Jeudi 18 juin 4 18 /06 /Juin 12:37

(Mon lac, ma rousse, en face c'est la plage gay, enfin les buissons nudistes and gay, on évite d'y aller parce que contrairement à ce que l'on croit, tous les gays ne sont pas beaux, bien foutus, ou au moins charmant. Y en a beaucoup des vieux, poilis, hardos etc..)

Yeahh!
Les filles ça y est!!!!
Le tome tant attendu (et pas qu'un peu) de Délice Citronné est en ligne sur ThebookEdition!!!

Au programme...

Du YAOI!

Waiiiii!

Hé ho faites genre vous êtes surprises rooooh!
Et de la neiiiige.
Bah ouai... A la base il sortait en fin d'hiver donc....


....donc ça vous rafraichira pendant vos dures journées d'été ^^!
36 degrés chez moi à l'heure actuelle, soit dit en passant.

Hm. Vous voulez l'image de la couverture?


...Ben vous l'aurez pas.
Roh c'est jouissif ça.
Sans dec, ça vous fait pas tripper de répondre "non" à tout?
"Tu peux me passer le sel?"
"heu non."
"Mais allez!"
"non, non."

"Je peux te prendre une bière?"
"Non."
"Heu... Ha?"
"Ben ouai, non."

Le truc dur c'est de pas sourire bêtement en même temps... Oui parce que sans sourire c'est troooop bon.



BREFFE.


(Reprise de la rédaction, minuit vingt huit. Désolée je suis sortie, et en rentrant j'étais... carrément bien accrochée/décalquée/emplafonnée/déchirée/amochée (j'essaie de trouver le terme exact en fait...) en gros, défoncée. (Ceci n'est pas du tout le mot recherché), et je commence enfin à redescendre xD donc...)
Je racontais quoi? C'est dingue, se relire après avoir raconté de la merde c'est assez aberrant.

Passons. Oui donc, Délice Citronné. Je vous mets le résumé made in La Chef Fid: (l'image va rester en petit, ça sert à rien d'agrandir vu comme la dess' s'est foulée pour la couv'.)



SentimentsBrumeux


Titre :

TOME II - SENTIMENTS BRUMEUX
Auteurs : Absynthe (C'EST MOI)(*) ; Cassandra ; Électre ; Kalea  ; Keikoku ;  Kirada Saille ; Sweety Lily 

Illustratrice : Naoki Misuru

Résumé : Sentiments Brumeux est el (là elle a sans doute voulu écrire "le") second recueil de Délice Citronné qui offre sept nouvelles érotiques entre garçons. Ce recueil vous emmène dans des univers actuels comme imaginaires sous le signe du froid. La variété de ces histoires permettra à tous de s'évader le temps de quelques pages de rêves romancés.

Prix : 8€00
Frais de port : 2€18
Paiement : Carte bancaire uniquement
Edition :
TheBookÉdition


(*)Mais la feeeerme.
Rappel: Toutes les personnes citées au long de mon pâté ont leur lien dans la colonne de droite.


Bref, je vous conseille à toutes de l'acheter, précisons inutilement que Fid ne gagne Rien sur le livre, que les huit euros ne sont que pour la contruction du livre, et qu'elle a fait un sacré (long haha, private joke) travail (bénévole) de... heu. Construction. Voilà, ça c'est fait, c'était à nouveau pas le bon mot... Fait braire...
Globalement, merci Fid!
Sinon sinon, pour le tome un je vous ai "hurlé" achetez le, y a que des grandes du yaoi blablabla. Là je peux techniquement pas en faire autant, vu qu'à part Electre (love Electre, soit dit en passant, en plus elle aime le Corps Exquis de Poppy Z Brite que je lui ai passé donc..) je ne connais personne. Ah si j'ai lu Cassandra à ses débuts. Mais voilà, rien de bien profond et Kalea, y a un truc dans ma tête qui me dit "rappelle toi de quelque chose à propos d'elle" mais j'arrive absolument pas à m'en souvenir. Donc bref, à part Electre, ces auteurs sont d'illustres inconnues pour moi, donc je ne peux rien vous garantir, surtout que je n'ai rien lu d'elles. Faut que vous fassiez confiance à Fid =).
Mais comme pour le 1, je pense que c'est quelque chose d'autre d'avoir une version papier d'écrits yaoi entre les mains. Surtout qu'il n'y en a pas des masses à la base...

Voilà, donc je vous invite (au final) Viiiivement à vous le procurer au plus vite! On pourra échanger nos avis dessus au gré de votre lecture =).
Et pourquoi pas sur le Forum Quatre Mots Sur un Papier?
(Alors ça c'était mon changement de discution/ma pub la plus pathétique que j'ai fait jusqu'à présent. Hahahaha. Et discret hein?)
Non sérieusement, viendez sur le fofo, c'est comme intégrer une super chouette famille, et pis ça vous ouvre des possibilités diverses! Regardez Youn par exemple!
Elle est venue sur le forum, elle s'est fait une bande de potes à moitié groupies, elle a ouvert son blog avec notre bénédiction (Gennnnnre. En fait elle l'a fait toute seule hein, mais on est très heureuses pour elle et tout et tout), et elle a déjà un public pour son histoire (excellente d'ailleurs xD)! En plus sa vie est plus belle, elle trouve de la thune par terre, les gens lui tiennent les portes, y a plus de pub quand elle allume la radio le matin etc etc.
Rubie aussi nous a rejoint, et on en est ra-vies!

Sinon sinon, courage aux futures bachelières, du genre Alexx (la malle aux soupirs) qui vient de se faire (LA MALLE HAHAHAHA) son épreuve de philo et qui a bien réussi (et qui en a fait d'autres aussi non?). Bref, courage à ces gens là, vous allez assurer les filles, on est toutes avec vous!

Un petit (gros) bisou aux filles qui se font des vacances à plusieurs, genre Perri et Joy, qui se sont retrouvées chez Joy cette fois ci, qui vont à la plage et nous concoctent de nouvelles supers histoires qui vont nous faire baver un truc dingue. Ha en passant les chéries, j'ai plus de crédit, donc il faut que je vous repère sur msn, parce que votre sms m'a intriguée ^^.

