Dimanche 26 juillet 7 26 /07 /Juil 00:39



EDIT: Je sais pas du tout ce qui se passe avec le format de mon texte, je m'en excuse si vous n'arrivez pas à lire correctement... Je pige pas ce que j'ai fait de mal donc au pire, copiez collez ça dans un fichier word etc pour pouvoir lire ^^'... (vous pourrez vérifier mon orthographe en même temps ;) ;) ) Désolée...

Bon sang... vingt jours sans MAJ... Je suis confuse, je sais pas ce que j'ai bien pu bran... faire entre temps... Je suis même pas partie en vacances rien... J'ai larvé, j'ai fêté mon anniversaire (merci à celles qui s'en sont souvenu ^^), j'ai larvé, je suis allée me baigner, j'ai larvé près du lac, etc etc... 
Le déchet quoi. 
Bon et je dois avouer que ça fait des lustres que je suis sur ce chapitre.
J'ai VRAIMENT peiné à l'écrire, et peut-être que ça se sentira. 
Le lemon sera surement cru et spécial, et peut-être aussi maladroit et...
Boudiou je suis contente d'avoir fini cette mini fic ^^.
Ce chapitre va être bien long d'après moi. Six pages quand même, je m'étonne moi même ^^'...



Voilà. Sinon quelques trucs qui n'ont rien à voir.

-Fuck les Twilighteuses, vous me tapez sur le système Oo' (bon les slasheuses de Twilight, là je vous aime un peu plus)(hé Jacob est nettement mieux que l'autre tronche de rescapé d'accident de train) (bon mais l'acteur qui joue Jasper les bat tous)



-La saison 2 de TRUEBLOOD est carrément d'ENFER! J'adoooore. C'est hot, c'est génial, en plus on en apprend plus sur Eric (love Eric) et d'après le sixième épisode (ou l'on voit son créateur) je sens que le slash va me titiller les doigts assez sévèrement.  Vous avez le lien à droite, j'aimerai beaucoup connaître votre avis sur la question ^^.



-La saison 5  (6?)de Weeds est complètement débile, mais qu'est-ce qu'on ferait pas pour baver sur Silas... Pourquoi il est pas gay lui déjà?...



-Une très adorable "Mikii", contact MSN un peu inconnu vient de me filer le lien pour visionner Little Ashes en anglais (râlez pas, c'est déjà ça). J'ai pas encore pu visionner, vu que j'écrivais ce chapitre, donc je vous file le lien et on découvrira ça ensemble ^^.  On dit quoi? On dit merci Mikiii!

(Hahahaha j'ai failli oublier de le mettre xDDD)
CLIQUEZ LA


-Sinon, une petite pensée à notre très adorée Alex qui a eu son anniv cinq jours après moi, donc le 20, et qui en ce moment supporte une gamine de quinze ans et une bande de vieux depuis deux semaines, alors qu'ils sont perdus au fond de l'europe ( je dirais pas de l'est ou du nord, vu qu'ils se déplacent tout le temps..). Bref, Alex reviens, tu nous manques, on t'aime et SURTOUT on veut la suite d'H2O!!!



-Vous apprécierez les magnifiques images au passage hein. (Qui sont mieux en séries mais bref..)



Voilà voilà, j'ai du oublier la moitié, bonne lecture à toutes, savourez ce dernier chapitre.
Pour les premières lectrices, s'il est trop horrible, signalez le moi que je le retravaille et évite la catastrophe!
bisous je vous aime les filles!



 

 




Chapitre trois:
Il fit mine de se détacher de moi. Et je plantais mes ongles dans son avant bras, le forçant à reprendre sa position précédente.

Tu vas voir ce qui est déplacé et indécent. Connard.

 


Là en temps normal, ou en fiction classique, j’aurais dansé collé-serré avec le beau brun, j’aurais du me frotter à lui, l’allumer de mon corps divin et tout en courbes, ses mains auraient du cesser de se crisper pour se dégager et plutôt se démener pour ouvrir mon pantalon, et nous aurions pu commencer à coller nos corps en sueur l’un contre l’autre sur le son de la musique, les gens autour de nous auraient du se figer de stupeur et se mettre à saliver abondamment, y compris les hétéros, les homophobes etc, parce que nous aurions été tellement sexy qu’il aurait été inconcevable que des hétéros restent hétéros et que des cons restent cons etc etc.

Mais pour aller dans ce sens, il aurait fallu que la première étape fonctionne.

