » Izeri frissonna : « Je crois pas, non. »

 

Le mage jeta un coup d’œil vers le fond de la file, vers Maika appuyé contre le mur, fixant le sol tandis qu’Akitra continuait de parler. « Mais qu’est-ce qu’ils foutent ensemble ?! »

 

« Qui ? »

 

« Ces deux mecs. Ils se sont tapé dessus y a même pas une heure ! »

 

Izeri haussa les épaules.

 

« Beaucoup de faeries sont comme ça. Ils forment des alliances plutôt que des amitiés, et si tu es l’un des leurs, tout est « pardonne et oublie ». Si tu ne l’es pas par contre, fais attention, personne n’a la rancune aussi tenace qu’un faerie. »

 

« T’es pas comme ça toi si je comprends bien ? »Demanda Jak, trainant les pieds d’un demi pas en avant alors que la file commença enfin à bouger.

 

« Je suis un fey » lui rappela Izeri. « Les feys ont leur propre code de conduite. Nous sommes beaucoup plus tolérants envers les autres espèces par exemple. » Il lui sourit. On est aussi plus rapides à nous venger. Si t’emmerdes un fey, tu te réveilleras avec un truc froid et gluant dans ton lit, et ce sera terminé. Garder rancune demande trop d’efforts. »

 

« Je garde ça en tête », fit Jak avec un petit rire. La queue continuait d’avancer, les fumets tentateurs venant des cuisines taquinant l’estomac du jeune mage. Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. « Tu prendras quoi ? »

 

« Je sais pas » répondit Izeri avec un haussement d’épaules. « Je déciderais quand on y… » Il fut coupé par une soudaine explosion de sifflements de l’autre côté de la pièce. Jak se retourna et haussa les sourcils à la vue de la silhouette qui descendait l’allée entre les tables en se pavanant.

 

De longues jambes d’ardoise chaussées de hauts talons et de bas résille, ainsi qu’un short en jean blanc tellement court et serré qu’il ne semblait pas à sa place sur les hanches étroites, tout comme le soutien gorge turquoise et le top blanc recouvrant un torse définitivement plat.

 

Clairement un fey, l’individu paradait le long de la ligne d’étudiants, ses cheveux turquoise méchés d’or et d’argent flattant le bas de ses reins, ses yeux étaient d’un pâle aigue marine soulignés d’un eye liner bleu vert sombre, et ses lèvres étaient d’un profond rouge sombre.

 

« Je croyais que c’était une université réservée aux hommes » fit Jak en se retournant vers Izeri. « Izeri ? », le fey ne se tenait plus dans la ligne.

 

« Shhhh, je suis là. » Jak se tourna pour trouver le fey aux cheveux argentés pressé entre lui et le mur, se cachant.

 

« Qu’est-ce que tu f… »

 

« Je  connais ce type. » fit Izeri, jetant un coup d’œil discret par-dessus l’épaule du mage avant de se replacer dans la queue. « J’allais au lycée avec lui. Il est assez sympa, te méprends pas, mais il ne comprend pas le concept d’espace personnel. Il est juste… collant, et pas vraiment mon type. J’aime bien que mes nanas aient des attributs de nanas, si tu vois ce que je veux dire. »

 

« Je peux comprendre ça » fit Jak. « Alors tu as une petite amie ? »

 

Izeri fit un son de gorge méprisant.

 

« Tu me demandes s’il y a une fille là dehors qui sortirait avec un faerie de temps qui ne peut pas contrôler le temps ? »

 

« Oh allez, » fit Jak. « Ca ne peut pas être important à ce point si ? »

 

« Tu serais surpris, » répliqua le fey, les épaules basses. « Le statut d’un faerie dans la société n’est pas déterminé par les terres, l’éducation, l’argent ou la couleur de la peau, mais par nos ailes, qui sont une représentation directe de notre glamour. Un faerie qui ne peut pas faire apparaitre ses ailes peut tout aussi bien être humain. Sans vouloir t’insulter. »

 

« Pas de problème », répondit le mage. « Elles ne fonctionnent pas du tout ? »

 

« Oh, je ne suis pas infirme à ce point, elles sont juste… » Il secoua la tête. « Je te montrerai un ce ces jours. C’est dur à expliquer. Parlons de toi ! Tu as une petite amie ? Ou… un petit ami ? »

 

Jak rit.

 

« Pas en ce moment, bien que j’ai eu ma part de chaque. Lorsque ma dernière relation s’est terminée il y a quelques mois, j’ai décidé que je ne me sentais pas le courage de tenir les trucs  longues distances. En plus, commencer la fac avec une ardoise vierge n’est pas une mauvaise chose hein ? » Il sourit à Izeri.

 

« C’est pas faux » fit l’autre, hochant la tête. « Si tu étais engagé à quelqu’un chez toi, ton véritable amour pourrait passer les portes à cet instant et tu ne serais pas libre. » Ils parcoururent tous les deux la salle des yeux jusqu’à s’arrêter aux doubles portes et d’attendre.

 

« Peut-être que je suis supposé rester célibataire. » suggéra le mage après un moment.

 

« Un faerie avisé a dit une fois, « Patience est… » peu importe, elles s’ouvrent ». Jak grogna lorsque Charias entra dans la pièce, ses cheveux blonds tirés en une natte serrée, et ce qui devait être un air renfrogné permanent plaqué à son visage. Izeri éclata de rire. « Tu vois, j’avais raison, on doit échanger nos chambres. Comment feras tu sinon pour gagner le cœur du requin ? »

 

« Les requins n’ont pas de cœur », répondit Jak, en fixant Charias traverser la pièce. « Ils étaient de trop grands fardeaux et furent jetés dans les abysses… » Il s’aperçut qu’Izeri lui lancait un regard amusé. « Excuse moi », dit-il, rougissant légèrement. « C’était juste une histoire que ma grand-mère nous racontait à ma sœur et moi. »

 

« Vraiment ?  J’adore les histoires ! » Fit Izeri, en restant là avec un sourire plein d’attentes.

 

Jak soupira.

 

« Bien, après que les requins eurent jeté leurs cœurs, Maele, le dieu humain de la vie et de l’amour fut blessé qu’ils aient jeté son plus beau cadeau, donc sa sœur, Cheyn, la déesse de la mort et de la destruction, jura que les requins sans cœurs seraient épargnés de son plus grand don. La mort. Ca ne semblait pas une mauvaise chose pour les requins… au début. Mais ils devinrent vieux, et blessés, trop faibles et brisés pour nager, ils sombrèrent dans l’écrasante noirceur des fonds marins, à l’agonie pour toujours. »

 

« Ta grand-mère essayait de te faire faire des cauchemars ou quoi ? » Demanda le fey, avec un sourire en coin. Jak haussa les épaules et continua.

 

« Bref, après un long moment, Maele se sentit désolé pour les requins et décida qui si un seul d’entre eux acceptait un nouveau cœur, il demanderait à Cheyn de les libérer de l’agonie et de leur offrir la mort. Ce n’était pas n’importe quel cœur qu’il offrait par contre, mais une magnifique et terrible création, dotant son porteur d’une véritable immortalité, mais au prix des émotions multipliées par le nombre de requins vivant dans les océans. La haine serait un milier de fois plus forte. Le chagrin dix mille fois plus fort. L’amour un million de fois plus puissant que n’importe quelle créature devrait porter. »

 

« Sainte merde » chuchota Izeri. « Alors, y en a-t-il un qui l’a pris ? »

 

« Pas au début », fit Jak en combattant un sourire à la vision du jeune homme suspendu à ses lèvres, ses yeux bleus hypnotiques grands ouverts d’impatience. « N’ayant pas de cœur eux-même, aucun d’eux n’était volontaire de doter les autres de quelque chose qui leur serait à jamais refusé. Puis, finalement, un requin nagea vers l’avant et accepta le cadeau de Maela. Plus tard, Maele lui demanda pourquoi, et le requin répondit qu’il craignait la mort, qu’il avait vu l’ombre passer dans le regard de ses proies, sentant leur vie s’ôter de leurs corps, et qu’il se foutait d’envoyer tous les autres requins à la mort, il voulait être immortel. »

 

« Putain d’égoïste. » Fit Izeri.

 

« Oh, il a eut sa part, t’inquiète pas. » répondit Jak. « Les années passèrent, et la mer était clémente avec les requins. Leur nombre augmenta, comme le pouvoir cœur du requin immortel. Un jour, il tomba amoureux, d’une baleine aux flancs bleus ciel, entre toutes les créatures. Au début, elle était terrifiée. Les requins tuaient et mangeaient fréquemment les baleines, mais il était persistant, et il gagna sa confiance… et son amour. »

 

« Oh oh » fit Izeri, « je sens ce qu’il va se passer ».

 

Jak hocha la tête.

 

« Un jour, la baleine fut attaquée et tuée, et le cœur du requin se remplit d’une telle agonie qu’il souhaita être mort. Plus que ça, il chercha à provoquer sa propre mort. Plusieurs fois. Il se jeta sur une barrière de corail, il nagea à travers un courant volcanique ayant une température trois fois supérieure à l’ébullition, il s’échoua sur des plages, laissant le sable remplir ses branchies et le soleil brûler sa peau, mais il était immortel dans le sens le plus vrai du mot. Il ne pouvait pas mourir.

