Dimanche 5 juillet 7 05 /07 /Juil 00:35



Coucou. Voilà ce chapitre que vous avez attendu des lustres ^^.
Avant tout je dois vous avouer quelque chose.
Ce chapitre, comme le précédent, n'a pas été écrit totalement par mon illustre personne.
Et non.
(Arrêtez de me huer ou je me barre AVEC le texte sous le bras)
Suite à je ne sais plus quelle démotivation, à l'époque ou je voulais refiler mon blog à quelqu'un d'autre je crois, Véiane a trouvé LE truc pour me remotiver.
Et je la remercie mille fois. même si à présent elle a totalement arrêté le geekage Yaoi et Cie (je ferais bien pareil jdois avouer).
Bref.
J'ai donné le plan détaillé de chapitre à ma chère Véiane, elle l'a développé, me l'a renvoyé, et j'ai travaillé sur le texte déjà "mis en volumes et en formes". C'est plus facile, ça m'a évité de perdre du temps, et elle a inséré d'excellentes idées ^^.
Globalement, elle écrit le chapitre à partir de mes indications, me le renvoie, et j'ajoute majoritairement les descriptions qui me tiennent à coeur et modifie certains petits détails.
En gros elle fait tout le travail chiant, et je dois dire qu'elle a eu énormément de courage.
Voilà, donc ici, je lui ai envoyé le plan en vingt lignes, elle m'a renvoyé trois pages environ (sur mon modèle de pages works), et j'ai gonflé le tout pour que ça en face cinq.

Voilà, vous pouvez hurler contre moi et la féliciter pour son travail, parce que vous n'y avez vu que du feu.

 

A part ça, merci à toutes pour vos adorables petits mots. Je compte répondre à ceux du chapitre précédent du Grenat demain. N'ayez crainte pour vos commentaires si vous ne les voyez pas apparaitre, c'est juste que je n'ai pas eu le temps d'y répondre. Ce système est foireux mais ça va s'arranger. Promis.

Je pense sérieusement à faire un design "été", pour voir. Mais je me dis que si je me rate ça va être un bordel inimaginable xD...
Autrement, ma mère a lu la nouvelle que j'ai publié dans le tome de DC.. Et elle m'a dit clairement que c'était lourd, morbide, et qu'on avait du mal à suivre.
Amen.
Chaque truc que je lui fais lire c'est comme ça. C'est vrai, j'aime les détails, je veux que vous puissiez imaginer les scènes comme je les vois moi... Et c'est mon plus grand défaut. Mes histoires ne sont pas basées sur un scénario, mais sur des ambiances, des images etc...
Bref, c'est pas demain que je serais éditée xD...
*essuie une larmichette*

Mince j'avais encore plein de trucs à dire...
Bon passons. Bonne lecture!
(Ah, l'album avec les photos de Raziel arrive, j'ennuie un admin à ce sujet ^^)




Chapitre 12

(PDV Indigo)

Nous sommes samedi soir et je suis encore défoncé. Quelle surprise. Non, ne criez pas! Ce ne sont pas les derniers évènements qui vont empêcher ma petite routine de survie de toute façon, vous savez... on ne se refait pas.  Ma vie suit son cour normal.
Et Owen? Oh, depuis la journée de jeudi, je n’ai que peu vu le fils Carlisle. En fait, après que Plume lui ai fait « visiter » le manoir, il a passé la fin de soirée avec son père. La nuit, on ne l’a pas revu, de toute manière il est dur de rencontrer quelqu’un entre deux clients.

Le matin, il est passé petit déjeuner avec nous en cuisine. Manque de chance il a bêtement embarqué sa conquête de la nuit avec lui...
Une chic fille, ça va sans dire. Pas une des meilleures hôtes, mais vraiment futée, et une voix rauque irrésistible.
Je ne sais pas à quoi il a pensé en la traînant là... C’était juste irréaliste. Ils sont entrés, tous les deux, riant d’une blague qu’elle venait de faire et elle s’est figée en apercevant Raziel et Ambre qui la fusillaient du regard. C'était idiot, elle aurait dû savoir!

Le grand brun qui était souriant et presque joyeux jusqu’alors s’était littéralement gelé, et avait adopté une posture menaçante, appuyé contre le buffet, les bras croisés alors qu’il comptait se servir une tasse de café, il la jaugeait du regard, attendant de voir jusqu'où elle oserait aller.
Ambre lui, était assis à table, face à la porte, et oscillait entre la stupéfaction la plus totale, le dégoût, et l’effroi. Je voyais sa main droite se tendre vers le couteau à pain tandis que l’autre avait le poing serré pour empêcher ses tremblements.

Plume avait soupiré et mit le couteau de nutella en bouche avant de le diriger une nouvelle fois vers le pot, discrètement, ravi de la diversion que lui offraient les deux nouveaux venus.
Je claquais de la langue et il reculait sa main avec une mine offensée.
-Wesh tout le monde! Ça va tranquille? Tirez pas ces gueules, on dirait que vous avez avalé une capote de travers…
Plume s'était mis à rire silencieusement, et Ambre s'était mordu la langue, de plus en plus mal à l’aise, d’autant plus que la jeune femme venait de faire un pas de plus en direction de la table.
Le couteau qu’il tenait dans sa main s'était mis à trembler légèrement, et Raziel lui avait jeté un coup d’œil inquiet avant de s’adresser à la jeune femme d‘un ton blasé.

-Tu t’es perdue Moan?
-Hm je…
-Oui, tu as raison. Toi et tes seins feriez mieux d’aller manger dans la salle prévue pour. Avec tes petites copines. Ou n’importe où, mais dégage de cette pièce.
En quelques fractions de secondes, Owen avait perdu son sourire moqueur et fut prêt à insulter Raziel.
-Hé mais c’est quoi ton problème à toi? T’as tes règles ou quoi?!! D’où tu…

En moins de deux phrases on venait de retrouver la petite frappe insupportable tout droit sortie de sa cité. Quelle poisse… Pourtant il est intelligent ce gamin. Et magnétique...

Un bruit sourd avait retenti, et nous tournâmes le regard vers Plume qui venait d’écraser la main du petit blond sur la table de bois d’un grand coup de poing, lui faisant lâcher son couteau.
Il s’en était emparé, l’air de rien, et s'était coupé un bout de pain, lançant un « merci » presque guilleret.

Raziel ne fixait plus Owen et semblait figé sur l’expression d’Ambre, plus pâle que jamais.
Moi-même je me levais, et venais me placer aux côtés du grand brun à qui j’effleurais la main en passant pour le ramener parmi nous et le faire enfin virer cette femme de notre cuisine.
J’aurais pu le faire tout seul, mais j’étais plus occupé à ne pas trop laisser mon esprit s‘évader, j’avais essayé un nouveau mélange made in Bolivia et le résultat était assez performant. Si bien que j’avais l’impression de n’avoir aucune force ni dans la voix, ni dans les muscles.
Et puis de toute manière, si quelqu’un avait une certaine autorité, c’était bien le brésilien.
Nos regards se croisaient et je me mordais la lèvre, mal à l’aise pour lui et Ambre… Surtout pour Ambre en fait.

Il dut lire mon inquiétude dans mes yeux aux pupilles dilatées, car il se retourna vers la jeune femme et ce fut un véritablement grondement qui sortit d’entre ses lèvres.
-Va t’en!