A savoir danser contre lui.

 


Or…

 


…Danser avec quelqu’un qui ne le veut pas, c’est dur.

Et danser collé-serré avec un homme qui résiste, c’est encore plus dur.

On est tenté de lui coller un coup de poing pour l’assommer un peu et pouvoir le tripoter tranquille. Seulement voilà, c’est la frontière entre le rapport consentit, et le rapport non consentant.

Et c’est ainsi qu’on peut tomber dans le monde d’un violeur en moins de deux secondes, tout ça à cause d’un sale caractère de merde et de manières de sainte nitouche…

Connard.

Du coup, je ne le frappais pas, n’avais aucun moyen de le droguer, pas même à la ganja douce, et optais pour une manière légèrement plus pitoyable:

Le marchandage.

Vous savez, le genre de drague de kéké crétin qui est sorti exceptionnellement de son nid à HLM…

« Vas y t’es charmante, y a pas moyen de moyenner pour avoir ton numéro? »

 

Oui parce que le kéké crétin n’offre pas de verre, il envoie des SMS de 17 heures à minuit parce que ce sont les heures gratuites. Ensuite le kéké propose d’aller boire un verre -qu’il ne vous paiera pas- et vous demandera si vous avez une chambre libre pour que vous puissiez coucher ensemble. Et si c’est pas possible vous finirez dans sa golf décapotable recapotée pour l’occasion.

Bref, après avoir harponné son bras de mes ongles, je marchandais.

 

Ma main libre glissait derrière moi vers sa nuque en une caresse qui aurait pu être délicate si elle n’avait pas été saccadée et je penchais la tête en arrière pour me reposer sur son épaule.

-Allons allons monsieur Vianti, vous en avez tout autant envie que moi… Je susurrais.

Enfin, c’est assez chaud de susurrer quoi que ce soit au milieu d’une foule de concert avec deux abrutis sur scène qui font rugir leurs guitares électriques comme des dégénérés.

 

Mon brun tentait de se dégager par petits à-coups et non seulement mes ongles s’enfonçaient un peu plus dans son avant bras à chaque geste, mais en plus, son bassin se plaquait chaque fois plus violemment contre mes fesses, et il ne paraissait pas se rendre compte de l’effet qu’il me faisait.

Je ronronnais presque de sentir les formes de son entre jambe contre moi, et si elle avait été au garde à vous, c’aurait été un peu moins vexant. Mais on peut pas tout avoir. Et puis ça allait venir.

 


-Ca dépend Duval, si vous en avez envie au point de préférer vous jeter d’un immeuble de huit étages ou de coucher avec un nain paraplégique, alors oui, on en a tout autant envie l’un que l’autre.

-Vous ne savez même pas de quoi je parle, répliquais-je vexé et effaré en me retournant, dégrippant mes griffes mais tenant toujours un poignet pour limiter la fuite possible.

J’hallucinais! Connard!

 

-Et j’ignorais que les nains c’était votre truc… Ajoutais-je avec un sourire parfaitement faux.

Il leva les yeux au ciel et fit mine de s’en aller mais je tirais son poignet vers moi et passais mes bras autour de son cou en m’approchant près, très près.

 

-J’ai envie de quoi d’après vous… Alexxxxiel?

Peut-être que sur des papiers de contrat, ça craint à mort comme prénom, mais je vous promet qu’à prononcer, c’est d’enfer, et on a qu’une seule envie, c’est de le gémir.

Là très honnêtement je me foutais royalement de ce que pourrait penser mon très cher… Heu très con patron. Pour moi je serais renvoyé dès mon retour au bureau, et je ne pouvais plus attendre quoi que ce soit d’autre qu’une charmante partie de jambes en l’air.

 

Et bon dieu je la voulais cette partie.

-Ce dont vous avez envie?

 

Il plongea son regard -magnifique- dans le mien sans doute un peu vitreux et de plus en plus fiévreux alors qui parlait:

 

-Emmanuel Duval, vous voulez que je vous baise.

J’hoquetais et il continuait.

-Vous voulez que je vous prenne dans un coin sombre de ce champ, au milieu de la foule peut-être, ou alors contre un arbre, n’importe ou tant que je vous écarte les cuisses et vous déchire de l’intérieur en vous faisant crier de plaisir…

 

Mes yeux me brûlaient j’arrivais même plus à les faire cligner, j’avais devant moi l’homme le plus vulgaire -et le plus grand connard- que je connaissais qui venait de me décrire pris comme une vulgaire… …femme, tout en me vouvoyant et sans me quitter du regard.