 

« Alors il fit la seule chose qu’il trouva pour réduire la peine qu’il éprouvait. Il commença à tuer des requins. »

 

« Parce que ses émotions étaient magnifiées par le nombre de requins dans l’océan », fit Izeri en acquiesçant. « Qu’ont fait les autres requins ? »

 

« Que pouvaient-ils faire ? » demanda Jak. « Comment arrêter une machine à tuer de cinquante pieds, au cœur brisé et immortelle ? »

 

« Qu’est-ce que tu viens de dire ?! » Une voix lente et monotone les interrompit, et Jak se tourna pour voir Charias se tenir juste à quelques pas.

 

Il frissonna.

 

« Je ne te parlais pas » répliqua-il, puis commença à se retourner vers Izeri, mais une main large et puissante agrippa son avant bras et le sortit de la file. Des yeux vides, noirs, sans vie –des yeux de requin- se figèrent dans les siens, son cœur battant de plus en plus fort tandis que le requin s’approchait.

 

« Qu’est-ce que tu as dit ?! » Demanda à nouveau Charias, sifflant les mots entre ses dents serrées. « Tu viens de m’appeler une machine à tuer, moi ?! »

 

« Non », fit Jak en secouant la tête. « Je, Je lui racontais juste une histoire de… »

 

« Il y a un problème ici Monsieur Charias ? » Le requin garou  se raidit et relâcha le bras de Jak, reculant d’un pas tandis que le professeur Dark s’avançait, les mains enfoncée dans mes poches de son pantalon gris. Il n’avait pas une posture franchement imposante, un visage fin et tanné, des cheveux gris et des lunettes, probablement assez vieux pour être le grand père du mage, mais il fit reculer Charias prestement.

 

« Non professeur, » fit le requin, « pas de problème. »

 

« Bien », fit le professeur, jetant un regard à Jak avant de lui faire un signe de la tête pour qu’il retourne dans la file. « Si vous n’êtes pas occupé alors, je voudrais vous dire un mot. »

 

« Oui professeur », répondit Charias, son regard glacé coulant une dernière fois sur Jak avant qu’il ne le suive hors de la cafétéria. Jak le regarda partir, puis relâcha le souffle qu’il avait retenu.

 

« Bien, c’était…  Izeri ? » Il était à nouveau parti. Le fey s’extraya de la file d’étudiants un peu plus loin et revint vers lui avec un sourire en biais.

 

« Désolé » fit-il. « Je peux pas me permettre de l’énerver. Il pourrait m’égorger dans mon sommeil. »

 

« Il se peut qu’il le fasse de toute façon » répondit le mage en frottant son bras là ou les doigts de Charias s’étaient enfoncés dans sa chair.  « Tu ronfles pas dis moi ? »

 

« Je… » La peau noire argentée du fey palit, tournant à un gris cendres. « Je crois pas. Putain jak, qu’est-ce que je fais si je ronfle ? »

 

« Je plaisantais », fit le mage, « T’iras bien ». Mais pour être honnête, il n’en était pas si sûr. La file reprit sa marche, leur permettant d’accéder enfin à leur destination. Jak attrapa un plateau en plastique et commença à le remplir de poulet et de pâtes, de pommes de terres sautées et de pois jaunes, un verre de jus de raisin et un bol d’une gelée verte, brillante et tremblante qu’Izeri avait insisté pour qu’il goute. Ils trouvèrent deux sièges au bout d’une table et pendant quelques minutes, les seuls sont passant entre eux furent les Clink des couverts sur les assiettes et les occasionnels grognements appréciatifs.

 

« Du coup, » dit finalement Izeri, la bouche pleine de salade de pates, «  comment se finit l’histoire ? »

 

« C’était la fin », répondit le mage. « Le requin immortel nage toujours dans les eaux avec son cœur brisé, réduisant la population des requins lorsqu’elle devient trop nombreuse, et toujours cherchant un moyen de mourir. »

 

« C’est triste » fit Izeri en secouant la tête.

 

« Je croyais que tu l’appelais un sale con » Fit Jak avec un rire.

 

« Ouai mais… Je pense que souffrir pour toujours est un peu dur, pas toi ? »

 

« C’est juste une histoire » le mage haussa les épaules. « Ma grand-mère faisait de son mieux pour empêcher les gosses d’aller faire un tour avec le bateau de pèche du papi pendant l’été. »

 

« Ca a marché ?

 

Jak lui sourit par-dessus son verre de jus.

 

« Qu’est-ce que tu crois ? Je voulais voir le requin immortel. J’ai vomi à chaque sortie. C’est à ce moment là que la famille a commencé à se douter que j’étais un mage. C’est héréditaire. Mon grand oncle est un mage d’eau.

 

« Oh, est-il allé dans cette école ? »

 

Jak secoua la tête.

 

« A l’époque, mes ancetres étaient des fermiers dans un coin reculé ; Il a tout appris tout seul. Maintenant, je crois qu’il tient une boutique d’artéfacts ou un truc du genre.

 

« Ca a l’air assez chiant…  Tu l’as déjà rencontré ? » Demanda le fey.

 

« Non, et je ne pense pas le vouloir. Mon grand père dit que c’est un sale con. »

 

« J’aimerai pouvoir cesser de voir les membres de ma famille juste parce qu’ils sont des cons » rit Izeri. « J’en verrais plus aucun du coup ! »

 

 

 

 

 

 

 

Par Absynthe - Publié dans : Broken Wings, de Katica Locke. New! - Communauté : Histoire érotique
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Dimanche 24 avril 7 24 /04 /Avr 22:56

   brakes

 

 

Oh Dieu, les filles, ça y est! J'ai enfin fini ce chapitre cauchemardesque! Plus qu'un et l'épilogue et j'ai finiiii! Alors comme dit dans les chapitres des autres histoires publiés précédement, ce chapitre m'a saoulée. A un point phénoménal. Je sais pas combien d'entre vous j'ai emmerdé pour avoir un soutien moral, mais merci à vous les filles! Merci!

Bon, il fait... 8 pages word. ouai, depuis juin, huit pages word, c'est risible. J'avoue. Si aux alentours de la quatrième, donc plus ou moins la moitié, vous commencez à vous faire chier, dites vous que moi j'ai carrément abandonné la relecture de cette partie foutrement emmerdante.

Voilà.

Ahaha ça donne envie hein? xD?

 

Faites pas genre, on arrive au moment que vous attendez toutes!

 

Bon, l'introduction dynamique et motivante... C'est fait.

Passons aux trucs à dire ^^!

 

J'ai reçu un adorable mail juste hier. Il faut que je vous le fasse partager absolument, merci mille fois à Orane, tu as réussi à me faire me dandiner comme une andouille tellement j'étais gênée ^^. Et merci à Sû qui, d'après ce que j'ai lu sur le chat qu'elles squattent outrageusement {je déconne les filles} a fait office de pompom girl pour rassurer Orane sur la qualité de la chose ^^.

C'est superbe, mon égo atteint des sommets -encore- et se mange le plafond, merci. Merci beaucoup. {qu'elle est loquace... c'est l'émotion!}

Je croise les doigts pour que la police passe correctement!

 

 

 

A la teinte d’une nuit d’une nuit d’encre.

 

Brûlant d’une flamme papillonnante.

 

Se laisse désirer un rêve.

 

Y plonger est fatal : la drogue est dure, tel l’alcool aux ardents reflets.

 

N e résiste pas, me murmurent les lettres tracées.

 

Terrifiante attirance qui brûle mes entrailles. Je suis hypnotisée.

 

Hésitante et pourtant décidée, je me noie dans la flamme du pêché.

 

En m’y diluant, je deviens Abysh. Je me nourris du rêve, et l’aime sans compter.

 

Autre chose, je me répète sans doute mais l'Annuaire Yaoi a ouvert récemment. Vous pouvez d'ores et déjà allez faire partager vos meilleurs sites de yaoi dans un commentaire. Cliquez sur le logo dans la colonne de droite!

 

Et enfin, rien à voir, mais Inrain vient de commencer une nouvelle histoire qui me plait énormément! Je voudrais que vous alliez l'embêter pour que je puisse lui la suite. C'est possible? Vous êtes des amours =)

 

Voici le lien!

 

Voilà, j'arrête de papoter, je vous souhaite une très bonne lecture, beaucoup de courage, énormément de patience, et un esprit critique détaillé :p

Non je plaisante, pas trop détaillé non plus, je veux pas avoir à lire des monstruosités ^^

 

Ouh, erog a décidé de faire chier, il a déjà publié sans mon accord, a supprimé toute ma page, etc etc. Que du bonheur.   {huitième essai. On va faire sans image et sans surprise pour l'instant.)

 

 

 

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Chapitre 44:

 

Il était midi. La nuit et la matinée s'étaient écoulées avec une lenteur effrayante. Le temps loin du brun paraissait doubler en longueur et Sébastien avait eu beaucoup de choses à penser. Lorsque la veille au soir il avait fui son appartement après une énième tentative d'approche du brun, il avait déambulé dans les rues et s'était rapidement replié dans le parc tant elles étaient animées.