La porte claqua avant que quiconque puisse faire un geste, et Owen était resté là, surpris, vexé, énervé, les bras ballants avec nos regards lourds sur lui qui l’empêchaient de hurler.
Je lui ordonnais de venir manger puisqu’il était là pour ça, et il le fit sans quitter Raziel des yeux, attendant la moindre provocation valable pour lui sauter à la gueule, qui lui l’ignorait du mieux qu’il pouvait.
J’avais envie d’un cachet…
Un instant, il tendit la main vers Ambre qui faisait la parfaite imitation de marbre depuis l’incident, mais lorsqu’il l’effleura pour qu‘il lui passe tel ou tel pot, le blond fit un bond de côté et leva vers lui ses yeux magnifiques en crachant.

-Me touche pas, t’empestes!
-Mais je…
-Tou n’es pas chez toi ici Owen.

Plume. Sa voix douce, onctueuse. Presque chaleureuse si elle n’avait pas été acerbe.

-Tou n’es pas chez toi, et tou ne connais rien des règles de la maison. Alors oui, il fit un geste avec sa tartine et son couteau couvert de chocolat, tou as peut-être le sang du patron, sans doute aussi tu hériteras de sa fortune, mais à part ça tu n’es rien. Personne ne t’aime ici. On t’a permis de nous côtoyer parce que ton père nous l’a ordonné. Si tu veux t’intégrer véritablement, il va falloir faire des efforts. Et crois-moi ce n’est pas gagné. Qu’est-ce que tu croyais?! Que tu pouvais arriver, insulter les nôtres, il fixa Raziel, attiser leur colère sans craindre de retour de flamme? Non, non. Il secoua négativement son couteau à beurre et reprit la concoction de sa tartine. Il y a des choses à faire, et d’autres à ne pas faire. Si tu veux faire ton chef et faire ce qui te plait sans prendre en compte l‘avis des autres, va dans le réfectoire. Je t’en prie. Là bas ils lècheront tous tes baskets Nike de petite racaille pathétique de bas quartier et crois moi ils savent très bien le faire. Ici tu n’es pas devant n’importe qui. On est pas de simples employés. On fait tourner la boite tu comprends? Grâce à cela on a tout autant le droit de nous exprimer et de vivre. On a pas à t’obéir. Bien entendu, si tu vas chouiner dans les pantalons de ton père, on devra plier, mais sans cela, il va falloir que tu apprennes à nous respecter. On a été corrects avec toi jusqu’à maintenant non? Si par contre, tu désires avoir des compagnons qui ne te mentiront pas, qui ne te flatteront pas, et qui te prendront pour ce que tu es vraiment, là oui, tu peux rester avec nous. Mais il y a une règle à laquelle tu dois te tenir: Pas de femmes dans nos pièces. Pas la moindre petite putain de parcelle de féminité parmi nous suis-je clair?


Et il croqua dans sa tartine, les yeux brillants, un doux sourire sur ses lèvres qui s’imprégnaient de confitures diverses.
Il avait dit ça avec son délicieux accent russe, ses R roulés, ses voyelles onctueuses.


Plume était la voix du groupe. Raziel était l’apparence impressionnante et la logique, Ambre était le cerveau, l’innocence et la perversité, et j’étais la drogue, l’amitié, et la spontanéité.


Owen de son côté, était resté immobile tout du long, et n’avait pas moufté un instant.
Après que le brun au teint pâle se soit tut, il se saisit de son verre de jus d’orange qu’il but, presque calmement, sans quitter Plume du regard. Puis il s'est levé, l'air digne et fier, on pouvait pas faire mieux, il frôlait presque l'attitude de Raziel là, et sortit sans claquer la porte, sans faire de vague.
Mais je ne pouvais pas laisser ça comme ça, après le discours de Plume, il fallait lui rentrer ça dans le crâne au gamin. Alors je l'ai suivi tant bien que mal.
Je le rattrapais au pied de l’escalier, et le retournais vers moi d’une main tout en utilisant l’autre pour m’agripper à la rampe de bois dans laquelle je plantais mes ongles pour me avoir une base fixe et ne pas tanguer comme un crétin.

-Hey Owen, prend pas la mouche pour si peu...
Je lui avais attrapé le bras pour le regarder bien en face et son poignet étonnamment délicat trônait dans ma main sans qu‘il ne le retire violemment. Au contraire il le laissait là, et je le soupçonnais de le faire pour éviter que je ne perde l’équilibre lorsqu’il répondit d’un ton las:
-Tout ça c'est bien beau mais je pige pas. Alors mec, faut pas compter sur moi. Vous voulez faire vos plans en groupe? Allez y faites les, y a pas d’embrouilles, je m’en branle, mais arrêtez de faire genre on peut être amis si ‘Je’ me calme. Parce qu’entre vous et moi, les intolérants c’est certainement pas moi ok?!
-Écoute, Plume il n'a pas dis ça pour rien, il t'aime bien je crois, sinon il ne voudrait pas que tu puisses rester avec nous. Il te donne une chance, la loupe pas...

Owen avait détourné le regard, son beau regard bleu vert qui pouvait être si expressif et si vide à la fois.
-C'est quoi leur problème avec les femmes?
-C'est quelque chose de plutôt... personnel. Quand ils seront prêt on te le dira, mais pas maintenant. Crois-moi, s'ils les haïssent autant ce n'est pas pour rien.


Le jeune avait reniflé dédaigneusement, et marmonné en se dégageant doucement de ma poigne de toute façon trop faible.
-Misogynes...



Nous sommes donc le lendemain de cette entrevue plutôt houleuse et Owen vient de passer la journée avec son père – encore! -  à visiter ses autres propriétés. Cette soirée était dédiée à l'Espagne, au tango mais tout le monde a abandonné l'idée à présent pour se laisser emporter dans un autre type de danse.


A la base, la soirée a commencé en toute distinction,  lumière tamisée, mets élégants d’après dîner, alcools chatoyants aux couleurs sublimées par les bougies et les bois sombres sur lesquels ils se reflétaient, discours raffinés, danses typiques d’Espagne.
Raziel et les professeurs de danse avaient fait des merveilles. Chaque hôte était capable de tenir plusieurs danses, de diriger ou de suivre un partenaire plus chevronné ou plus néophyte, bref, tout était parfait, comme à chaque fois.

Les morceaux de musique s’enchaînaient, et les hôtes abandonnaient quelques instants leurs clients le temps de jouer un air travaillé dans la semaine. Plume et Raziel faisaient des miracles de leurs instruments, tous deux littéralement amoureux de leurs archers et cordes.  Le violoncelle du petit brun était une bénédiction pour les oreilles après les titres plus criards des autres employés, et parfois je l’accompagnait à la guitare sèche, jouant quelques tristes accords. Enfin… tristes à côté de leur talent. Sinon j’estime me débrouiller plutôt bien.
Ambre a eu droit à sa danse avec le brésilien.
C’était quelque chose.

A la base le tango se danse en couple hétéro. Mais là, je crois que personne même le plus macho de tous les clients n’aurait pu râler un instant à les voir tous les deux.
Autant ils n’ont jamais eu de relation sexuelle poussée l’un avec l’autre -le blond maudit d’ailleurs les principes à la con de Raziel-, autant leurs contacts peuvent se transformer en une illustration parfaite d’une partie de baise endiablée.

