Lundi 16 février 1 16 /02 /Fév 18:48
Pix: Je sais plus du tout d'ou je la sors. J'ai du la piquer à quelqu'un, pardon d'avance.

Retard innexcusable, vous êtes habituées maintenant de toute manière non?
J'ai rien à dire pour ma défense, j'étais un peu malade, mais pas pendant trois mois, je suis montée à cheval, mais ça m'a pas pris trois mois entiers non plus.
Ce que je peux vous dire c'est que je suis sur ce put*in de chapitre depuis bien trois semaines maintenant, et que du début à la fin je l'ai trouvé mauvais. Donc si par hasard il vous plait, ça doit être grâce à la Beta lectrice, Véiane, que je remercie du fond du coeur pour sa patience et son courage. (Parce que moi, je veux même pas le relire ce Truc).
Bref, mes petites histoires du mois...
J'en ai marre de lire SeRverus et Minevra dans certaines fictions. Surtout SeRverus en fait. Y en a une qui s'est obstinée pendant 30 chapitres à l'écrire comme ça. Jtrouve ça hard...
Sinon, je sais pas si vous, mais personnellement, y a certains couples qui me rebutent...
Genre... Le pire...
Hermion/Draco.
Rien que d'imaginer je grince des dents. Surtout quand on voit ce que les nanas font d'Hermione... Ca devient la bombe sexuelle avec ses super cheveux longs qui cascadent dans son dos, ses hanches callypiges et ses longues jambes. Pitié quoi... Hermione c'est Hermione... Et Draco c'est PAS pareil xD...
Bon j'avoue que dire ça alors que mes personnages sont décrits comme attirants et divins, ce qui est faux, rappelons qu'ils sont tous abimés, balafrés, etc. Pour moi la beauté s'apparente au charme. Enfin j'arrête là.
Sinon les Draco/Ron. C'est une insulte à Draco.
Draco/Ginny mais EURK. Vous avez aucune décence. Mais PAUVRE Draco quoi! A la rigueur, un Draco/luna, je trouverai ça charmant, mais si vous avez pas de meilleures idées, laissez le se marier avec Astoria Greengrass(J'allais écrire Greenass, j'ai honte..).
En gros... Sauvons Draco!
Haha je vois déjà les commentaires "ha non, mais pas du tout, Draco et Ginny ça va parfaitement!" Vous oubliez la classe naturelle de Ginny et son talent poétique. "Mon crapaud frais du matin" Tsoin Tsoin.
"Pourquoi tu dis ça? Moi j'aime bien les Hermione Draco" Mvoui, bof, non. Franchement, ils peuvent devenir amis, vu leur intelligence commune, mais amants... Heuuu... Faites moi manger un balais quoi...


Bon place à l'histoire:
Aaaah oui aussi, ben j'ai pas pigé pourquoi vous avez eu du mal à savoir qui parlait à la dernière réplique Oo'... Sachant qu'il y en a un qui agonise, que les autres sont Ko, et que ça s'adresse à Seth, c'est forcément Severus...
Enfin, dans tous les cas, excusez moi de ne pas avoir été claire.
J répète: C'est severus qui parle DE Draco A Seth.

 



Chapitre 13:
-Seamus aide moi! C’est qu’ils sont lourds ces mecs!

Le concerné  se retourna avec une moue sceptique vers celle qui venait de geindre en tirant un des aurors sur le gravier, et soupira, un homme inconscient sur chacune de ses épaules.
-Amanda pitié, t’es une sorcière…
-Mais… Et toi?
-Moi je suis un vampire Amanda… Bon sang dépêche toi, l’illusion et le repousse-élèves va pas durer trois heures non plus.
-Oubliettes. Ouai, il a raison, dépêche toi! S’exclama Seth au niveau des portes, baguette pointée sur le front des deux derniers employés du ministère.

Bien que rien ne soit visible -Merci Severus-, il était nerveux à en mourir, sa main était à deux doigts de trembler, et il n’avait qu’une envie, éjecter ces hommes hors de Poudlard le plus vite possible pour pouvoir se précipiter à l‘infirmerie.
Jetant un Mobili, le professeur rejoignit ses collègues devant les grilles de Poudlard et avisa Amanda, absolument pas ravie de la tournure des évènements.
-…tout de même, s’attaquer à des Aurors… C’est pas malin…

Le regard noir du brun suffit à la faire taire, mais Seamus ne put s’empêcher de répliquer:
-Et s’en prendre à quatre contre un innocent, d’après toi, c’est malin?!
-Mais ce sont des Aurors… C’est l’autorité du monde sorcier bon sang… C’est pas possible qu’ils s’attaquent à quelqu’un comme ça pour rien.
-Hé bien réveille toi princesse, parce que si, ça l’est. Le monde a changé, les gens aussi.
-J’en viendrais presque à regretter Voldemort… Murmura-elle. On était tous soudés derrière le Survivant à cette époque…
-Portus, coupa Harry, ensorcelant une ficelle longue de plusieurs mètres qu’il avait préalablement enroulée autour de chaque poignet des hommes de loi.

Le temps que les deux autres professeurs ne se retournent, le petit groupe d’Aurors avait disparu.
-Tu les as envoyés où? Questionna Seamus.
-En haut d’une montagne que j’ai vu en carte postale. Avec un peu de chance ils seront démembrés si je me suis trompé.

La jeune femme glapit d’effroi et le vampire sourit de toutes ses dents.
-Merlin Amanda, cesse de faire l’enfant, on a un professeur blessé et toi tu t’intéresses au sort d’Aurors…
-Je m’intéresse surtout à l’avenir de l’école si ce qui s’est déroulé aujourd’hui arrivait aux oreilles du ministère, répliqua-t-elle, hargneuse. T’en penses quoi Seth?

Elle fit quelques tours sur elle-même, cherchant des yeux celui de qui elle espérait une réponse, mais finit par l’apercevoir en train de courir vers l’infirmerie.
-Mais c’est qu’il y tient à son professeur des potions le petit brun… Susurra-elle avec un sourire.
-Si seulement il savait qu’il n’a aucune chance le pauvre, souffla Seamus.
-Pourquoi ça?
L’irlandais passa son bras autour des épaules de la jeune femme, tout en l’entraînant vers l’école avec un air de conspirateur.
-Parce que le seul qui pourrait intéresser Draco est…

-Comment va-t-il? Lança Seth qui pénétrait dans l’infirmerie au pas de course.
-Il irait mieux s’il n’était pas éveillé. Répondit sèchement son ancien professeur en lançant un regard appuyé au blond étendu dans un lit, aussi pâle que les draps écrus, blond qui gardait résolument les yeux ouverts, la respiration sifflante, les doigts serrés sur la couverture, conscient de la douleur, mais presque pas de ce qui l’entourait.
-La douleur est trop forte, monsieur Evans, il aurait du tomber inconscient à la moitié de ce qu’il ressent à présent. Le dolens est autorisé, mais il est presque aussi douloureux que l’impardonnable. Et j’ai beau soigner ses blessures, les impacts réapparaissent. Il faut simplement attendre quelques heures pour que le sort perde de son ampleur.

Severus marqua une pause, et reprit d’une voix agacée:
-Mais vu que monsieur Malfoy a décidé de faire la tête de lard, il va rester conscient tout du long. Et je ne peux pas lui envoyer de sort de sommeil de peur qu’il ne se réveille pas par la suite.

A ces mots, le blond se cambra un peu plus sous la douleur, de lourdes larmes parcourant des joues. Seth avança sa main sur son front brûlant, et l’effleura du bout des doigts, espérant l’apaiser ne serait-ce qu’un peu. Mais au contraire, le contact d’une chose extérieure sur la peau ecchymosée ne fit qu’accentuer encore le mal-être du blessé qui desserra les dents pour émettre une plainte sourde en fusillant du regard celui qui le faisait encore plus souffrir.
-J’aimerai tant l’aider Sev… Murmura le jeune homme en levant les yeux vers le directeur de Poudlard qui semblait perdu dans ses pensées.
Lorsqu’il répondit, ce fut les yeux vagues, la voix plus grave et caverneuse encore qu’à l’accoutumée.
-Tu le peux…
-Comment?
-Tu peux tout faire sorcier. Sers toi de ta magie. Repousse les limites que les hommes ont placé. Tu peux tout faire, il suffit que tu y croies.
-Quoi? Qu’est-ce que tu racontes?! Le jeune homme agrippa le bras de son ancien professeur qui lui tournait à présent le dos et le tira brusquement vers lui.
Le plus âgé parut sortir d’une transe et secoua la tête de droite à gauche, maintenant son avant bras d’une main. Là ou se situait la marque quelques années plus tôt.
-Qu’est-ce que tu as dit Sev?! Répéta Harry, le secouant presque.
-Lâche moi! Cracha le sorcier avec un naturel haineux loin de son état habituel, se dégageant brusquement de l’emprise du Survivant, et se dirigea vivement vers la porte.
-Severus! Appela Harry, statufié devant ces paroles qui lui rappelaient tant celles qu’il entendait aux côtés de Tom (le caillou des premiers chapitres. Vous suivez que Dale hein.) Severus! Qu’est-ce que tu fais de Malfoy?!
-Je suis expert en magie noir monsieur Evans, or il s’agit de magie blanche, Miss Fadegoût suffira amplement!

La porte claqua, Seth demeura quelques instants immobile, puis sursauta en entendant un gémissement plus strident que les autres. Il se retourna à temps pour voir la nouvelle infirmière tamponner le front du blond à l’aide d’un linge mouille, au grand damne du blessé.
-Cessez cela immédiatement! Gronda le professeur de Défense, faisant tressaillir la grande brune aux formes plus que généreuses qui se retourna vers lui avec fougue, mais qui se stoppa en voyant le visage plissé de colère du borgne.
-Je suis l’infirmière ici! Lança-elle à brûle pourpoint.
-Pour l’instant vous êtes surtout inutile, coupa-il en lui tournant le dos et en se glissant entre elle et Draco.
-Autant que vous monsieur Evans, répliqua-elle, acide.
-C’est un fait évident mademoiselle, vous pouvez nous laisser à présent.
-De quel droit vous…
-J’ai dit, laissez nous!