Vewala... Heu...
Haaaa! Faut pas que j'oublie Potter in the Hood!
Vous devez connaitre, mais moi je connaissais pas, et j'ai trouvé ça excellennnnt. Surtout que le "chanteur" ferait un Harry "canon" (par rapport à Radcliffe vous me direz c'est pas dur.. Mais c'est MAL de dire ça! On le pense, mais on faire genre "non non, c'est un plaisir de voir sa tronche à chaque épisode de HP, jvois pas de quoi tu parleuh, dans la vie y a pas que le physique, et puis heu voilà quoi, jdois dire t'es totalement superficielle comme fille franchement ça me déçoit, y a un moment faut arrêter d'entrer dans un cercle de consommation basée sur un physique avantageux, disons le physique c'est totalement é-phé-mère tu vois, la vie c'est l'âme. Et s'il y avait deux mots pour qualifier la vraie vie ce serait âme et amour. Amour, oui, amour! Je le dis, c'est comme ça, c'est sur quoi se base notre quotidien,(...) quoi "tant qu'à faire autant coucher avec un canon" t'écoutes rien de ce que je dis hein? Putain mais machine pourquoi tu nous ramènes des copines qui racontent de la merde et qui n'ont aucune capacité à extrapoler et à voir plus loin que notre société de consommation?! Je veux dire, c'est important tu vois, la vie c'est des liens tu vois. Des liens, de l'amour, des ondes. Du karma. (...) Ouai la baise entre en compte aussi oui. (...)Non je te passerai pas le bédo, tu m'écoutes pas tu t'en fout de ce que je raconte. Nan nan mais sérieux, elle me prend pour un con vous êtes d'accord hein? Non je te le passerai pas tu veux pas comprendre ce que je dis..." c'est un peu comme dire d'une nana qu'elle est "renoi" ou "quebla" ça passe très bien, mais dis le seulement à l'endroit qu'on rigole.... Sans dec, j'étais avec deux potes "renoi" cet aprem, et effectivement, dans l'autre sens ça fait "raccccccccisteeee". Mwahaha, la france c'est dingue. C'est comme les femmes de ménage qui sont techniciennes de surface... Heuu.. pourquoi je parle de ça déjà? Mon dieu....
Les guillemets précédents c'est globalement un résumé des discutions de gens déchirés, explosés par le soleil, la chaleur etc. Je vous conseille de le faire avec l'accent de bourge mode Gad Elmaleh. C'est assez impressionnant comme tout le monde part en délires psychologiques dans ces moments là...

Merde je suis désolée, je suis pas tellement redescendue en fait...
Potter in the Hood, ouai voilà. concentrons nous..


Ca c'est fait. Bon le planning de cet article c'était...
Délice citronné... Ca c'est fait. Vous avez pigé qu'il était sorti?
Le Forum, accessoirement.
Potter...
Vous dire que le NP avance...
Ah oui alors, à propos du forum, j'avais zappé, mais viendez relever des défis et des duels d'écriture! Vous verrez c'est marrant, et j'adore ça =D. En plus en cadeau, je vous mets tous les scénars d'histoire que je ne peux pas commencer (par souci de respect pour vous) en défi à relever. Au final vous les écrivez à ma place quoi ;) ;) . Je plaisante roh.
Le nouveau prof avance, j'ai presque fini mon article. Je suis désolée pour le retard, ma vie est un peu en mode foireuse en ce moment..

Je crois que j'ai tout dit .... =/...
Je suis pas convaincue...
Je vous ai dit que le Tome 2 de DC était sorti? Oui?
Ben vous attendez quoi?!!!

Dernières nouvelles en vrac:
-Jsuis allée au concert de Tryo, stait biennnn! Surtout les solos de percus de Pablo et truc.
-Y a Rammstein à Strasbourg le 3 décembre, faut que je rackette un lycééen pour avoir mes places... =/
-J'ai les cheveux oranges suite à un mauvais calcul de la part de copines... Ouai parce que pour elles, violet+pèche=châtain clair. Manque de chance, violet+pêche=carrément orange pas beau.
-Faut que je m'achête la BD Muchacho que conseille Scorpan sur son site.
-J'aurais pu aller voir ACDC et j'ai raté mon couuuup T_T.
-J'ai pas de boulot pour l'été, c'est la mort, ma vie est finie, bouhou (etc).
-Je suis allée voir une puissance en allemagne. (C'est un jeu très bête, ou on fait mumuse pour voir quel cheval saute le plus haut. On monte l'obstacle à chaque passage.Obstacle qui n'est JUSTE qu'un mur d'un mètre soixante dix de haut...) Et ben y a un magnifique petit alezan qui a réussi à foutre le pied sur le plat du mur pour finir son élan. Enfin je sais pas comment il s'est démerdé, mais sans dec, il a fait une micro pose et s'est relancé avec le plat. Enorme.
Par Absynthe - Publié dans : Papotages et Excuses bidons en tout genre - Communauté : A l'ombre des romances...
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Jeudi 25 juin 4 25 /06 /Juin 13:43

Coucou!
Le voilà enfin! Vous l'avez attendu longtemps je suis confuse!
En plus j'ai lu que certaines d'entre vous ne lisent que celle ci, je suis désolée, ça m'avait pas effleurée que l'attente puisse être aussi longue pour vous.