Et là, les voir danser les yeux dans les yeux, le blond ayant mis des escarpins de danseuse pour l’occasion, bougeant ses jambes magnifiques en rythme, le brun le tenant étroitement serré contre lui, le faisant voltiger de part en part de la piste de danse… Presque voler au dessus du parquet ciré sur lequel leurs formes miroitaient… Toute personne dans la salle suivait du regard les mains du brun qui se posaient successivement sur ses hanches, dans son dos, plissant le tissu de sa chemise, dévoilant un peu de sa peau d’ivoire, et chacun espérait un instant que ce contact soit plus poussé…  Mon dieu… J’en ai bandé et parole de junkie j’étais pas le seul.

Mais je devais être le seul à savoir que Raziel ne pénétrera jamais -du moins pour l’instant- Ambre.
Oh non. Pour que Raziel baise un mineur… Même un démon tel qu’Ambre qui n’a plus rien d’un enfant, pas même l’âge officiel… Il faudra certainement plus qu’un mensonge de Carlisle et une carte d’identité lui donnant 21 ans.

Bref, ils avaient chauffé la salle en moins d’un instant, et avaient rappelé à tous pourquoi ils étaient là.
Les corps s’échauffaient, les verres se vidaient, l’air se raréfiait et s’emplissait peu à peu de soupirs…
Et maintenant…

Bah maintenant il y en a partout, dans tous les coins de la grande salle, brillants de sueur à la lueur des bougies, j'en vois qui s'accrochent aux poignées sur les murs pour expérimenter des figures assez improbables, la plupart sont sur les sofas, poufs, et même au sol.
Ils ont enfin compris l'astuce de tout le mobilier, y comprit les miroirs reflétant le dédale de membres entrelacés.

Ces immenses miroirs dans lesquels chacun se contemple un instant… Perdu au cœur de cette orgie, les yeux troubles, le teint rouge, la poitrine oscillante sous la respiration haletante…
Un amas de corps à moitié nus.
Une scène orgiaque et décadente.


Moi je suis seul pour l'instant, celle qui m'a loué est partie faire je ne sais quoi aux toilettes et ça tombe bien, je me repose un peu. Je ne peux pas faire grand chose d'autre de toute manière, je suis bien trop défoncé pour ça...
Oh, qu'ils ont l'air cons, tous, collés les uns aux autres comme un troupeau de moutons, d'ailleurs en voilà un qui passe. Pourquoi ce gars a-t-il gardé ses gants de je-ne-sais-quoi noir?
Bande de larves gluantes...

Ces soirées sont étranges, fascinantes et vomitives. On en est enchanté, on est happé par l’ambiance, par l’odeur du sexe… Puis un instant notre conscience reprend le dessus et l’on s’aperçoit de l’horreur que l’on partage. Ce déclin de l’espèce humaine…


Je peux voir les autres d'où je suis, installé dans un petit fauteuil vieillot mais confortable aux larges pattes de lion et rembourrages moelleux.
Ambre est avec deux hommes. Je ne sais pas comment il fait pour paraître aussi gracieux dans des moments pareils, il les satisfait en même temps et a l'air d'être sur un nuage de volupté intense, ses cheveux ondulent en rythme, collant à sa peau de nacre, je peux voir une de ses fines mains caresser le torse brun de celui qu'il chevauche et ses longues jambes l'enserrer fermement, possessivement. Il est soumis mais il dirige. Toujours. Chaque geste que son partenaire fait, il l‘a provoqué. Il a l’air d’un ange. Mais son sourire démoniaque…
Oh oui. Il tourne une seconde son regard vers moi et me sourit. Une rangée de dents trop blanches pour être vraies, littéralement inquiétantes couplées avec la lueur dans ses yeux.

L’un de ses partenaires saisit ses cheveux à pleines mains et monte ses hanches brusquement, faisant claquer leurs bassins l’un contre l’autre et le blond se cambre en arrière en un gémissement divin.
Contraste de noir et de blanc, ça mériterait bien une photo. Ses cris sont noyés dans la cohue des autres, halètements rauques de bêtes – des fauves et des moutons? - des cris et des grognements. Dommage, il aurait pu me mettre en meilleure condition.
Je suis envieux. J’aime le sexe avec lui. Je l’aime aussi avec les autres. Mais je le préfère avec lui. Et je sais que jamais je ne pourrais le combler entièrement. Il aura toujours besoin de changement, de se faire baiser comme un animal par quelqu’un qui se fout de sa personne… De se faire remplir de foutre par un gros lard totalement fasciné par sa perfection…
J’inspire doucement en finissant un verre de chartreuse.

Il y a des relents de senteurs amères, je m'y suis habitué depuis le temps mais... les odeurs de sexes chauds, c’est souvent quelque chose qui donne vite envie de vomir. A la fin de la soirée, ça sera insupportable...
 
Mes yeux s'attardent encore un peu puis se posent sur Plume à quelques mètres de là. Il est avec une femme d'environ trente ans, pas très jolie ni gracieuse mais encore naïve et charmante, et même le sado-maso de service semble prend goût à la déflorer. Ses cheveux noirs sont attachés en hauteur. Il a revêtu l'apparence de l'homme ce soir, sauvage, avec ces bandes rasés sur son crâne que je peux admirer d'ici et ses yeux si sombres, cerclés de khôl lui donnant l'air dangereux.

Entre ses bras la « jeune » femme paraît être au paradis. C’est qu’il sait être doux le bougre…


Plus loin, planqués dans une alcôve se trouvent Raziel et son client, un de ses habitués. Du genre cadre très classe, bien fait, masculin à souhait et totalement soumis. J’ai l’impression qu’il a une passion dévorante pour les politiciens, les cadres et hommes importants… Je crois que si l’on les regroupait tous, on pourrait presque faire un état à part entière…
L’homme sous le brun se tord de plaisir et Raziel le retourne sur le ventre avant de s’enfoncer en lui, encore, profondément, une main sur sa gorge qu’il caresse et serre successivement, l’autre devant lui pour se maintenir surélevé.
Les muscles du brésilien roulent sous sa peau bronzée, il est presque allongé sur l'autre qu'il domine de coups de reins souples mais fermes. Ahh, Raziel et sa sacro-sainte dignité, sa fierté irascible, rien ni personne ne le touchera n'est-ce pas? Enfin... pas moi en tout cas, quel dommage, un aussi joli petit cul... Bon, assorti à une musculature qui réussirait sans doute à m'encastrer dans le mur avant que j'ai eu le temps de poser un doigt sur lui, mais passons.

Je détaille encore quelques couples, les hôtesses les plus belles embrassent quelques clients, certains sont très beaux, d'autres moins mais tous ont un certain charme. De toute manière, dans ce genre de partouze – c'est le mot exact – jamais Carlisle n'accepterait quelqu'un qui risquerait de dégoûter les autres et gâcher la soirée.
Ici, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, mais surtout baisable – encore un mot exact. Par exemple cet homme sur ma gauche. Châtain clair, peau claire, yeux clairs. Son oeil gauche est aveugle et il lui manque un doigt, mais il a un dos à faire pâlir de jalousie les athlètes de haut niveau et des jambes sublimes.