C’est seulement en l’entendant élever la voix que la toute jeune femme décida de sortir du quartier des malades, et c’était tout à son honneur car Seth doutait grandement que Pomfresh eut tenu aussi longtemps face à son monstrueux faciès. A cette idée il sourit tristement, parcourant du bout de ses doigts les nervures creusées dans sa peau là ou les ongles du Lord s’étaient enfoncés après avoir crevé son œil.
Un mouvement dans le lit attira son regard, le professeur de potions paraissait lutter contre la douleur que lui procuraient le poids des couvertures et le contact du matelas sous lui.
-Attends Malfoy, on va régler ça, murmura-il en repoussant le drap jusqu’aux pieds du malade qui gémit encore en sentant le mouvement sur sa peau tuméfiée, striée de brûlures, griffures, bleus et autres coups.
-Mobili Corpus, lança Seth en pointant son ancien ennemi de sa baguette.
Le corps s’éleva dans les airs et le blond cessa de geindre un instant pour murmurer un faible « merci » presque inaudible.
L’Œil valide de brun s’écarquilla imperceptiblement, ça aussi c’était nouveau. Le blond avait définitivement changé, en bien certes, mais d’une façon étrange.
Il gardait ce côté aristocrate, y avait ajouté une infime touche d’humanité, -pas assez pour le faire entrer dans la catégorie du commun des mortels, bien entendu-  et avait absorbé tout un côté de fraîcheur animale et sauvage.
La même aura que celle d’un berger tchécoslovaque rentré après une forte pluie de janvier. Quelque chose de frais, glacé, humide et divinement indomptable.
-Bon dieu mais que t’ont-ils fait? Chuchota-il en prenant un siège, baguette  toujours pointée vers le corps surélevé du blond.
Seule une respiration sifflante lui répondit durant de longues minutes.
L’infirmière repassa quelques fois, et finit par conjurer un siège aux côtés de Seth, lançant à son tour le sort de mobilité sur le malade. Elle reçut un regard mi étonné mi furieux du brun et s’empressa de chuchoter:
-Un café vous attend sur mon bureau.
-Je n’en ai pas…
-Vous avez besoin d’une pause.
-Je vais très b…
-Il est fortement déconseillé de maintenir des sorts trop longtemps après avoir passé des années sans utiliser sa magie.
S’il fut surpris, Harry n’en montra rien, et la jeune femme ajouta tout de même:
-Je suis infirmière depuis dix ans, je commence à connaître deux trois petites choses.

Après deux longues heures de transes, Draco reprit ses esprits, et ne comprit que vaguement que deux sorciers étaient en train soigner les plaies de son dos et de ses jambes, avant d'être lentement reposé dans le lit. Ses côtes furent soignées et il se perdit dans l’observation du ballet de sorts que lui lançaient Fadegoût et Evans. La stupéfaction le prit lorsqu’il remarqua que c’était ce collègue inconnu plutôt que Severus ou Seamus qui restait près de lui.
-Le directeur doit s’occuper de cacher les traces du combat que vous avez mené, et Seamus tente d’assurer nos deux cours en plus du sien, murmura le brun penché au dessus de lui comme s’il avait perçu son trouble.
-Bien, voulut-il répondre, Aïe, gémit il en sentant sa mâchoire le lancer.
-Elle a souffert aussi, lui chuchota la brune en lançant un autre charme avec un sourire doux. Vous allez avoir très mal durant les prochaines heures, le temps que les fêlures de vos os se ressoudent.
Une heure passa encore, et l’infirmière partit manger le repas du soir, laissant les deux hommes en tête à tête.
-Moi je ne peux pas manger, mais toi, pourquoi tu restes ici? Questionna le blond, soupçonneux et peu ravi par l’idée qu’on puisse le voir faible encore longtemps.
-Hm… Parce que je connais une charmante créature qui peut m’apporter de la nourriture sans que je ne me déplace, répondit l’autre, scrutant ses ongles avec un air frimeur.
-Encore un qui s’amuse à soudoyer les elfes de maison, sourit Draco.
-Qui ose m'imiter? Gronda Seth avec un sourire qui se voulait charmant.

Évidemment, lorsqu’on a pas souri pendant des années, le résultat est rarement détonnant…
-Un fantôme, répondit-il, les yeux perdus un instant dans le vague.
-Hm… Et bien regarde! Parce que je doute que ton fantôme puisse encore le faire!
-Mon attention est toute à toi, sourit le blond en reprenant ses esprits.
-Quel honneur, lança l’autre avec un clin d’œil. Miro!
Silence.
-Miro! Répéta le brun, lançant un regard gêné vers le malade qui plissait les lèvres en retenant un sourire.
-Te moque pas, il va venir! Miro! … Arrête de rire Draco!  … Miro! Arrête ça Dray ou je te jure que je vais te le faire regretter!  MIRO!
-Quelle autorité monsieur Evans, siffla le professeur de potions avec un air tout ce qu’il y a de plus serpentards. 
-Ferme-la jt’en prie Malfoy, sourit Seth, heureux de voir l’amusement prendre le pas sur la douleur dans les yeux du blessé.
-Merlin, l’abominable borgne me sourit! Gémit le blond en ricanant avant d’ajouter:
-Pas une fois je t’ai vu sourire depuis le début de l’année Evans, et ça même quand une pouffsoufle de première année venait t’offrir des fleurs avec de petits yeux larmoyants.
Retenant une moue de dégoût, le brun plissa les yeux:
-Shhhhhh… Tu vas pas t’en vanter non plus… MIRO!
*BONK*
-QUOI?! Rugit une voix fluette qui venait d’apparaître.
-Charmante bestiole en effet, susurra Malfoy.
-Elle me parle la blonda…
-Miro, coupa le Survivant, presque menaçant.
-Voui?
-Pourrais tu aller me chercher de quoi manger jte prie?
Après de longues minutes de marchandages et autres tergiversations, Seth eut son repas, Miro eut tous les privilèges qu’il avait exigé, à savoir pouvoir utiliser la douche du Survivant, ses serviettes et son savon, et le blond cessa enfin de se moquer sournoisement du jeune homme qui n’avait définitivement aucun don pour le marchandage.
Le silence reprit place dans l’infirmerie, et Draco revint à ses douleurs malignes qui parcouraient le moindre de ses os et la moindre surface de sa peau tandis que son garde-malade mangeait du bout des lèvres.
L’atmosphère insouciante et totalement artificielle précédente s’était définitivement évaporée au profit d’une ambiance pesante et -trop- sérieuse.
Seth fixait le blond sans le voir, cherchant une façon de le questionner sans le brusquer et avoir l’air plus étrange qu’il ne l’était déjà, lorsque le concerné craqua et fit claquer froidement sa voix dans le silence de l’infirmerie trop blanche pour être réellement chaleureuse.
-Vas-y par les attributs de Merlin! Pose moi tes questions!

D’un point de vue extérieur, il était étrange de voir un homme tel que Seth aussi mal à l’aise en si peu de temps. Toutefois, son bon enseignement aux côtés de Severus lui permit de reprendre une face presque impassible lorsqu‘il interrogea finalement.
-Ta cicatrice. Ils te l’ont volontairement laissée? Vraiment?
-Hm… Sainte Mangouste a changé. Les mentalités ont changé. Régressé plutôt. Enfin bref, je suis arrivé avec un Sectumsempra du Lord, le deuxième de ma vie. Et à vrai dire, le premier a été plus puissant. Plus de haine dans le geste je suppose. Mais je crois que je l’ai… préféré… Si on peut dire ça…

Le discours était haché Draco parlait et réfléchissait en même temps, ne sachant lui-même que penser.
Devant la stupéfaction du brun à ses mots, le conteur se méprit et crut -en toute logique- que c’était la méconnaissance du sort qui le figeait ainsi.
-Un sortilège que crée des entailles sur tout le corps, le directeur l’a inventé, expliqua-il rapidement.
-Je vois, murmura l’autre avant d’enchaîner. Mais ils ne t’ont qu’à moitié soigné?
-Ils ont soigné toutes les autres mais pas celle là. Ils ont voulu que je me souvienne de mon côté mangemort.
-Mais tu ne l’as jamais été… Murmura Seth autant comme une affirmation que comme une question.
-Jamais. Oh bien sûr, j’ai fait comme si. Pour me faire remarquer d’un des « lumineux ». Ça m’a valu mon premier Sectum, soupira le blond avec un sourire doux.

Le silence reprit ses droits, bien que pas aussi pesant que le précédent. L’un se demandait pourquoi il racontait un des pires passages de sa vie à un collègue certes beau et mystérieux, -surtout mystérieux en fait- mais de qui il ne connaissait rien et avec qui n’avait aucune affinité particulière. Et qui, par dessus le marché,  n’était ni agréable ni drôle et ne faisait rien pour le devenir. Bon cependant, cet état de fait s’annulait au vu des dernières heures.
L’autre tentait vainement d’organiser ses idées pour voir s’il avait effectivement compris ce qu’il devait comprendre.
-Et après les soins? Relança-il finalement.
-Après ça j’ai été envoyé avec les autres mangemorts présumés de sainte Mangouste. Je me suis fait accueillir et par les gardes et par les mangemorts. Après quelques mois de « soins » régressifs par ces gens, ils m’ont laissé sortir faute de preuves. Chose extrêmement rare dans le secteur où j’étais. J’ai été relâché, on a saisi ma fortune, mes domaines, les entreprises... enfin tout. Et on m’a laissé aller, sans que quiconque n’ait confiance en moi. Ça été les plus longs jours de ma vie. Quand on te refuse l’hospitalité, la nourriture, que tes connaissances sont toutes du côté sombre et te haïssent, que personne du côté lumineux ne te croit innocent… J’ai cru que j’allais mourir, je te l’assure. Et finalement j’ai croisé Seamus, qui crevait la dale. Un rebut de la société lui aussi. Il s’est nourrit, m’a trouvé à manger une fois qu’il a reprit des forces. Puis il m’a emmené avec lui, dans son nouveau peuple, et on s’est reconstruits progressivement, lui essuyant le racisme des moldus et sorciers, moi essuyant les insultes et autres conneries à chaque apparition publique. Voilà, tu sais tout.
-Personne n’a témoigné en ta faveur pour que tu gardes tes biens?
-A part Severus, Ancien Mangemort, et feu Albus Dumbledore, il n’y avait que le Survivant. Harry Potter.

Seth était estomaqué. C’était sa faute si la vie du blond était un enfer. Sa défiguration était sa faute, ses mauvais traitements aussi…
S’il était resté le monde tournerait rond.
-Draco.
-Hm.
-Réponds moi franchement. Tu voudrais qu’il revienne?
-De quoi tu parles Evans?!

Le brun se releva brusquement de son fauteuil et s’approcha vivement mais sans un bruit du blond, penchant son visage au dessus du sien, les mèches ses cheveux dégoulinant littéralement sur la peau claire du malade.
-Répond-moi. Si on pouvait le ramener, pour te donner raison, et que tu récupères tout ce que tu as perdu, que les aurors soient condamnés à s’excuser, voudrais-tu qu’Harry Potter revienne?