 

Les gyrophares réfléchissaient leurs lumières sur les murs des ruelles trop sombres et sur l'aplat de couleurs fades des visages inquiets. Les rondes des paramilitaires martelaient les pavés du claquement secs de leurs bottes coquées, et leur allure sombre et décidée donnait l'impression au jeune professeur de vivre dans une réplique de ville française occupée par les SS allemands.

 

Il aurait été le français planquant un juif dans sa cave...

...ici plutôt dans son lit, sous sa couette et parfois même contre lui.

Son coeur avait battu plus fort chaque fois que leurs regards s'étaient posés sur lui, au même rythme que le balancement des armes sur leur poitrine. Ce fut lorsqu'il se fit contrôler qu'il décida de s'éclipser sous le couvert des grands arbres.

« Vous devriez rentrer chez vous monsieur Gaurnier, le quartier n'est pas sûr, un couvre feu va être mis en place dans la semaine, un professeur de littérature ne devrait pas se risquer à croiser ces vandales. »

 

Le châtain avait acquiescé bravement et s'était éloigné après avoir jeté un dernier regard inquiet en direction de leur armement. Pas de tazer, que des armes à feu. Si Miyavi avait été au combat pour son quartier à cet instant, lui auraient-ils tiré dessus? C'était irréel et inadmissible.

En l'espace de quelques mois la ville entière s'était transformée. Un an plus tô , jamais il n'aurait imaginé que les paras puissent être autre part que dans des défilés à Paris et dans des guerres floues dans des pays lointains. Enfin... Un an plus tôt il n'aurait pas imaginé non plus que la ville appartienne à des clans.

Et aujourd'hui il en avait le chef dans son lit. Le responsable de tout ce chaos vivait chez lui.

...Non.

 

Le réel responsable c'était lui-même. Si Miyavi n'avait pas eu à lui ramener ses affaires, s'il n'avait pas été obsédé par lui, rien de tout ça ne serait arrivé. S'il avait cédé le premier jour, il ne se serait rien passé.

 

Il s'avachit sur un banc et contempla l'obscurité face à lui. Au loin, la ville résonnait de cris, de freinages, de portes enfoncées et par intervalles réguliers, de coups de feu. C'était impressionnant de constater la facilité avec laquelle ce climat de terreur s'était installé sans que personne ne réagisse, sans même qu'on le remarque réellement.

Et même lui, grand penseur de pacotille au milieu du chaos, se préoccupait actuellement bien plus de la créature manucurée et pourtant définitivement virile qu'il avait laissé chez lui, plutôt que du paysage triste que formait l'agglomération.

 

Les gens étaient toujours les mêmes, moins nombreux certes, mais ils avaient toujours les mêmes attitudes, le même trajet pour se rendre au travail, passant devant les magasins défoncés, incendiés, devant les voitures retournées et flambées, comme s'il n'avait s'agit que d'une légère modification du quotidien.

 

Sébastien se redressa et avança un peu plus dans le parc, songeant à son affection terriblement réelle pour le brun. A tout ce qui ne s'était pas passé entre eux. A tous ces départs et contre feux. A l'immense « rien » que qualifiait leur relation.

Pourtant, tandis qu'il avançait dans l'allée, tendant l'oreille avec l'espoir d'entendre le son d'un oiseau de nuit, d'un animal, le souvenir des attitudes et mimiques du brun lui revenait à l'esprit.

 

Ce sourire tellement fier et sûr de lui, toujours plein d'assurance, tant et si bien qu'il s'était toujours senti inférieur à son cadet.

 

Ce fut comme une gifle lorsque cette pensée l'atteint alors qu'il distinguait la triste silhouette d'une fontaine calcaire dont l'étage supérieur avait été déssoudé et jeté à bas, fracturant l'ensemble du bassin et répandant au sol la pierre blanche comme la poussière d'un squelette dont on aurait broyé les os.

Ce n'était pas seulement une sensation... Il l'avait toujours été. Inférieur.

Et sa seule force avait été de dire « non ». De refuser son comportement lors du premier jour de l'année scolaire, de ne pas abandonner lorsqu'il s'était battu, de le repousser, encore et encore lorsque ce gamin à peine sorti de l'adolescence le harcelait de ses désirs. Mais chaque fois il avait été soumis à cette jeunesse flamboyante, à ce manque de peur, de faiblesse.

 

Aujourd'hui il savait qu'il se cramponnait à ce « non » pour ne pas se perdre, pour ne pas se laisser immerger dans un monde qu'il ne connaissait pas. Pourtant, il s'était attaché au brun, cela faisait presque un an qu'il occupait ses pensées. Presque quinze jours qu'il occupait son lit. Et chacune de ses manières lui revenaient à l'esprit alors qu'il débouchait près d'une marre dont les seuls reflets visibles étaient ceux du dernier réverbère en état de marche.

Sa façon de souffler sur sa frange devenue trop longue, sa manie de se couper des mèches entières de cheveux d'ébène lorsqu'il s'ennuyait et d'en ressortir chaque fois plus beau. Sa façon de croiser les jambes comme si elles avaient été deux fois plus longues qu'elles ne l'étaient réellement. Ce tic de mordiller le métal de son piercing à la lèvre, tordu après la bagarre, et la sale manie qu'il avait découvert depuis que le plus jeune pouvait se lever: mettre son nez au dessus de tout ce qu'il cuisinait, tremper son doigt dans chaque sauce, chaque vin et s'en aller sans un mot ensuite.

Mais à cet instant, les pieds dans l'herbe humide du parc désert, Sébastien s'interrogea: était-ce de l'affection? Ou bien une accoutumance?

 

Il n'avait jamais été seul, avant Cathy, il y avait eu d'autres femmes, toutes plus belles, toutes plus présentes, et il les avait toutes acceptées et aimées avec leurs défauts. Etait-ce un véritable amour, ou simplement une peur d'être seul?

Maintenant qu'il y réfléchissait, il ne savait pas comment il avait pu rester si longtemps avec elles, presque toutes étaient insupportables. En tout cas pour lui. Mais il avait éclipsé leurs défauts.

 

Un psychanalyste aurait commencé à l'interroger sur son enfance, la présence de ses parents, l'amour qu'ils lui portaient.

Mais merde. Miyavi n'était qu'un gamin, avec énormément de responsabilités qu'il avait fui, et qui ne demandait apparemment qu'une vie normale. Et lui, l'adulte responsable jouait avec lui depuis des mois à faire la girouette. Il fallait qu'il prenne ses responsabilités.

 

Bon, si l'on partait par là, il n'avait aucune idée des sentiments du brun, et il ne semblait pas avoir tant souffert de son rejet pendant les mois précédents, tandis qu'il était dans les bras de l'immonde blondinet.

Sébastien se détourna du lac et s'enfonça dans une allée d'épicéas.

Cette histoire était un bordel monstrueux. Il fallait qu'elle cesse. Et rapidement.

Il passa près d'un banc sur lequel une silhouette était allongée. Une seconde il se demanda s'il s'agissait d'un cadavre.

La seconde suivante il se gifla mentalement, si c'était un cadavre, on avait pris la peine de l'installer sur un banc, et ce cadavre ronflait particulièrement fort.

 

Un éclat métallique à ses pieds capta son regard et il se baissa. Une capsule de bière Heineken cabossée.

Ses doigts se refermèrent dessus et il reprit sa marche, la faisant glisser entre ses phalanges. C'était particulièrement sale, se dit-il. On t'as jamais appris qu'il ne fallait pas ramasser les trucs qui trainent par terre?

Il s'immobilisa à un croisement. Quatre directions possibles. Il leva les yeux vers le ciel et sourit au souvenir d'un film vu avec Miyavi: O Brother. Une comédie revisitant l'Odyssée d'Homère. « Tu es prof de lettres, tu es obligé d'aimer! ».

Ce que Sébastien avait aimé, c'était le contact de la hanche du brun contre la sienne, et une scène particulière du film. Celle ou Tommy Johnson expliquait qu'il avait vendu son âme au Diable à un croisement de routes pour qu'il lui apprenne à jouer le blues. Et surtout la réponse donnée lorsqu'on lui avait demandé pourquoi une telle folie: « Elle ne me servait pas... »

 

Le professeur fit rouler la capsule entre ses doigts. Pile il se lançait et acceptait Miyavi et ses envies. Face il reprendrait une vie normale.

D'un mouvement de poignet il la lança haut dans les airs, et l'observa tournoyer sur elle même reflètant une fraction de seconde l'ombre du parc, puis la lumière de la ville, et ainsi de suite jusqu'à retomber dans sa paume et être plaquée sur le dos de sa main.

Pile.

 

Voilà qui était fait. La décision avait été prise. Pas tout à fait par lui, mais à présent il était fixé. Le choix était fait, il pouvait rentrer la conscience tranquille.

 

 

 

Trois heures plus tard, il était assis à côté de George, l'ancien cadavre ronfleur qui désormais l'insultait par intermittence et tentait de lui faire gauchement les poches à d'autres instants.