(J'adore DG ;) )

Quelques nouvelles en vrac:
-Nouveau fond, je suis consciente que selon la taille de votre écran ça peut faire bizarre. Si jamais c'est trop moche, signalez le moi, je le modifierai, je veux pas que ça soit désagréable pour vous.
-Nouvelle image d'accueil, ouai ça peut faire assez pompeux, mais dites vous que c'est surtout pour m'amuser hein. J'adore faire ça c'est tout...
-Je vous ai mis toute une tripotée de liens "pratiques" dans la colonne de droite pour vous aider à écrire, à habiller votre blog et tout et tout. Bien entendu si vous estimez que je peux vous aider, y a aucun problème.
-Si vous avez besoin de photos ou d'informations sur un mannequin ou homme célèbre, ou si vous avez une photo mais pas de nom, je vous conseille Bellazon. C'est en anglais, mais ces filles sont la plus énorme bande de groupies que j'ai jamais vu.
-Réponses désormais directement DANS les commentaires. (Va falloir me laisser un peu de temps pour m'y habituer et me mettre à jour, mais je vais prendre le "mouv'" (comme y disent les djeuns) de répondre dès que vous avez posté. ) Je pense que ce sera plus agréable pour vous de pouvoir lire mes réponses rapidement non?
-Merci à toutes pour vos très nombreuses réactions sur le post "coup de gueule". Je déteste en faire, mais je dois dire que des fois ça soulage. C'est assez con. Mais promis, je vais me limiter maintenant, et écrire gentiment mes chapitres.
-Mille merci pour le soutien que vous m'avez apporté, pour vos remarques très drôles, vos compliments adorables et votre présence tout bonnement délicieuse.
-Je suis ra-vie de rencontrer les anciennes anonymes, vous imaginez pas comme ça m'a fait plaisir de lire vos commentaires. En fait c'est pas les commentaires à proprement parler, vous pourriez m'envoyer un mail ou un sms ce serait pareil, c'est de savoir que vous existez et que vous appréciez qui me fait plaisir.
-Je n'ai JAMAIS reproché aux régulières de poster peu de commentaires, que ce soit bien clair. Je suis pas un monstre et SURTOUT:
- /!\ JE NE FAIS PAS LA CHASSE AUX COMMENTAIRES!!!! /!\ Je vais vous expliquer: Mon but dans la vie n'est pas d'avoir "un max de coms" sinon je me mettrais aux délires de skyblogueuses "trois pour moi=quatre pour toi" etc.
Disons que si j'avais TROIS lectrices, je voudrais TROIS commentaires. Si j'en avais dix, je voudrais neuf commentaires. Le commentaire manquant serait celui de celle qui est en pleines révisions, ou qui a des horaires de dingue à son boulot etc.
Pour moi un blog c'est une plateforme inter-active. Comme les cours. Enfin comme ce que les profs veulent faire de leurs cours. Une sorte de dialogue général qui a pour but de faire avancer les choses. Vous voyez le genre?
Vous me dites ce que vous souhaitez, vous pouvez me lancer des défis (y a le forum pour ça aussi), vous me demandez de faire une maj sur tel ou tel chapitre, de mettre des photos de tel ou tel mannequin, de parler de tel ou tel film, de vous faire une fiche descriptive de tel ou tel personnage etc etc!
Vous aurez beau me répeter "Ouai bah y a de meilleures auteurs que toi qui n'en ont que quatre et qui se plaignent pas alors steuplais hein" JE M'EN FOUT. J'ai jamais voulu être dans la masse. Je ne suis pas "les autres" et "les autres" n'apprécient certainement pas de voir leur travail lu mais pas "rémunéré". Elles sont sans doute plus patientes que moi, nettement moins casse pieds, et moins heu.. directes, mais réfléchissez. Elles sont comme vous et comme moi. Elles ont besoin de soutien.
Ma phrase va être pitoyable mais... Notre récompense, notre seul salaire c'est votre plaisir et votre satisfaction. Si on sait pas, c'est comme ne pas pouvoir consulter son compte épargne, on marche sur des oeufs, globalement.

Voilà, donc en gros, merci mille fois encore pour votre soutien, je suis ravie de vous "voir" je suis ravie de me savoir lue, vous faites mon bonheur (c'est niais, mais c'est vrai ^^').

Je ne releverai pas des deux ridicules commentaires assez "limités". Désolées chéries, vous êtes noyées au milieu d'une population de personnes d'accord avec moi (je me doute bien qu'un paquet de personnes ne le sont pas mais ne se sont pas signalées hein), donc je ne prendrais pas en compte votre avis assez... Je sais même pas comment le qualifier tellement c'est désolant. Enfin voilà, je ne comprends pas pourquoi vous lisez des textes si vous avez la rage contre la personne qui les écrit et si vous êtes incapables de la respecter un minimum. Pas forcément parce que vous appréciez l'être humain, mais simplement ce qu'elle fait. Vous parlez de "les gens" qui n'ont pas le temps. Bah heu... Et si moi j'avais "pas le temps" non plus? Vous réfléchissez des fois Oo? Vous causez de "blogosphère" que c'est normal, c'est comme ça, on lit mais on commente pas. Sans dec, avec un raisonnement comme ça vous allez finir par gober que au Rwanda, le génocide, c'est normal. C'est comme ça. Personne ne bouge alors vous non plus. Hé ho faut vous réveiller, je vis peut-être au pays des bisounours mais vous vous vivez dans... Hm. Je vais être vulgaire. Bref. C'est certainement pas en faisant "comme partout" que vous allez faire évoluer quoi que ce soit.
Bon ben voilà, au final j'ai quand même relevé vos commentaires. Et c'est honteux de ma part parce que je répond publiquement aux votres alors que la trentaine d'autres mériteraient mille fois mieux de figûrer dans un article xD...

BREF!
Merci les filles je vous aime!
Huit chapitres après celui ci et l'histoire sera finie. Je vais tenter de prendre de l'avance  pour avoir une cadence plus régulière et éviter de vous faire poiroter. Ca doit faire quinze fois que je le dis, mais je n'y arrive jamais...



Place au chapitre!

Chapitre 42:

Ce fut la lueur tamisée du soleil à travers les rideaux rouges brique qui réveilla Miyavi.
Ca, ou bien son mouvement dans son sommeil qui fit frotter le drap de coton sur l’une de ses blessures.
Toujours est-il que les rideaux avaient été soigneusement tirés par leur propriétaire dans un souci de laisser dormir le survivant le plus longtemps possible. Aussi, les murs jaunes avaient pris une couleur orangée qui par moment virait sur le rouge et il semblait au jeune homme qu’il venait de se faire tirer du sommeil par une aurore particulièrement belle.