Déconcerté, Malfoy répliqua par la première chose qui lui permette de reprendre le contrôle;
-Parce que toi, pauvre prof à moitié aveugle tu peux ramener le survivant que tout le monde cherche?
-J’ai jamais dit ça. Mais réponds tout de même.
Il y eut un blanc de quelques secondes, le blond réfléchissait, et le brun se maudissait de son imprudence.
-Non. Je ne crois pas. Ma vie… La vie que je mène à présent, je ne la dois qu’à  moi seul. L’argent que je gagne c’est uniquement grâce à mon travail. Non, je ne voudrais pas qu’il revienne pour moi.
Il ricana d’un ton amer.
-Et puis franchement, si Potter revenait, il sauverait le monde et m’enverrait à Askaban. Voilà tout.
La main de Seth passa lentement au dessus du visage du malade pour écarter une mèche blonde perdue.
-Ça m’étonnerait que le petit con que tu as connu n’ai pas changé pendant ces années.
Une poigne de fer immobilisa la main égarée.
-Qu’est-ce qui te fait dire ça?! Tu l’as connu?
-J’ai lu les journaux…
Un voile de tristesse passa sur le regard de Draco et il relâcha la main, sans l’avoir repoussée, même lorsqu’elle passa en douceur dans ses cheveux.
Quelques heures passèrent encore, et il demanda à retourner à sa chambre, puisqu’il se sentait mieux, et qu’à part une mauvaise humeur chronique il n’y avait plus aucune trace de l’attaque. Seth fut chargé de l’accompagner à sa chambre et de veiller sur lui jusqu’à ce qu’il soit couché, ce que le blond prit pour une attaque personnelle.
N’a pas un sale caractère qui veut.
Aussi le professeur de défense dut esquiver toute une série de portes trop rapidement fermées, de fenêtres étrangement ouvertes, de tapis mouvants et d’objets volants parfaitement identifiés, jusqu’à ce que, sortant de sa douche à minuit moins le quart, Draco décida enfin d’aller se coucher.
Et c’est là que, en toute logique, quelqu’un frappa à la porte.
Les deux hommes échangèrent un regard agacé, et décidèrent tacitement d’étrangler quiconque se trouvait derrière le panneau de bois.
-Bonsoir messieurs, fit Severus lorsqu’il vit deux paires d’yeux s’écarquiller de surprise et de doutes en le voyant. Je ne viens pas vous voir pour avoir des nouvelles de vos santés respectives, bien que m’inquiète de la tienne Draco. J’ai un problème, et je n’ai pas le temps de le régler. J’aurais bien envoyé  Finnigan, mais monsieur a oublié de se nourrir, et est donc un danger public. Manque de chance, c’est une mission dans le monde moldu que je vous propose ici. Je sais que c’est inconvenant au vu des évènements de la journée, mais vous n’avez pas le choix. Amanda vous attend en bas pour aller récupérer une armada de Griffons en rut, qui se sont permis d’aller fêter je ne sais absolument pas quoi en boite de nuit. Voilà, habillez vous et allez-y.
-Et vous monsieur le directeur? Se permit Evans.
-Moi j’ai un livre à finir. Bon courage, et ne rentrez pas trop tard, lança le célèbre maître des potions avant de s’en aller d’une démarche étrangement guillerette.
-On dirait Dumbledore, souffla Draco,  bouche bée.




Commentaires:
Satsuki: Yeah on est deux pour Dead Like me ^^! Merci pour ton commentaire, là y a moins d'action mais ça va vnir.Bisousss
Lydie: Ouaii Harry de retour ;) C'est Severus qui a parlé en dernier, désolée pour le manque de clarté...
Nariel: Ma chère LFSFJEC xDDDDDD Faut pas haïr Neville ^^. Pour lui comme pour les Aurors, Draco est un monstre qui a peut-être dégommé luimême Potter. Il a oublié la nuance, comme pour beaucoup de monde, c'est soit noir soit blanc, le gris ils connaissent pas. Oui Miro va aider, tu vas voir ^^. Je l'aime bien ce petiot ^^. Bisous je t'aime ma belle!
Sakura: Bonne année à toi aussi ma belle ^^. Je suis super contente que tu aimes Shyinn. Je suis pas sure que les choses vont s'arranger rapidement ^^ Tu verras bien.. Bisous!
Chacha:  Heuuuu comment ça "comment il fait Harry avec sa cicatrice?" Haaa tu parles de celle au front? Elle a disparu quand Voldemort est mort ^^. Excuse moi sije l'ai pas précisé, pour moi stait logique; Rah j'ai honte j'oublie plein de trucs... Bisous
Krassnouille: Hey "Gniallissime Personne" xD Tu sais que je t'aime toi? ^^  Ouai t'as raison, les lecteurs sont plus ce qu'ils étaient... De mon temps...keuf keufkeuf. Bref, nan ça va ils sont gentils ils se sont rattrapés en fait ^^. J'ai de la chance de les avoir ^^ Sont géniaux :p Jsuis super contente que tu continues à aimer sthistoire, j'aurais décroché personnellement xD... bisous bella!
Lily: Merci pour ton commentaire ^^ Tu peux te rattraper en critique négative sur cet article si tu veux, jt'en voudrais pas :p! L'épisode croustillant sera dans le prochain chapitre ^^!!Bisous
Ley: Jsuis super contente que ça continue à t'intriguer, parce que c'est pas terminé =D bisous!
Sadisu: Lool bon une deuxième à pas avoir pigé la dernière phrase, j'ai honte. Ben c'est  Sev qui l'a dite, en parlant de Draco ^^' et en s'adressant à Seth. voilà kiss peace love ^^'
Minia:  Hi voui j'avoue c'est cruel mais c'est pour avoir un minimum de réactions ^^ je suis ravie que l'histoire te plaise! bisous!
YaYa: xDDD je vais faire un effort pour écrire plus mal promis, jcrois que je commence à y arriver tfaçon :p Ma pauvre, en plus je t'ai fait poiroter trois plombes, pardon pardon!
Delphine: C'est une phrase qu'Harry lui a déjà dit en fait ^^ Tu verras ça dans la suite ^^! Bisous
Véiane: T'es toujours trop gentille dans tes commentaires toi ^^ Vouai le passage sur la forêt c'est le seul qui m'a interressée... Comme d'hab jsuis douée pour ce qui ne bouge pas trop lol. bisouss

Par Absynthe - Publié dans : Shyinn? Ta. Gueule. (Yaoi)
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 03:31


Pix: ai pas vu le film, mais adore l'affiche.

Hey les gens! J'ai vu un film (non? Siiiii!). Mean Machine, carton rouge. Ben j'ai complètement adoré le Moine.
En fait, le Moine, c'est pas un moine. (Merci Aby, c'est pertinent..)
l'histoire c'est dans une prison, un entraineur de foot se fait enfermer là bas, et entraine l'quipe de bagnards contre les gardiens.
Et le moine, c'est le mec (qui a joué dans le transporteur, et dans death race, l'est bien death race d'ailleurs, contrairement au transporteur trois dans lequel on veut étrangler la roumaine du début à la fin. "Elle est pas roumaine elle est slovaque Roh -__-" ") oui donc le moine c'est le mec qui fait peur à tout le monde, et qui a un PIRE grain!
Et pendant le match, y a deux commentateurs, on dirait fred et george weasley, ils font que des vannes, c'est tordant! Et pis le match en lui même...
Wouaaaaaaaaaah.
Nan mais genre zizou et son coup de boule à côté c'est rien xDDDDDDD...
J'ai adoré! Je vous le conseille.
'Tendez je cherche le lien.
ICI
Bon pour le regarder c'est un peu dla gymnastique du clic, mais rien de bien méchant, faut pas jouer au légume quoi, tout est expliqué.
Sinon, si jvous dit: Australia, l'est à chier.
Vous me dites quoi?

Bref.
Voilà le second chapitre. J’espère de tout cœur qu’il vous plaira. (Savourez la longueur type Fanfiction.net) Moi je me suis beaucoup amusée à l’écrire.
Un grand merci à vous pour les commentaires! Ca m’a fait chauuud au cœur!
Comme musique d’ambiance je conseille le très connu Don’t Worry, Be Happy. On se refait pas hein. (Par contre Deezer joue au con et a viré les lecteurs exportables... Déjà que je préfèrais Radioblog Club... RENDEZ MOI RADIOBLOG MACHINNNN)
Ah, note importante:
Je ne suis pas africaine, j’ai mis le pied une fois en Tunisie, et une fois aux Canaries, donc ma connaissance de ce continent qui me fait rêver est sacrément limitée.
Ne vous sentez pas offusqués si à un moment ou à un autre je déconne dans mes descriptions. Si à un moment je fais passer mon personnage ou son peuple pour plus miséreux que ce qu’il est vraiment, hésitez pas à me le dire. Pour éviter ça, je ne donne pas de précision géographique, ça épargne les bourdes.
Mais je pense pas avoir exagéré. Dans mon esprit, il y a selon les régions, les très pauvres, ceux qu’on voit en photos, qui galèrent à vivre dans de véritables huttes, ceux qui vivent dans une semi-modernité, entre les favelas (je sais, c’est pas le même continent) et les bidonvilles, et les citadins.
Blaise est dans la deuxième catégorie, ma préférée, presque mon rêve.
Il bosse chez les citadins, donc a leur style vestimentaire, leur façon de parler, et a une culture minimum vu qu’il a été dans un lycée.
Ensuite, je tiens à préciser que mon personnage a des idées bien arrêtées sur certaines choses. Mais je rappelle également que c’est un personnage fictif. C’est pas parce que je lui fais penser ça, que les autres le pensent aussi.
Blaise est particulier. Et c’est pas parce qu’il sera beau (j’arrive pas à faire des personnages banals) et assez fort (pas en tout nooon non) qu’il est une Mary Sue. Du coup le mental est particulier.
Ah et dernièrement, oui c’est un OOC, doublé d’un plus ou moins  UA, vu que dans les bouquins Blaise est dans l’histoire dès le début. En fait, je fais un peu n’importe quoi avec l’histoire même si le monde et les évènements restent plus ou moins pareils. De toute façon, on est pas axés sur Harry et compagnie là.
Voilà, bonne lecture.
Commentaires en fin d'article COMME D'HAB!
Je dis ça parce que jme suis fait agresser l'autre fois..
Donc Gabrielle, t'as ta réponse sur le dernier article de Shyinn!
Et pardonnez moi d'être lente, j'ai une vie (jfais semblant d'en avoir une) et j'ai pas énormément de motivation, même si vous êtes géniaux.
Bisous!



Chapitre 2:

Tête dans le cul et tongs aux pieds, Blaise marchait vers la ville, avec l’espoir qu’un marchand ou n’importe qui d’autre en véhicule à moteur passe par là.
Manquerait plus qu’il arrive en retard à son travail et ça achèverait de lui pourrir sa journée.
En attendant de savoir si oui ou non cette dernière allait être définitivement merdique, le brun s’avançait sur le chemin de terre sèche et d’herbe brûlée par le soleil qui frôlait ses mollets à chaque pas.
A sa droite…
Rien si ce n’est la  « savane ».
Pas le moindre animal, tous planqués, faut dire qu’il faut être con pour sortir à cette heure ci… Avec ce soleil qui peine à redescendre, si bien ancré là haut d’où les coups de sang sont les plus forts.
A sa gauche…
…Rien non plus.
Pas d’animal, pas d’eau, pas d’arbre encore correct. La dèche quoi.