Il n'avait rien des vieux sages que l'on rêve toujours de trouver lorsqu'on cherche une réponse. Mais au moins, il animait ce parc de sa présence alcoolisée.

 

Cela faisait approximativement une soixantaine de fois qu'il faisait voler la capsule et le problème était toujours là, maintenant qu'il avait craqué et voulu un second avis du hasard. Puis un troisième « pour être sûr... » et ainsi de suite. Quelle solution choisir?

Désormais, il avait décidé d'attendre le lever du jour, et de faire faire un dernier vol à sa capsule. Il n'avait plus qu'à attendre.

 

 

Les rayons du matin le trouvèrent endormi sur l'épaule de George tandis que la ville s'extrayait de la torpeur moite et chargée de poussière des balles tirées dans laquelle elle s'était enfoncée. Sébastien se leva, glacé, le dos ruiné, puant sans doute de la même odeur âcre de sueur et d'alcool que son voisin, odeur qui l'avait tant rebutée au début et qu'à présent il ne sentait plus. Il s'avança dans le parc, et s'immobilisa devant la fontaine, inondée des rayons du soleil, rayonnante même brisée. Un oiseau chanta. Il prit une grande inspiration et lança une dernière fois la capsule dans les airs.

En levant les yeux pour la rattraper il fut aveuglé par le soleil et l'entendit tomber au sol. Le professeur baissa le regard pour tomber sur le bout de métal tordu, debout, fier, immobilisé sur la tranche comme un « Démerde toi » criard.

Ni pile, ni face.

Simplement un « T'as qu'à choisir ».

Le châtain détourna ses yeux clairs, presque éblouis par la poussière de pierre blanche répandue au sol sur laquelle la capsule trônait, signe du destin...

 

...ou connerie métaphysique.

Il s'ébroua et s'éloigna. Sortant du parc pour retourner à la civilisation.

Il traversa la route et s'arrêta à une boulangerie. Les grilles devant les vitrines étaient toujours fermées, et il toqua à la porte vitrée lorsqu'il vit du mouvement à l'intérieur.

Une petite dame s'avança jusqu'à lui à travers la boutique, et ouvrit la porte d'un mouvement sec:

« C'est fermé jeune homme!  On quitte la ville!

-Vous partez? Mais pourquoi? S'étonna Sébastien, la situation était pourtant encore vivable, les gens continuaient d'aller travailler... Non? Il jeta un coup d'oeil vers la rue et s'étonna de l'absence de transports en commun. Puis se rendit compte que les seuls passants étaient chargés de paquets et remplissaient leurs voitures. 

-Qu'est-ce qui se passe? Ajouta-il, s'apercevant qu'il avait raté quelque chose.

-Vous n'avez pas regardé les infos? Il paraît que les sorties de la ville vont être fermées pour que les terroristes qui ont leur camp ici ne puissent pas s'évader. Vous avez déjà acculé un rat dans le coin d'une pièce en le menaçant?

 

Sébastien n'en écouta pas plus et se retourna vers la rue l'air hagard. Son souffle semblait plus sourd, les bruits de la ville paraissaient comme embrumés. C'était sans doute la peur qui obstruait son esprit qui lui donnait cette impression, mais la cité avait soudainement l'air à l'agonie. Comme un immense animal blessé, respirant lourdement, scrutant de ses yeux vitreux les charognards qui n'attendaient que ses derniers spasmes pour lui sauter dessus.

 

Ce qui se passe lorsqu'on accule un rat? Il vous saute à la gorge. A la votre et à toutes celles qui passent à sa portée.

Dix heures sonnèrent. Il avait raté deux de ses cours. Tant pis. Il ne devait pas y avoir grand monde de toute manière.

Il partit d'un pas vif vers l'université, cherchant à savoir ce que les quelques érudits encore restants pensaient de l'état actuel de l'agglomération, et à voir s'il était nécessaire qu'il continue de venir travailler, ou s'il pouvait faire comme tout le monde: fuir avant que cela ne devienne véritablement meurtrier.

 

 

Sébastien s'engouffra dans l'escalier de son immeuble. Il était presque vingt heures, il avait plus que longuement discuté avec les quelques professeurs restants. Tous projetaient de partir, et les étudiants ne viendraient plus à partir du lendemain car l'université fermerait. Le professeur savait très bien qu'il s'obstinait à penser à cette fichue guerre civile plutôt que de se projeter dans les quelques minutes futures à savoir la conversation avec Miyavi.

...Ou bien son absence.

Et s'il était parti?

Il était désormais plus qu'en forme, il pouvait se déplacer et il n'avait presque plus mal. Il se pouvait très bien qu'il soit retourné chez le petit blond à la gueule de cocker enamouré.

 

A cette idée Sébastien accéléra ses pas sur les marches et resserra sous son bras la petite boite de chocolats qu'il avait réussi à acheter dans l'une des dernières boutiques ouvertes. Il y avait des habitudes -pathétiques, certes- dont il ne se déferait pas. A savoir, offrir un truc niais et inutile lorsqu'il souhaitait s'excuser.

...Pas qu'il n'ait l'intention de le faire pour l'instant. Bien entendu...

Il avait opté pour un compromis diablement viril: Il verrait sur le moment.

Son souffle resta bloqué lorsqu'il sortit les clefs de sa poche et qu'il vit sa main trembler devant la serrure.

Il ferma les yeux et compta jusqu'à trois.

...Jusqu'à dix.

...Jusqu'à vingt trois, c'était son chiffre porte bonheur.

Mais peut-être fallait-il un chiffre pair?

Alors il compta jusqu'à trente.

Puis quarante comme il hésitait encore.

Lorsqu'il s'aperçut de sa lâcheté, il enfonça fermement la clef dans la serrure et ouvrit la porte avant de s'engouffrer dans l'appartement.

 

Une délicieuse odeur d'encens lui monta au nez, et il oublia instantanément la mini apocalypse qui se déroulait à l'extérieur. Il fit quelques pas et leva les yeux. Au bout du couloir, devant la porte de la chambre, se tenait Miyavi.

Sa longue silhouette enveloppée dans son peignoir, ses cheveux coiffés en un chignon terriblement approximatif et encore humide qui lui donnait un air sauvage presque fou.

Les deux hommes se fixèrent un instant.

La porte d'entrée se referma derrière Sébastien et ce dernier ouvrit la bouche.

« Je suis désolé ».

Ce n'était pas seulement lui qui avait dit cette phrase.

Le brun l'avait murmurée en même temps que lui.

 

A présent ils se fixaient à nouveau, gênés. Pour une fois l'asiatique paraissait sérieux. Concerné et non détaché.

Sébastien passa une main nerveuse dans ses cheveux et soupira, esquissant un petit sourire et un mouvement de tête en direction de la cuisine. Lorsqu'il vit Miyavi s'avancer, il pénétra dans la pièce et retira sa veste qu'il jeta sur l'une des chaises. Il n’y avait que peu de lumière. A peine celle de la rue et de quelques bougies qui s’affaissaient sur un vieux buffet de bois délavé. Si le jeune homme n’était pas allergique à l’éclairage électrique et ne vidait pas les réserves de bougies du professeur depuis à présent plus de dix jours, l’atmosphère aurait été terriblement romantique.

Une odeur de viande tiède monta à ses narines, et des yeux il chercha la source du fumet épicé. Son regard parcourut le comptoir pour tomber sur l’ombre d’une assiette refroidissant dans le micro-ondes.

-Tu avais préparé le diner?

Il ne put empêcher son ton de paraitre incrédule.

 

Le brun se raidit et s’installa sur l’une des chaises, croisant les jambes, dévoilant un mollet d’une finesse hypnotique.

-J’avais faim, je me suis fait à manger. C’est mon assiette.

Le regard du châtain s’orienta imperceptiblement vers l’évier où trônait une autre assiette, elle, sale et vide, entourée de casseroles, témoin du repas du jeune homme. Il mentait. Comme lui, il avait tenté un pas en avant mais était incapable de le montrer maintenant qu’ils étaient face à face.

Il s’assit à son tour, et posa la boite de chocolats sur la table, ne savant qu’en faire et évitant de regarder vers le jeune éphèbe à la beauté époustouflante.

 

Un silence tendu s’installa, dehors, une explosion lointaine retentit.

Miyavi brisa le silence qui avait reprit en pointant du menton la boite reposant à côté de la main du châtain.

-Qu’est-ce que c’est ?

L’air se fit soudainement rare dans les poumons du professeur. Une vague de chaleur signe d’un grand embarras remonta jusqu’à son front et il remercia mentalement l’éclairage de cacher sa soudaine rougeur.

-C’est… Heu… C'est-à-dire qu’en fait…

Il se mit à baragouiner un ensemble d’onomatopées qui auraient pu, pour un étranger, passer pour une phrase, mais qui sur le moment, ne firent que l’enterrer un peu plus dans sa gène.

 

Jusqu’à ce qu’il soupire et relève les yeux vers son cadet qui le fixait avec le plus beau des sourires.

-C’est pour moi ?

Sébastien scruta nerveusement ses ongles et haussa les épaules.

-Tu l’as acheté pour t’excuser ?