D'autres sont tout simplement parfaits et auraient peut-être leur place à nos côtés en tant qu'hôte, malheureusement ou heureusement, ce n'est pas un métier qui attire le commun des mortels. Hahaha, nous ne sommes pas normaux! Nous sommes des êtres venus d'ailleurs, des créatures non-identifiables, des dieux de la débauche... Quelle bonne blague. J'en rigole tout seul. Qu'est-ce que tu as à me regarder toi?
Il me faut un verre… Bon sang mais elle s’est perdue la donzelle aux toilettes ou quoi?


Oh tiens. Un revenant. Owen, le si beau petit Owen Carlisle, c'est le fiston à son papa ça hein? Il vient d'entrer avec une fille de la maison, encore, ça devient une habitude... Elle est vraiment jolie, ça y a pas à dire, il a bon goût. Je croise les doigts pour qu'Ambre ne le remarque pas, le pauvre il en ferait une syncope.
Elle l'entraîne sur un sofa déjà occupé par un couple en action, l‘homme les mains littéralement cramponnées à la croupe de sa compagne qu‘il prend encore et encore, et je vois les yeux du gamin faire le tour de la salle, un peu gêné le petit, je le vois rougir légèrement aussi. C'est mignon.


Mais oh... J'ai bien envie d'aller discuter avec lui, je m'ennuie et « ma femme » ne revient toujours pas. Je me lève, tangue un peu, évite un corps en sueur, puis deux, une flaque de substance non identifiée et arrive à l'autre bout de la salle face à un grand miroir – ça va, j'ai encore l'air présentable. Je contourne encore deux ou trois convives pour me retrouver derrière Owen déjà à moitié nu et assis, et l'entoure de mes bras pour lui chuchoter à l'oreille.

-Alors, on se joins au peuple?
Je le sens sursauter, et il lève ses grands yeux vers moi. La fille fait mine de ne pas me remarquer et continue de caresser son entrejambe à travers son pantalon.
-Quitte à vivre ici, autant s'intégrer, qu'il me répond le bougre avec un sourire.
Je lui répond par un identique, heureux qu’il ai cessé de m’en vouloir, et lui plante un baiser dans le cou, puis m'éloigne avant qu'il ne pense à faire un scandale pour mes mauvaises manières.
Ma femme arrive dans le lointain.

Je m'avance vers elle d'une démarche que j'espère virile ou en tout cas pas trop incertaine. Hé ho, ça fait des années que je maîtrise c’est pas aujourd’hui qu’on va capter que je suis défoncé en permanence.
C'est à moi de jouer maintenant.
Ma grande, tu vas te souvenir de cette nuit, et tu vas en redemander. Oh oui.

Je croise le regarde de Raziel, qui me fait un clin d’œil tout en masturbant vivement son cadre qu’il a plaqué contre un mur.
Je me plains souvent, mais bon dieu que j’aime cette vie!


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A suivre ^^. Ca vous a plu? Vous survivez?

Par Absynthe - Publié dans : Le Grenat Bleu (Yaoi) - Communauté : Histoire érotique
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Dimanche 26 juillet 7 26 /07 /Juil 00:39



EDIT: Je sais pas du tout ce qui se passe avec le format de mon texte, je m'en excuse si vous n'arrivez pas à lire correctement... Je pige pas ce que j'ai fait de mal donc au pire, copiez collez ça dans un fichier word etc pour pouvoir lire ^^'... (vous pourrez vérifier mon orthographe en même temps ;) ;) ) Désolée...

Bon sang... vingt jours sans MAJ... Je suis confuse, je sais pas ce que j'ai bien pu bran... faire entre temps... Je suis même pas partie en vacances rien... J'ai larvé, j'ai fêté mon anniversaire (merci à celles qui s'en sont souvenu ^^), j'ai larvé, je suis allée me baigner, j'ai larvé près du lac, etc etc... 
Le déchet quoi. 
Bon et je dois avouer que ça fait des lustres que je suis sur ce chapitre.
J'ai VRAIMENT peiné à l'écrire, et peut-être que ça se sentira. 
Le lemon sera surement cru et spécial, et peut-être aussi maladroit et...
Boudiou je suis contente d'avoir fini cette mini fic ^^.
Ce chapitre va être bien long d'après moi. Six pages quand même, je m'étonne moi même ^^'...



Voilà. Sinon quelques trucs qui n'ont rien à voir.

-Fuck les Twilighteuses, vous me tapez sur le système Oo' (bon les slasheuses de Twilight, là je vous aime un peu plus)(hé Jacob est nettement mieux que l'autre tronche de rescapé d'accident de train) (bon mais l'acteur qui joue Jasper les bat tous)



-La saison 2 de TRUEBLOOD est carrément d'ENFER! J'adoooore. C'est hot, c'est génial, en plus on en apprend plus sur Eric (love Eric) et d'après le sixième épisode (ou l'on voit son créateur) je sens que le slash va me titiller les doigts assez sévèrement.  Vous avez le lien à droite, j'aimerai beaucoup connaître votre avis sur la question ^^.



-La saison 5  (6?)de Weeds est complètement débile, mais qu'est-ce qu'on ferait pas pour baver sur Silas... Pourquoi il est pas gay lui déjà?...



-Une très adorable "Mikii", contact MSN un peu inconnu vient de me filer le lien pour visionner Little Ashes en anglais (râlez pas, c'est déjà ça). J'ai pas encore pu visionner, vu que j'écrivais ce chapitre, donc je vous file le lien et on découvrira ça ensemble ^^.  On dit quoi? On dit merci Mikiii!

(Hahahaha j'ai failli oublier de le mettre xDDD)
CLIQUEZ LA


-Sinon, une petite pensée à notre très adorée Alex qui a eu son anniv cinq jours après moi, donc le 20, et qui en ce moment supporte une gamine de quinze ans et une bande de vieux depuis deux semaines, alors qu'ils sont perdus au fond de l'europe ( je dirais pas de l'est ou du nord, vu qu'ils se déplacent tout le temps..). Bref, Alex reviens, tu nous manques, on t'aime et SURTOUT on veut la suite d'H2O!!!



-Vous apprécierez les magnifiques images au passage hein. (Qui sont mieux en séries mais bref..)



Voilà voilà, j'ai du oublier la moitié, bonne lecture à toutes, savourez ce dernier chapitre.
Pour les premières lectrices, s'il est trop horrible, signalez le moi que je le retravaille et évite la catastrophe!
bisous je vous aime les filles!



 

 




Chapitre trois:
Il fit mine de se détacher de moi. Et je plantais mes ongles dans son avant bras, le forçant à reprendre sa position précédente.

Tu vas voir ce qui est déplacé et indécent. Connard.

 


Là en temps normal, ou en fiction classique, j’aurais dansé collé-serré avec le beau brun, j’aurais du me frotter à lui, l’allumer de mon corps divin et tout en courbes, ses mains auraient du cesser de se crisper pour se dégager et plutôt se démener pour ouvrir mon pantalon, et nous aurions pu commencer à coller nos corps en sueur l’un contre l’autre sur le son de la musique, les gens autour de nous auraient du se figer de stupeur et se mettre à saliver abondamment, y compris les hétéros, les homophobes etc, parce que nous aurions été tellement sexy qu’il aurait été inconcevable que des hétéros restent hétéros et que des cons restent cons etc etc.