Un vrombissement le fait se retourner, au loin vient un car, soulevant la poussière, faisant détaler les quelques oiseaux planqués aux abords du chemin.
Le jeune homme fronce les sourcils, trop de couleurs, trop propre, rien sur le toit.
Car de touriste. Génial.
L’inutilité même.
Toujours à quinze dans leur bus pour quarante personnes, clim à fond, appareils photos réflex numérique 30 méga pixels au taquet, menthe à l’eau dans leur petite gourde et énormes chaussures de marche aux pieds. Chaussures de marche qui à elles seules coûtent plusieurs mois de salaire pour les habitants de la région et qui ne servent qu’à arpenter les hôtels luxueux. Bon, de toute manière si on proposait aux vieux du coin, ils ne feraient que rire et retourneraient gambader dans leurs baskets bon marché, celles qui ne manquent à personne quand elles restent ancrées dans la boue après la saison de pluie.

Plus les années passent et plus il se dit que ces européens ou américains ont une tendance à vouloir toujours plus de choses inutiles… Son pays est d’après tous, un des pays les plus sous développé. Si être développé c’est se voir affublé d’un maximum de trucs ridicules, autant rester dans la pauvreté toute sa vie. Certes, il est vrai que certains villages n’ont pas d’eau potable à proximité, ça c’est con. C’est sûr.
Les passages avec les épidémies aussi c’est la galère, les trucs de prévention des maladies sexuellement transmissible c’est pareil.

Mais dans l’ensemble la vie est belle. Y a pas de chacun pour soi, pas d’égoïsme latent, pas de bonnes mœurs à respecter. Enfin si, comme partout. Mais moins.
La vie au soleil, en musique, au chaud et au calme. Que demander de mieux ?

Le car le dépasse, ralentit, puis continue sa route, juste pour laisser assez de temps à tous les petits vieux de prendre en photo un authentique autochtone de la région.
De là ou il se tient, il sourit en imaginant les commentaires du guide touristique :
« …spécimen d’âge moyen, grande taille qui peut amener à une appartenance à la tribu des… …On observera la musculature développée, sans doute due à un travail dans les champs, ainsi que l’effort vestimentaire pour mieux s’intégrer au monde civilisé… …comme dit, c’est à cet âge que commence la reproduction, la cour à la femelle se fait de différentes manières. Pour commencer le mâle… »
Mais très vite, ses lèvres se resserrent en songeant à ses problèmes. Plus de lycée, donc pas d’avenir hors de la misère habituelle –pas que ce soit invivable, non, non-, plus de gazinière, donc plus de plats cuits à l’intérieur, vla le retour du feu de bois ou du squattage chez les voisins, des évènements particulièrement étranges, un hibou tombé du ciel… Un hibou en Afrique ! Une lettre d’admission dans une école de sorcellerie…

Rien que ça…

Bon, il était vrai que chaque fois qu’il avait peur ou se mettait en colère quelque chose d’étrange  se passait. Mais c’était ainsi. Il était Blaise, le malchanceux dangereusement bizarre.
La magie? Ca existait, certes. Il y avait un sorcier dans le village voisin.
Mais une école de sorcellerie? Faut pas pousser non plus.
Pour Blaise, la magie se limitait en des sensations, des guérisons, des émotions. Pas à des cours à apprendre et des histoires de chaudrons, d’asphodèle et de cours de sortilèges.
Et puis honnêtement, pourquoi quitter le pays? Il était bien. Il trouverait bien le moyen de s’instruire autrement qu’en allant au lycée.

Le brun buta sur une pierre un peu plus pointue que les autres et se reprit en secouant la tête.
Quand bien même il serait tenté par le voyage, il n’avait même pas les moyens de se rendre à la gare. Alors payer les cours de ce genre d’école… C’était insensé.

Un second bruit de moteur se fit entendre derrière lui et il se retourna vivement, mettant sa main en visière pour apercevoir un gros camion de brousse aux couleurs anciennement vives et présentement passées par la poussière approcher en cahotant.
 Un grand sourire s’étendit sur ses lèvres, c’était le marchand de tissus. 
Quelques secondes plus tard, le camion ralentissait quelque peu à sa hauteur et un vieil homme aux cheveux blancs lui cria par la fenêtre:
-Saute! Si je ralentis encore la mama va caler et on en aura pour une demi heure avant de repartir!
Aussi, Blaise sauta d’un bond souple sur le marchepied et après avoir salué le vieux par la fenêtre, grimpa sur le toit de la cabine du conducteur  en s’aidant du rebord de la portière pour rejoindre cinq autres habitants des environs, qu’il connaissait au moins de vue, installés sur le toit surchargé de paquets et autres objets hétéroclites peu fréquents sur le sommet d’un véhicule.
Et tandis que la camionnette reprenait de la vitesse, l’un des jeunes le laissa s’écrouler sur le vieux fauteuil fixé à la taule à l’aide de cordes artisanales auxquelles personne ne ferait confiance si elles n’avaient pas tenu plus de cent trajets.

Bien installé, Blaise regarda venir s’asseoir sur l’accoudoir l’un de ses compagnons de voyages qui, entre une foule de phrases, questions sur son village, son boulot etc, lui fit remarquer d’un regard,  qu’un des hommes les accompagnant était une vieille connaissance.
Le genre de connaissance sacrément marquante puisque cet homme de plus de quarante ans était le chasseur contre qui il s’était battu en début d’année, et qui lui avait laissé une cicatrice pour le moins cuisante à la cuisse droite.

La source du conflit étant que le plus âgé était plus ou moins ce que l’on nomme un braconnier comme le prouve le fusil sur son épaule, et est venu  se servir et effrayer les bêtes qui paissaient autour du village.
Chose sacrilège puisque d’une part, les déchaînés de Greenpeace et autres européens dérangés avaient réussi à faire passer un décret pour la sauvegarde de certaines espèces à grand renfort de discours houleux et pancartes ridicules, et d’autre part, parce que si quelqu’un pouvait enfreindre les lois du pays, c’était bien les chasseurs rituels. Autrement dit, tous les jeunes du village, environ trois fois par an pour les cérémonies diverses. Et certainement pas un étranger banni de sa propre région.

Du coup, question d’honneur, les jeunes étaient partis à sa rencontre pour le faire partir et cesser, mais en guise de réponse ils n’avaient reçu que des balles.
Malheureusement pour Blaise, en dehors de son agilité exemplaire, il traînait toujours autant sa poisse, et s’était retrouvé armé d’un simple couteau face à un chasseur expérimenté et sans le moindre scrupule.
Aussi, il garderait à jamais cette balle de plomb dans la cuisse.

Il savait déjà de quoi il allait mourir.
C’était bien de connaître sa mort à l’avance.
C’était avantageux.

Mais il fallait avouer que ça foutait foutrement les nerfs en pelote que de savoir qu’il allait mourir pour des traditions qu’il ne suivait que parce que c’était entré dans les mœurs de son village, comme carnaval pour les nordistes.
Mourir d’une infection du sang au plomb pour la saint valentin. Ne serait-ce pas ridicule?
Eh bien c’était à peu près identique pour son affaire.
Une main poisseuse s’abattit sur son épaule tout aussi humide, et il ne put qu’esquisser son sourire habituel.
A  vrai dire, il était extrêmement rare qu’il ne sourie pas. C’était arrivé à son expulsion du lycée, à la balle dans sa cuisse, et à la mort de ses parents. Et encore.

Son sourire était tellement modelable que même en colère ses dents étincelaient, à ceci près que c’était un sourire effrayant qui prenait place.
Il claqua amicalement sa main sur la jambe à demi nue à côté de lui, et se tourna définitivement vers le chasseur qui semblait s’être tendu pour s’adresser à lui d’une voix mielleuse, ne quittant pas son air infiniment trop jovial:
-Ben alors charogne, t’es encore en vie? Ca va tu t’es bien remis à ce que je vois. J’étais sûr que tu ne pourrais plus te servir de tes membres après que j’en ai eu fini avec toi la dernière fois.
Blaise revit mentalement le corps étendu sous lui, le rouge du sang et le noir de la peau se mélangeant pour ne former qu’une masse frémissante, tendue par des sursauts de nerfs malmenés.
Il jeta un coup d’œil aux jambes maigres et constellées de cicatrices du braconnier.

-Mais c’est qu’ils t’ont bien soigné tes ambassadeurs! Allemagne c’était ça? C’est vrai, qui peut résister au charme dément d’une tête de zèbre crevé accroché dans son salon?
Il avisa les mains serrées sur le fusil.
-T’arrives encore à tirer sans index? C’est dommage, ils ont pas encore trouvé la solution pour refaire pousser les membres hein?
-Blaise. On est quittes. Et j’ai un fusil, alors ne me cherche pas.

Il était vrai que, techniquement, il n’avait pas l’avantage et en plus, ce mec était vraiment terrifiant quand il avait décidé de vous mettre du plomb dans la peau. Aussi, avant de se taire pour éviter de se faire percer un deuxième piercing à la cuisse il lança une dernière phrase.

-Oh non, on sera quittes quand tu seras mort. Si j’avais su que je n’arriverais pas à extraire la balle, je t’aurais tué sur place. Mais bien entendu, il fit un clin d’œil au chasseur, ce n’est que partie remise.

Le vieux ricana, et baissa la tête pour éviter les branches des arbres annonçant l’arrivée à proximité de la ville avant de se redresser et d’avancer jusqu’au jeune homme, boitant légèrement en enjambant bâches et rouleaux de tissus.

-Partie remise, ça me va. On verra ça à la prochaine saison par contre, parce que là j’ai fini, il fait trop chaud pour chasser. Montre voir ma trace! Lança-il, penché sur les jambes de Blaise avec un sourire sadique à quoi le concerné éclata de rire et remonta le pantacourt de toile kaki qu’il portait, jusqu’à la moitié de sa cuisse. 
Le chasseur et l’un des hommes partageant le véhicule retinrent un hoquet de stupeur à la vision d’un impact noirâtre duquel s’étendaient sur un ou deux centimètres des traînées tout aussi foncées.
Rien de bien énorme, mais tous savaient ce que cela signifiait.

Une mort prochaine, peut-être cinq ans tout au plus, et une agonie douloureuse.
Intérieurement agacé de l’attitude presque pitoyable de ses deux…connaissances, Blaise rabattit le tissu sur sa peau d’un geste brusque et lança un regard noir qui disait clairement quelque chose du genre « Arrêtez vos minauderies, c’est moi qui crève. Pas vous. ».
A quoi le vieux répondit en sifflant:
-Quand je pense que je me suis plaint de mes blessures.
Et l’autre d’ajouter, moqueur:
-Tu vois, tu serais pas mêlé à un européen palot comme la mort, on ne verrait rien sur ta peau.
-Va crever, rit Blaise avant de se redresser et de se tourner vers les occupants:
-Messieurs, c’est ici que je descend, bonne journée à vous, et toi, lança-il en fixant le chasseur, je vais m’assurer que tu mourras avant moi.