A ces mots le châtain ne put que lâcher d’un ton défensif :

-Toi t’as bien tenté de préparer le diner.

Le sourire disparut en un éclair.

-J’avais faim, j’ai cuisiné. Pour moi.

-Prends moi pour une bille aussi, ton assiette est dans l’évier !

-Une bille ? Tu viens de quelle époque ?! Sérieusement !

-Je suis professeur de lettres espèce de petit m…

Le châtain serra les dents et se leva brutalement de sa chaise, tentant de se reprendre. Ils étaient pathétiques, dans les livres ça se passait toujours si bien.

 

Il souffla longuement, serrant les poings, et au prix d’un énorme effort il lâcha :

-Oui, c’était un cadeau, j’ai mal agis, je me suis comporté comme un adolescent, comme un lâche, et tu avais raison, j’ai envie de choses mais j’ai peur de leurs conséquences. Je suis désolé Miyavi.

Sébastien resta immobile, les yeux fuyants. Le jeune homme se leva sans bruit, et passa derrière lui, Sébastien ne sut pas durant de longues secondes si c’était pour partir sans un dernier mot ou autre chose. Jusqu’à ce qu’il sente deux mains sur ses épaules, le faisant sursauter. Mais la prise était ferme et douce, et il se sentit dirigé, un peu trop choqué pour réagir, vers la chaise qu’il avait préalablement quittée.

 

Il ouvrit la bouche pour demander ce qui se passait, mais une caresse du bout des doigts sur sa joue le fit fermer les yeux d’aise.

Il ne les r’ouvrit qu’au son d’une assiette posée juste devant lui, et il sourit avec hésitation devant la beauté du plat, tout en couleur et variations de tailles et de textures.

 

Le brun s’installa en face de lui, un sourire paisible aux lèvres et lui fit signe de commencer à manger, s’emparant lui-même de la boite de chocolat et en portant un à sa bouche.

Le repas fut calme, silencieux. Les deux hommes se fixaient, ils n’avaient plus besoin de mettre des mots sur les choses. Ils allaient cesser de se prendre la tête.

 

Lorsque Sébastien eut finit son assiette, il la repoussa légèrement pour pouvoir s’accouder sur la table. Devant lui Miyavi achevait de rouler une cigarette et la porta à ses lèvres avant de l’allumer. La lueur de la flamme miroita dans ses yeux noirs, et le professeur ne put qu’observer la perfection assise devant lui.

 

L’asiatique jeta la tête en arrière et souffla la fumée vers le ciel, le châtain resta un instant figé devant la gorge offerte à ses yeux et se leva ensuite pour contourner la table et s’accroupir aux pieds du jeune homme.

Miyavi baissa les yeux vers lui et lui sourit. Il était plus dominant que jamais, plus beau que jamais, plus masculin et à la fois femme que jamais.

 

 Sa jambe croisée frôlait le torse de Sébastien et il porta une nouvelle fois la cigarette à ses lèvres, avançant son autre main vers le châtain qu’il glissa dans ses cheveux, les ébouriffant un peu plus, appréciant leur douceur avec un soupir de bien être.

 

A cet instant leurs regards se croisèrent, et le professeur ne put que se dire qu’il passerait volontiers sa vie les yeux dans les yeux avec cet homme, tant que ses doigts le caresseraient, et tant que son regard le couverait d’une tendresse et d’un désir aussi délicieux qu’à cette seconde.

Il se releva et se pencha au dessus du brun, glissant ses doigts sous son menton et lui releva la tête d’une main ferme avant de prendre ses lèvres.

Il y eut une fraction de seconde de battement, tous deux restèrent immobiles, savourant ce contact tellement intime, tellement chargé de sentiments  et tellement attendu. L’air se fit lourd dans la pièce éclairée d’une lumière dorée, la main du châtain se mit à trembler, et ses lèvres s’écartèrent pour laisser un souffle brûlant caresser le visage du plus jeune.

Et soudainement le temps reprit brutalement, la cigarette fut jetée dans l’assiette, et les mains du brun s’enroulèrent autour des épaules du professeur tandis que sa langue envahissait sa bouche. Miyavi se leva, ne lâchant pas le plus vieux, collant son corps contre le sien avec un gémissement de plaisir, se fondant presque en lui.

 

Sébastien fit glisser ses doigts dans l’embrasure du peignoir pour caresser enfin la peau d’ivoire de son cadet, son ongle frôla un téton durci et un halètement rauque retentit dans la pièce, comme un déclencheur. Aussitôt le brun se sentit soulevé et allongé brutalement sur la table de cuisine. Une assiette à droite, un paquet de chocolats à gauche, glamour.

 

D’un coup de rein ses jambes furent écartées et le professeur s’inséra entre elles, remontant sa main le long de sa jambe depuis sa cheville jusqu’au genou, puis le long de sa cuisse pour rencontrer à mi parcours un tissu délicat… Comme de la… De la dentelle ?

-Qu’est-ce qu…

Il ne put finir sa phrase que déjà le plat d’un pied entrait en contact avec son pectoral et le repoussait à distance d’un claquement sec.

 

-C’est rien, fit le brun d’une voix rauque ou transparaissait la gène.

Mais déjà il redescendait de la table et s’échappait vers le couloir, Sébastien sur les talons.

-Mais attends ! M’enfin Miyav…

 

La porte de la chambre se referma sous son nez et lorsqu’il enclencha la poignée un poids appuyé sur le battant l’empêcha d’ouvrir la porte.

-Miyavi, ouvre cette putain de porte, si je pousse vraiment tu vas voler, c’est quoi le problème ? De quoi t’as peur ? C’est que moi ! Si on allait trop vite, c’est bon, on ralentira. C’est promis.

Un rire jaune lui répondit et Sébastien appuya son front sur la porte.

-Miyavi, je viens juste de me rendre compte que j’ai envie d’être avec toi, tel que tu es, même si tu étais une boule de poils, de muscles et de testostérone que voudrais être avec toi.

Derrière le panneau de bois, il pouvait entendre le brun remuer, tenter de se dégager de quelque chose, sans lui répondre.

-Bon. Tu m’emmerdes, s’exclama-il, et il baissa la poignée en donnant un grand coup d’épaule dans la porte, envoyant valser l’asiatique plus léger quelques pas plus loin.

 

Il baissa les yeux et vit ses chevilles empêtrées dans un jean qu’il avait tenté d’enfiler tout en maintenant la porte close.

-Mais qu’est-ce que tu branles ? Tu pars ?

 

Sa voix se brisa sur les derniers mots. Son cœur se serra et son souffle s’appauvrit.

Les yeux du brun s’écarquillèrent dans l’obscurité et il trébucha vers le professeur :

-Non, non, excuse moi Sébastien, c’est con, c’est…

Il soupira et l’embrassa avec tendresse :

-Je suis désolé, tu vas trouver ça stupide mais, je me sens tellement con maintenant je…

-Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?

-Tu sais… Tu voulais pas être avec moi parce que je suis un homme, alors je voulais… J’ai voulu essayer de… Enfin… Et puis t’es arrivé avant que je finisse…

Le brun recula d’un pas, ouvrit la ceinture du peignoir de ses mains tremblantes et souffla :

-Ne te moque pas de moi, je t’en prie…

Le tissu tomba au sol.

Un peu comme la mâchoire du professeur.

Il resta bouche bée, détaillant des yeux chaque parcelle du corps du brun. Ses longues jambes à présent cerclées par deux bandes de tissu, suivies d’un porte-jarretelle fixé sur un boxer noir en dentelle.

Le jeune homme avait dû couper le bas juste sous la bande élastique car il n’avait rien senti lorsqu’il avait caressé ses jambes un instant plus tôt.

Devant son silence, Miyavi eut un rire faux :

-Oui, je sais, c’est ridicule…

Il se tourna et avança nerveusement vers la commode, mort de honte.

-J’avais même réussi à dénicher une robe tu vois, c’est tellement c…

Sébastien crut mourir quand le brun lui tourna le dos pour s’éloigner, ses fesses se mouvant sous le tissu, les lanières du porte-jarretelle se tendant et se détendant à chaque pas. Il saisit le brun par la taille et le plaqua contre lui, le faisant hoqueter sous le choc.

-Tu es magnifique Miyavi. N’en doute jamais ! Tu vois ce que tu me fais ? … Tu sens ce que tu me fais ?

L’asiatique cru défaillir quand un membre dur comme la pierre fut pressé contre ses fesses, déformant le tissu de son dessous.

Les larges mains du plus vieux le firent se retourner et il prit ses lèvres entre les siennes, allant jusqu’à mordre leur chair tendre, avec lui, il pouvait se laisser aller, il pourrait toujours se défendre s’il allait trop loin. Ce n’était pas comme une femme. Il n’avait rien de fragile.

-Tu es magnifique, vraiment. Et tu n’as besoin de rien de tout ça pour me plaire. Même si c’est particulièrement sexy, finit il avec un sourire.