Mais pour aller dans ce sens, il aurait fallu que la première étape fonctionne.

A savoir danser contre lui.

 


Or…

 


…Danser avec quelqu’un qui ne le veut pas, c’est dur.

Et danser collé-serré avec un homme qui résiste, c’est encore plus dur.

On est tenté de lui coller un coup de poing pour l’assommer un peu et pouvoir le tripoter tranquille. Seulement voilà, c’est la frontière entre le rapport consentit, et le rapport non consentant.

Et c’est ainsi qu’on peut tomber dans le monde d’un violeur en moins de deux secondes, tout ça à cause d’un sale caractère de merde et de manières de sainte nitouche…

Connard.

Du coup, je ne le frappais pas, n’avais aucun moyen de le droguer, pas même à la ganja douce, et optais pour une manière légèrement plus pitoyable:

Le marchandage.

Vous savez, le genre de drague de kéké crétin qui est sorti exceptionnellement de son nid à HLM…

« Vas y t’es charmante, y a pas moyen de moyenner pour avoir ton numéro? »

 

Oui parce que le kéké crétin n’offre pas de verre, il envoie des SMS de 17 heures à minuit parce que ce sont les heures gratuites. Ensuite le kéké propose d’aller boire un verre -qu’il ne vous paiera pas- et vous demandera si vous avez une chambre libre pour que vous puissiez coucher ensemble. Et si c’est pas possible vous finirez dans sa golf décapotable recapotée pour l’occasion.

Bref, après avoir harponné son bras de mes ongles, je marchandais.

 

Ma main libre glissait derrière moi vers sa nuque en une caresse qui aurait pu être délicate si elle n’avait pas été saccadée et je penchais la tête en arrière pour me reposer sur son épaule.

-Allons allons monsieur Vianti, vous en avez tout autant envie que moi… Je susurrais.

Enfin, c’est assez chaud de susurrer quoi que ce soit au milieu d’une foule de concert avec deux abrutis sur scène qui font rugir leurs guitares électriques comme des dégénérés.

 

Mon brun tentait de se dégager par petits à-coups et non seulement mes ongles s’enfonçaient un peu plus dans son avant bras à chaque geste, mais en plus, son bassin se plaquait chaque fois plus violemment contre mes fesses, et il ne paraissait pas se rendre compte de l’effet qu’il me faisait.

Je ronronnais presque de sentir les formes de son entre jambe contre moi, et si elle avait été au garde à vous, c’aurait été un peu moins vexant. Mais on peut pas tout avoir. Et puis ça allait venir.

 


-Ca dépend Duval, si vous en avez envie au point de préférer vous jeter d’un immeuble de huit étages ou de coucher avec un nain paraplégique, alors oui, on en a tout autant envie l’un que l’autre.

-Vous ne savez même pas de quoi je parle, répliquais-je vexé et effaré en me retournant, dégrippant mes griffes mais tenant toujours un poignet pour limiter la fuite possible.

J’hallucinais! Connard!

 

-Et j’ignorais que les nains c’était votre truc… Ajoutais-je avec un sourire parfaitement faux.

Il leva les yeux au ciel et fit mine de s’en aller mais je tirais son poignet vers moi et passais mes bras autour de son cou en m’approchant près, très près.

 

-J’ai envie de quoi d’après vous… Alexxxxiel?

Peut-être que sur des papiers de contrat, ça craint à mort comme prénom, mais je vous promet qu’à prononcer, c’est d’enfer, et on a qu’une seule envie, c’est de le gémir.

Là très honnêtement je me foutais royalement de ce que pourrait penser mon très cher… Heu très con patron. Pour moi je serais renvoyé dès mon retour au bureau, et je ne pouvais plus attendre quoi que ce soit d’autre qu’une charmante partie de jambes en l’air.

 

Et bon dieu je la voulais cette partie.

-Ce dont vous avez envie?

 

Il plongea son regard -magnifique- dans le mien sans doute un peu vitreux et de plus en plus fiévreux alors qui parlait:

 

-Emmanuel Duval, vous voulez que je vous baise.

J’hoquetais et il continuait.

-Vous voulez que je vous prenne dans un coin sombre de ce champ, au milieu de la foule peut-être, ou alors contre un arbre, n’importe ou tant que je vous écarte les cuisses et vous déchire de l’intérieur en vous faisant crier de plaisir…

 

Mes yeux me brûlaient j’arrivais même plus à les faire cligner, j’avais devant moi l’homme le plus vulgaire -et le plus grand connard- que je connaissais qui venait de me décrire pris comme une vulgaire… …femme, tout en me vouvoyant et sans me quitter du regard.

 

Je sentais mes jambes se dérober à moitié sous mon poids et raffermissais ma prise sur sa nuque en inspirant une goulée d’air qui fit l’effet sonore d’un gémissement mal contenu.

Je le vis cligner des paupières et se mettre à sourire sadiquement.

 

-Oui… Je le veux, répondais-je avec un sourire amusé alors qu’il commençait à me couper avec sa voix de patron et son petit air hautain.

-Et comme je vous l’ai dit précédemment, je préférerais cent fois…

-Vous pouvez embrasser le baisé.

 

Cette fois c’était à lui d’afficher un air surpris. Ses yeux s’écarquillèrent et j’en profitais pour me jeter sur ses lèvres comme un affamé, l’enfermant dans un baiser déchaîné, auquel il tenta plusieurs fois de se soustraire, repoussant mes hanches collées contre les siennes de ses mains. Mains qu’il fit remonter le long de mon torse par désespoir de cause vu que ça ne marchait pas, et je gémis contre ses lèvres lorsque son pouce griffa à moitié l’un de mes mamelons avant de pousser de toutes ses forces sur mon pectoral pour m’écarter de lui.

 

Je chancelais, étourdi, et inspirais profondément, appréciant l’odeur de son corps qui émanait de moi, celle de la cigarette qui planait dans l’air, de la sueur, de l’alcool… Ma langue glissa sur mon piercing encore humide de salive et j’adressais un grand sourire au brun qui me fixait, haletant doucement à quelques pas de moi.

 

Il avait l’air partagé entre l’envie de me taper dessus et… …autre chose.

Le groupe entama un nouveau morceau, et la foule déjà assez compacte se resserra encore et se massa près de la scène, nous bousculant et nous envoyant vers l’avant. Un couple s’inséra entre nous deux et je perdais mon patron de vue.

 

Trop la haine. C’était quoi cette arnaque?! Je pouvais même pas en remettre une couche et me prendre un râteau mémorable!

 

Je me retrouvais à cinq mètres de la scène, sans avoir eu envie d’y être, chose qui n’arrive jamais lorsqu’on l’a choisi. Je regardais tout autour de moi avec le désir réprimé de taper du pied comme un gosse.

J’étais seul, comme un con, les autres pêtaient littéralement la forme, et j’avais juste envie de les regarder avec un sourire coincé, de faire un petit « waii » en secouant les poings du genre « qu’est-ce qu’on s’amuuuse, j’adooore la macarena ».

 

Nan très sérieusement, il y a des gens qui ont la poisse un truc fameux.