Quelques poignées de main échangées plus tard, il sauta au bas du bus, ignorant la faiblesse de sa jambe anciennement blessée. Tous lui firent de grands signes de main une fois qu’ils le dépassèrent, y comprit son adversaire, auxquels il répondit aussi.
Pas question de la jouer crevard enragé, pas question non plus de se jeter sur son pseudo ennemi sans raison valable et qui plus est sur environ deux mètres de tissus qui ne demandent qu’à s’engorger de sang et ruiner ainsi tout leur attrait.
Ils n’étaient pas des bêtes. La sociabilité était commune, et aucun d’eux ne créerait de bagarre sans que les deux soient prêts et en forme.
Ils avaient le temps.

Lorsqu’il posa le pied sur le plancher de sa maison, -ou cabane, le nom différait selon les personnes le prononçant- Blaise fut accueilli par un hibou de mauvais poil, de toute évidence en forme et affamé, qui semblait lui en vouloir énormément de revenir à une heure aussi tardive.
Ni une ni deux, son courage en poche, le jeune homme ressortit aussi vite qu’il était entré, les mains sur la tête, et claqua la porte au bec de l’animal.
La nuit était fraîche. Au loin déjà, on pouvait voir les premières lueurs du soleil. C’était l’aube.
Cinq heures du matin et le soleil allait bientôt réapparaître. La soirée avait été longue, mais il pouvait se le permettre à présent puisqu’il n’avait plus de cours à suivre.
Au loin, un meuglement -de vache ou de gnou- se fit entendre et l’obscurité disparaissant peu à peu, laissa ses yeux distinguer sa mobylette, toujours couchée devant sa maisonnée, entre deux touffes d’herbes folles.
Elle était étrangement rouge depuis l’après midi. Il l’aimait bien dans son jaune d’or précédent…
Aussi, plissant les yeux, il se concentra dessus, répétant mentalement « Redeviens jaune, redeviens jaune ». Au bout de quelques minutes, jetant un regard à droite à gauche pour voir si quelqu’un pouvait l’apercevoir, il se leva du tabouret sur lequel il s’était installé, et tendit ses mains vers la petite moto, comme si avec ce geste, quelque chose pouvait se passer.
-Redeviens jaune, c’est un ordre. Abra… cadabra!
Un oiseau passa, poursuivant une mouche pas décidée à mourir.
-Ok…
La moto était rouge. Définitivement rouge de toute évidence, et à part être passé pour un con à ses yeux et s’être auto-rabaissé dans son estime personnelle, ses incantations lamentables n’avaient servi à rien.
Une main sur le front marquant son désespoir, Blaise se redressa, tournant sur lui-même, et finit par r’ouvrir la porte de la cabane, dans laquelle il entra à pas de loup en retenant un bâillement.

Le hibou avait de toute évidence élu domicile sur le haut d’une étagère, et s’était permis de se faire de la place comme en attestaient la multitude de bouquins et le narguilé argenté qui avaient chu au sol.
Après s’être passé de l’eau sur le visage, le brun sortit d’une de ses poches un petit sachet de cacahuètes et de miettes de pain, à défaut de graines, de souris et autres trucs bizarres que devait manger l’animal, et versa le tout dans une petite coupelle qu’il posa sur la table basse.
Il s’avança alors vers sont lit, et repoussant le drap qui ressemblait étonnement à un patchwork, s’y installa, faisant grincer les ressorts.
-Merde, jura-il en relevant les yeux vers le hibou qui venait de se réveiller et de hululer de manière agacée.
En fait, il ne s’arrêta pas au hululement inquiétant -pour un novice en bestioles européennes-, il poursuivit par un battement d’ailes agacé et s’approcha du bord de l’étagère, plantant ses serres dans le bois tendre, faisant déglutir le jeune homme.

Le courage n’avait jamais été son fort, s’il pouvait éviter les conflits de face, il le ferait sans le moindre remord, aussi, il cherchait des yeux quelque chose qui pourrait lui servir de batte si jamais la bête tentait une attaque, parce que les lionnes, à la rigueur, il maîtrisait mais un hibou… Pensez donc!
Une poêle lui fit un clin d’œil lumineux alors qu’un rayon de soleil se posait dessus et Blaise se prit à regretter d’avoir une case aussi grande. Pas moyen de l’attraper sans avoir à bouger beaucoup. Et vu le regard menaçant du hibou, il ne valait mieux pas qu’il bouge.

Mais, avec un espoir infime, le jeune homme tendit le bras vers le narguilé qui traînait au sol, et manque de chance pour lui, ce fut le moment que le hibou choisit pour lui sauter littéralement dessus.
Aucun des deux ne sut si c’était la surprise ou la menace du bec pointé vers lui qui fit réagir le brun, mais il croisa les bras devant son visage, et espéra repousser l’oiseau de toutes ses forces, si bien que l’animal fut projeté de l’autre côté de la pièce -c’est-à-dire pas très loin non plus-.

-Merde! Siffla-il une seconde fois depuis son retour.
Il se leva pour aller prendre le hibou dans ses bras, et le ramena sur le lit, attrapant au vol la coupelle de nourriture qu’il lui avait amené.
-Allons mon gros, va pas faire genre qu’un ptit choc de rien du tout t’a assommé alors que tu as fait tout le trajet depuis l’Angleterre pour l’amener cette lettre… Murmura-il en caressant les plumes de la bête avant de lui tendre une cacahuète qu’il accepta avec un regard chargé de reproches.
-Bon c’est pas tout ça, mais je suis crevé moi, alors pas de conneries, arrête de m’agresser. Bonne nuit sale chose, chuchota Blaise avant de s’endormir aux côtés du hibou encore un peu assommé.

Au petit matin, -c’est-à-dire vers deux heures de l’aprèm- le jeune homme eut la surprise de voir son compagnon installé à quelques centimètres de son visage, sur  la tête du lit, l’air un peu patraque à cause de la chaleur environnante. D’un geste hésitant il tendit la main vers l’oiseau et caressa légèrement les plumes de son cou. A sa surprise il n’eut en réponse qu’un hululement appréciateur.
Avec un sourire il se leva et s’approcha de la fenêtre pour l’ouvrir en marmonnant:
-’Fera toujours aussi chaud, mais au moins y aura de l’air.
Du pied, il poussa un pavé rouge au pied de la porte d’entrée pour la maintenir ouverte.
-Je reviens, je vais me laver et chercher de l’eau, lança-il au hibou tout en attrapant un jerricane et passant la porte.
-Ben alors Blaise! Tu parles tout seul ou t’as amené de la gazelle? Lança un imprudent installé sur une chaise devant sa baraque.
S’il y avait un truc qu’il n’appréciait pas, c’était qu’on se mêle de sa vie privée. De toute façon, jamais il ne ramènerait qui que ce soit dans sa case, faut pas abuser, en ville il passe pour un citadin et déloge les petites touristes, mais les amener dans son taudis -bien que fort agréable- aurait été honteux.
-Tu veux qu’on parle de la dernière fois que t’as réussi à toucher ta propre femme Rijaal? Lança-il, son éternel sourire aux lèvres avant de continuer son chemin, sachant très bien que le sourire de l’autre ne ressemblait à présent plus qu’à un rictus vexé.

A son retour, alors qu’il marchait pieds nus et sur la terre brûlante qui se collait à sa peau trempée par l’eau de la source,  il ne put que regarder bouche bée un grand hibou noir s’emplafonner littéralement contre le mur de sa baraque, faisant trembler les planches.
-Oh non… Un deuxième!

Deux mois plus tard, fin juillet, Blaise Zabini n’était plus « Le Malchanceux », « Le poisseux », « Le vicieux » -Hey qui a osé?!- Hm pardon, je reprends. Il n’était plus Le malchanceux, le poisseux, le serpent à sonnette, le mec bizarre.
Non, non.
A présent il était Blaise Zabini, l’homme aux hiboux.

Et jamais il n’avait été aussi agacé de sa vie.
Voilà deux mois que les trois grandes écoles de sorcellerie européennes le harcelaient littéralement d’abord pour qu’il intègre leurs écoles, puis ensuite pour qu’il leur rende leurs hiboux, ensuite pour le menacer de poursuites s‘il ne leur renvoyait pas leurs bestiaux.
Bon dieu, il ne demandait que ça!

Mais étrangement, après avoir failli mourir pendant l’allé, les hiboux refusaient net de  repartir…
 Au grand désespoir de leur hôte qui galèrait totalement à les nourrir, à se nourrir, et surtout, à protéger sa bouffe des serres affamées de ces sales bestioles.
Par chance, après une ou deux colères monstre suite à des fientes animales dans SA case, les oiseaux avaient appris à sortir faire leurs affaires plus loin.
Y a pas à dire, si on oubliait leur décision de camper chez lui, ces petites choses étaient serviables. Certaines lui amenaient ses cigarettes d’un meuble à l’autre, d’autres lui tendaient des livres, peinant parfois à les soulever.

Bien entendu, Blaise avait tenté quelques feintes… Les avait plusieurs fois tous mis dehors pendant des heures, pour finalement se rendre compte qu’un des traîtres avait r’ouvert une des deux fenêtres et que les hiboux faisaient ni plus ni moins qu’un tour de manège.
Une fois il avait réussi à les bloquer à l’extérieur. Mais ça comportait quelques problèmes.
D’une, il ne pouvait plus sortir.
Et de deux, il avait une migraine atroce à force de les entendre frapper aux carreaux et glisser sur la taule métallique du toit.
Au final, il s’était fait une raison, et attendait patiemment que les « Aurors » comme disaient les lettres, allaient venir les chercher.
Oui parce qu’il avait tenté de leur répondre aussi, mais aucun hibou ne voulait quitter la fraîcheur -il était sceptique quant à cet adjectif- de sa maison.