En un mouvement il fut à genoux devant le jeune homme appuyé contre le mur, et ses doigts caressèrent ses cuisses jusqu’à détacher les bas du porte-jarretelle qu’il fit rouler un à un jusqu’à ses chevilles. Il posa ses lèvres à hauteur de son genou, et remonta lentement, léchant la peau si claire, si tendre… Arrivé à quelques centimètres de l’aine, il mordit dans la chair, et Miyavi gronda littéralement, rejetant la tête en arrière.

-Putain… Sebassss… Hn…

Les doigts du châtain détachèrent le porte-jarretelle  avec un empressement nouveau, il plaqua son visage contre le sous vêtement délicat et frotta sa joue contre la verge à peine cachée par la dentelle.

-Ôte le… Ôte moi ça jt’en supplie…

Les mains du jeune homme commençaient à tirer sur l’élastique avec désespoir, et Sébastien les chassa d’une légère tape pour le faire lui-même. Aussitôt dégagé, le membre fut enfourné entre les lèvres du professeur, s’il avait réfléchi, il aurait hésité, alors il avait décidé de ne surtout pas réfléchir. C’était de l’instinct. De l’instinct pur et simple. Qui semblait plutôt bon d’ailleurs puisque très vite les genoux du plus jeune se mirent à trembler et le châtain se releva pour l’allonger sur le lit et reprendre.

Mais Miyavi ne lui en laissa pas l’occasion, il se saisit du tube de lotion ultra bio ultra hydratante que Cathy avait oublié dans la salle de bain et s’en enduit les doigts avant de diriger sa main sèche vers le pantalon prêt à craquer du plus vieux.

Quelques secondes plus tard, il était agenouillé aux côtés du châtain, la main faisant des allées et venues sur son érection tandis que l’autre était glissée entre ses propres jambes pour se préparer sous les yeux ébahis de Sébastien.

Lorsque Miyavi s’empala de lui-même sur son amant, les coups de feu retentirent de plus belle au loin, et Sébastien ne put que se redresser en position assise, et détacher les cheveux du jeune homme, les agrippant dans son poing pour l’attirer un peu plus contre lui tandis que leur mouvements se faisaient plus assurés.

Très vite leurs corps se recouvrirent de sueur, leurs respirations devinrent les seuls bruits qu’ils purent entendre, et lorsque l’asiatique se détacha du professeur pour se placer à quatre pattes, cambré, offert, aucun d’eux n’entendit l’immeuble s’écrouler quelques rues plus loin, les explosions furent prises pour des halètements, et ils étaient uniquement concentrés sur le plaisir de l’autre.

Quand enfin Miyavi de laissa jouir sur les draps et sur les doigts de son amant, ce dernier embrassa sa nuque et lui fit tourner la tête vers lui pour l’embrasser à pleine bouche tandis que l’orgasme l’emportait.

Il s’effondra sur le plus jeune et ils restèrent de longues minutes l’un en l’autre, savourant l’odeur de la sueur et de l’amour qui les recouvrait.

Jusqu’à ce qu’un son plus strident que les autres sorte Sébastien de sa léthargie. Son amant semblait avoir réagit plus vite que lui et tendait déjà le bras vers le pied du lit pour attraper le téléphone fixe et décrocher.

Encore dans le brouillard, le professeur le vit s’agiter, blanchir, et raccrocher rapidement avant de se lever brusquement. Il faudrait repasser pour les mots tendres post coït…

-…j’y aille.

Il n’avait pas entendu le début de la phrase, perdu dans les méandres de ses pensées.

-Quoi ?

-Il faut que j’y aille ! Gackt a des problèmes.

-Qui ? Mais… Mais non ! Tu vas pas sortir maintenant on vient juste de…

-Quand je dis des problèmes Seb c’est un truc genre « il va se faire tuer sous peu », tu vois mieux là ?

Miyavi remonta rapidement le jean dans lequel il venait de sauter et enfila un gilet noir rapidement avant d’attraper un t-shirt rouge qu’il craqua rapidement et attacha à son bras.

Toujours nu, le châtain avait peine à émerger, c’était un cauchemar, ils auraient du rester enlacés encore quelques minutes, puis refaire l’amour, encore et encore, jusqu’au matin, qui aurait été beau et ensoleillé.

Un coup de feu fut suivi d’un hurlement d’agonie dans la rue, et Sébastien blanchit. Une sueur glacée parcourut son dos et il saisit l’épaule du brun prêt à quitter la chambre.

-Non, s’il te plait n’y va pas. Tu pourrais te faire tuer. S’il te plait. C’est plus des bastons de quartier, c’est la guerre là dehors !

Miyavi détailla son visage et murmura :

-Je peux pas l’abandonner.

Et il s’éloigna vers la porte d’entrée au pas de course.

Pas un baiser, à peine un regard en arrière. Seul le contact terriblement tendre de sa main sur la joue du professeur.

La porte de l’appartement claqua.

Une explosion retentit et Sébastien s’effondra au pied du lit, dans les draps défaits et murmura :

-Moi par contre, tu peux me laisser c’est ça ?

 

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi) - Communauté : Communauté gay
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Jeudi 12 mai 4 12 /05 /Mai 16:06

[Image à venir, voir DNA]

 

Bonjour bonjour tout le monde,

 

Me revoilà dans la joie et la bonne humeur, il fait beau, les oiseaux gazouillent, on sort tous les shorts et les robes, on a les exams de fin d'année bientôt ...[ok vous pouvez rayer cette partie là.].
Enfin ce chapitre est terminé, il m'a donné du fil à retordre, j'avoue que je tente de ne pas oublier un détail et de faire au mieux pour vous satisfaire parce qu'avec la grande prêtresse derrière, y'a du level x).
Un premier "vrai" chapitre donc après une petite introduction de l'univers d'Ael et de la merveilleuse ville de Montpellier.
J'ai d'ailleurs choisis cette ville parce que j'y ai vécu, qu'elle est belle, pleine d'étudiants et d'intrigues, avec un super gay pride ! *hm pardon*.
Et comme je la connais plutôt bien, mes descriptions des lieux en sont plutôt fidèles, si vous avez besoins d'illustrations des quartiers décrits ou autre, passez sur mon blog où je met les photos des divers quartiers ou demandez moi !! ^^
Voili voilou je pense que c'est tout ^^. Malheureusement encore pas de date précise avant le prochain chapitre, j'espère tout aussi sincèrement que vous le plus rapidement possible!

Bonne lecture et merci surtout, merci pour vos adorables commentaires !!

Miyahow

 

 

Aah… Qui ne tuerait pas pour une délicieuse cigarette fumée après le sexe, lorsque le corps est repu et détendu, tout en écoutant un bon vieux disque de jazz, ou du blues à voir. Le bonheur. Ael était étendu ainsi sur le lit, clope au bec, la fumant avec un sourire épanoui alors que les accents graves de  Tom Waits dignes d’un black jazzy fumant du cigare résonnaient dans la pièce. Il avait bien fait, tellement bien fait d’offrir ce CD à Julien, lui aussi semblait apprécier, enfin il n’en savait rien, Julien était présentement sous la douche ; en fait c’était probablement la meilleure chose dans toute cette atmosphère… Pas de cris hystériques ni de plaintes… Pour l’instant son « amant » ou « hôte » ou « coup du soir » prenait une douche brûlante, explosant les records de consommation de gaz qui ne lui laisseraient, comme d’hab, que de l’eau tiède voire glacée. Mais l’heure n’était pas à la lamentation. Rien n’était pire que de dormir dans la rue, sur les trottoirs puant la pisse (de chien ou autre), les vieux chewing-gums qui refaisaient la couleur des trottoirs et des poivrots pour vous tenir compagnie.

« AEEEEL~ !!! Trésor ! Tu viens me frotter le dos ? »

Soudain, les trottoirs semblaient sentir la rose et les poivrots des compagnons d’infortune des plus agréables et polis. Il avait presque envie de les rejoindre. Presque. Il se concentra donc sur la douceur du matelas, la chaleur de la couette, la nicotine en lui et les accents de Tom Waits pour se dire que ça valait la peine. Le jeune homme se leva donc en un soupir, écrasa sa clope et s’avança d’un pas lent, le plus lent possible, jusque dans la salle de bain où l’attendait son « sucre d’orge à la fraise et au kiwi » : rouge, souriant comme un gosse, ses cheveux courts et châtains tombant sur ses yeux d’un bleu plutôt indéfinissable, vide quelque peu. Il lui tendait avec une pointe d’impatience le gant couvert de savon à la cerise et retourna sous l’eau brulante, les mains appuyées contre le mur, les fesses légèrement relevées dans une position des plus suggestives qui donnaient à Ael l’envie de partir en courant. Non merci, il avait assez donné des faux gémissements de pucelle et des hurlements stridents. Des fois il se demandait comment ce type avait pu naître homme…Ah oui, pour avoir ce corps parfait qui l’avait foutu dans la merde pendant 5 ans. Bref. Retenant une grimace, il se glissa sous la douche après avoir retiré son boxer, s’attirant un petit regard intéressé et se mit a frotter d’abord férocement puis avec plus de douceur la peau rougie du dos de Julien, comme il aimait, violence et douceur. Celui-ci gémissait et ahanait d’ailleurs fort agréablement. Arrachant des frissons d’horreur à Ael qui se retenait de le repousser contre son foutu mur de douche et de partir en courant.