Mais lorsqu’il tourna la tête vers la fenêtre, son regard se posa sur un réveil matin, et il s’attarda sur les chiffres inscrits en bâtonnets verts fluos sur le cadre. Onze heures quarante cinq.

L’aurore était passée depuis des lustres. Et ce réveil détonnait grandement avec la chaleur que dégageait la pièce. C’était tout autre chose que lorsque le professeur vivait avec sa petite amie.
L’asiatique leva une main abîmée vers son visage, et repoussa des mèches de cheveux qui lui tombaient sur les yeux. Il avait l’impression étrangement réaliste d’être passé sous un huit tonnes… Ou au moins un train. N’importe quoi de gros et qui fait d’énormes dégâts en fait.

Sa cuisse le lançait sourdement, son flanc le lançait, tout son corps paraissait hurler au meurtre, et il maudissait silencieusement l’idiot qui avait inventé un tel… système d’alarme corporel pour avertir l’esprit que la carcasse est endommagée.
Ce mec devait nous prendre pour des cons… Le signaler une fois, ça suffit. C’est pas comme si on était masochistes et fous à lier…

Ah, les mystères de la création…


Posé à côté du réveil, un plateau contenant divers ustensiles l’attendait. Et il se redressa en fronçant les sourcils pour distinguer ce qui y était installé.
-Ben merde…

Si Gaurnier était aussi prévenant avec son ex petite amie, le jeune homme comprenait tout à fait comment elle s’était métamorphosée en gamine pourrie gâtée…
Un bol d’eau fraîche l’attendait, avec un gant de toilette à côté au cas ou Miyavi souhaiterait se rafraîchir, des cachets d’aspirine reposaient près d’un verre d’eau, lui-même entouré d’un jus d’orange et de petits gâteaux type palets bretons.

Un post-it était collé sur le rebord du plateau, et s’en emparant du bout des doigts, grimaçant de ses articulations raidies par les coups qu’il avait donné la veille, il lut les quelques mots inscrits:
« Je rentre au plus vite, ne bouge pas, j’ai garrotté ta cuisse pour arrêter le sang, pense à défaire le garrot pour garder ta jambe encore quelques années. Les aspirines sont à éviter, mais si tu as trop mal vas y, tant pis pour ton sang qui se liquéfiera. Je me dépêche, je suis obligé d’y aller sinon Ils se douteront de quelque chose. A tout à l’heure! »
Et griffonné plus bas:
« Ne fais pas de conneries. »
Suivi d’un numéro de téléphone inscrit à la va vite.

Un rire amer s’empara de lui. Après lui avoir couru après pendant deux mois en début d'année, il suffisait qu’il se fasse planter pour qu’il obtienne son numéro. Joie.
Le son d’une ambulance passant au coin de la rue rompit le silence quelques secondes et l’asiatique se souvint de l’ordre principal du mot.
Sa cuisse.

Avec précaution il souleva le drap, lentement, lentement…
-Espèce de malade! Cracha-il en le lâchant et en se figeant totalement.
Le bas de sa jambe avait changé de couleur, et il se précipita sur l’un des liens de tissus qui empêchaient son sang de couler.
Ses mouvements étaient fébriles. Douleur, peur de perdre une partie de lui bien utile quand même, hargne, colère.
Il dut s’y reprendre à trois fois et enfin le sang reprit son « cours », irriguant à nouveau sa jambe entière répandant au passage d‘atroces picotements dans tout son corps.

La douleur accrut, et la plaie se remit à couler abondamment, c’en était trop. Ses yeux glissèrent sur le mur en face de lui, puis sur le plafond, et s’immobilisèrent sur l’ampoule nue entourée de fissures en tout genre.
La lumière baissa progressivement, et il laissa ses paupières se refermer.


**
-Merde.
Une voix l’éveilla un peu plus tard. Un peu lointaine. Un peu sourde.
Il sentit des mains se poser sur son front, tâter sa peau alors qu‘elles étaient trempées. Ou alors était-ce son front qui l‘était… Un courant d‘air plus frais le fit frémir et il devinât que le drap venait d’être retiré entièrement de son corps et…
-Merde, putain MERDE! Miyavi! Tu m’entends? Bouge bordel!

Il avait envie d’ouvrir les yeux. Un peu. Un peu plus… Oh, puis ce n’était pas pressé au final. Il pouvait bien attendre un peu.
Clac.
Ca faisait mal. Sa joue venait de prendre dix degrés d’un coup.

-Doucement! Geignit-il, surpris lui-même de sa voix enrouée en ouvrant les yeux.
-Miyavi…
La voix du professeur était soulagée.
-Bon sang tu m’as fait peur. J’appelle une ambulance, ça va aller.
Le châtain fit un geste vers sa poche, sortant son portable et ouvrant le clapet.

D’un mouvement vif le blessé jeta sa main dessus:
-Non.
-Si, bordel tu t’es à moitié vidé de ton sang sur mon lit Miyavi, t’as besoin de soins, d’une perfusion!
-Si j’avais besoin d’une perfusion, je ne serais pas éveillé Sébastien… Fit le brun, d’une voix fatiguée.
-Je te demande juste un tour aux urgences, c’est pas la mer à boire, s’il te plait.
Miyavi se mit à rire doucement.
-Si tu veux que je crève c’est le bon plan.
-Oh pitié tu n’as rien à craindre dans un hôpital c’est pas un film non plus.
-Pas un film? Nan c’est pas un film, c’est la réalité, et un hôpital c’est truffé de balances. Si j’y vais-je passerais pas l’heure tu entends?
-T’es complètement paranoïaque!
-Sébastien, je veux pas mourir. Pas maintenant. Je t’en prie.
-Mais c’Est-ce qui va arriver si tu restes ici!