Finalement, toujours fin juillet, une cérémonie rituelle à laquelle il était forcé de participer l’envoya en pleine savane,  chercher un Nyala (une sorte d’antilope d’après moi) pour finalement se retrouver coincer entre un Nyala maigrichon, et une troupe de lionnes bien décidées à l’avoir quand même, accompagné en tout et pour tout de deux « camarades » d’une vingtaine d’années, pour qui la chasse était une pratique hautement marseillaise.
Autrement dit, on fait pas grand-chose, mais on en raconte beaucoup.
-Viens Blaise, c’est bon on leur laisse, on en trouvera un autre.
-Non.
-Quoi non, siffla un des deux hommes entre ses dents sans quitter les lionnes des yeux, tu veux te faire bouffer ou quoi?! T’as pas assez de cicatrices?!
-J’ai dit non.
-Blaise putain, la dernière fois que tu nous as fait le coup tu t’es mangé la balafre que t’as dans le dos!
-Je suis fatigué, j’en ai marre et je veux rentrer, alors on chope ce putain de cabot, et on se tire!
-Blaiiise, c’est pas une bonne idée! Si encore on avait des fusils! Mais putain soit réaliste, deux lances et trois poignards, même longs et aussi bons que les tiens, ça sert à rien contre huit lionnes!
Le silence s’installa. Au loin le soleil déclinait, reflétant ses dernières lumières sur les peaux foncées des trois hommes, approfondissant le relief des quatre griffures qui parcouraient du Nord Ouest au Sud Est le dos du jeune homme. (La fille qui a fait une année de géo et qui compte bien l’utiliser d’une manière ou d’une autre…)
-Vous avez raison, lâcha le plus clair. On se casse!
Deux soupirs plus tard, ils commencèrent à battre en retraite, lentement, lentement, un pas après l’autre sans quitter des yeux les lionnes tout aussi immobiles qu’eux, priant intérieurement pour le Nyala ne décide pas de se barrer de suite les laissant seuls face aux fauves.
Quand soudain Blaise se figea, interloqué.
-Tu fous quoi?! Cracha un des deux derrière lui.
-Les mecs, je crois que vous aviez raison. Jsuis trop pâle, je dois avoir une insolation.
-Mais qu’Est-ce qu’on s’en branle Blaise putain! Cria l’autre, prêt à partir en courant dès qu’il le pourrait.
-Les mecs… Je vois la mort. A dix heures…

Comme un seul homme, les deux noirs tournèrent la tête dans la direction indiquée, et se figèrent eux aussi en apercevant entre deux arbres brûlés par le soleil une forme drapée de noir, grande, fine, longiligne, au visage plus blanc tous les touristes qu’ils avaient pu voir à leur sortie de l’avion.
Un air patibulaire incrusté dans le moindre de ses pores.
Et cette forme marchait dans leur direction, bien décidée à passer entre les lionnes et leur proie.
D’une seule voix, les trois jeunes soufflèrent:
-Mais il est fou ce con!
Ce que Blaise ne savait pas à cet instant…
C’est que ce con était Severus Snape en personne.

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Commentaires (en très court, jai plus de place jcrois.)
Delphine:  Tu verras ça dans le prochain article ^^! Bisous!!
Chacha: Ola oui Dumby et Blaise ça va être l'amour fou! xDD. J'ai hâte de l'écrire! bisous!
Gabrielle: J'espère te voir encore dans le coin, et oui, ça fait du bien de changer de personnages ^^. Les Drarrys c'est sympa, mais ça lasse xD.. bisous!
Krassnouille: Olala  j'espère réussir à te concurrencer un minimum, parce que vu comme Blaise était di-vin dans ton histoire... J'ai gravement du boulot xD...
Lu: J'avoue c'est abusé. maintenant que je me relis j'en ai un peu honte, jvais tenter de corriger ça par la suite. D'un autre côté, ce dont je parle, c'est très souvent ce qui m'arrive personnellement... DONC c'est pas si fou que ça. ^^ Mais merci beaucoup pour ton commentaire! Oui ça sera yaoi... Désolée.. bisous!
Zoltan: Mon dieu mais qu'est ce que tu fous là? xD? Je sais bien qu'on peut vnir de blog en blog ^^. Je cherche pas à semer mes lecteurs !!  Pour la pub j'aimerai bien, mais le blog a une valeur sentimentale xD bisous!
Sakura: Merciiii Jte souhaite que du bonheur à toi aussi!! Que tu sois heureuse et tout et tout ^^. Je suis ravie que tu aimes, j'espère que la suite te plaira! bisous
Véiane: C'est super con que je réponde à ton commentaire vu qu'on en a parlé quinze fois sur msn xD..  Bref je t'aime ma Chérie ;) ;) bisous!
Lydie: Merciiii ^^ Jsuis ravie de t'avoir surprise! Jespère que ça va continuer ^^. bisous
Nariel: hi  ma belle! Pour Londres on verra ça avec Snape ^^. Le yaoi sera effectivement avec Draco, jsuis allergique à Ron, et tu as raison pour sa future maison ^^! Désolée pour le temps de retard! Gros bisoussss!

Par Absynthe - Publié dans : L'Oublié (Yaoi)
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Mardi 10 mars 2 10 /03 /Mars 03:56

pix: Owen plus bas, en plus blond aussi... Piochée sur Déviantart.
NAN!
Vous ne rêvez pas!!!
C'est bien la suite du Grenat!
J'espère qu'elle vous plaira, parce qu'après avoir bloqué une semaine sur la première page, je me suis bien amusée...
Bon... A part ça, j'ai une annonce grave à vous faire.
Je pense de plus en plus à refiler mon blog à quelqu'un.
Qui ça?
Ben j'en sais rien...
Quelqu'un qui écrit aussi bien (ksss la fille modeste) que moi, ou mieux si possible, et qui serait intéressée par un blog qui marche bien (oui ben si hein, il marche super bien ce blog, vous avez vu comme vous êtes adorables? Merveilleuses? Super gravement trop présentes?! Et patientes?) et heu attendez je reprends.
Critères (pour vous montrer le bordel que c'est...) de ce Quelqu'un:
°Bien écrire.
°Être intéressée par le blog.
°Ne pas avoir de vie (non parce que moi c'est soit des majs régulières, soit une vie sociale développée...).
°Se sentir capable de reprendre mes quinze histoires.
°Être capable de suivre un plan d'histoire vague et modifiable.
°Respecter un minimum les caractères des personnages.
°Accepter le coup d'oeil ultra chiant de la créa de base (moi), qui squattera sans doute les textes, reprendra quelques phrases, en ajoutera d'autres etc etc.
°Accepter également que parfois, la créa (ouai elle là bas!) s'occupe d'un ou deux articles.

Bref, vous voyez le bordel? C'est introuvable... In-Trou-Vable. (Là, les perverses auront uniquement tiqué sur le "Trou" et pas sur mon problème existentiel).
Voilà, je me tais, les réponses aux commentaires sont en bas d'article. (J'espère avoir assez de place.)

Note:Ne pas oublier que je me place parfois du point de vue d’Owen quand je décris les personnages. Aussi quand je dis que Raziel s’est autoproclamé chef, y a aucune réalité là dedans, c’est simplement l’avis du nouveau.
Rappel:
Owen=Brun, peau hâlée, yeux vert bleu, 17 ans, origine espagnole.
Ambre=Blond, peau blanche, yeux gris, 17ans, très fin.
Raziel=Brun, peau brune, yeux dorés, je me souviens plus de son age, disons 23, faut que je demande à Véiane, elle connait mieux mes personnages que moi... Origine brésilienne..
Note qui n'a rien à voir: LAISSEZ UN EMAIL si vous écrivez un commentaire sur une fiction jamais mise à jour et que vous souhaitez une réponse rapide.
Donc CrazyCrazy (jt'adore, en passant) ou Brise Légère (Brise Touch Parfum d'été, et vos enfants n'iront plus aux chiottes ches les voisins niark niark, pardonnnnnnn), pour Douceurs... Je sais pas du tout... Officiellement elle est en pause... Mais je pense que je vais faire un article après avoir fait une maj sur le nouveau prof vu que tu as l'air de l'apprécier =).


Pix: Moins sexy qu'au dessus, juste la magnifique raison de mes retards assez prenants...


Chapitre 10:

-Je refuse! Siffla d’un ton glacial celui qui venait d’entrer d’un pas raide. Je ne suis PAS baby-sitter Bryan!

-Moi par contre, je veux bien! S’écria Ambre, en butant sur le tapis à l’entrée de la pièce à cause de sa précipitation, avant de se rattraper sur la chemise du grand brun et de se redresser en remettant ses cheveux et son sourire en place.

-Toi t’as pas ton permis, s’exclamèrent en cœur Carlisle et Raziel en direction du blond sans se quitter des yeux, une sorte de duel du regard engagé entre eux.

-Envoie un de tes gardes, reprit le brun, ignorant parfaitement le jeune homme à sa droite, accessoirement le fils de son patron, qui le fixait, figé, ayant peur de comprendre.

Bryan soupira théâtralement et se redressa très lentement dans son siège, appuyant un doigt après l’autre sur la surface lustrée du bureau:

-J’ai l’impression que malgré les années tu as toujours autant de mal à comprendre certaines choses mon petit Raziel…

A cet instant, Owen pu voir le visage du plus âgé des favoris tiquer à cette appellation, et d’un coup, son père ne lui sembla plus si con et insupportable, surtout lorsqu’il reprit:

-Je ne te fais pas de proposition. Je te donne des ordres. Et tu n’as pas à dire non. Toi encore moins que les autres, je me suis bien fait comprendre?

C’était une sorte de choc des titans, d’un côté son père, immense, impressionnant par son maintient et par son visage si dur, ni beau ni laid, simplement froid et autoritaire.

De l’autre, Raziel, autoproclamé chef des catins au vu de sa démarche et de son regard, canon sur pattes, nuance personnifiée entre sauvagerie et aristocratie.

Le plus jeune avait du mal à se l’avouer, mais dans une joute verbale d’égal à égal, il miserait plus sur le grand brun que sur son père.

Mais là, étrangement, le brésilien se redressa un peu et recula d’un pas, presque avec un équivalent fictif du respect, avant de répondre:

-Je donne des cours aux autres cet aprèm.

-Ambre s’en chargera, répliqua le chef de maison.

-Du tango? Mes élèves pourraient lui en apprendre sur le tango!

-Ambre, défends toi voyons, ricana Bryan en se tournant vers le blond.

-Nan mais il a raison, sourit le blond, le tango, j’arrive qu’à le danser avec lui, et encore…

Son sourire s’élargit et il se tourna vers Owen:

-Tu pourrais t’entraîner avec moi hein beau brun?

-Heuuu…

Mais il allait le lâcher ce fou?!

C’était pas possible, il en perdait même sa répartie habituelle à force d’être surpris par lui.

Carlisle grimaça à l’entente de cette réponse plus que développée, et quitta des yeux son fils qui faisait un pas en arrière à chaque avancée du blond pour fixer à nouveau la source de ses problèmes.

-Raziel…

-Ils ont besoin de ce cours, la soirée de samedi est axée sur les danses latines, c’est tes ordres.

-Tu leur fera demain!

-Demain c’est musique.

-Hé bien tu déplaces la musique.

-Je suis ta pute Bryan, pas ta secrétaire, tu te démerdes pour décommander les profs que t’as engagé pour les novices.

-En voilà des façons de parler à son patron, glissa d’un ton acide Owen qui venait de faire le tour du bureau pour se placer le plus loin possible d’Ambre.

-Je suis tout à fait d’accord, fils, répondit le roux en posant une main sur son épaule.

D’un coup, le jeune homme regretta sa pique. Il ne savait pas ce qui était le mieux, soutenir le dernier membre de sa famille, qu’il n’apprécie pas et qui de toute évidence est l’homme le plus méprisable au monde, mais son père tout de même, et enfoncer par la même occasion un mec insupportable.