Et alors que je faisais demi-tour pour essayer de sortir de la cohue et d’atteindre des eaux plus calmes et des rangs plus espacés, une poigne de fer m’agrippa par le bras, me tira sans douceur sur le côté, et surpris je lâchais un pathétique « Aieuh » en grimaçant, avant de me retrouver le nez collé à un torse trempé de sueur et de bière. Roh dégueu.

 

On me repoussait presque doucement, et une main glissa sous mon menton pour me relever la tête alors que je passais une main dégoûtée sur mon visage. Je suspendais mon geste et baissais à nouveau le regard sur le buste trempé. Il est parfait ce torse!

 

Je plaquais mes mains dessus, savourant encore une fois l’ouverture de cette chemise, le fait que la peau soit trempée et…

-Patronnn, je ronronnais. Vous êtes tout mouillé.

Mes doigts glissaient sur sa chair, montant et descendant au gré de ses muscles, de ses abdominaux, de son nombril…

-Et vous m’avez cherché, ajoutais-je les yeux brillants…

Pour n’avoir pour toute réponse qu’un souffle brûlant sur mon visage, et une main possessive qui agrippe ma hanche et me plaque contre lui.

 

La musique se faisait plus langoureuse à mes oreilles et son bassin qui se frottait contre moi me rendait fou. Son silence me faisait trembler, je ne comprenais pas pourquoi il ne disait rien. Me faisait-il marcher?

D’un geste brusque il me tourna dos à lui et me poussa en avant en restant tout contre moi, traversant avec difficulté la foule pour atteindre un milieu plus dense que jamais ou la musique se faisait assourdissante, droguante, enchanteresse tant elle était forte.

 

Une de ses mains remonta jusqu’à ma gorge qu’il serra sans douceur en me faisant m’appuyer contre son épaule, et l’autre vint ouvrir mon gilet jusqu’en bas, les vibrations de la fermeture éclair se répercutant dans chacun de mes nerfs.

 

Lorsque sa main se posa sur mon ventre et que je sentis mes entrailles faire un bond, je bénis soudainement l’idée saugrenue de ne rien porter sous mon gilet. Et lorsqu’elle descendit, frôla la ligne de poils blonds que je m’obstine à garder pour faire « viril » et s’inséra tout simplement sous ma ceinture, je me cambrais brusquement et tentais de prendre une inspiration mais ne réussis qu’à me plaquer un peu plus contre le brun et à gémir lamentablement sous le manque d’air.

-Chhhh…

T’es mignon toi « chh » j’étouffe là.

 

Connard.

(J’allais oublier. )

 

Mes doigts se portaient à mon cou, saisissant sa main pour tenter de l’écarter, du moins de la desserrer. Il restait sourd à mes supplications silencieuses et inlassablement nous oscillions de droite à gauche, de gauche à droite, ses hanches frottant contre mes reins. J’étouffais, et il bandait.

Bon ok, moi aussi.

Et sa main montait et descendait sur ma queue, encore et encore, s’arrêtant parfois pour la serrer à m’en faire gémir de douleur, pour reprendre ensuite ses allées et venues à peine freinées par les couches de tissus qui emprisonnaient son poignet et son avant bras.

 

Enfin, il relâcha ma jugulaire et je restais appuyé contre lui, peinant à respirer à nouveau normalement, observant la scène et tout autour de nous. Personne n’avait vu quoi que ce soit. Personne n’aurait bougé si…

-J’aurais pu vous tuer Duval, si je l’avais voulu.

Alors c’est ça son truc? Avoir le contrôle non stop?

 

Je devais m’être raidi car il éclata d’un rire doux contre mon oreille sans lâcher mes reins, ni laisser mes fesses ou ma verge en paix, et je fronçais les sourcils, agacé. Dans quelques secondes il allait me sortir qu’il était un vampire aussi?

En réalité j’avais eu peur, et j’avais été foutrement excité. Le fait de n’avoir eu aucun contrôle avait été totalement flippant mais aussi alléchant… Je ne l’admettrai pas, mais je n’en pensais pas moins.

Et j’avais juste envie que cela recommence. Alors…

 

-Vous auriez pu, mais vous ne l’auriez pas fait. Vous êtes trop… Gentil.

-Gentil?!

Malgré la musique, j’entendais son ton offusqué et j’en ricanais intérieurement.

-Oui, tout le monde au bureau sait que derrière vos airs de glaçon ambulant vous êtes un gros nounours en mal d’amour.

J’avais débité cette phrase comme une insulte, et j’espérais qu’il la prenne en tant que telle.

Je sentis ses ongles s’enfoncer dans la chair tendre de mon aine, et je me cambrais, agrippant une poignée de ses cheveux sur lesquels je tirais aussi fort qu’il me faisait mal.

 

-Doucement, c’est sensible ces choses là nounours…

-Emma… Celle là tu ne vas pas l’emporter au paradis…

Je laissais un instant mon sourire digne de Garfield ou du chat d’Alice s’étirer, puis reprenais mon air niais habituel et me retournais vers mon patron, candide même si j‘étais définitivement frustré de ne plus rien avoir pour me caresser.

 

-Comment ça? C’est pas vrai que tu es un amour au fond? Une gentille chose qui refuse de faire du mal aux autres et qui ne couche pas sans sentiments? Une gonzesse quoi…

Je discernais pendant une seconde une lueur d’amusement au fond de ses magnifiques prunelles rougeoyantes par la lumière des spots de la scène, et aussi rapidement qu’elle disparut, une main agrippa mon cou et le serra plus brusquement que précédemment tandis que des lèvres humides se plaquaient contre les miennes en même temps qu’un bassin ondulait contre le mien.

-Tu vas voir ce qu’elle va te faire la gonzesse.

 


Quelques instants plus tard je me retrouvais plaqué contre une tour d’amplis de rechange, derrière la scène, sans savoir comment on avait pu arriver là. L’important était que nous étions seuls, et que la jambe qui s’était insinuée entre les miennes me soulevait progressivement du sol au fur et à mesure que mon patron se collait contre moi. Je sentis mon treillis et mon boxer tomber sur mes chevilles et j’en profitais pour lui arracher sa chemise et m’attaquer à son pantalon, lorgnant de l’œil le tatouage que j’allais enfin pouvoir voir en entier…

 

Tout en massant hâtivement son érection bien plus que proéminente, je baissais les yeux et m’inclinais légèrement pour pouvoir regarder le magnifique Yggdrasil tout en courbes et branches emmêlées qui descendait jusqu’au haut de sa cuisse. Du bout du doigt je suivais les branches/racines qui disparaissaient entre ses jambes et sentis une pression sur mes épaules.

 

Je levais la tête et plissais les paupières devant le regard ardent du brun au dessus de moi:

-Et vous voulez quoi avec votre pipe?! Cent balles et un Mars?

Je me relevais et lui faisais face, encore un peu haletant de nos précédents échanges;

-C’est pas moi celui qui doit être gentil ce soir monsieur Vianti. Moi je suis déjà sympa tout le temps, et je ne suis pas le genre de petite conne qui taille des pipes pour une promotion, vu la qualité, il faut la mériter la gâterie.

 

Et d’abord j’y pouvais rien si le fait que je regarde son tatouage lui avait donné des idées.

Connard.