Sébastien était là, agenouillé au pied du lit des sachets plastiques colorés autour de lui. Certains d’un supermarché, d’autres de la pharmacie, un dernier de la boulangerie, tous déversant leur contenu sur le sol de la chambre. Mais il s’en foutait.
Et royalement.

Ce qui l’obnubilait à cet instant, c’était le visage trop pâle de celui qui occupait son lit, entouré de sa couronne de cheveux noirs effilés, et le drap imbibé de sang qui l’entourait, le sang sur le couvre matelas, le sang sur le matelas, le sang sur le sommier du lit, le sang qui gouttait sur le sol, goutte après goutte, imbibant la moquette.

Il passa nerveusement une main dans ses cheveux, les imprégnant un peu de ce qui s’écoulait du jeune homme allongé.
-Sébastien. Ca va. C’est du sang. J’en ai encore tu piges? Je vais pas crever maintenant… Enfin… Un ricanement se fit entendre. Si tu me laisses pisser le sang encore longtemps sans me recoudre ça pourrait arriver. Je suis juste faible là. Ca va ok?
-Ouai. Ok.
Le professeur passa une main lasse sur ses yeux et déposa le sachet de la pharmacie sur le lit en répétant toute une litanie de « Ok » pour se donner du courage.

Il sortit toute une tripotée de bandes, de compresses, de straps, alcools à 50%, 70, 90, des analgésiques, des sparadraps, du ruban adhésif médical et deux tubes de crème cicatrisante. Il partit dans une observation relative de tous ses objets, buguant à moitié au passage.

-T’as pas d’aiguilles?!
Ce fut la voix du malade qui le rappela à la réalité.
-Ils ne voulaient pas en vendre…
Miyavi s’esclaffa.
-C’est normal attends… Rah. T’en as des droites au moins?
-Ouai mais ça va être imposs…
-Va les cherche. S’il te plait. Un briquet aussi.


**
-Et t’es certain que ce soit bon comme matériel?
-La ferme…
Sébastien Gaurnier n’en revenait pas.

Il était professeur à la faculté. Il avait un élève dans son lit. Un élève qui avait plus de blessures que lui-même n’en avait jamais eu dans toute sa vie, et cet élève -à moitié nu- allongé dans son sang était en train de chauffer une aiguille à blanc pour la tordre ensuite, et la jeter dans un verre d’eau.

-Voilà. T’as plus qu’à t’y mettre.
-A m’y mettre…
Miyavi soupira d’agacement et Sébastien reprit plus vivement.
-Oui. Ok. C’est parti. Je vais chercher de la glace pour t’endormir un peu.
-Oublie la glace, ça va durcir ma peau tu va galérer.
-Ok. Je commence par quoi?
-Alcool. Fais couler directement dessus, puis resserre les bords avec tes doigts, et couds rapidement. T’arrête pas et prends pas trois plombes. C’est pas de la broderie capish?
Le brun empoigna un coussin, et le prit entre ses dents, puis fit un signe au professeur qui finissait de passer le fil dans l’aiguille, et ferma les yeux.
Les vingt secondes qui suivirent parurent être les pires de leur vie aux deux hommes. L’un avait les larmes qui coulaient sans interruption de ses yeux écarquillés, l’autre retenait les tremblements de ses mains et s’empêchait de partir en courant loin de cette scène de torture dont il était le bourreau.
Lorsqu’enfin il eut fini, il s’écroula au pied du lit, en sueur, une énorme envie de vomir aux tripes, et ses mains tremblant sans interruption.
-Sebastien…
Il ne répondit pas et se balançait d’avant en arrière, choqué.
-Professeur!
Le châtain leva les yeux vers son élève et se redressa brusquement.
-Je veux bien des cachets professeur…
Sans un mot il partit remplir le verre d’eau, et lava ses mains couvertes de sang, puis revint aux côtés du jeune homme renversant la moitié du verre sur la moquette.
Il s’installa sur le lit, à la place inoccupée. Tendit le verre et la plaquette, patienta, les récupéra et se saisit du bol d’eau et du gant de toilette qu’il trempa abondamment avant de le passer sur les jambes du jeune homme, couvertes de sang séché.

Au milieu du processus, il partit chercher une bassine d’eau, tout en évitant du regard le brun gémissant de douleur sur le lit. Lui-même avait souffert lorsqu’il s’était fait passer à tabac. Mais il n’avait pas pris de coup de couteau. Et ses chairs n’étaient pas sectionnées.

Il n’osait imaginer la douleur que ressentait son élève.
Quelques minutes plus tard, il avait fini de nettoyer la jambe qui ne souffrait aucune blessure, et la moitié de l’autre.
Il hésitait à faire la cuisse ou la plaie se trouvait et sa main se suspendait à quelques centimètres de la peau claire tâchée de sang.

-Va-y. Ca ne me fera que du bien, murmura l’asiatique, les yeux toujours fermés, les sourcils froncés et la respiration laborieuse.
 La douleur commençait à décroître, mais pas encore assez.

Le châtain posa alors le gant juste au dessus du genou, mais le retira tout de suite lorsqu’il entendit l’autre siffler « Doucement! ».

Il se mit à genoux, son pantalon s’imprégnant du sang coulé sur le matelas, et saisit avec douceur la cheville de la jambe indemne, qu’il souleva juste assez pour la placer de l’autre côté de son corps, et être plus près de la cuisse blessée. Ses doigts glissèrent en une caresse aérienne sur la fine articulation, et il serra les dents, se concentrant sur la plaie.

Sa main droite vint se placer sur l’intérieur de la cuisse maculée de sang frais, et l’autre glissa doucement, du genou vers le haut, retirant peu à peu les plaques qui s’y étaient formées.

Miyavi replia inconsciemment sa jambe, laissant une place entre le matelas et son corps, faisant glisser la main du professeur un peu plus haut sur sa peau.

Ce dernier n’osait pas la retirer de peur qu’il se rende compte soudainement de l’incongruité de ce geste, bien qu’à la base il ne fut fait que dans un besoin pratique. Celui de stabiliser les chairs et de garder son équilibre sans mettre la main dans le sang sur les draps.