Ou bien soutenir un mec qui est la victime de l’histoire, puisque catin dans une maison de passe, mais qui semble le détester et qui se permet de lui parler comme à un chien, à lui comme à tous les autres et même à son patron.

Ouai, non, la question se pose pas. Même si à cause de ça, son père s’imagine qu’ils sont liés par un amour familial sans failles.

-Bref. Tu m’agaces Raziel. Prends Ambre avec vous et allez en ville, et c‘est un ordre, finit par s’exclamer Bryan en tournant ostensiblement le dos au brun pour s’intéresser à son service à Whisky tout en leur faisant signe de la main de débarrasser le plancher.

-Et Owen, prends la carte bleue à ton nom sur mon bureau, le code est inscrit sur le post-it collé dessus.

Les trois jeunes s’apprêtèrent à sortir, Raziel s’immobilisant pour laisser passer le fils Carlisle devant lui avec une caricature de révérence doublée d’une expression tellement impassible qu’Owen se sentit plus qu’insulté par tant de dédain. Et tandis que l’hispanique passait la porte, il entendit son père rappeler le plus âgé d’une voix basse:

-Raziel!

Il y eut un silence, et Owen put imaginer le brun se retourner avec une lenteur calculée et poser son regard souverain sur Bryan, attendant qu’il parle. La discussion reprit, peuplée de silences, de longues hésitations, de choix soigné des mots.

-Il ne doit rien lui arriver. Pour l’instant si on demande, dis que c’est un nouveau. Fais attention, c’est mon fils…

-Ton deuxième fils.

-Le seul.

-Bryan.

-Je lui présenterai son frère.

-Bien.

-Bien.

-Et rien ne changera.

-Non, rien ne changera. Je t’ai donné ma parole.

-Et moi ma…

-Owen tu viens? S’enquit le Ambre qui venait de se retourner dans le couloir, voyant le brun immobile à deux pas de la porte.

-Oui, sourit il en bondissant presque, s’éloignant le plus vite possible du bureau d’où sortaient les deux hommes plus âgés tels des diables d’une boite, posant leurs regards sur lui une seconde avant de reprendre un air impassible.

**

 Sweet Home Alabama venait de faire place à Paint it Black des Rolling Stones lorsqu’enfin Owen prit la parole. Les deux morceaux précédents s’étaient écoulés dans un silence presque religieux, et l’entrain de Sweet Home mettait en avant le fait que personne n’était franchement joyeux dans la voiture, qu’il faisait définitivement moche, et qu’on était en angleterre, sous entendant paysages verdoyants et routes sinueuses au contraire de l’image que renvoyait la musique.

A sa droite, Raziel, l’air calme. Très calme. Parfaitement détendu et en accord avec les vieux morceaux qui passaient à la radio, une main vissée sur le volant, l’autre tenant entre ses doigts une cigarette tout ce qu’il y a de moins officiel qu’il portait régulièrement à ses lèvres.

-Hm… On va ou?

Raziel passa la quatrième en sortie de virage, Mick Jagger débuta son deuxième couplet.

-En ville, répondit Ambre assis à l’arrière, un sourire mutin aux lèvres devant le malaise du nouveau.

-Faire quoi?

-T’acheter des fringues décentes.

Owen vit le brésilien se mettre à sourire, plutôt à ricaner silencieusement, et le jeune homme sentit qu’il y avait un hic.

Après une seconde de réflexion, il comprit que le brun ne l’accompagnerait certainement pas vu son antipathie pour lui, et que par logique d’élimination, ce serait l’androgyne qui l’aiderait à choisir.

Mu par un réflexe vital il se retourna sur son siège pour observer Ambre, ses jambes interminables croisées, revêtues de hautes bottes de cuir brun, d’un jean clair qui ne laissait rien à deviner de son corps, et d’une chemise écru, ultra moulante, ultra ceintrée, ultra tout.

-Je… Je m’habillerai pas comme toi!

-Je vois pas pourquoi.

-Et ben moi je vois très bien pourquoi.

-Tu as un problème avec mes fringues,

racaille?

-Va te faire voir chérie, riposta-il avec un sourire ravageur.

Pour toute réponse, le blond sortit une lime à ongles et le fusilla du regard.

Le silence reprit place, le présentateur radio se mit à vanter les mérites d’une star déchue, Ambre se limait les ongles, Raziel tapotait le volant de ses doigts en faisant gronder le moteur, et Owen regardait par la fenêtre.

-Hm… Et sinon, vous faisiez quoi avant d’intégrer le manoir? Demanda-il mine de rien, cherchant un sujet ou un autre à aborder…

Quitte à trouver le mauvais.

Le visage du brun resta parfaitement dénué d’expression, mais Owen sentit ses deux compagnons de voyage se tendre un instant, avant que finalement Ambre n’éclate d’un rire clair.

-T’es vraiment pas doué comme mec toi…

-C’était pas malin hein, sourit l’espagnol, gêné.

-Faut avouer que demander ce qui a poussé des personnes à se prostituer pour vivre en guise de conversation de route, c’est pas tout à fait l’idéal… La plus part des hôtes du manoir ont un passé assez moche, voire pas de passé du tout. Autant te le dire tout de suite, le passé, c’est tabou. Et n’essaie pas d’en parler à Plume, il est amnésique, si tu veux le lessiver pour quinze jours, mets sa vie d’avant sur le tapis, c’est le meilleur moyen.

-Ok, ok je retire, excuse moi.

Il y eut un silence puis il reprit, d‘un ton innocent:

-Et vous comptez faire quoi plus tard?

Il y eut une toux sèche à droite, Raziel s’étouffait avec sa fumée, ayant eut la mauvaise idée de rire en même temps qu’inspirer.

Derrière Ambre ricanait doucement, lançant un dernier « T’es trop con… ».

-Bah quoi?!

Une main passa devant ses yeux, lui tendant une cigarette roulée allumée et entamée. Avec un coup d’œil surpris il se tourna vers le porteur initial qui gardait les yeux fixés sur la route.

Du bout des doigts il se saisit de la tige, et la porta à ses lèvres juste à temps pour entendre Ambre souffler dans sa nuque:

-Ca, ça veut dire « ta gueule Owen ».

C’est avec un sourire aux lèvres que le jeune homme finissait le voyage, accoudé à la fenêtre, son regard fixant le paysage à travers la pluie.

A la radio passait Fortunate Son, et d’un coup, son avenir paraissait moins noir. Peut être entouré de gens étranges, aux occupations étranges, à l’humour étrange, mais ça n’avait pas l’air si terrible que ça après tout.

**

-Et tiens, prends ça aussi, et ça…

-…

- Attends celui là aussi il est chouette!

-…

-Non pas cette couleur, t’es malade ou quoi?!

-…

-La taille en dessous s’il vous plait, en trois coloris différents, oui voilà. Non, le parme c’est totalement Out.

-…

-Et celui là… Et ça, oh oui ça c’est joli. Tu aimes? Hein? Tu aimes dit?

-…

-Tu pourrais y mettre un peu plus d’enthousiasme quand même…

-Ambre je vois plus rien et ça pèse deux tonnes, donc si tu pouvais me diriger vers les cabines ça serait trop aimable… Râla le brun, caché derrière le monticule de fringues qu’il tenait entre et sur ses bras.

Fortunate Son venait de se faire rattraper par Lacrimosa, « un truc de dingue quoi ».

Seuls ses sourcils froncés dépassaient de la masse, et c’est à cet instant que le blond réalisa qu’il avait peut-être eu les yeux plus gros que le ventre pour un début.

D’autant plus que les trois vendeuses le fusillaient du regard d’avoir vidé leurs rayons pour les mettre dans les mains d’un garçon certes charmant, mais habillé comme un gosse des bas quartiers, qui en plus d’afficher une mauvaise volonté plus qu’évidente, n’aurait pas les moyens de payer ce qu’il allait vouloir acheter.

En passant devant la porte pour se diriger vers les cabines, Owen risqua un regard en biais. Oui parce que techniquement, même en ayant un monticule de fringues droit devant, on peut regarder sur le côté. Ce qui provoque souvent une démarche hm… Crabesque.

Bref, Owen risqua un regard en biais, pour apercevoir leur conducteur, (Raziel accessoirement) adossé à la voiture, juste en face de la sortie qui discutait avec deux hommes tout aussi bronzés que lui, étonnamment plus expressifs, plus gestuels, et nettement moins classes.

Ok, pas d’aide de ce côté-là.

-Bon tu viens? S’impatienta le blond qui venait de repousser d’un regard réfrigérant l’une des vendeuses qui s’apprêtait à tenter une approche.

Et c’est là que commença le calvaire véritable.

« Essaie ci, essaie ça, fait pas ci, tiens toi droit ».

-Mon dieu mais quelle paire de fesses mon petit Owen…Susurra une tête blonde aux traits fins passée à travers le rideau de la cabine qui venait de voir défiler une dizaine de tenues.

Le concerné déglutit devant ce regard… félin, et se reprit, plaquant sa main sur le visage de l’intrus et le repoussa en dehors:

-L’astuce avec les cabines d’essayage, c’est que tu te changes dedans, pour pas qu’on te mate. Pas pour offrir une séance de matage privé.

-Non mais t’as vu comme il est relou? S’exclama Ambre à une tierce personne en abandonnant la partie.

-T’inquiète pas, deux semaines avec toi, ça va le changer.

De petits rires fusèrent et le silence reprit place, entre coupé par le claquement régulier des talons des vendeuses.

C’est le moment qu’Owen choisit pour sortir, posant les yeux sur un spectacle des plus… Délicieux.

Bon, délicieux était pas tout à fait le mot qui lui était venu à l’esprit à la première fraction de seconde. C’était plus quelque chose du genre « Merde alors… », mais par souci d’esthétique…

Délicieux.

Le brun était assis là, sur la banquette d’attente face à la cabine, et Ambre paraissait avoir envie de se distraire…

« De provoquer » souffla sa conscience.

…et embrassait consciencieusement le cou du jeune homme sous lui, qui le maintenait à distance respectable de son corps d’une main sur le torse. Main contre laquelle il semblait plus se frotter qu’autre chose, offrant à Owen une vue des plus parfaite sur ses jambes écartées, sa chute de rein cambrée, et indéniablement ses fesses galbées qui oscillaient sous ses yeux à chaque mouvement qu’il faisait pour s’avancer un peu plus vers sa victime.

Une déglutition se fit entendre, et l’espagnol tourna les yeux vers deux vendeuses, bouche bée, l’une proprement en colère, de frustration ou de dégoût, il ne saurait le dire, et l’autre clairement ébahie. Cette dernière lui jeta un regard interrogateur, et le fils Carlisle souhaita alors avoir une pancarte au dessus de la tête clamant « Je suis pas comme eux, ne me fuyez pas, toi et ton 90C même pas rembourré ».