 

Je sentais mes jambes se dérober à moitié sous mon poids et raffermissais ma prise sur sa nuque en inspirant une goulée d’air qui fit l’effet sonore d’un gémissement mal contenu.

Je le vis cligner des paupières et se mettre à sourire sadiquement.

 

-Oui… Je le veux, répondais-je avec un sourire amusé alors qu’il commençait à me couper avec sa voix de patron et son petit air hautain.

-Et comme je vous l’ai dit précédemment, je préférerais cent fois…

-Vous pouvez embrasser le baisé.

 

Cette fois c’était à lui d’afficher un air surpris. Ses yeux s’écarquillèrent et j’en profitais pour me jeter sur ses lèvres comme un affamé, l’enfermant dans un baiser déchaîné, auquel il tenta plusieurs fois de se soustraire, repoussant mes hanches collées contre les siennes de ses mains. Mains qu’il fit remonter le long de mon torse par désespoir de cause vu que ça ne marchait pas, et je gémis contre ses lèvres lorsque son pouce griffa à moitié l’un de mes mamelons avant de pousser de toutes ses forces sur mon pectoral pour m’écarter de lui.

 

Je chancelais, étourdi, et inspirais profondément, appréciant l’odeur de son corps qui émanait de moi, celle de la cigarette qui planait dans l’air, de la sueur, de l’alcool… Ma langue glissa sur mon piercing encore humide de salive et j’adressais un grand sourire au brun qui me fixait, haletant doucement à quelques pas de moi.

 

Il avait l’air partagé entre l’envie de me taper dessus et… …autre chose.

Le groupe entama un nouveau morceau, et la foule déjà assez compacte se resserra encore et se massa près de la scène, nous bousculant et nous envoyant vers l’avant. Un couple s’inséra entre nous deux et je perdais mon patron de vue.

 

Trop la haine. C’était quoi cette arnaque?! Je pouvais même pas en remettre une couche et me prendre un râteau mémorable!

 

Je me retrouvais à cinq mètres de la scène, sans avoir eu envie d’y être, chose qui n’arrive jamais lorsqu’on l’a choisi. Je regardais tout autour de moi avec le désir réprimé de taper du pied comme un gosse.

J’étais seul, comme un con, les autres pêtaient littéralement la forme, et j’avais juste envie de les regarder avec un sourire coincé, de faire un petit « waii » en secouant les poings du genre « qu’est-ce qu’on s’amuuuse, j’adooore la macarena ».

 

Nan très sérieusement, il y a des gens qui ont la poisse un truc fameux.

Et alors que je faisais demi-tour pour essayer de sortir de la cohue et d’atteindre des eaux plus calmes et des rangs plus espacés, une poigne de fer m’agrippa par le bras, me tira sans douceur sur le côté, et surpris je lâchais un pathétique « Aieuh » en grimaçant, avant de me retrouver le nez collé à un torse trempé de sueur et de bière. Roh dégueu.

 

On me repoussait presque doucement, et une main glissa sous mon menton pour me relever la tête alors que je passais une main dégoûtée sur mon visage. Je suspendais mon geste et baissais à nouveau le regard sur le buste trempé. Il est parfait ce torse!

 

Je plaquais mes mains dessus, savourant encore une fois l’ouverture de cette chemise, le fait que la peau soit trempée et…

-Patronnn, je ronronnais. Vous êtes tout mouillé.

Mes doigts glissaient sur sa chair, montant et descendant au gré de ses muscles, de ses abdominaux, de son nombril…

-Et vous m’avez cherché, ajoutais-je les yeux brillants…

Pour n’avoir pour toute réponse qu’un souffle brûlant sur mon visage, et une main possessive qui agrippe ma hanche et me plaque contre lui.

 

La musique se faisait plus langoureuse à mes oreilles et son bassin qui se frottait contre moi me rendait fou. Son silence me faisait trembler, je ne comprenais pas pourquoi il ne disait rien. Me faisait-il marcher?

D’un geste brusque il me tourna dos à lui et me poussa en avant en restant tout contre moi, traversant avec difficulté la foule pour atteindre un milieu plus dense que jamais ou la musique se faisait assourdissante, droguante, enchanteresse tant elle était forte.