Il inspira profondément, s’apercevant seulement qu’il avait cessé de respirer pendant quelques secondes, et que son souffle à présent ressemblait plus à un souffle d’excitation qu’autre chose.
Ce qui était faux. Il était inquiet pour le jeune homme, et jamais il ne pourrait ressentir de désir pour quelqu’un de blessé, souffrant, même si ce dernier avait les jambes les plus belles et le visage le plus magnifique qu’il lui ai été donné de voir.

Enfin... Peut-être qu’avec un regard aussi brûlant braqué sur lui ça pouvait se négocier.
 
Il venait de relever les yeux, et de tomber sur le regard fixe du brun posé sur lui. Il avait ouvert les paupières au moment ou il avait repris sa respiration.

Tous deux étaient figés. Et Miyavi bougea imperceptiblement la jambe vers l’extérieur. Et la main de son professeur dévia imperceptiblement vers l’intérieur, effleurant la peau délicate. L’autre main, celle dans le gant, se crispa.
Il le sentait. Il avait remarqué. Tous leurs sens étaient dirigés vers ce contact.

Sébastien réfléchissait à tout allure. Ca n’allait pas du tout. C’était un accident, un putain d’accident ! Jamais il n’aurait osé le toucher ainsi alors qu’il était faible et… Et merde!

Sa main gauche se crispa encore et l’asiatique gémit soudainement de douleur, rejetant la tête en arrière en se cambrant sur le lit.

Un éclair -il n’aurait su dire de quoi- parcourut le professeur et il bondit du lit aussi rapidement qui s’il avait été électrocuté. Il buta contre la commode de bois blanc et sortit de la pièce à pas précipités.


Une demi-heure plus tard il revenait. Un plateau de nourriture dans les mains, et échangeait avec celui du matin sans un mot, les yeux baissés. Puis partait dans la salle de bain et rapportait d’épaisses serviettes qu’il dépliait en murmurant nerveusement:

-Je vais essayer de mettre ça sous toi, je peux pas te laisser patauger dans ton sang. Arrête moi dès que ça fait mal.

Le brun hocha doucement de la tête sans rien dire. Un peu faible, abruti par la perte de sang.
Les serviettes furent placées sous ses mollets, et il souleva chacune de ses jambes en douceur, grinçant des dents en entendant l’autre gémir de douleur.

S’en suivit d’un passage assez gymnastique agréable ni pour l’un ni pour l’autre, mais au final, le malade était au sec, s‘endormait peu à peu, et le professeur reprit ses soins et son nettoyage un peu plus brusquement qu’au matin. Tout pour ne plus retomber dans une situation pareille.

Il banda ses doigts, l’un de ses poignets, une partie de son épaule et posa moult compresses sur son torse et ses jambes.
Arriva le passage de la pommade. Une demi heure était passée, l’élève s’était réveillé, avait bu le potage que son professeur lui avait préparé « Tire pas cette gueule, il te faut des légumes ».
Sébastien déboucha l’arnica avec hésitation.

-Heu. T’as mal ou?

Un regard sceptique lui répondit. C’était idiot comme question, tout son corps se couvrait peu à peu de nuances rouges et violettes.
Il commença par les bras, très professionnellement, jouant un peu la brute pour éviter tout mal entendu, mais lorsqu’il entendit l’autre souffler pour passer la douleur, il retint ses gestes et s’appliqua à lui passer sans lui faire trop de mal.
Arriva le torse, il avait la très désagréable impression d’être un masseur professionnel à un examen. Pourtant il faisait de son mieux pour ne pas avoir l’air caressant, mais il fallait bien que ça rentre! Merde!

Et Miyavi était tout ce qu’il y avait de plus éveillé à cet instant. A vrai dire il ne le quittait pas du regard, et le professeur faisait son possible pour ne pas rougir de honte et de gêne. D’autant plus que les muscles du combattant roulaient sous ses doigts de la manière la plus douce et la plus désirable possible. Lorsqu’il parvint au ventre et aux flancs, il se fit plus nerveux, plus hésitant. La respiration du brun était infimement plus bruyante et quoi qu’il fasse il avait l’impression de le caresser.

Arrivé sur l’os de la hanche, il ne put que remarquer le bleu qui débutait sous ses yeux et semblait continuer sous son boxer.
Bordel… Il se borna à mettre plus de crème qu’ailleurs, sans jamais toucher à la bordure du sous vêtement, et traçait une ligne bien droite de séparation à un centimètre du tissu, se morigénant mentalement que c’était tout bonnement irresponsable et immature. Oh oui il le savait.
Mais il ne pouvait pas glisser ses doigts là-dessous. Techniquement, ça ne passerait pas. Nan. Il l’avait peut-être déjà fait à quelqu‘un d‘autre, certes, mais c’était pas pareil. Alors il fixait cette peau délicieusement blanche, cette séparation vers l’hématome, violet, rouge, un peu jaune parfois même, et il fixait le noir de ce boxer. Ce tissu qu’il ne touch…

Une main aux longs doigts arachnéens le firent à sa place. Le tissu était baissé, jusqu’en dessous du bleu. Et mon dieu il descendait bas. En déviant un peu les yeux vers l’entre jambe il pu distinguer un début de toison noire, coupée court, le reste était encore couvert. Mon dieu.

Il ferma les yeux une seconde, et un claquement de langue agacé le fit reprendre. Il mit de la crème sur ses doigts, et approcha du bleu. Si lentement que son toucher devenait caresse pour le brun, et l’ardeur qu’il mettait à ne pas le toucher n’avait pour synonyme que la plus délicate des caresses.  A peine effleurée, la peau semblait se tendre, et donner des frissons à son propriétaire.

Lorsqu’il s’en rendit compte, il posa sa main plus franchement sur la peau du jeune homme. Mais ça n’eut pas le résultat escompté non plus. Une grande inspiration se fit entendre. Plus un soupir inversé qu’autre chose. Et le professeur se mordit la lèvre en s’immobilisant, les yeux toujours baissés.