Du côté des accompagnateurs, la main libre du brun s’était avancée pour caresser la jambe du plus jeune, remontant lentement vers sa cuisse, entourant sa chair de ses longs doigts si bien que tous les spectateurs avaient les yeux vissés sur cette main, pour voir jusqu’ou elle irait, se demandant ce qu’elle ferait sur leur propre corps…

Mais à présent que Raziel avait répondu aux avances du blond, un claquement de talons lui fit relever la tête et se retourner vers Owen qui n’avait pas bougé, toujours muet.

-Je crois que je vais pas m’y habituer rapidement, murmura-il avant de faire demi tour et de repasser le rideau.

-On prend le fute, pas la chemise, s’écria Ambre alors qu’il commençait à se changer, sans prêter attention plus que ça aux regards quelque peu choqués des personnes présentes et de la phrase d‘Owen.

-Mais j’aime bien le pantalon moi!

-Ben fais comme tu veux.

Quelques minutes passèrent encore.

-Dis Ambre, la voix du jeune homme s’éleva étrangement hésitante de derrière le rideau.

-Quoi?

-Je suis pas certain que…

-Que quoi mon chaton?

-Rien laisse… Et m’appelle pas comme ça.

-Tu veux que je vienne voir?

-NON!

-Sors alors, ou j’arrive et je tire le rideau alors que t’auras le cul à l’air.

Sous la menace, le rideau s’ouvrit lentement, avec hésitation.

*musique langoureuse (type  Mannish Boy de Muddy Waters si vous avez pas d'idée)*

Pour laisser passer une créature aux yeux clairs, aux cheveux humides de sueur par les nombreux changement de vêtements, portant une chemise blanche ouverte sur un torse bronzé qui se soulevait au rythme d’une respiration quelque peu saccadée.

Les yeux d’Ambre glissèrent sur les clavicules légèrement brillantes, les pectoraux soigneusement développés, les abdominaux finement dessinés, pour descendre sous son nombril, rejoignant un tissu étrangement moulant…

Du cuir.

Un cuir noir, brillant, atrocement près du corps, épousant chaque infime forme de sa peau, révélant des hanches marquées, des cuisses délicieusement musclées, une entrejambe moulée à souhait, laissant deviner tout ce qui pouvait se trouver sous l’habit…

*Musique langoureuse plus forte, sortez les violons, les airs de tango*

Le blond déglutit, remontant son regard vers le visage du jeune homme qui se mordillait la lèvre avec gêne, les yeux hésitant entre ses chaussures et les yeux gris de son interlocuteur pour l’instant muet de stupeur.

-Alors…?

-Tu es magnif…

-Tu comptes fêter carnaval ou t’es fan du groupe Kiss?

*Coupez la musique, faites un vieux Couiiiiiiic avec le CD comme si on retirait un 33 tour rapidement du socle d‘écoute*

Le rideau se referma brutalement et l’on entendit un sonore:

-Va mourir Raziel!

**

Après cela, les magasins défilèrent, le coffre et la banquette arrière se remplirent de paquets, de costumes coûteux, de paires de pompes en poil de canari ETC ETC.

Plus la journée passait, plus les visages des deux bruns se désagrégeaient, et lorsqu’ils pensèrent avoir fini, et se dirigeaient presque joyeusement vers la voiture, une voix rendue artificiellement adorable se fit entendre dans leur dos:

-Dites… On peut passer à Darjeeling?


=========================================>
Je suis désolée les filles pour ce second degré très/trop présent. Juste que je suis blasée par les pantalons en cuir... Jsuis confuse de vous annoncer ça, mais un fute en cuir...
 ...C'est moche.
Et c'est sacrément ringard sur 99% de la population. Les 1% ont du sur mesure et un régime bridélight.
Enfin je dis ça, mais ça doit être parce que je lis trop, et qu'à chaque fiction, y a un pantalon en cuir qui fait baver tout le monde (et personne ne pense à se foutre de la gueule du gars qui le porte... OU EST LE REALISME?!)
Pour information, Darjeeling, c'est une merveille en matière de lingerie féminine.
Voilà les commentaires. (En très court... Pardon.. mais je veux pas faire un second article..)
Alexx: Heyy un grand merci pour ta sortie de l'anonymat ^^. J'avoue que quand on commence, c'est dur de s'en extraire :p. En tout cas j'apprécie grandement, surtout que ton commentaire est loin d'être banal (en plus tu me lances des fleurs, que demander de plus?) en plus t'es abonnée à la News? C'est officiel, je t'aime =D! Merci beaucoup pour ce commentaire, vraiment ça fait TRES plaisir! Bisous!
Merlin: J'avoue je suis lente, toutes mes excuses, j'espère te satisfaire ^^!
Satsuki: Loool non non Indigo est presque dans son état normal ^^. Il a pas fini de nous étonner :p Olala si tu deviens un mec, donne moi le mode d'emploi, parce que je te suis direct dans le changement de sexe xD bisous!
Chô: wow Wow WOW Ca fait plaisirrrr! Merci beaucoup!! Enfin, crois moi, ya mieux que ce que je fais ^^. T'as pas du tous les survoler =) Mais ça fait extrêmement plaisir! Merci encore !
Draymal: Yeah jsuis ravie qu'elle te plaise ^^! Ils ont plein de secrets, je les dévoilerais au fur et à mesure =) bisous!
Nariel: Bon cette fois y en a marre, je me colle un post it pour t'envoyer un mail! Je te jure que j'y pense souvent, même sans lire tes commentaires. T'es géniale, t'es divine, tu m'éclates avec tes romans ^^ Franchement je l'ai déjàn dit quinze fois, mais je suis totalement fan de toi ^^. Et pour Bryan, j'avais pensé à ne pas le faire véritablement père d'Owen, mais ça compliquerait tout ^^. Donc tu viens en juin? Peut-être que je serais sur paris à ce moment là =D Jte tiendrais au courant *regarde Nariel alcarin fuir à toutes jambes* Non mais heuuuu...
Lydie: Je suis tout à fait d'accord avec toi ^^. Et il en cache un paquet des choses le papa Carlisle ^^. Pour la newsletter, t'es pas seule à avoir eu des problèmes... Je sais absolument pas quoi faire xD... bisous
Sakura: Le 20ème s'appelle Crystal, c'est un cadeau de Véiane, et tu verras, il décape =D bisouss
Crazy/Légère Brise: tu me fais mourir de rire xD...
Tatie Choukette-Sama: Olalalaaaaaaa comme j'ai honte... A chaque fois que j'ai de nouveaux lecteurs je les dégoute en étant super longue... Jsuis confuse, vraiment... Mais si ça peut te rassurer, je terminerai chaque fiction commencée, et y aura pas 50 tomes promis ^^. 50 articles peut-être par contre, c'est presque une saga cette histoire. il est magnifique ton commentaire t'en fais pas, il me fait grandement plaisir, et je vois tout à fait le genre de commentaire dont tu parles "Wesh jdr grV!! Vite une suite" toi t'es là, "huuu voui certes, peut-être... un jour... dans ta vie... ou celle d'après NIARK". Bref, bisous, en espérant te revoir dans les parages ^^'..
YURIKA: Merciiii, je suis contente ^^! J'espère que la suite te plaira! bisous!
Reveuse: héhé il a du caractère le Razou ^^. Jsuis contente que ce chapitre t'ai éclairée ^^. Bisousss!
Krassnouille: Héhéhéhé le père sera louche tout du long ^^ Ne t'épuise pas trop vite :p. J'espère que ce chapitre te plaira ^^. mais dis moi  C'est quand que tu m'envoies un nouveau chapitre? Bisousss jt'aime!
Mihaelle: Niark niark il est vraiment détestable le Carlisle ^^. Oui effectivement son nom vient de Twilight, mais ça faisait tellement de temps que j'avais lu le bouquin, que j'avais complètement zappé... jte raconte pas la honte quand je m'en suis rendue compte xD... T'en fais pas, moi aussi jsuis souvent à la masse dans les textes xD... Bisous tout plein!
Nelly: Wawww le commentaiiiiire Oo j'aime!!! Roh comme tu me fais plaisir!! Tout ce que tu décris c'est ce que je tente de faire transparaitre à traversleslignes. Jsuis ravie à un point phénoménal ^^!!! Merciii!! Pour Raziel, la guimauve est un peu exagérée xD.. Mais t'es pas loin =D. Pour Owen, je te comprends, je l'ai un peu zappé, le pauvre... Va falloir que je le mette en avant dans les prochains chapitres! Bref merci merci merci t'es une lectrice d'exception! Merci encore! bisousss!
Sadisu: Non promis, il va pas prendre Owen comme catin ^^, ça virerai un peu trop glauque xD... Owen? puceau? Mon dieu tu me poses une colle. Enfin non il l'est plus... Du moins avec une nana ^^. Bisoussss!
Codop: Mercii, j'espère qu'elle te plaira ^^!!! bisous
chacha: hihi il a rien à craindre d'un coté ^^. Bisoussss et jsuis tout à fait d'accord avec toi, ils sont ca-nons!
Delphine: Waou! T'es carrément trop intuitive!! Effectivement c'est faut pour Raziel, t'es bien deviné ^^. Ca sera expliqué par la suite =D Et pour les relations, t'es vraiiiiment pas loin ^^. Bisousss! et Bravo,tu m'as soufflée!
Miss-mangas: olala ma chérie j'espère que tu vas mieux et que t'esplus malade ^^. Un immense merci pour ton commentaire courageux, c'est super dur d'écrire en ayant la crève ^^.. pour Raziel c'est un peu ma faute xD Donc si c'est pas logique, tu peux mengueuler xD Bisous!
Camille: Héhéhé t'imagines pas comme j'ai fait la fière en lisant que tu avais pris les prénoms de mes persos pour ta nouvelle!!! J'en ai parlé à tout le monde et jsuis passée pour une pauvre cruche geek xD... En tout cas j'espère que t'as eu une bonne note à ton devoir =D Elle racontait quoi ton histoire? Merci beaucoup pour tes commentaires, t'es géniale! bisousss!
Twilight: Jsuis morte de rire à chaque fois que je lis ce commentaire xD.. Va savoir pourquoi, mais t'es trop drole ^^. J'avoue, Sexy papa Carlisle de Twilight c'est PAS pareil xD Et jsuis désolée mais c'est un accident pour le nom ^^ J'ai oublié l'endroit ou j'lavais lu.. Et pis PAF (ça a fait des chocapic!) me voilà bloquée au stade de grosse plagieuse de noms, j'ai honnnte! bon pipi =) bisous!
Véiane: Yep il en a quelques unes, s'il met tout le monde au même endroit ça fait pas discret xD... tin j'ai publié à noel quoi... Genre y a deux mois... L'horreur... bisoussss!
MMali: Loool il est adorable ton égoisme, et je crois qu'on l'est toutes si c'en est vraiment ^^! j'espère que ce chapitre te plaira aussi ^^!!! bisousss!

YES fini! 4h du mat... Question existentielle du moment: Est-ce que ça va faire deux articles?...

Par Absynthe - Publié dans : Le Grenat Bleu (Yaoi)
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