 

Une de ses mains remonta jusqu’à ma gorge qu’il serra sans douceur en me faisant m’appuyer contre son épaule, et l’autre vint ouvrir mon gilet jusqu’en bas, les vibrations de la fermeture éclair se répercutant dans chacun de mes nerfs.

 

Lorsque sa main se posa sur mon ventre et que je sentis mes entrailles faire un bond, je bénis soudainement l’idée saugrenue de ne rien porter sous mon gilet. Et lorsqu’elle descendit, frôla la ligne de poils blonds que je m’obstine à garder pour faire « viril » et s’inséra tout simplement sous ma ceinture, je me cambrais brusquement et tentais de prendre une inspiration mais ne réussis qu’à me plaquer un peu plus contre le brun et à gémir lamentablement sous le manque d’air.

-Chhhh…

T’es mignon toi « chh » j’étouffe là.

 

Connard.

(J’allais oublier. )

 

Mes doigts se portaient à mon cou, saisissant sa main pour tenter de l’écarter, du moins de la desserrer. Il restait sourd à mes supplications silencieuses et inlassablement nous oscillions de droite à gauche, de gauche à droite, ses hanches frottant contre mes reins. J’étouffais, et il bandait.

Bon ok, moi aussi.

Et sa main montait et descendait sur ma queue, encore et encore, s’arrêtant parfois pour la serrer à m’en faire gémir de douleur, pour reprendre ensuite ses allées et venues à peine freinées par les couches de tissus qui emprisonnaient son poignet et son avant bras.

 

Enfin, il relâcha ma jugulaire et je restais appuyé contre lui, peinant à respirer à nouveau normalement, observant la scène et tout autour de nous. Personne n’avait vu quoi que ce soit. Personne n’aurait bougé si…

-J’aurais pu vous tuer Duval, si je l’avais voulu.

Alors c’est ça son truc? Avoir le contrôle non stop?

 

Je devais m’être raidi car il éclata d’un rire doux contre mon oreille sans lâcher mes reins, ni laisser mes fesses ou ma verge en paix, et je fronçais les sourcils, agacé. Dans quelques secondes il allait me sortir qu’il était un vampire aussi?

En réalité j’avais eu peur, et j’avais été foutrement excité. Le fait de n’avoir eu aucun contrôle avait été totalement flippant mais aussi alléchant… Je ne l’admettrai pas, mais je n’en pensais pas moins.

Et j’avais juste envie que cela recommence. Alors…

 

-Vous auriez pu, mais vous ne l’auriez pas fait. Vous êtes trop… Gentil.

-Gentil?!

Malgré la musique, j’entendais son ton offusqué et j’en ricanais intérieurement.

-Oui, tout le monde au bureau sait que derrière vos airs de glaçon ambulant vous êtes un gros nounours en mal d’amour.

J’avais débité cette phrase comme une insulte, et j’espérais qu’il la prenne en tant que telle.

Je sentis ses ongles s’enfoncer dans la chair tendre de mon aine, et je me cambrais, agrippant une poignée de ses cheveux sur lesquels je tirais aussi fort qu’il me faisait mal.

 

-Doucement, c’est sensible ces choses là nounours…

-Emma… Celle là tu ne vas pas l’emporter au paradis…

Je laissais un instant mon sourire digne de Garfield ou du chat d’Alice s’étirer, puis reprenais mon air niais habituel et me retournais vers mon patron, candide même si j‘étais définitivement frustré de ne plus rien avoir pour me caresser.

 

-Comment ça? C’est pas vrai que tu es un amour au fond? Une gentille chose qui refuse de faire du mal aux autres et qui ne couche pas sans sentiments? Une gonzesse quoi…

Je discernais pendant une seconde une lueur d’amusement au fond de ses magnifiques prunelles rougeoyantes par la lumière des spots de la scène, et aussi rapidement qu’elle disparut, une main agrippa mon cou et le serra plus brusquement que précédemment tandis que des lèvres humides se plaquaient contre les miennes en même temps qu’un bassin ondulait contre le mien.

-Tu vas voir ce qu’elle va te faire la gonzesse.