-Sssébastien… Il entendit gémir son prénom et il leva les yeux vers le brun qui le fixait, du désir au fond de ses pupilles noires.
Il retira sa main, rapidement de l’aine du jeune homme, mais son poignet fut enserré dans une poigne autoritaire.
-Tu en as envie, entendit-il soupirer. Touche moi.

Non.. Pas comme ça. Miyavi l’avait totalement oublié depuis des mois. Il avait son blond. L’espèce de glue qui le suivait partout. Il fallait qu’il se tire de là. Il ne voulait pas. Courir. Cours.

-Cour…ses. Fais…
Il récupéra brutalement sa main et toussota.
-Fais moi une liste de courses. Ce que tu manges, ce qu’il ne faut pas que j’achète etc.

En moins de quelques secondes il était debout, avait balancé un stylo et un calepin sur le lit et refermait la porte de la chambre en silence.

Quand il repassa vingt minutes plus tard, le brun était endormi et le calepin était sur le plateau vide.
De retour dans la cuisine il l’ouvrit et lut:

Liste des choses à acheter:

-UN CERVEAU
-UNE PAIRE DE COUILLES
Et du lubrifiant.
Bonnes courses! CONNARD!


========================
Voilà! En espérant que ça vous a plu. Globalement ce chapitre est chiant, mais il est plutôt réaliste (d'après moi).... Ouai enfin...
Bon voilà quoi..
Bref...
*la créa' s'en va tête basse*
A bientôt les filles, je vais me rincer les cheveux (jme suis fait un soin maison qui pue) et je réponds aux commentaires du chapitre précédent ok?
bisous!

Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi) - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Dimanche 28 juin 7 28 /06 /Juin 23:56


Hello hello les filles!
Je viens de finir Sang d'Encre de Poppy Z Brite, et je suis très embêtée, parce que la fin qu'elle a réalisé c'est à globalement MA fin de rêve (à laquelle j'avais déjà pensé depuis belle lurette), et que maintenant je ne pourrais plus l'utiliser sans me dire que je suis une vieille plagieuse inspirée des autres.
Déjà que mon Raziel dont je suis si fière, je pensais l'avoir trouvé dans un annuaire de prénoms, et en fait non, j'ai du le lire pour la première fois dans une fiction qui vaut le coup d'oeil, je vais la lier sous peu (heuuu... sous peu quoi) Heart Of Vampires, une sims-fic, absolument magnifique ^^.
Bref je disais quoi? Ma parole j'ai un de ces maux de crâne...
Oui donc j'ai lu Sang d'Encre, et pour une fois ça finit bien Waaaaai. Bonheur ^^.
J'ai lu Délices Citronné aussi, ce matin, après qu'on me l'ai livré à neuf heures et demie...
UN DIMANCHE MATIN...
Je soupçonne le livreur d'avoir pris sa journée d'hier pour aller faire les soldes avec sa nana =/




BREF.
Pour aujourd'hui, enfin pour cette nuit, je vous publie juste un concours que j'ai fait sur Quatre Mots, qui avait pour sujet "Je n'avais jamais vu une créature pareille", ou un truc  dans le même style.
Le tout en 95 lignes, c'est super court 95 lignes en 12 Times New Roman...
Donc j'ai royalement galéré, surtout que c'est Alex et Youn qui m'ont poussée à le faire le dernier jour.
Soit dit en passant, (Mirage dit que je vous harcèle, jvois pas DU TOUT pourquoi xD), sur Quatre mots, il y a un petit paquet de duels qui n'attendent que vous ;)!
Voilà, en gros, c'est là, je ne vous demande pas d'applaudissement, même pas de commentaires, c'est juste pour vous occuper en attendant le chapitre du Grenat qui est en relecture =).

Ha et les commentaires sont en bonne voie, j'ai presque fini ceux de l'article de coup de gueule, après jm'attaque à l'article 42 du NP, puis au 42, et au Grenat, enfin une belle galère en somme xD


Bonne lecture!





Epitres, Blues et Botanique:
 

Le jeune padre Juan Quinones De la Vega marchait tranquillement sur un chemin de terre rouge.

Ses sandales de cuir frottaient le sol à chaque pas qu’il faisait pour se rapprocher de son église, et la terre sèche se soulevait autour de lui, lui prêtant pour une fois dans sa vie une apparence démoniaque.

Il tira sur le col de sa robe et passa une main sur son front couvert de sueur. Il était peut-être tard, mais la chaleur était toujours là, et sa tenue de prêtre catholique ne lui réussissait pas du tout.

Combien de fois depuis son arrivée était-il tombé dans les pommes à cause de la température trop élevée?


Même son crucifix d'argent s'était plaqué à sa peau trempée, sous sa tunique, et le métal gardait une tiédeur désagréable, si bien qu'il attrapa la chaine au fines mailles pour le sortir et le laisser à l'air libre.

Pas de vent. Juste un courant d'air chaud et lourd. C'était vraiment une journée désastreuse.

Au loin, il pouvait voir les dernières lueurs orangées du soleil disparu depuis plusieurs minutes. Il avait fini tard ce soir. Mais on n'a pas d'horaires quand on est au service de dieu.

Et il n'aurait jamais pu décemment demander à l'ancienne de cette bourgade de recevoir l'extrême onction le lendemain. Encore moins de mourir plus tard... Après le week-end par exemple.

Dieu n'attend pas.


Mais bon sang, il aurait donné n'importe quoi pour être un simple garagiste pouvant vivre à moitié nu, couvert de cambouis, avec trois bouteilles fraiches différentes à portée de main.

Les minutes défilèrent, il reçut plusieurs invitations à dîner au fur et à mesure qu'il passait devant les habitations.

Enfin, il arriva chez « lui ». Dans la petite baraque de bois et briques confondues qu'on lui avait « prêté » lorsqu'il avait été envoyé dans la région. Elle partageait un pan de mur avec l'église, alors les habitants s'étaient dit que cela lui conviendrait.