-Ah c’est comme ça? Son regard me foudroya entre les mèches de cheveux qui retombaient sur son visage jusque sur ses joues. Ok, alors on va faire comme tu le sens.

Là il avait l’air vraiment énervé, et je sentis l’excitation monter en flèche alors qu’il me retournait brutalement et me plaquait face aux amplis, me maintenant immobile d’une main ferme sur la nuque.

De sa main libre et d’une de ses jambes, il m’écarta les cuisses sans douceur, me cambrant un peu plus vers lui et je voyais le plastique noir s’embuer devant mes lèvres alors que je gémissais silencieusement d’impatience.

 

Sa main sur ma cuisse remonta presque lentement, griffant ma peau jusqu’à ma fesse qu’il prit en main une seconde, avant de la lâcher et de présenter ses doigts devant mes lèvres en se serrant contre mon dos, sa queue glissant contre moi et butant chaque fois un peu plus sur mon intimité.

-Suce.

Je le fusillais du regard et sa main sur ma nuque agrippa une poignée de cheveux qu’il tira en arrière.

-Suce Emma.

 

Mes lèvres toujours closes durent le décider car il se pencha un peu plus sur mon cou et embrassa ma peau fiévreusement en murmurant près de mon oreille.

-T’en as envie, fais pas ta chienne maintenant, tu vas avoir ce que tu veux depuis des heures…

Son sexe passa un peu plus rudement contre mon entrée et j’entrouvris la bouche une seconde pour exhaler l’air chaud qui opprimait mes poumons, sans attendre, son index et son majeur s’infiltrèrent entre mes lèvres, plongeant au creux de ma bouche, caressant ma langue et je mordais doucement ses phalanges, commençant à le lécher sans me presser.

 

Son souffle se fit plus rauque derrière moi et je m’enhardissais progressivement, mimant une fellation jusqu’à ce qu’il retire ses doigts et les enfonce tous les deux en moi.

-Connard!

J’appuyais plus fort mon front contre l’ampli, c’était pas comme si j’étais pas habitué, mais quand même, deux d’un coup ça surprend. Je serrais les dents et tentais de décontracter mes muscles lorsque sa poigne sur ma nuque se fit caresse pendant quelques secondes.

-Si je suis délicat avec toi, tu vas encore me prendre pour quelqu’un de gentil… Donc on va passer à la suite si ça ne t’ennuie pas.

S’il m’avait laissé le temps de répondre quoi que ce soit, j’aurais bien dit que vu la taille de sa queue j’aurais souhaité une préparation un chouilla plus longue mais finalement…

-Hmpffff.

 

J’optais en désespoir de cause pour la morsure de lèvre intensive. Si mes yeux avaient pu sortir de mes orbites à cause de la douleur, je crois qu’ils seraient à des kilomètres de là à l’heure qu’il est. Et je restais là, parfaitement figé sous la sensation de se faire fendre en deux, incapable de desserrer mes poings ou mes dents, et j’entendais moi-même mon souffle totalement haché et douloureux.

 

Ses mains quittèrent leur place et rejoignirent mon torse et mon sexe qui commençait à débander sous le côté désagréable de la situation et tout en passant ses doigts de mon périnée à mon gland, il murmura à mon oreille:

-Qu’est-ce que tu es serré! C’est indécent à ton âge…

-Ta gueule et bouge. (Connard). Fillette. Grognais-je sans attendre.

 

Ses mains de déplacèrent à nouveau, et vinrent passer sur mes pectoraux jusqu’à mes épaules qu’elles cramponnèrent fermement. Il y eut un instant de flottement pendant qu’il se retirait de toute sa longueur et que je me décontractais, puis d’un coup il se r’enfonça en moi de toutes ses forces, imprimant dans ma peau la marque de ses doigts, et je ne put m’empêcher de crier sous le choc de son gland contre ma prostate.

Il me pilonna encore et encore, jusqu’à ce que je me dégage et l’allonge sur le sol pour m’empaler moi-même sur lui, imprimant mon rythme et nous laissant en sueur lorsqu’il finit par éjaculer alors que je me retirais brutalement pour éviter de me retrouver rempli.

 

Je m’adossais contre un ampli le temps de reprendre mon souffle et laissait courir mes yeux sur la merveille qui venait de me baiser comme un étalon. Je souris doucement, le manque de lumière donnait à son corps une allure irréelle. Ses jambes paraissaient interminables, ses cuisses étaient la sublimation de la courbe. Je voyais à la lueur des spots lointains et à celle de la lune son sexe se ramollir, couvert de son foutre qui brillait un peu dans l’obscurité. Son ventre se soulevait doucement et j'observait la cambrure de ses reins onduler sous le geste.

 

Il avait la main sur son front, essuyant la sueur qui en coulait, et je poussais sur sa cuisse du bout de mon pied plusieurs fois, jusqu’à ce qu’il se relève sur les coudes avec un soupir agacé.

-Quoi?!

Je vis ses yeux se baisser son mon érection toujours présente et il murmura:

-Tu n’as pas…

-On est pas forcément synchros la première fois, patron.

Il claqua de la langue, agacé tout en s‘accroupissant et remontant son boxer.

-Ah arrête de m’appeler comme ça.

Il s’approcha de moi à quatre pattes, ses épaules roulant sous la lune, ses cheveux brillants sous son éclat…

Son visage vint se placer en face du mien, à quelques millimètres sans me toucher franchement, et sans me regarder il se mit à descendre entre mes cuisses repliées…

-Qu’est-ce que tu fo…

-Chhh. Ferme la… Emma…

 


**

-Hé Manu! J’ai besoin du rapport de taxes de Janvier dernier!

 

Je lève le nez de mon paquet de chips avec un air absolument pas concerné, et fait un clin d’œil à Marise, une vieille peau que je déteste depuis mon premier jour, mais qui s’obstine à me demander des trucs alors que tout le monde a laissé tomber.

 

-Demande à Vincent chérie.

-Mais c’était à toi de les faire!

-Oui mais moi je souffre à mon appendice tu piges?

Pour affirmer mes dires je pointe mon ventre du doigt, visant vaguement le milieu vu que je ne me souviens plus de quel côté elle était…

 

Je la vois lever les yeux au ciel par-dessus la cloison, et se mettre à parler sur mon dos avec ses collègues peau de vaches.

Croisant les jambes au dessus de la tour de mon pc, je clique sur l’icône MSN et soupire. Toujours personne. Je vais finir par bosser de dépit. Ce serait un comble…
 

Finalement j’attrape un boudoir dans son paquet de quinze, fout du sucre partout sur mon clavier, l’enfourne en bouche et part surfer sur le site ‘homotographie’. Que du bonheur pour les yeux celui là.

De la main gauche, je fais bouger un mini skateboard que j’ai volé à mon neveu, on dirait pas mais faut de l’adresse pour manier ces conner…

-DUVAL!

 

Je sursaute brusquement à ce cri poussé à deux centimètres de mon oreille et ma main clique par réflexe sur un tableur que j’ai commencé un jour ou personne n’était connecté…

Il y a huit mois genre…

Je me tourne vers le malade qui m’a rendu à moitié sourd et tombe sur deux grands yeux et un visage divin. Divin mais fatigué.

Divin, fatigué, mais pas l’air content.

J’en avale mon boudoir de travers et commence à m’étouffer fort peu élégamment.

-Voui patron?

-Prenez vos affaires et rejoignez moi dans mon bureau.

-Heu…

-Tout de suite!

-Toutes mes affaires? Je couine d’une petite voix alors qu’il se retourne pour partir.

-Bien entendu toutes vos affaires! Ne vous faites pas plus bête que vous ne l’êtes déjà!

 


Sa porte claque et un grand silence s’éternise dans les bureaux des employés. Mais enfin le brouhaha reprend « Il va enfin se faire virer » « non mais quel branleur » « Ah c’est pas trop tôt »…

Moi je suis vert. Je pensais franchement qu’après notre partie de jambes en l’air - et c’est MOI qui l’ai eue la pipe!- il allait oublier mon petit écart…

Je sauvegarde rapidement tous les mails des employés de la tour sur une clef USB, faut pouvoir se défendre, et empaquette mon bordel dans deux sachets plastiques et un carton, avant de me diriger vers la porte de son bureau.

-Entrez Duval!

 

C’est pas drôle les portes transparentes, on peut pas hésiter trois plombes devant.

Je pénètre tout en douceur dans la pièce, et lève les yeux vers le brun assis derrière son bureau.

 

-Fermez la porte.

J’obéis, toujours sans rien dire et l’entends se lever.

Je me retourne tandis qu’il s’avance:

-Pose ça Emma, murmure-il en désignant mon bazar.

Je m’exécute encore et tout en ramassant pour la troisième fois un sachet qui s’obstine à ne pas tenir droit je lance:

-Alors, vous comptez me virer?

-Si j’avais voulu te virer je t’aurais dit de ne pas revenir aujourd’hui…

-C’Est-ce que tu as fait en fait, je remarque.

Il lève les yeux au ciel et agrippe ma cravate pour me tirer vers lui.

-J’ai trouvé mieux finalement.

Sa main se dirige directement vers mon entre jambe et j’écarquille les yeux de stupeur.

-Hein?!

-Quitte à ne rien branler comme tu le fais brillamment depuis deux ans, j’ai décidé de te filer une promotion.

-Qu…?!

-Tu vas être mon secrétaire personnel désormais.

-Attends, tu me file une promotion?

-Ouai, et regarde!

Je suis son doigt et tombe sur un canapé en cuir brun. Je vois pas trop là… Deux mains se posent sur ma taille et il me chuchote:

-Emma… C’est une promotion canapé. Alors on va inaugurer le canapé!

 

Je me laisse aller à sourire. Franchement… C’était quoi la probabilité pour que mon patron (qui disait être en voyage d'affaires) et moi (qui avais fait un faux certificat médical), nous nous retrouvions au même concert de rock? Probablement une chance sur un million. Eh oui.


VDM!

 


(The End)

 

Par Absynthe - Publié dans : Cock Tales Cocktails - Communauté : Communauté gay
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Samedi 1 août 6 01 /08 /Août 17:43
Bonjour les filles!
Je viens juste vous prévenir que malheureusement, les majs prévues vont être légèrement retardées. J'ai donné mon ordinateur à formater à un ami, en sauvant tous mes fichiers works, et en espérant pouvoir squatter le pc de ma mère pour continuer à écrire voire à publier, mais là, j'essaie depuis trois p*tain de quart d'heures d'ouvrir mes fichiers, et y a rien à faire.
En plus je ne trouve aucun Works à télécharger sur 01net (oui parce que je me suis dit que la version était peut-être trop vieille..) et openoffice et word servent à quedale à part à faire des petits carrés...

Voilà.. Donc c'est la mouise.

Sinon, pour que vous soyez au courant, quand j'aurais à nouveau mon pc, les majs se feront dans cet ordre:
L'Oublié,
Spartiates,
Shyinn, (j'ai pas enviiie)
Le Nouveau prof (en double chapitre sinon vous allez râler),
Le Grenat Bleu,
etc.

Et enfin, je profite de cet article pour rappeler deux trois détails aux lectrices du Grenat.
Cette histoire est une "Im" (appelation d'origine Absynthienne), autrement dit elle est imagée. Globalement, c'est un PWP (Plot? What Plot? = Un scénar? Quel Scénar?) ou un "Smut" (merci Sorn ^^) qui à la base n'est PAS censé être une succession de lemons comme le pwp, mais une succession d'ambiances, d'atmosphères et de scènes bénignes dans un milieu qui nous est inconnu.
Manque de chance, on m'a fait remarquer que j'accumulais les scènes de cul, et que ça perdait de la fraicheur (je déforme un peu, mais globalement c'est ça, et je suis d'accord), donc je vais tenter de remonter le niveau.
Revenons à l'appellation PWP ou Im. Ces petites choses signifient entre autre, que l'intrigue n'est que TRES secondaire à l'histoire.
Si vous lisiez le Grenat sous sa forme définitive et achevée (genre en roman), vous n'en seriez qu'au commencement.
La découpe en chapitres n'est là que pour vous publier des trucs assez fréquemment.
On peut aussi faire un parrallèle avec une série TV. Dans une série, il y a parfois des épisodes qui n'ont rien à voir avec l'intrigue de base. Ben là c'est pareil.
Mais c'est bien de me rappeler que vous attendez quand même qu'il se passe quelque chose.
L'ennui c'est que je veux vous montrer tellement de trucs, que j'en oublie parfois l'essentiel... Et j'en suis désolée. Je vais m'appliquer c'est promis.
J'avais encore un truc à dire...
Ah! Oui!
On m'a également fait remarquer que le côté "total Yaoi" n'était pas crédible...
Je tiens à rappeler que le manoir compte 60% (voire plus, je ne me souviens pas des chiffres donnés) de femmes. Et que les hommes qui y vivent en tant qu'^hôtes ont TRES largement plus de femmes que d'hommes comme clientes.
Il n'y a qu'Ambre qui est un privilégié de par sa phobie. Raziel fait son boulot auprès de femmes même s'il les déteste.
Plume et Indigo sont ce qu'on appelle "bis" et se foutent royalement du sexe de leur partenaire, ainsi que d'être dominants ou dominés. Carlisle (que je prononce Carliseul, contrairement aux twilighteuses) est simplement très ouvert, et apprécie les belles choses quelles qu'en soient le sexe.
Ce que feraient la plus part des gens s'ils n'avaient pas été élevés dans un contexte ou le prince se tape la princesse et pas les sept nains ni le garçon d'écurie, et encore moins le dragon métamorphe ;) .
Mais bref, le manoir Carlisle est un établissement d'art et de services. Pour y entrer il faut déjà être capable de coucher avec les deux sexes. Ce n'est pas parce que mes personnages sont tous "aware" que ceux en dehors ne sont qu'un amas de gays refoulés qui ne rêvent que de sauter sur Ambre etc. Je suis pas totalement stupide, merci.

Hm... Voilà. Je vais avancer l'Oublié sur papier, mais je déteste ça, parce qu'après il faut que je retape tout, et c'est une horreur de se relire...

Bref, bonnes vacances à vous, merci mille fois d'être là, pardonnez moi pour mes réponses lentes à vos commentaires.
Gros bisous à toutes, vous êtes géniales =)
Par Absynthe - Publié dans : Papotages et Excuses bidons en tout genre
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