 


Quelques instants plus tard je me retrouvais plaqué contre une tour d’amplis de rechange, derrière la scène, sans savoir comment on avait pu arriver là. L’important était que nous étions seuls, et que la jambe qui s’était insinuée entre les miennes me soulevait progressivement du sol au fur et à mesure que mon patron se collait contre moi. Je sentis mon treillis et mon boxer tomber sur mes chevilles et j’en profitais pour lui arracher sa chemise et m’attaquer à son pantalon, lorgnant de l’œil le tatouage que j’allais enfin pouvoir voir en entier…

 

Tout en massant hâtivement son érection bien plus que proéminente, je baissais les yeux et m’inclinais légèrement pour pouvoir regarder le magnifique Yggdrasil tout en courbes et branches emmêlées qui descendait jusqu’au haut de sa cuisse. Du bout du doigt je suivais les branches/racines qui disparaissaient entre ses jambes et sentis une pression sur mes épaules.

 

Je levais la tête et plissais les paupières devant le regard ardent du brun au dessus de moi:

-Et vous voulez quoi avec votre pipe?! Cent balles et un Mars?

Je me relevais et lui faisais face, encore un peu haletant de nos précédents échanges;

-C’est pas moi celui qui doit être gentil ce soir monsieur Vianti. Moi je suis déjà sympa tout le temps, et je ne suis pas le genre de petite conne qui taille des pipes pour une promotion, vu la qualité, il faut la mériter la gâterie.

 

Et d’abord j’y pouvais rien si le fait que je regarde son tatouage lui avait donné des idées.

Connard.

-Ah c’est comme ça? Son regard me foudroya entre les mèches de cheveux qui retombaient sur son visage jusque sur ses joues. Ok, alors on va faire comme tu le sens.

Là il avait l’air vraiment énervé, et je sentis l’excitation monter en flèche alors qu’il me retournait brutalement et me plaquait face aux amplis, me maintenant immobile d’une main ferme sur la nuque.

De sa main libre et d’une de ses jambes, il m’écarta les cuisses sans douceur, me cambrant un peu plus vers lui et je voyais le plastique noir s’embuer devant mes lèvres alors que je gémissais silencieusement d’impatience.

 

Sa main sur ma cuisse remonta presque lentement, griffant ma peau jusqu’à ma fesse qu’il prit en main une seconde, avant de la lâcher et de présenter ses doigts devant mes lèvres en se serrant contre mon dos, sa queue glissant contre moi et butant chaque fois un peu plus sur mon intimité.

-Suce.

Je le fusillais du regard et sa main sur ma nuque agrippa une poignée de cheveux qu’il tira en arrière.

-Suce Emma.

 

Mes lèvres toujours closes durent le décider car il se pencha un peu plus sur mon cou et embrassa ma peau fiévreusement en murmurant près de mon oreille.

-T’en as envie, fais pas ta chienne maintenant, tu vas avoir ce que tu veux depuis des heures…

Son sexe passa un peu plus rudement contre mon entrée et j’entrouvris la bouche une seconde pour exhaler l’air chaud qui opprimait mes poumons, sans attendre, son index et son majeur s’infiltrèrent entre mes lèvres, plongeant au creux de ma bouche, caressant ma langue et je mordais doucement ses phalanges, commençant à le lécher sans me presser.

 

Son souffle se fit plus rauque derrière moi et je m’enhardissais progressivement, mimant une fellation jusqu’à ce qu’il retire ses doigts et les enfonce tous les deux en moi.

-Connard!

J’appuyais plus fort mon front contre l’ampli, c’était pas comme si j’étais pas habitué, mais quand même, deux d’un coup ça surprend. Je serrais les dents et tentais de décontracter mes muscles lorsque sa poigne sur ma nuque se fit caresse pendant quelques secondes.

-Si je suis délicat avec toi, tu vas encore me prendre pour quelqu’un de gentil… Donc on va passer à la suite si ça ne t’ennuie pas.

S’il m’avait laissé le temps de répondre quoi que ce soit, j’aurais bien dit que vu la taille de sa queue j’aurais souhaité une préparation un chouilla plus longue mais finalement…

-Hmpffff.

 

J’optais en désespoir de cause pour la morsure de lèvre intensive. Si mes yeux avaient pu sortir de mes orbites à cause de la douleur, je crois qu’ils seraient à des kilomètres de là à l’heure qu’il est. Et je restais là, parfaitement figé sous la sensation de se faire fendre en deux, incapable de desserrer mes poings ou mes dents, et j’entendais moi-même mon souffle totalement haché et douloureux.