De toute manière, ce n'était pas comme s'il avait eu un jour l'audace de répondre que « non » ça ne lui plaisait pas. Et il adorait la minuscule terrasse sur le perron, qui lui donnait une excellente vision du jardin qu'il entretenait.

Enfin... Par « Jardin » il entendait cimetière. Mais après tout, les pierres tombales les plus proches n'étaient plus que des amas de pierre taillées, entourées d'herbes folles et de fleurs grimpantes qu'il faisait pousser avec amour. C'était presque romantique, et pas une seconde lorsqu'on voyait le jardin on se sentait oppressé par des mauvaises ondes, de la peur ou une aura de mort.

A ses côtés sur la terrasse, son vieux tourne disque venait de rendre les dernières notes d'un morceau de B.B King, et du bout des doigts, il enchaîna avec Catfish Blues, du bon vieux Hendrix.

Ses yeux se fermèrent aux premiers accords, et un sourire de délice fleurit sur son visage. Si ses fidèles savaient...

Il porta une cigarette à ses lèvres et fit tourner la molette de son briquet.

S'ils savaient...


Les minutes passèrent, et soudainement une brise presque glacée fit son apparition. Une fraction de seconde, mais il l'avait sentie le long de ses jambes dévoilées par son pantalon retroussé, et sur son torse totalement dénudé à part son crucifix qui pendait toujours sur sa peau blanche d'homme d'église.

Les yeux du Padre parcoururent l'obscurité. Il y avait eu quelque chose d'étrange dans cette fraîcheur éphémère.

Comme une odeur de soufre.


Il se releva de sa chaise, et descendit pieds nus les quelques marches de la terrasse, avançant entre les tombes vers l'obscurité la plus totale excepté les faibles lueurs que le quart de lune offrait au monde de la nuit.

Les fleurs étaient fermées, mais un léger parfum se diffusait dans l'air, concurrençant les vapeurs de souffre qui lui retournaient l'estomac au fil de ses pas.


Il ne savait pas franchement ce qu'il cherchait, encore moins s'il y avait quelque chose à chercher, il ne savait pas non plus pourquoi il allait dans cette direction précise, mais il y allait, et son crucifix oscillait sur sa poitrine au rythme des derniers sons du blues.

Il arriva devant un vieux caveau qu'il n'avait pas encore eu le temps de nettoyer et de fleurir. Ses doigts effleurèrent la grille de métal qui interdisait l'accès aux marches et il sursauta en la sentant bouger à son toucher.

Baissant les yeux, il s'aperçut que la serrure était littéralement tordue et que le métal formait un triste sourire grimaçant.

On avait profané un tombeau. On avait osé.


Ses doigts se serrèrent de rage contenue, et il s'apprêtait à descendre récupérer les détestables adolescents en manque de sensations fortes lorsqu'un bruit derrière lui le fit sursauter et se retourner brutalement.

Ses yeux s'écarquillèrent d'effroi et il tomba à genoux au sol, portant mécaniquement son crucifix à ses lèvres.

Quelques mètres devant lui, à quatre pattes et toussant, feulant, s'étouffant, un... une chose... un être vivant se tenait là, semblant souffrir mille maux à la fois, son dos se soulevant et se cambrant de douleur à chaque inspiration, ses doigts pénétrant la terre meuble avec une facilité déconcertante et un désespoir palpable.


Le padre se balançait d'avant en arrière, priant tous les saints de lui venir en aide, de soulager cette créature.

Car oui, ce n'était pas un humain, c'était sûr. Et il n'avait jamais vu pareille créature nulle part sur cette terre.

Lorsqu'enfin ses cris, feulements et aboiements cessèrent, le padre finit sa dernière prière, signa trois fois et effaça les larmes qui avaient coulé sur ses joues pendant les dernières minutes qui avaient paru des heures.

La créature était allongée dos à lui, dans l'herbe, quelques tiges effleurant sa peau si sombre qu'il ne le distinguait presque pas dans l'obscurité.


Elle respirait. Son corps se mouvait douloureusement et il pouvait entendre sa respiration sifflante de là ou il était.

Alors, il se mit à avancer. A quatre pattes dans l'herbe sèche. Lentement. Lentement. Son crucifix pendant sous lui, s'agitant au gré de ses mouvements.


Sa main se tendit et il effleura l'épaule de la « bête » avant de ramener brusquement ses doigts vers lui. Elle était brûlante.

Il recommença une nouvelle fois, et le tira vers lui, l'allongeant sur le dos et se penchant au dessus, espérant distinguer quelque chose.


Sa peau était entièrement noire. Pas du noir cacao des habitants de la région, celui tellement noir qu'il pourrait paraître argenté s'il devait encore foncer. Et ses yeux étaient clos.

-Mon fils...


Une main le saisit brusquement à la gorge et il put sentir des griffes aussi longues que de petits couteaux entourer son cou jusqu'à sa nuque. Devant lui, les yeux s'étaient ouverts, laissant place à des orbes sans pupilles, plus argentées que le meilleur argent, plus claires que l'or blanc.

-Je ne suis pas ton fils, padre, murmura-il en latin.

Le père Juan tendit fébrielement sa main vers le visage de la chose, et repoussa une mèche charbon qui voilait son regard, presque avec douceur.

-Tu es un enfant de Dieu. Comme toute créature en ce monde, souffla-il avec difficultés.

-Je suis une création de Lucifer. De Mon Seigneur. Pas de Dieu, pauvre humain.

-Et qui a créé Lucifer d'après toi illettré de démon? N'as tu jamais lu la Bible?!

Il y eut un long silence dans le cimetière. Et peu après un grand éclat de rire retentit dans la nuit alors que le démon relâchait le prêtre, l'aidait à se relever quelque peu rudement, et l'entraînait vers l'église.

Ah ça non. Il n'avait jamais vu une telle créature auparavant.

Par Absynthe - Publié dans : Cock Tales Cocktails - Communauté : Communauté gay
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