Devait bien y avoir un refuge pour SDFs dans le coin nah… ?

Le lendemain, des valises sous les yeux et une violente envie de café et de meurtre au fond des trippes, Ael s’assit lourdement sur sa chaise ; fixant d’un air morne la prof qui le regardait avec un air courroucé. Etait ce de sa faute si Julien n’avait pas de boulot et qu’il prenait un malin plaisir à le retenir au lit de toutes les manières possibles [menottes comprises] ?  Résultat même son déjeuner était passé à la trappe.

Il fallait qu’il se tire, et vite.

Fébrilement, ignorant les quelques remarques des gens de sa classe quant à son état mental, il prit un morceau de papier un peu froissé, le lissant en quelques gestes nerveux et se mit à écrire rapidement une petite annonce le plus lisiblement possible.

URGENT:
Jeune homme 22 ans, étudiant en IUT, propre (mais pas maniaque), bien éduqué (mais pas relou), payant son loyer à l'heure (mais pas en avance), cherche colocation pas chère (même insalubre), mixte ou non (tant qu'il dispose d'une chambre et a accès à une salle de bain et une cuisine). En ville ou non (pas non plus au fin fond de la montagne).
Tolère poils de culs sur la cuvette sans en laisser lui même, et cheveux sur la bonde de douche sans en perdre lui même, sait bien faire la cuisine et supporte la musique jusqu'à deux heures du matin.
Bref, Jeune homme désespéré cherche un toit où dormir, avec un loyer de moins de 120 euros par mois. Accepte tout et n'importe quoi.
Appelez le au: 0629....

 

Bon, il devait avoir à peu près tout précisé, soufflant, il se décida pour une fois à suivre un minimum le cours de comptabilité, et évidemment il avait oublié son poly chez Julien, quelle bonne journée. Le sommeil faillit l’emporter vers les dix dernières minutes, juste avant que l’un de ses plus ou moins potes ne lui envoie un sms pour lui demander s’il souhaitait sortir. « Sortir » signifiait « argent », autant laisser tomber. De plus avec sa sangsue d’ex-copain-à-temps-partiel-en-CDD, il aurait juste droit à une crise d’hystérie. Non, la priorité était à l’appart, ou au taudis, ou à n’importe quelle chambre, studio à la con, colloc’ de préférence, moins cher.

Ael attrapa son sac et sortit de la classe dès le cours terminé, courant jusqu’à la salle info pour imprimer en une dizaine d’exemplaires son annonce, son budget ne pouvait souffrir de plus. Déjà que pour ça, il se privait de repas de midi… Une fois les feuilles imprimées, il les découpa en quatre et les colla où il le put tout au long de la journée, devant la cafèt, sur le panneau d’affichage, chez la boulangère où un mec avait, par pitié, accepté de lui refiler un croissant, et même devant la gendarmerie de la place de la Comédie. Il aurait été prêt à faire un panneau géant, une annonce par avion, un piratage de la radio. Tout mais pas dormir chez Julien plus d’une semaine, il n’y survivrait pas et Julien non plus. Il était même prêt à payer en nature s’il le fallait ! …Tiens c’était une idée ça…Il aurait dû le mettre dans l’annonce. Bon certes au risque de se faire embarquer par la police pour prostitution. Mais c’était secondaire, au moins en taule, il aurait un toit.

L’étudiant continuait de réfléchir à ses multiples plans de secours quand il percuta quelqu’un violemment. Peu enclin à se faire exploser ou même engueuler, il repartit rapidement en marmonnant vaguement un « pardon », traçant, la mort dans l’âme, la route jusque chez Julien. C‘est probablement pour cela qu’il ne remarqua pas le jeune homme juste percuté se pencher pour ramasser le papier sur le sol, le lisant avec un air peu intéressé avant de repartir en le glissant calmement dans sa poche pour continuer sa route en dépit des regards passablement effarés quand à sa peau pâle, ses habits longs et son regard dénotant d’une nature très probablement albinos, il ne pouvait qu’être albinos.

~*~

« Aeeeeel !!! »

« Pitié » fut la première chose qu’eut envie de dire Ael quand Julien lui sauta dessus pour l’embrasser langoureusement à la limite du vulgaire alors qu’il voulait juste qu’on lui ouvre la porte. Il le repoussa calmement quand il se mit à se frotter à lui de manière lascive. Sentant le refus, Julien bouda, ses cheveux lourdement laqués frémissant à peine lorsqu’il pencha la tête sur le côté.

« J’ai pas droit à un câlin ? »

Ael soupira, encore une soirée « gaie » en perspective.

« Ecoute Ju’, je suis passablement fatigué, au cas où tu ne te rappellerai pas, on m’a viré de chez moi hier, j’ai encore des cours, et je crève la dalle. Donc non pas de câlin, pas de ce genre en fait.. »

-          De quel genre ? Répliqua-t-il avec un petit air malicieux

-          Du genre ma queue dans tes fesses, ça te vas ? »

Courroucé par le ton, Julien se détourna après un regard furieux et alla s’étaler sur son canapé-lit, exprimant par ce geste profondément mature son infini mécontentement. Nouveau soupir, Ael s’assit lourdement sur une des chaises de la cuisine. Piquant le paquet sur la table, il s’alluma rapidement une cigarette et prit le temps d’en tirer une large bouffée avant de dire d’un ton calme.

« Ecoute Julien, on en a déjà parlé, encore et encore, je squatte chez toi parce que je n’ai pas d’autre endroit, pas parce que je l’ai choisis ok ? On sait très bien comment ça fini à chaque fois, tu pleures et je crie. J’ai déjà commencé à chercher un logement, je ne peux tout simplement pas nous imposer ça encore, tu comprends ?

Dans un grognement, Julien se redressa, ébouriffa ses cheveux d’un geste nerveux et répliqua d’un ton acide. 

-          Oh oui, excuse moi « mon ange », excuse de continuer à espérer chaque fois que tu m’appelles que tu ne reviennes pas par intérêt, que tu aies un minimum de… Je ne sais pas, de respect envers moi. Oh me regarde pas genre ‘mais c’est évident’, parce que tout ce que je te fais, toutes ces méthodes, elles sont pour te plaire. Parce que j’ai déjà tout épuisé, tout ! Maintenant, si tu es juste là pour bosser et même pas profiter du temps passé avec moi, tu peux te casser… Maintenant. »

Le regard qu’il lança à Ael était plus que significatif, déjà pas mal sonné par la tirade, l’étudiant passa une main lasse sur son visage et hocha lentement la tête, ne pensant pas avoir autant blessé cet être qui souriait et riait en permanence. Comprenant un minimum sa faute, il se leva, toujours suivit par Julien, prit lentement chaque affaire et partit simplement, murmurant un « désolé » piteux. Les légers sanglots de son ex achevèrent sa pseudo bonne humeur. Il crispa fortement ses paupières en comptant jusqu’à dix, puis descendit les marches lentement, tentant d’oublier le début de brûlure de son épaule droite.

Ael était donc revenu au point de départ, montant lentement les marches de la station de tram du Corum pour descendre la longue allée bordée de platanes menant à la Comédie, toujours en manque de nicotine, toujours en manque de café, toujours sans toit. Dépité, il balança son sac à même la pelouse, ignorant, comme prévu, les quelques junkies/routards qui se shootaient dans le parc, il s’assit dessus et prit encore le temps de faire un petit tour d’horizon avant de détacher et de rattacher ses cheveux. Comme si cela pouvait servir à quoi que ce soit, enfin au moins ça le détendait. Lançant un regard morne autour de lui, Ael se dit que ça pourrait être pire, il aurait pu pleuvoir.

Putain, pourquoi fallait-il que ça fasse comme dans les mauvaises comédies ? Ses cours allaient être trempés…Connasse de pluie d’orage. Il n’aurait jamais dû sous estimer les giboulées de mars.

Pour autant il ne bougea pas, restant sous ce platane avec un regard vide. Se sentant abandonner peu à peu, il secoua la tête, ce n’était pas si grave, demain il louperai les cours du matin, et irait voir l’assistante sociale de L’I.U.T., il pourrait trouver une bourse ou un logement, même pourri, tant pis. De toute façon il était le dernier des enfoirés, alors ce n’était que ce qu’il méritait.

Depuis quand poirotait-il sous la pluie ? Une heure ? Deux ? Peut être trois. Il ne savait pas, il faisait nuit. Ses yeux, sales traîtres, se fermaient tous seuls quand il entendit des pas approchant. Angoissé qu’un quelconque skinhead ne vienne lui tabasser la gueule, il se redressa légèrement, regardant autour de lui.

Et puis soudain, du noir, tout noir, était il tombé dans les pommes ? Ah non, un imbécile c’était planté devant le seul lampadaire du coin, le fixant de ses yeux rouges d’albinos, mais qui était ce gars ? Il était bizarre, habillé de vêtements noirs qui tranchaient horriblement avec sa peau blanche, ses cheveux aussi étaient blancs, et ses yeux rouges, c’était tellement strange, presque dérangeant.

« Tu peux te lever ? »

Hein ? Quoi ? Quand ? Où ? Pourquoi ?
Le regard assez absent qu’il lui lança dû convaincre l’albinos de sa stupidité puisqu’il le leva de lui-même en soupirant, arrachant au nouvellement SDF un léger hoquet de surprise apeuré, mais qu’est ce qu’il lui voulait celui là ? Son argent ? Il n’en avait pas. Ses fringues ? Trempées jusqu’aux fibres. Son corps ? Why not, il était plutôt pas mal si on exceptait le genre bicolore. Tentant de sortir un quelconque son de sa gorge, Ael fini par gémir d’un ton un octave au dessus de celui qu’il aurait aimé sortir.

« Heu… C’est pour quoi ? »

L’air ennuyé par sa question, comme si elle était totalement stupide, le blond…blanc…Ouais blanc, sortit un papier froissé de sa poche, et répliqua d’un ton monocorde.

« Tu cherches un logement pour pas cher non ? Alors ramène-toi. On n’a pas toute la nuit. »

Totalement abruti par la fatigue et la surprise, Ael ne chercha pas plus et prit son sac pour le suivre, après tout, que pouvait-il lui arriver de pire ?...Non il fallait qu’il arrête avec cette expression, ça allait lui porter la poisse. Disons plutôt qu’il n’avait plus rien à perdre, même pas sa virginité, dans ce cas il n’avait rien à craindre n’est ce pas ?
L’étrange garçon le fit traverser la Comédie pour rejoindre la ligne de tram n°2 qui, pour une fois, arriva vite, à son regard interrogatif il répondit simplement.

« On est pas loin de St Jean de Védas, plus pratique »

Sur ces paroles, il ne dit plus rien de tout le trajet, malgré les questions muettes d’Ael au travers de ses regards angoissés, haussant simplement les épaules en sortant du tram à l’avant dernier arrêt. Et puis ils continuèrent à marcher, la pluie n’était plus qu’une fine bruine, s’infiltrant dans ses fringues déjà trempées. Leur marche dura longtemps et c’est après une courte montée qu’il découvrit son prétendu futur domicile.

Une baraque en ruine.

Fallait être sérieux, elle avait dû être belle, mais une trentaine voire une soixantaine d’années auparavant ! La façade était presque entièrement mangée par un vieux lierre à moitié desséché, les fenêtre sombres au dernier étage et le jardin entièrement détruit par la chaleur et le manque de soin. L’albinos passa la petite barrière de fer rouillée, quelle soit ouverte ou fermée ne changeait rien, vu qu’elle lui arrivait à la taille, mais le type prit quand même soin de la fermer à clef. Il était peut être autiste… Se mordillant la lèvre, Ael le suivit encore, admirant quand même les deux étages non négligeables, ça avait dû être un manoir, ou une ancienne demeure de l’état qu’ils avaient dû vendre faute de fond.
Le hall était poussiéreux à souhait malgré les apparentes tentatives de ménage, sans une remarque, l’albinos continua à tracer son chemin, ne regardant même pas en arrière pour vérifier si son « invité » le suivait, ce qu’il faisait tout de même, montant le large escalier avec un sentiment de fouler la demeure d’un mort. Il y avait plus rassurant… Son regard errait ça et là, tentant de capter un quelconque indice, une autre trace de vie, une colloc’ à deux dans une baraque pareille, bien qu’en ruine, n’allait sûrement pas lui coûter la modique somme de 120 euros…Il pouvait toujours rêver.

Enfin, après une autre volée de marches en bois, ils aboutirent à un petit couloir, visiblement sous les combles au vu du grenier sur sa droite. L’albinos ouvrit une petite porte blanche sur sa gauche, découvrant une chambre de type ancien, une planche de bois posée sur des tréteaux faisait office de bureau et le lit aux draps à fleur sentait la naphtaline. Mais c’était mieux que la pelouse sous la pluie. Encore estomaqué, Ael fit doucement glisser son sac sur son épaule et lança un regard incrédule à son…Quoi ? Hôte ? Colloc’ ? Sauveur ? Bourreau peut être ?

Ce dernier le salua d’une légère grimace ennuyée et fit un geste vague de la main.

« Voilà, c’est ta chambre. Y’a une salle de bain en sortant du couloir sur ta droite. Le propriétaire viendra demain pour ton loyer, tu te démerderas avec lui. Bonne nuit. »

Et il sortit de la chambre comme si l’atmosphère l’incommodait. Emergeant de son état de légume, Ael ouvrit vivement la porte pour le voir dans l’embrasure de la porte en face de la sienne. L’albinos se retourna calmement avec un regard interrogateur.

« Quoi ? Tu as besoin de quelque chose ?

Confus, Ael bafouilla

-          Non…Enfin oui heu…Ton nom ?

Son interlocuteur haussa un sourcil comme si cette question était de dernière nécessité à nouveau, puis, tout en entrant dans ce qui devait être sa chambre, lança.

«  Laurent. »

La porte se referma sans plus de politesse, laissant Ael encore sous le choc.

Il n’aurait su dire s’il était dans la merde où dans la meilleure situation qu’il ait eue depuis une semaine.

Au moins il avait un lit.

 

 

 

 



Vila. ^^ Bon, réponses aux doux commentaires <3

Réponse au com n°1 : Lino

Ael te plait déjà? Tant mieux, moi aussi je l'aime cet imbécile x).Je pense que vous allez toutes plus ou moins l'apprécier ou le détester au fil de ses

conneries *hm* aventures.
Julien est ce qu'il est, pauvre bout de chou en sucre, j'ai déjà rencontré certains homos qui étaient comme ça, j'avoue que tu as de fortes envies de leur donner des claques x). Mais il a sa part de difficultés lui aussi, pardonnes le xDD. Et ne t'en fais pas, malgré tout il n'est qu'un personnage plus que secondaire, mais je suis sure que les futurs acteurs de cette histoire pourront tout autant t'énerver !

En tout cas merci pour ce charmant commentaire et rendez vous au prochain chapitre !! ^^

 

Réponse au com n°2 : Orane21

 

Je ne sais pas si c'est mon influence ou autre mais bon, elle est en forme et c'est l'essentiel !!  Crois moi que ça me plait autant que toi de voir de nouvelles publications sur ce blog <3.
Contente que tu aimes ! J'espère pouvoir maintenir ce rythme assez dynamique tout au long de la fic, et pouvoir la terminer...Si possible avant deux ans et demi xD. Pleins de rebondissements assurément ! =D. Je suis une spécialiste mwaha x)
Merci encore pour ton commentaire ! <3

 

Réponse au com n° 3 : Merlin

 

Wow un commentaire de Merlin *pleure xD*. Pardon. x)

Je suis contente que tu aies pris la peine de lire cette histoire, et encore plus qu'elle te plaise !!

J'avoue oui, je suis coupable d'utiliser pas mal des personnalités japonaises pour mes fanfics... Mais c'est de leur faute, avec leur saleté de fanservice... ils nous font fantasmer et..et...ok j'arrête.
J'essaie justement de tenter des écris de pure création hors tout l'univers Japon, parce que beaucoup de personnes s'en lassent malheureusement, c'est vrai qu'il y en a parfois bien trop, mais beaucoup restent d'une grande qualité ! J'avoue cependant qu'entre tout ces noms, on s'y perd x).

Merci en tout qu'à d'aimer, j'espère que la suite concoctée te plaira tout autant ! Bonne lecture par avance !

 

Réponse au com n°4 : Maëva

 

Hey !
C'est cool que tu aimes qu'il fume, qu'il ait les cheveux longs et qu'il soit dans la merde, parce qu'il n'a pas fini !  x) Donc tu as de nombreuses occasions de te réjouir crois moi !
Julien, petit julien, le pauvre je le martyrise ! J'ai tout de même tenté de faire passer assez rapidement les scènes entre les deux, tout d'abord parce que penser à écrire une scène de coucherie entre Ael et Julien me donne de l'urticaire, mais en plus parce que ce n'est pas des plus utiles à l'avancée du chapitre, enfin tu verras tout cela dans le prochain chapitre ! *w*

Le deuxième chapitre avec un peu de retard malheureusement arrivera sous peu, je fais de mon mieux pour rendre le trois le plus rapidement possible !

D'ici là bonne lecture et bonne semaine !

 

Réponse au com n°5 : Sinoa

 

Hey !

Merci pour ton commentaire, que ça promette...A n'en pas douter ! Pour le reste je te laisse en juger n'est ce pas? ;)

En espérant que les futurs chapitres te plairont autant que le premier !!

Bye~~

 

Réponse au com n°6 : Yuukilaua

 

En effet non Julien ne fera pas de vieux os, était-ce si...prévisible? 8D
Contente que tu aimes déjà !  Et malheureusement je crois que l'on ne verra pas cet anonyme monsieur à la cigarette dorénavant, mais je suis sûre que les futurs protagonistes te plairont !!

On se revoit donc au prochain chapitre ! ~~ D'ici là porte toi bien :) 

Par Absynthe - Publié dans : Recherche coloc'... Désespérément, par Miyahow - Communauté : Histoire érotique
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