 

Ses mains quittèrent leur place et rejoignirent mon torse et mon sexe qui commençait à débander sous le côté désagréable de la situation et tout en passant ses doigts de mon périnée à mon gland, il murmura à mon oreille:

-Qu’est-ce que tu es serré! C’est indécent à ton âge…

-Ta gueule et bouge. (Connard). Fillette. Grognais-je sans attendre.

 

Ses mains de déplacèrent à nouveau, et vinrent passer sur mes pectoraux jusqu’à mes épaules qu’elles cramponnèrent fermement. Il y eut un instant de flottement pendant qu’il se retirait de toute sa longueur et que je me décontractais, puis d’un coup il se r’enfonça en moi de toutes ses forces, imprimant dans ma peau la marque de ses doigts, et je ne put m’empêcher de crier sous le choc de son gland contre ma prostate.

Il me pilonna encore et encore, jusqu’à ce que je me dégage et l’allonge sur le sol pour m’empaler moi-même sur lui, imprimant mon rythme et nous laissant en sueur lorsqu’il finit par éjaculer alors que je me retirais brutalement pour éviter de me retrouver rempli.

 

Je m’adossais contre un ampli le temps de reprendre mon souffle et laissait courir mes yeux sur la merveille qui venait de me baiser comme un étalon. Je souris doucement, le manque de lumière donnait à son corps une allure irréelle. Ses jambes paraissaient interminables, ses cuisses étaient la sublimation de la courbe. Je voyais à la lueur des spots lointains et à celle de la lune son sexe se ramollir, couvert de son foutre qui brillait un peu dans l’obscurité. Son ventre se soulevait doucement et j'observait la cambrure de ses reins onduler sous le geste.

 

Il avait la main sur son front, essuyant la sueur qui en coulait, et je poussais sur sa cuisse du bout de mon pied plusieurs fois, jusqu’à ce qu’il se relève sur les coudes avec un soupir agacé.

-Quoi?!

Je vis ses yeux se baisser son mon érection toujours présente et il murmura:

-Tu n’as pas…

-On est pas forcément synchros la première fois, patron.

Il claqua de la langue, agacé tout en s‘accroupissant et remontant son boxer.

-Ah arrête de m’appeler comme ça.

Il s’approcha de moi à quatre pattes, ses épaules roulant sous la lune, ses cheveux brillants sous son éclat…

Son visage vint se placer en face du mien, à quelques millimètres sans me toucher franchement, et sans me regarder il se mit à descendre entre mes cuisses repliées…

-Qu’est-ce que tu fo…

-Chhh. Ferme la… Emma…

 


**

-Hé Manu! J’ai besoin du rapport de taxes de Janvier dernier!

 

Je lève le nez de mon paquet de chips avec un air absolument pas concerné, et fait un clin d’œil à Marise, une vieille peau que je déteste depuis mon premier jour, mais qui s’obstine à me demander des trucs alors que tout le monde a laissé tomber.

 

-Demande à Vincent chérie.

-Mais c’était à toi de les faire!

-Oui mais moi je souffre à mon appendice tu piges?

Pour affirmer mes dires je pointe mon ventre du doigt, visant vaguement le milieu vu que je ne me souviens plus de quel côté elle était…

 

Je la vois lever les yeux au ciel par-dessus la cloison, et se mettre à parler sur mon dos avec ses collègues peau de vaches.

Croisant les jambes au dessus de la tour de mon pc, je clique sur l’icône MSN et soupire. Toujours personne. Je vais finir par bosser de dépit. Ce serait un comble…
 

Finalement j’attrape un boudoir dans son paquet de quinze, fout du sucre partout sur mon clavier, l’enfourne en bouche et part surfer sur le site ‘homotographie’. Que du bonheur pour les yeux celui là.

De la main gauche, je fais bouger un mini skateboard que j’ai volé à mon neveu, on dirait pas mais faut de l’adresse pour manier ces conner…

-DUVAL!

 

Je sursaute brusquement à ce cri poussé à deux centimètres de mon oreille et ma main clique par réflexe sur un tableur que j’ai commencé un jour ou personne n’était connecté…

Il y a huit mois genre…

Je me tourne vers le malade qui m’a rendu à moitié sourd et tombe sur deux grands yeux et un visage divin. Divin mais fatigué.

Divin, fatigué, mais pas l’air content.

J’en avale mon boudoir de travers et commence à m’étouffer fort peu élégamment.

-Voui patron?

-Prenez vos affaires et rejoignez moi dans mon bureau.

-Heu…

-Tout de suite!

-Toutes mes affaires? Je couine d’une petite voix alors qu’il se retourne pour partir.

-Bien entendu toutes vos affaires! Ne vous faites pas plus bête que vous ne l’êtes déjà!

 


Sa porte claque et un grand silence s’éternise dans les bureaux des employés. Mais enfin le brouhaha reprend « Il va enfin se faire virer » « non mais quel branleur » « Ah c’est pas trop tôt »…

Moi je suis vert. Je pensais franchement qu’après notre partie de jambes en l’air - et c’est MOI qui l’ai eue la pipe!- il allait oublier mon petit écart…

Je sauvegarde rapidement tous les mails des employés de la tour sur une clef USB, faut pouvoir se défendre, et empaquette mon bordel dans deux sachets plastiques et un carton, avant de me diriger vers la porte de son bureau.

-Entrez Duval!

 

C’est pas drôle les portes transparentes, on peut pas hésiter trois plombes devant.

Je pénètre tout en douceur dans la pièce, et lève les yeux vers le brun assis derrière son bureau.

 

-Fermez la porte.

J’obéis, toujours sans rien dire et l’entends se lever.

Je me retourne tandis qu’il s’avance:

-Pose ça Emma, murmure-il en désignant mon bazar.

Je m’exécute encore et tout en ramassant pour la troisième fois un sachet qui s’obstine à ne pas tenir droit je lance:

-Alors, vous comptez me virer?

-Si j’avais voulu te virer je t’aurais dit de ne pas revenir aujourd’hui…

-C’Est-ce que tu as fait en fait, je remarque.

Il lève les yeux au ciel et agrippe ma cravate pour me tirer vers lui.

-J’ai trouvé mieux finalement.

Sa main se dirige directement vers mon entre jambe et j’écarquille les yeux de stupeur.

-Hein?!

-Quitte à ne rien branler comme tu le fais brillamment depuis deux ans, j’ai décidé de te filer une promotion.

-Qu…?!

-Tu vas être mon secrétaire personnel désormais.

-Attends, tu me file une promotion?

-Ouai, et regarde!

Je suis son doigt et tombe sur un canapé en cuir brun. Je vois pas trop là… Deux mains se posent sur ma taille et il me chuchote:

-Emma… C’est une promotion canapé. Alors on va inaugurer le canapé!

 

Je me laisse aller à sourire. Franchement… C’était quoi la probabilité pour que mon patron (qui disait être en voyage d'affaires) et moi (qui avais fait un faux certificat médical), nous nous retrouvions au même concert de rock? Probablement une chance sur un million. Eh oui.


VDM!

 


(The End)

 

Par Absynthe - Publié dans : Cock Tales Cocktails - Communauté : Communauté gay
Ecrire un commentaire - Voir les 28 commentaires
Retour à l'accueil

Résumés des Fics

Sites Amis

Page Facebook des Pensées d'Absynthe 

 

 

  logo-fn-copie-1.gif

 

 

A cliquer pour faire plaisir voter pour la créa!

Akaiyume

 

 

Traduction:

Katika Locke

Broken Wings VO

Son site

   

 

Sites de fictions, blogs:

La créa' s'est permit de faire le ménage entre les sites abandonnés, les sites en pause avec peu de contenu et les autres.

Si vous souhaitez figurer ici, ou si je vous ai oubliés, signalez le!

 

Miyahow New!

Deadly

Inrainbowz  New!

Lino

Pearl  New!

Lila New!
Electre
Perri et Joy
Joy
Perri
Merlin
Danouch
YaYa
Ambroisie
Mai Lynn
Emy
Ley
Cicipouce
Utopia
Natsuko
Jijisub

 

Sites, scantrads:

Boys'n Love Scantrad BLS

Collection Arrow
Library of Moria (Agl) <3
MDR, Marre Du Drarry
TheBookEdition

Dessins:
Yaoi-Gallery (Moz)

Divers:

C'est la Gène

{Attention, site de connards}
Homotographie <3 <3
A cause des Garçons <3
Bashfr DTC <3
Gayclic
SuicideGirls
Encylopénis
Têtu
Bellazon


Liens pratiques:
Synonymes
Prénoms
Test de rapidité de frappe sur clavier
Refaire la déco (CSS) de son blog
Héberger une image
Générateur de code couleurs
Générer son nom de plume
(à partir de son nom et prénom)

 

Histoires Lues, et En Lecture

 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés