Dimanche 21 décembre 7 21 /12 /Déc 21:49



Coucou!
Bon je sais, j'ai un retard du tonnerre, pas forcément dans cette fiction mais sur tout le blog. Je m'en excuse platement, et je comprends du coup votre manque de réactions sur l'article de
Shyinn? Ta. Gueule. Bon, ça n'empèche pas que la suite de cette fiction n'arrivera pas avant d'avoir eu un minimum d'avis, au pire, ça me laissera le temps de majifier les autres histoires.
J'avais partiels, et même si je n'ai pas fait et réussi grand chose, j'ai fait semblant de travailler (j'y arrive très bien, jpasse deux heures à la photocopieuse à draguer un jeune homme, puis je vais "réviser" du côté du complexe cinématographique etc...)
Alors, dans les grandes lignes, quelques questions et affirmations:
-L'affreux bandeau de pub en haut du blog (je ne le supporte pas), vous gène-il dans la lecture?
-Dois-je penser à changer de plateforme pour y échapper d'après vous?
-Le design/lay-out du blog, vous voudriez que je le change? Un truc plus sobre? Sur fond blanc? etc?
-Faut que je pense à mettre des écritaux "pause" sur certaines histoires, comme Douceurs, etc.
-J'ai décidé de mettre les réponses aux coms en fin d'article, ce sera peut être moins désagréable pour vous.
-Twilight est TROP bien. Même si l'actrice est pas assez banale pour interprèter Bella. De toute façon On l'aime pas, nous On veut Jasper dans le lit d'Edward, avec un sexy Carlisle en prime. (Je me demandais d'ou m'était venu le nom du père d'Owen.. La honte...) A voir sur
Ce Site.
-Pour celles qui bavent sur Robert Pattinson, donc Cedric Diggory et Edward Cullen, un film que j'irais voir sous peu au ciné, extraits sur
Ce Site. Même si Robert est pas... Tout à fait... à son avantage xD...
-Un super film à voir,
La Brute, La Brute et... La Brute. Non? Siiii! Ce mec est tellement sexy et taré qu'il en est parfaitement orgasmiiique. Calmons notre libido, il est particulièrement HOT dans ce film... Mais c'est le seul dans lequel il fait cet effet. Plus sérieusement, excellent western sud-corréen, reprise du bon dla brute (*soupir*) et du je sais plus quoi. Trois plus grands acteurs corréens, enfin bref, une merveille. En plus, dans celui là (CONTRAIREMENT à Quantum et le Transporteur 3) y a PAS de grognasse aux longues pattes.
-Note pour moi même: Arrêter de me fendre la gueule quand je croise un EmoBoille.
-Quelques histoires à lire absolument:
Les Enfants vont Bien (TRES drôle)
Fausses Notes et Vrais Coups de Coeur (très bien mené)
Just Like That (J'aime beaucoup)
AutoStoppeur Pret à tout (Hot)

Voilà. Donc je me tais, pour ce chapitre, je dirais que c'est une grande part d'explications. il ne devait pas prendre place maintenant, mais vos nombreux commentaires perdus et vaseux m'ont décidée. je ne pensais pas avoir à tout expliquer clairement. Enfin bref. Il ne se passe rien de particulièrement frétillant, (ce mot est étrange quand jle dis jsouris bizarrement..), mais on en apprend plus sur l'histoire. Je rappelle inutilement que cette fiction n'est pas une suite de lemons débridés... Mais que c'est pas pour ça qu'il n'y en aura pas. Hiha.

Bisous à toutes.


Ajout de dernière minute à celles qui tilteront un peu:
Je sais que la prise de lsd ne fait effet en général qu'une demi heure après avoir ingurgité, mais parfois certains réagissent en dix minutes, donc vous pouvez être indulgentes et croire que ça passe en sept minutes ok? xD?
Rappel à toutes qui seraient tentées: Dans cette fiction, la drogue est plus ou moins banalisée, ça n'en reste pas moins dangereux, et si les personnages en prennent sans la moindre retenue, c'est uniquement par choix d'oublier d'une façon ou d'une autre la vie qu'ils mènent. Je rappelle qu'il s'agit d'une fiction. Ne vous droguez pas, c'est mal, même pour tester. De quinze à vingt-cinq ans on vous dira "c'est trop de la balle" mais passé cet age là, c'est plutôt "j'aurais pas du" et "si j'avais su". La lsd, même si elle ne crée pas de dépendance, peut provoquer de sacrés bad trip qui peuvent très mal finir. Bref, je m'y connais pas énormément en drogues, j'ai beaucoup testé, mais rien ne m'a particulièrement marquée. En gros, c'est comme la religion, on peut s'en passer. Sauf si l'on est assez con pour entrer dans une optique de manque/besoin/mode.

Petite image en rab, le chat de Cheshire, ou d'Alice au Pays Des Merveilles, j'ai toujours été intriguée par cette histoire et par ce chat.


Chapitre 9: Acid' et explications.


Owen observait le jeune homme qui l’accompagnait du coin de l’œil.

Si bien du coin de l’œil d‘ailleurs, de façon à ce que sa tête ne dévie pas de l’angle de sa marche et qu‘il ne se fasse pas lamentablement griller en pleine étude physionomique, qu’il ne voyait absolument pas où il marchait, et bénissait joyeusement les décorateurs de ne pas avoir mis de marches surprises au milieu du couloir.

Il détaillait successivement chaque parcelle du visage du châtain. Des yeux bleu nuit, assez originaux par les quelques rayons ocre qui partaient de sa pupille pour aller se perdre dans l’iris foncée, des pommettes hautes, une barbe de quelques jours aux joues, sans le faire paraître pour autant négligé, juste plus attrayant, des lèvres fines, claires, presque beiges, et des mèches châtain, éclaircies vers le blond foncé par endroits, qui retombaient sur son front et dans sa nuque.

L’avis universel serait qu’il était tout simplement magnifique…

Il semblait être le plus sympathique et le moins étrange des habitants qu’il avait rencontré jusqu’alors. Il fallait avouer aussi qu’il n’avait pas parlé avec beaucoup de monde en fait…

Son père en premier lieu, un homme qui ne lui ressemblait aucunement, partagé en un étrange mélange entre cruauté et indifférence, et qui paraissait diriger une maison de passe… Homosexuelle?!

« Une putain de maison de passe… » crachait hargneusement son esprit tandis qu’il traversait un salon richement décoré.

Trop richement d’ailleurs. C’en était même étouffant toutes ces dorures, tous ces pans de tissu coûteux qui ne viraient étrangement pas dans le kitch absolu.

-L’autre droite Owen, fit le châtain qui marchait à ses côtés avec un sourire indulgent.

Apparemment il devait avoir parlé, et le brun ne l’avait de toute évidence pas entendu.

-Désolé, marmonna-il en changeant de direction et relevant les yeux vers les orbes bleu roi d’Indigo.

Oui, Indigo c’était l’un des jeunes, « l’une des putes… », le plus agréable, le moins chevelu, le moins efféminé.. Le moins gay peut-être?

-Attends en fait.

L’aîné tira une pochette de sa poche et en extrait un petit carré de buvard qu’il mit en bouche avec un soupir de soulagement.

-T’en veux? Demanda-il en tendant le sachet vers Owen.

-Heu… Nan, c’est gentil, mais pas en journée, ça craint…

-Ouai… Le châtain sembla réfléchir. T’as raison…

Ni une ni deux, il lui fit un sourire digne du chat de Cheshire (Alice au pays des Merveilles) et le traîna vers une porte de bois foncé qu’Owen jugeait étrangement épaisse, même de loin. Ses doigts s’étaient mécaniquement entrecroisés avec ceux du fils Carlisle et son pouce faisait de doux va et viens au creux de sa paume.

Owen soupira sans pour autant retirer sa main, faudrait pas le vexer pour un geste aussi innocent non plus,  « Le moins gay? Mais où est-ce que je suis allé chercher ça? », en plus il n’était pas l’unique à ne pas être effeminé..

L’imbuvable Raziel était plus masculin que n’importe qui, malgré ses longs cheveux noir-auburn et son caractère épouvantable.

Plume également pouvait faire plus ou moins « hétéro », façon de parler, lorsqu’il s’attachait haut les cheveux comme pendant le petit déjeuner du matin.

Et puis il y avait Ambre…

Ambre, celui qui ne pourrait jamais passer pour un homme à femmes.

Ambre plus beau qu’une femme, plus délicat, plus fin et délicieux que n’importe quel canon sans service trois pièces. Chacun de ses gestes étaient emplis d’une grâce toute féminine. Il était si beau que la question qu’il soit au final un homme ne se posait simplement pas. Lui, si on le voyait toucher une femelle, on le traiterait de gouine…

-Heu, Owen t’es prêt? S’enquit Indigo, qui contemplait depuis quelques secondes le jeune homme immobile, figé, perdu dans ses pensées, qui semblait faire une excellente imitation du pied d’une grue au beau milieu du couloir.

-Oui, oui, souffla-il en réponse, secouant légèrement la tête pour s’éveiller.

Malgré ses airs plus ou moins enjoués, il ne pouvait cacher qu’il était encore faible de ses heures de malaise.

La porte s’ouvrit, et Indigo le précéda dans un petit bureau aux hauts plafonds, aux murs couverts d’étagères de bois noir aux formes coloniales et aux classeurs surchargés d’épaisseur dossiers.

Devant lui, Bryan Carlisle releva les yeux d’une pile de feuilles, et un sourire s’étira sur ses lèvres.

-Owen, mon fils, comment vas-tu à présent?

-Bien. Je te… remercie de t’en inquiéter.

Un coup d’œil en arrière indiqua au jeune homme qu’il ne s’était pas trompé. La porte qui se refermait sans bruit faisait au moins trente centimètres d’épaisseur. « Plus que blindée… » pensa-il tandis qu’il reportait vivement son regard sur le grand roux qui le serrait à présent contre lui en une étreinte aussi étrange que factice à ses yeux.

Toutefois, sans qu’il ne puisse réagir, ses bras se refermèrent d’eux même sur le dos de cet homme.

C’était étrange, il le détestait de les avoir abandonnés, mais pourtant le sentiment d’avoir une famille annihilait toutes ses envies de le haïr.

Owen serra brusquement les dents tandis que son père le relâchait. Jamais plus sa mère ne pourrait avoir un geste identique pour lui…

-Bien, assieds toi, je t’ai fait venir pour t’expliquer où tu vas vivre, qui je suis, et ce que je fais comme métier. Tout d’abord…

Il fut interrompu par un délicieux rire clair qui résonna derrière son fils, et Bryan s’immobilisa à mi chemin entre la position assise et celle debout.

-Heu… Indigo?

Owen se tortilla sur son fauteuil pour voir lui aussi ce qui intéressait tant son père. Debout, de l’autre coté de la pièce, le châtain était en pleine contemplation d’un coin de mur, et murmurait des paroles étranges que seul le brun comprenait, le père étant trop loin à son grand soulagement.

-Cooomment tu t’appelles? Moi c’est Indigo, mais tu peux m’appeler…

Bondissant souplement de son siège, le plus jeune le rejoignit en deux enjambées et le redressa, serrant fermement son bras, enfonçant ses doigts dans sa chair.

-Tu devais pas aller retrouver Ambre toi?

Deux yeux aux pupilles tellement dilatées que seul un infime cerceau de bleu entourait le néant noir qu’était son œil à présent le contemplèrent. On aurait dit un chat en pleine obscurité, et c’était d’autant plus inquiétant que même de loin on devait le voir.

Par chance, la douloureuse pression qu’exerçait Owen sur son bras sembla lui redonner un minimum de contenance.

-Ah bon? Haaaa oui, mais oui bien sûr!!

Le châtain se frappa le front du plat de la main en une parfaite interprétation d’une blonde intelligente, et se dirigea vers la porte, se retournant une dernière fois avec un immense sourire, et Owen ne put qu’accepter la ressemblance frappante avec le chat d’Alice. Restait à espérer qu’il ne disparaîtrait pas comme lui en laissant son sourire flotter dans les airs.

La porte se referma enfin, et l’étrange famille se retrouva en tête à tête.

-Tu disais?

Le nouveau père se réinstalla dans son fauteuil, et croisa les mains sous son menton fixant paisiblement son fils.

-Pose moi tes questions, je tacherai d’y répondre.

-C’est quoi ton métier?

-Hm… Je suis l’un des principaux actionnaires de la firme BMW.

Owen s’étouffa à cette déclaration.

-Te fous pas de moi bon sang!

-Je ne plaisante pas, fils. Il sourit. J’ai racheté la part d’actions de la veuve Quandt, et je suis à deux doigts d’avoir celle de sa fille.

-Mais… Et cette maison? Ces catins? Ce… Bordel, c’est quoi ce trafic?!

-Hm, ça c’est un passe temps, c’est par ici que ma fortune a débuté, et puisque je fais du commerce international, plus ou moins… illégal, je prends des dispositions pour que mes clients et contacts soient dans de bonnes grâces. Et puis cette maison est bien trop connue pour que je la ferme maintenant que je n’en ai plus besoin.

-Tu diriges une maison de passe, tu gardes des gens pour vendre leur corps, et tu avoues faire des trucs louches comme ça? Tu crois pas que je vais aller te balancer?! Donne moi une raison de ne pas le faire!

Le brun connaissait d’ores et déjà la réponse, mais il voulait l’entendre de sa bouche. Il voulait savoir que son père ferait passer sa carrière avant lui quoi qu’il arrive.

Et cela ne manqua pas, le visage de Carlisle se rembrunit, ses yeux gelèrent dans leurs orbites et il s’avança sur le bureau, menaçant:

-L’une des excellentes raisons serait que tu seras mort avant d’arriver au misérable poste de police où tu voudras me livrer.

Un silence s’installa entre les deux hommes. L’un figé sur son siège, l’autre se renfonçant dans son fauteuil.

Les menaces de mort ne lui avaient jamais fait peur, même si les personnes les proférant auparavant n’étaient que rarement sérieuses, mais là, le fait de savoir que c’était d’un parent biologique qu’il s’agissait, ça le glaçait au plus profond de son être.

Bryan reprit d’une voix chaude.

-Et en plus, la police locale est sous mes ordres. Alors tu vois, tu serais mort inutilement.

Il marqua une pause et ajouta:

-Owen, je conçois que pour quelqu’un venant de l’extérieur, le trafic d’hommes et de femmes puisse être choquant, mais sache que la grande majorité des hôtes sont des employés payés, et volontaires pour le métier. De plus, ce n’est pas une vulgaire maison de passe… Nos activités seraient plus de l’ordre des maisons de Geishas…

Le plus jeune cilla, et garda les lèvres closes, même à l‘entente du mot « femmes » qui l’avait intrigué, invitant muettement son père à continuer.

-La politique de la maison est que le corps humain est une œuvre d’art. Voyons voir… comment expliquer ça clairement… Imagine toi une échelle de niveaux. Il y a les trafics de jeunes filles de bas étage, qui sont droguées, violées, malmenées. Celles là sont au bas de l‘échelle. Plus haut se trouvent les prostituées qui travaillent pour des macs, ensuite viennent celles qui vivent dans des maisons closes, qui reçoivent des clients qu’elles ne connaissent pas, puis il y a les établissements plus réputés, où chaque hôte a une culture minimum, et est capable d’entretenir une conversation d’un niveau appréciable, de garder une fierté etc, il y a au même « étage » les professionnelles qui travaillent à leur compte, et enfin, il y a ce manoir. Ici, la plupart des employés ont du présenter un CV de compétences, et passer de nombreux test de… Pardonne moi l’ironie, d’endurance, de souplesse etc avant d’entrer. Il faut savoir jouer de plusieurs instruments, danser, parler, se tenir dignement, parler plusieurs langues, connaître différentes pratiques sexuelles, et j’en passe. Chaque client est fiché, et doit s’adonner à différents tests sanguins et même une analyse psychologique.

-Mais… Les hôtes… Ils sont libres alors?

-Ils sont sous contrat. Ils ont un jour de congé par semaine, et ils partent en congés tous les trois mois dans un chalet durant trois semaines.

-Alors ils sont véritablement volontaires pour faire… ça?

-Tu es jeune Owen, eux aussi pour certains, mais il faut que tu comprennes que le sexe est un art. Il est ce pourquoi chacun vit. Ils ont tous leurs préférences et font des concessions car je ne peux pas leur passer tous leurs caprices, mais ils aiment le sexe. Tous.

-Et ils sont combien? Interrogea Owen, toujours surpris d’apprendre autant en si peu de temps. Même si c’était bien normal puisqu’il ne pourrait jamais en parler à qui que ce soit.

-Actuellement j’ai… Attends voir.

L’adulte souleva des papiers, et tira une liste imprimée de sous un classeur, replaçant ses lunettes sur son nez, il fronça les sourcils:

-Trente sept femmes, et… Dix neuf hommes. Bientôt vingt d’ailleurs.

-Tant d’hommes que ça! Ne put s’empêcher de s’exclamer le brun.

-Mon garçon… Sourit Bryan d’un affreux ton paternaliste. De deux choses l’une, la clientèle ne se compose pas uniquement d’hommes, et tu n’imagines pas le nombre d’hommes bisexuels de nos jours. La vérité étant que chacun d’entre nous est porté sur les deux sexes, seule sa fierté mal placée et ses « bonnes » mœurs peuvent rendre quelqu’un hétéro. Bref. Dans ce manoir il y a actuellement huit hommes -bientôt neuf- et douze femmes. Chacun a une suite personnelle. A savoir, chambre, salon, et salle de bain.

-Hm…

-Pour finir, ici se trouve l’élite des élites. Les élites étant mes employés, ce bâtiment recèle les plus demandés d’entre eux.

-Et qui sont les meilleurs d’entre eux?

Un rire franc répondit:

-Tu es étrangement curieux…

-On ne rencontre pas tous les jours un mac actionnaire de BMW… Répliqua Owen, d’un ton acerbe, vexé d’avoir été percé à jour.

-Hé bien je dirais… Enfin selon les chiffres et demandes… Ce serait les Quatre, donc Ambre, Raziel, Indigo et Plume, du côté masculin, et B(i)V(i), donc Black Virgin, Toxic, et Doll pour les femmes.

-Pourquoi que trois?

-Parce que les autres sont plus ou moins ex aequo.

-Et leur noms?…

-On peut être une pute bien traitée, on en reste pas moins quelqu’un qui vend son corps. La plupart ont peur de la réaction de leur famille quand ils en ont une.

-Je vois…

-C’est tout?

-Pour l’instant oui.

-Bien, je suis à ta disposition si tu as la moindre question. Et puis de toute manière tu m’as l’air bien encadré, apparemment tu as tapé dans l’œil d’Ambre…

-Je ne suis pas gay.

-Allons allons, tu as quoi, presque dix sept ans? Tu ne peux pas savoir. Et puis Ambre, ce n’est pas n’importe quel homme non plus.

-Je. Ne. Suis. Pas. Attiré par les hommes, Bryan.

-Comme tu veux. On verra d’ici quelques semaines de vie avec lui. Enfin bref, les filles de la maison sont à ta disposition quand tu en auras besoin. Avant ça nous ferons quelques tests. Pour aujourd’hui, j’aimerai que tu ailles te faire une nouvelle garde robe, je suis passé chercher tes affaires chez toi, c’est pas exactement ce que j’espérais… On a mis tes affaires personnelles dans tes nouveaux quartiers, mais je t’interdis de remettre ces vêtements de… racaille. Compris?

-Tu n’as rien à m’interdire, siffla le brun.

-Alors je te le demande. De toute manière quand tu auras goûté à la vraie mode, tu auras honte de ce que tu portais. Attends voir…

Le roux extirpa de sa poche un portable, et se mit à écrire rapidement un sms, il reposa le mobile sur le bureau, le laissa vibrer sous l’accusé de réception et reprit:

-Une dernière chose. J’aimerai vraiment, c’est une supplique de père, que tu te méfies de Raziel. Ce n’est pas à proprement parler quelqu’un de bien. Il est déséquilibré mentalement, même s’il a tout l’air d’être normal, et m’en veut pour je ne sais plus franchement quoi. Je te laisse ce portable. Si jamais il dit la moindre chose de travers, ou s’il se met en colère contre toi sans raison, appelle-moi directement. Il ne te fera jamais de mal bien sur, il n’oserait pas, mais il te doit le respect, et ça je ne suis pas sûr qu’il accepte de te le donner rapidement.

-Bien.

-Bien qui?

-Bien Bryan.

Carlisle soupira un « Papa » presque inaudible et lâchant des yeux celui qui le fixait froidement, tourna son regard vers la porte qui s’ouvrait sans bruit.

-Raziel! Te voilà!

-Je refuse! Siffla d’un ton glacial celui qui venait d’entrer d’un pas raide. Je ne suis PAS baby-sitter Bryan!


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Réponse aux commentaires (du 10):

Delphine: La relation entre Owen et son père est Très spéciale, tu le verras au fil de l'histoire ^^. Et oui c'est un gros connard. =X Pour le morceau de violon, c'est un plaisir, j'en placerai d'autres que j'aime dans lasuite, j'espère qu'ils te plairont autant. bisous:
Djennytv: Haha il est très perturbant le Razou, et c'est pas le seul, ils ont tous un truc étrange, tu verras ^^. bisous!
Merlin: La voici ^^! Jsuis contente que ça te plaise!Bisous.ah et faut que tu me repasses le lien de ton histoire, je l'ai égaré!
Psy_K_Idyllique: Loool Merci pour cet adorable commentaire! Jsuis super contente que mon style d'écriture souvent hasardeux te plaise ^^. T'en fais pas, moi aussi je déteste laisser des coms,mais j'm'y oblige parce que quand on écrit et qu'on a 60% delecteurs fantomes, on souffre moralement xD... Du coup on sforce.en tout cas un grand merci pour ce commentaire ^^. (*se répète, histoire de passer pour une conne*) Pour Owen et Razou, boarf, je vois bien que tout le monde accroche, je pige pas exactement pourquoi dès qu'on dit que deux personnes s'aiment pas, tout le monde les imagine ensemble xD... Enfin, je serais pas tout à fait sadique t'en fais pas, j'ai déjà le plan de l'histoire de prévu ^^. Bisous!
Satsuki: Hi jsuis super contente que ça t'ai plu ^^.Ouai t'as vu Ambre il est carrément têtu quoi xD... Bisous bella merci pour le commentaire!
Mihaelle: LOL,quelle classe pour le findus xD... oui c'est sur qu'avec le peuple qu'il y a dans l'histoire, c'est chaud de suivre... Jsuis contente que tu aimes Indi',enfin tu as du voir cette fois qu'ilest assez particulier ^^. Bref, bisousss.
Milou-chan: Contente que ça te plaise ^^! Merci pour le commentaire! bisous
Jeanne: Yeahh une fan!!! jsuis ravie!!! xD! Voici la suite, j'espère que ça te plaira!
Krassouille: (Tu permets? xD?) Comme j'aimmeeeee tes commentaires!!! D'ailleurs t'es ou en s'moment? Jte vois plus sur msn, ni sur ma boite mail, tiens jvais te mailer, tu me mannnnques! Indigo te plait? C'est vrai qu'il est génial ^^! Jsuis contente de voir des avis aussi partagés, vous les aimez tous en fait ^^ *contente* Bref je t'aime fort! gros bisousss!
Sakura: La voici, j'espère qu'elle n'apas été trop longue à venir! Gros bisous, merci pour ton commentaire!
Lino: Hiii heureuse de te "voir" ^^! Ne t'en fais pas, je ne crois pas que ce soit toi qui ai un problème de concentration, c'est plutôt moi qui devrait me relire et mieux travailler mes chapitres... Je pense sérieusement à pécho une bêta, mais j'ai la fleeeemme... xD... Pour Raziel et Owen tu veras bien ^^. enfin, s'il se passe quelque chose entre eux, je doute sincèrement que ce soit pour tout de suite ^^. C'est vrai quoi, quand on aime pas quelqu'un on est pas forcé de lui sauter dans les bras après trois chapitres niark xD... Je dis ça, et je pense exactement le contraire, si c'est pas malheureux. bisousss bon retour parmis nous.
Miss-mangas: Haha ouai Razou embarassé c'est impressionant xD... Ca n'arrivera pas souvent, il a juste la honte de s'être endormi comme une m*** avec quelqu'un qu'il aime pas ^^. Pour le papa et Razou, tu verras, ce sera expliqué plus tard ^^.  T'en fais pas pour l'orthographe, dis toi, y a deux ans j'écrivais en sms comme une dingue, c'était honteux xD... gros bisous miss, pis tant que t'écris pas avec des chiffres genre "J3 s8 b3l'' jdevrais survivre^^.
Camille: Hi, si je pouvais avoir tout le temps d'aussi jolis commentaires que les tiens j'en ferais tout letemps des suites magnifiques xD... Manque de bol c'est un peu dur à faire, j'espère ne pas trop te décevoir dans cet article court et pas très très original... Bisous miss!
Nariel Alcarin: Roh ces commentaiiiiires! Franchement jvais devenir dingue, ça va finir en dépendance! En plus j'adore parce que (toi) tu comprends tout! Le bonheur que c'est, jte raconte pas! J'adore comme tu cernes mes personnages, c'est un vrai plaisir! Franchement je t'aiiiimmme!!! Tiens si tu passes en france, je t'embrasse pour la peine (t'auras le droit de me présenter ta joue tinquiète pas ^^) et jt'offrirais un resto (je plaisante pas) bisouss
YaYa: Lol Ambre est en train de passer pour une grosse sangsue xD... Faut que je parle de ses qualités sinon il va finir en clown de l'histoire... Romantique et tendre? Voui heuuu n'exagérons rien pour l'instant, c'est ambigü en fait ^^. Enfin, t'as pas tord ^^. Bref bisoussss!
Neiko: Hi comme jsuis contente qu'ils te plaisent! Ha Raziel c'est clair qu'ila la grande classe en fait ^^. Personnellement je craque pour tout lemonde sauf pour le héros.. Va falloir que j'arrange ça ^^'... LOL tinquiète pas pour le bonne soirée, j'ai adapté xD..  Tu m'as trop fait rire avec ta précision! Bisous ma chérie!
Sadisu: xDDD Jte prèterai Ambre pour une journée si tu veux ^^, enfin, il aime pas les femmes, mais ça fait toujours classe un mec commelui accroché à ton bras xD.. Un grand merci pour m'avoir amenée une nouvelle lectrice ^^!!! Bisous ma belle!
TwilighT: Hihi ouai Ambre lachera pas le morceau ^^! Jsuis super contente que l'histoire te plaise! Voicila suite, j'espère qu'elle t'aura plu! bisous
Gabrielle: hihih oui Ambi a effectiviement le feu aux fesses (j'adore ton expression), mais tu verras, il a pas que ce coté là dans sa personnalité, tu vas craquer dessus je tele promet ^^. gros bisous, tin faut absolument que je trouve le temps de telire, jme sens trop indigne de vous... bisous jtaimefort!


(Ca y esttttttt j'ai finiiii! Jvais ENFIN pouvoir aller faire pipi, allez savoir pourquoi,ça me prend toujours en pleine réponses aux coms...)

Par Absynthe - Publié dans : Le Grenat Bleu (Yaoi)
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Mercredi 24 décembre 3 24 /12 /Déc 20:10

(Sondage et extrait de la nouvelle histoire en fin d'article)




Coucou toutes et tous!

Je tenais à vous  remercier chacune et chacun de votre présence sur mon blog Pensées d'Absynthe.
Grâce à vous, après huit mois de vie, ce blog comptabilise sept cent quarante commentaires, treize mille cent quatre-vingt trois visiteurs uniques, cent quatre-vingt six articles, et en moyenne une soixantaine de visiteurs journaliers.
Et ça, c'est un super cadeau de Noël!

Manque de chance pour vous, je n'ai rien à vous offrir... Pas de super MàJ, pas de délicieux lemon, rien de rien...
Jsuis honteuse je vous raconte pas.


Pour palier cet affront, et/ou en rajouter une couche en fait, je vous annonce deux trois petites choses...
Les fictions du site sont revues dans l'ordre de priorité, et certaines sont mises en pause temporaire.


1° Le Grenat Bleu
En cours, 11 articles, une quarantaine prévus.
Histoire majeure désormais.

2° Shyinn? Ta. Gueule,
En cours, 12 articles, entre trente cinq et quarante prévus.
Seconde histoire majeure, même si ici elle n'a pas le même succès que sur fanfiction.

3° Le Nouveau Prof
 En cours, 38 articles, 50 au maximum, fin proche.
Je la continue parce qu'elle est presque finie, et que c'est la plus demandée.

4° Spartiates
 En cours, 4 articles, 40 prévus.
Histoire mise à jour quand j'ai vraiment pas envie d'écrire les autres. 

5° Dainsleifin
En cours, 32 articles, entre 60 et 70 prévus,
Ma première histoire, didju j'y tiens.

6° Douceurs
En pause temporaire, 32 articles, 60 prévus.

7° La Conscience des Fleurs
 En pause ou finie, ça dépend de vous, 1 article, pas de prévision.

8° La Boutique de Maman
 En pause indéterminée, je ne les reprendrais pas,
Vous pouvez si vous le désirez.

9° Pure Vengeance
Finie 36 chapitres.






Lol interlude dîner: Ma mère (lesbienne) coupe du Lime, sorte de citron vert. Je lui dis:
-Ben tu sais quoi? Dans le Yaoi... Heu tu sais ce que c'est le yaoi?
-Ouai, ouai, ton truc de PDs non?
-Maman on dit pas pd, c'est offensant...
-Ha, pardon. On dit quoi?
-On dit gays.
-Et pour les filles?
-On dit lesbiennes.
-J'aime pas lesbiennes... C'est moche..
-Tu préfères gouine?
*Blanc*
-Oui donc, dans le yaoi, le lime, c'est les scènes... (Là je me dis que j'aurais pas du mettre ça sur le tapis...) de bisous. Et le lemon, c'est les scènes ou y a plus que des bisous... (Là je me sens ridicule).
Et elle répond:
-Ouai, ben le lime, tu peux sucer, y a pas de problème c'est super bon. (elle parle du fruit.)
Et ma belle mère à ma mère:
-Mais t'es conne, c'est pas dans le lime qu'ils sucent! (A moi) Hein que c'est pas dans le lime qu'ils sucent?!
Voilà, no comment... Moi j'ai bien ri.. ^^'



Maintenant quelques petits sondages auxquels je vous demande de répondre le plus honnètement possible.
(Enorme envie de pleurer.Marche pas..)
Cliquez ici si le sondage n'apparait pas.
Je vous en prie faites le.

Voilà, merci à vous pour votre patience.


Ah oui, encore quelques petites choses.
J'ai une idée de nouvelle histoire ça peut faire office de cadeau de Noël.

L'histoire:
Stavko vient de finir ses années de lycée, il rentre dans son village au coeur des Carpates. A son grand étonnement, pendant son année scolaire, des nouveaux résidents semblent avoir racheté le chateau en ruines, celui qui est au coeur de tant de légendes oubliées. Le jeune homme est passionné par les légendes anciennes, celles sur les vampires particulièrement. Sa famille fait partie de celles qui les ont chassés de leurs terres il y a des centaines d'années. Il n'y croit pas, mais aime en rêver.
Or, aujourd'hui, il rencontre Jezekel, Ael et Felis, les nouveaux occupants du château rénové. Peut-être que les légendes étaient vraies finalement...

Elle sera dérangeante, je sais pas, j'ai l'intention de friser l'indécent. Vous ne saurez pas du début à la fin si vous pouvez apprécier un personnage...


Extrait (début) du chapitre Un:

« La légende raconte que dans les Carpates, lorsqu’une tempête puissante se déclare, on peut entendre les cris de ceux qui sont morts dans les villages des montagnes, vidés de leur sang par des créatures reniées par leur Dieu…

-De quelles créatures tu parles?

-La légende dit aussi, bien que l’on ai volontairement oublié cette partie de l’histoire, qu’avant d’entendre les hurlements d’agonie, on en entendait d’autres cris… D’un autre genre… Des râles et des sons lourds, bruts, répétitifs, qui duraient des heures et des heures. Le genre de sons qui troublaient des familles entières dans la vallée, qui faisaient rougir les jeunes filles, et s’isoler les jeunes garçons.

-C’était quoi comme genre alors? Ils faisaient quoi?

-Ceux qui ont un minimum de bon sens déclareront que selon la force du vent et son angle d’impact sur les roches qui ornent les montagnes, on obtient le même effet que celui d’un sifflet. Un son strident s’en extrait. Et que c’est cela que l’on entend chaque fois que le vent se lève fort.

Cependant, jamais personne n’a pu trouver quels amas de rochers produisaient ces cris. Car on ne peut pas appeler cela un son. Ça a toujours été un cri, une mélopée funèbre langoureuse ressassant sans cesse les hurlements de ces hommes, femmes et enfants. Les anciens ne se sont toujours pas mis d’accord pour savoir ce qui était le pire. Les cris… Ou le silence mortuaire qui les suivait.

-Elle me fait peur ton histoire Stav’, murmura la jolie jeune fille aux cheveux dorés et aux grands yeux gris en se blottissant dans les bras du conteur, assis au pied d’un vieil arbre au cœur d’une clairière qui surplombait la vallée.

Autour d’eux la nature s’éveillait. Le ciel était couvert par de lourds nuages dont les couleurs s’étendaient du gris au jaune, projetant une lueur irréelle sur les arbres et les fleurs. Au loin, de l’autre côté du rift, les nuages s’enroulaient comme des reptiles autour des pics hurlants.

-Toujours est-il, continua le dénommé Stav’ en caressant machinalement les cheveux de la demoiselle, que les vampires furent traqués et chassés par des hommes. De simples humains qui se munirent d’épées et de lances, de bibles et de pieux pour aller venger la mémoire de leurs pairs. Et bientôt, après les mois de fêtes en honneur des guerriers victorieux, on oublia ces faits. De récits véridiques ils passèrent à histoires pour jeunes garçons, puis à contes pour enfants, et enfin légende farfelue que plus personne n’écoute. Les vampires sont oubliés désormais. Ils ne sont plus que de beaux livres ou des attrape nigauds. Mais toi comme moi et comme tous les anciens savons que c’est ici que ces légendes oubliées ont prit racine. C’est ici que les évènements ont eu lieu.

Stavko glissa sa main le long de la joue de la plus jeune, traçant du bout de l’ongle un sentier jusqu’à son cou, pour enfin se pencher vers elle et murmurer à son oreille tout en caressant furtivement sa gorge jusqu’à ses clavicules:

-Écoute! Tu les entends? Les cris de ces hommes oubliés, de ces femmes et de ces enfants démembrés; de tous ces gens morts dans on ne sait quelles circonstances, tués par des êtres démoniaques… Écoute Cissa!

Et la jeune fille levait ses grands yeux vers le conteur, laissant la main de ce dernier sur sa gorge dénudée, respirant fortement sur ses genoux, d’inquiétude ou de peur on ne saurait le dire, mais toujours est-il que sa poitrine montait et descendait à un rythme accéléré, si bien qu’à chaque inspiration, les doigts du jeune homme descendaient un peu plus, sans qu‘il ne les retienne.
Elle était jeune, certes, elle était innocente certes... Mais n'était-ce pas cela que chacun recherche secrètement?



Podom podom, j'ai encore plein de lignes déjà faites, mais y a un trou que j'arrive pas à combler entre les deux passages. Donc je m'arrête là. Je sais pas ce que vous en pensez, j'ai hâte d'avoir vos avis.
Enfin, si elle vous plait je la commencerai quand j'aurais fini le Nouveau Prof.


Bisous à toutes, je vous aime!!!




Par Absynthe - Publié dans : Papotages et Excuses bidons en tout genre
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Jeudi 1 janvier 4 01 /01 /Jan 16:48


Je sais. Je sais bien. Je sais TRES BIEN que c'est mal.
Mais, je la commence pas vraiment... Dites vous que ce n'est qu'un prologue... Auquel j'ajoute quelques articles de temps en temps...
Non franchement, j'avais envie de l'écrire ce passage... L'histoire sera sans doute courte. Alors pas de panique, je publie cet article, et je me colle au nouveau prof.
En passant, BONNE ANNEE à tout le monde!
Pour ma part j'ai passé une très bonne soirée. Tellement bourrée que j'ai dragué deux espèce de... Trucs... Des kékés, j'ai jamais eu aussi honte... Et j'ai forcé un videur de la boite à danser avec moi...
Sinon il a neigé, et à en juger par l'état de ma veste, je me suis sans doute roulée dedans, mais je me souviens pas HAHAHA
Bref pitoyable nouvel an.
Une dernière chose... ALLEZ VOIR LE BON LA BRUTE ET LE CINGLE!
Ou téléchargez le en passant par emuledark.
Enfin faites comme vous voulez, mais regardez le. D'autant plus que jpense que jvais faire une fic sur la suite du film. Parce que la Brute est orgasmique, et le Bon, il a des cuisses....et des fesses....  et une courbure de reins.. mamamia!
Et même ils ont trop la classe.. Ca fait heu.. Deux fois que je le vois au ciné, une fois sur pc, jsuis toujours pas lassée.
Et la musiiiiiiiiiiique!!!! J'a-dore!
Tutuuuuuuuutututuuuuuutututututuuuu
Ok je me tais. Bonne lecture, j'attends vos avis pour savoir si je continue cette fic ou pas.
Véiane m'a dit que je devrais ne pas prendre Blaise comme personnage principal, parce que vous le connaissez déjà... Mais je sais pas parce comme je le décris il a ni la tronche ni la vie ni le caractère du Blaise des bouquins...
Enfin on verra.
Bisous à toutes, tous mes voeux de bonheur!

ps; vous moquez pas de mon montage rapide avec des screans ratés. Je crois même  qu'il spoile un peu mais bon ^^'

Titre: L’Oublié.

Pairing: Blaise/Draco

Rating: M
L’histoire: Blaise Zabini, 16 ans, se voit envoyé à Poudlard, en première année, alors que tous les autres de son age en sont à la sixième. La raison? Du fait de son éloignement géographique on l'a... Hm... Comment dire? ... Zappé.


======================>

 

Cri, Cri, Cri…

Cri, Cri, Cri…

Blaise n’avait jamais eu de chance dans sa vie. Toutes les années qu’il avait vécu jusqu’alors s’apparentaient d’ailleurs extrêmement bien avec une énorme blague.

Le genre de gag bien lourd, qui fait rire des populations entières.

Cri, Cri, Cri…


Le même genre que ceux dans les séries américaines, celles ou la chute se passe, et ou des gens rient à notre place. On les connaît pas, on les voit pas à l‘écran, mais à chaque gag, on les entend rire avant qu’on ai le temps de le faire, et au bout du compte ça agace. Vous voyez le genre?

X se prend une porte, tout le monde éclate d’un rire bien gras.

X se cogne la tête en ramassant quelque chose, tout le monde se moque, il ricane aussi, mais il a mal.

Cri, Cri, Cri…


Pour Blaise, sa vie se résumait parfaitement en ce genre de série « comique ». Depuis la mort accidentelle de sa mère, ridiculement tombée du toit alors qu’elle tentait de réparer une fuite, à celle de son père, embroché par l’une des vaches du voisin qui avait tourné la tête trop vite alors qu’ils rentraient ensemble les bêtes aux pâturages d’hiver…


Il parait d’ailleurs, qu’un touriste a filmé la scène et l’a envoyée à une émission de type vidéo gag. C’est le vieux Tasha qui l’a dit, et si Tasha le dit, c’est vrai. C’est le seul qui possède un poste télé dans le village, et lorsqu’il le sort devant sa maison, les pieds du meuble à roulette profondément enfoncés dans la terre battue rouge et ocre, pour que tout le monde puisse regarder la rediffusion du match de foot avachis sur le canapé éclaté du voisin, il raconte ce qu’il a vu et que les autres ont raté.

Cri, Cri, Cri…


Et là, alors que Blaise revenait de l’enterrement, avec ses habits de tous les jours, le vieux Tasha racontait que la vidéo « safari » était passée à l’écran, qu’on avait vu son père se faire embrocher, et qu’une notice placardée en bas de l’écran précisait que « Aucun être vivant n’a vu sa vie menacée durant cette incartade ». Faudrait pas qu’ils aient des problèmes avec leurs Société Protectrice des Animaux non plus, ces pauvres Européens.

Le fait étant que son père était mort huit jours plus tard d’une infection du sang à cause de la plaie mal soignée, et que de rage, Blaise avait lui-même tué la vache responsable de son malheur…

Cri, Cri, Cri…


Depuis lors, Blaise vivait seul. Et il vivait plutôt bien.

Si l’on exclue toutes ses gamelles, gaffes et autres malheurs, il vivait bien.

Il avait même trouvé un poste de serveur dans le bar de la grande ville la plus proche. Le patron était sympa comme tout, il lui fournissait l’uniforme, et le ramenait même au village dans son vieux pick-up rouge et rouille lorsqu’il avait finit son service, qui, le plus souvent, se déroulait bien, hormis quelques catastrophes habituelles au jeune homme.


Il fallait dire que grâce à lui, le bar ameutait toujours plus de jeunes touristes, quand on avait la plastique du jeune homme, ça n’était pas étonnant. Après un an de travail dans le bar, un article avait été écrit sur l’entreprise, citant vaguement le bar en lui-même, et vantant longuement les mérites (et le physique) du serveur principal, qui, selon le « Guide du Routard » avait un style tout fait ethnique et ravageur.

Cri, Cri, Cri…


D’un autre côté, un noir dans un pays de noirs, pour un blanc européen, ça ne peut être qu’ethnique.

Et si à ça on ajoute de superbes dreads et rastas perlées qui descendent jusqu’au bas de son dos, ainsi qu’un sourire digne d’une pub de dentifrice, -sauf que, dans les pubs de dentifrice, même chez lui, on avait une blondasse avec de fausses dents- on obtenait, certes, le côté ravageur.

Cri, Cri, Cri…


Donc Blaise était plutôt heureux. Tout allait bien dans son monde, il avait 16 ans, l’air d’en avoir 22, était orphelin, faisait des études au lycée de la région la journée, bossait le soir, vivait dans une case de bois plutôt confortable, contrairement aux autres du village qui s’entassaient à cinq dans le même espace.

Oui, donc une case de bois plutôt agréable, meublée grâce à ce qui restait de ses salaires après avoir payé le lycée, et qui était en train de se voir arracher l’une de ses dernières acquisitions: La lourde cuisinière qu’il avait acheté de ça un mois.

Cri, Cri, Cri…


En fait, ce bruit insupportable, qui le faisait se retourner encore et encore dans son lit, qui se trouvait face au coin cuisine, -quand on habite dans un 12mètres carré, on évite les cloisons par crainte de claustrophobie- était sa vieille cuisinière d’occasion, qu’on lui avait refourgué pour un prix exorbitant.

Cri, Cri, Cri…

Et malgré le bordel de tous les diables que firent les deux jeunes qui traînaient la vieillerie sur le sol de bois, en traçant de longues traces dans les planches, Blaise ne s’éveilla pas, tout simplement parce que son travail l’avait éreinté, et que son sommeil se faisait très lourd ces derniers temps.




Au petit matin, lorsque les rayons se firent plus durs sur sa peau, et que la chaleur fit perler désagréablement des gouttes de sueur sur son épaule dénudée, le jeune homme ouvrit les yeux, ne prêtant guère attention à la porte ouverte sur le chemin de terre rouge, entreprit de se lever, les yeux encore fermés, et de marcher jusqu’au petit frigo à l’intérieur duquel il faisait plus chaud qu’à l’air libre.


Il attrapa une bouteille de lait qu’il renifla pour vérifier son stade d’évolution dans la chaîne de vie d’un aliment, se saisit à l’aveuglette d’une casserole cabossée -il n’avait pas trouvé de marteau pendant la saison des pluies précédente pour réparer une fuite dans le toit - qu’il jeta négligemment à l’endroit même ou aurait du se trouver la cuisinière.

Seulement, du fait de son absence physique, la casserole tomba lourdement sur l’un de ses pieds nus, et il ne put que sauter en l’air, crachant un « Aoutch » hargneux, tandis que ses yeux s’ouvraient démesurément, et que son dernier pied précédemment intact entrait en contact avec une écharde dressée de toute sa hauteur après le passage du meuble que les voleurs avaient traîné durant la nuit.

-Putainnnn!


Ainsi était faite la vie de Blaise. Il n’avait jamais eu de chance, c’était un fait accepté par tous et en premier par lui.

Aussi, assis par terre, les deux pieds ne touchant plus le sol, il éclata d’un rire nerveux, conscient du ridicule de la situation.

Lorsque son rire faiblit enfin, il ne put que constater l’absence du four qu’il avait apprit à apprécier.

Il soupira et noua ses cheveux en un chignon ou sac de nœuds étroitement serré, -tout dépend du point de vue-. Il ne servait à rien de se mettre à crier dès à présent, après tout, si lui avait eu le sommeil trop lourd, les voisins avaient peut-être entendu ou vu quelque chose. Il retrouverait ces voleurs, et leur ferait payer cet affront.

C’était ainsi, il était maladroit, malchanceux, mais lorsque la colère le prenait, les vieux et les jeunes du village le comparaient à un serpent à sonnette.


Mais pour l’heure, il n’avait pas le temps de s’énerver, il fallait plutôt qu’il aille en cours. Vu la hauteur du soleil, la matinée était bien avancée, il faudrait peut-être qu’il se dépêche…

Peut-être. Mais bon, vu ses résultats, il pouvait se permettre un léger retard.

D’un geste habitué il retira le petit bout de bois de sa voûte plantaire, et se releva en boitillant pour attraper le balais et ramasser la poussière soulevée par le déplacement du meuble. Mais entre temps, il se prit l’un de ses pieds douloureux dans la table basse surchargée d’objets hétéroclites, qui renversa tout son contenu sur le sol, et qui le fit trébucher pour finir par se cogner sur le coin de la fenêtre ouverte sur ce que les touristes appelaient savane.

Lui aurait plutôt ironiquement appelé ça un jardin. Enfin…


Toujours est-il, que sa patience, habituellement imperturbable, arrivait aux bornes des limites, -comme dit l’affreux gamin qui passe à la télé avec son poisson rouge, et qui dévore des yaourts auxquels personne n’a jamais goûté dans le coin par souci de conservation- et que c’est d’un geste étonnement brusque venant de lui, qu’il tendit la main pour attraper le balais au manche rouge qui traînait dans un coin de la baraque.


La réaction du dit objet ne se fit pas attendre, sans qu’il ne l’eut touché, le balais lui sauta littéralement dans les bras, heurtant le front d’ébène de son manche l’assommant à moitié, et le faisant tomber au sol, pratiquement inconscient.


De longues minutes plus tard, après avoir passé ses nerfs mentalement sur tout ce qu’il connaissait, tout en fixant hargneusement le plafond, ou plutôt la toiture, le brun se redressa sur les coudes, inspirant profondément pour se calmer.

Et là, comble du comble, le balais bourreau se tenait là, devant lui, droit comme un i, sans aucun appuis sur aucune surface d’aucune sorte.

« Pourtant je n’ai rien bu… » Lui signala son esprit tandis qu’il passait une main sur son visage.

-Bon. Ca suffit.


Souplement, il se releva, colla une pichenette au balais qui s’écroula sur le sol, n’y prêta pas attention, et s’habilla en quelques secondes, pour enfin attraper son sac de cours et partir en direction du lycée sur sa petit mobylette.

Lorsqu’il arriva, c’était l’interclasse, manque de chance -une fois n‘est pas coutume-, c’était celui entre deux heures du même prof.


Autrement dit, il s’apercevrait de son absence précédente, et il devrait se justifier.

Jetant son sac sur l’une des tables vides à l’arrière de la salle, il salua d’un signe de tête les quelques bougres qui s’imaginaient être ses amis parce qu’il les côtoyait quotidiennement.

Lorsque le terrible Yayaoui entra dans la salle, son gobelet de café en main, tout le monde se tut, et Blaise pouvait déjà sentir l’excitation malsaine qu’éprouvait chacun à prévoir la dispute entre lui et le petit professeur d’anglais et d’histoire, il sentait le petit frisson d’excitation qui parcourait la colonne vertébrale de chacune des filles de la salle, comme si elles attendaient leur série préférée avec impatience.


-Tiens, monsieur Zabini a décidé de nous honorer de sa présence ce matin?

-J’étais sûr que cela vous ferait plaisir, professeur.

-Vous avez déjà un devoir supplémentaire de prévu pour demain pour cette réplique idiote. Mais pourquoi sens-je que vous n’allez pas arrêter votre ridicule petit numéro de coq de basse cour à cet affront?

-Peut-être parce que vous aimez avoir une activité vivante dans votre petite vie infâme et repoussante tant elle est monotone? Argua le brun avec un sourire distingué tout à fait factice.

-Sortez! Glapit le professeur, surpris du culot du gamin.

-Ah, les remarques pertinentes sont toujours les plus doulour…

-Dehors j’ai dit!

-Bon, bon… Je m’en vais…Fit le concerné avec une moue amusée avant d’ajouter un sourire en coin: Avec l’immense privilège toutefois d’être sûr que je serais le sujet de discussion de votre repas de famille de ce soir.

Blaise patienta un instant dans le couloir, habitué au petit rituel des exclusions de cours, et contempla par la fenêtre le paysage qui s’étendait sous ses yeux. Autrement dit, pas grand-chose. Des arbres, de l’herbe jaunie par le soleil, et ha? Des arbres.


-Tu viens Zabini? Je t’accompagne à la vie scolaire. Fit la déléguée avec un sourire qui se voulait charmeur lorsqu’elle le rejoint.

-Je te suis, répondit-il platement, n’offrant aucun regard à la charmante plante à la peau de jais et aux longues jambes.


Inutile de dire que durant la descente aux enfers, autrement dit, un étage qui menait vers le bureau des surveillants, Blaise faillit tomber deux fois, et finit par garder la main à quelques centimètres de la rampe, pour éviter de se ridiculiser.


-Tiens donc! Blaise Zabini!S’exclama le surveillant principal à son entrée, comme c’est étonnant!

-Vous m’en voyez tout aussi surpris que vous monsieur.

-Cessez de faire l’intéressant, Zabini, vous n’êtes rien ici, et ce ne sont pas vos bonnes notes qui vont vous épargner l’exclusion encore longtemps!

-Dans ce cas c’est peut-être le fait que je paie pour être inscrit ici, et que je n’ai commis aucune infraction majeure au règlement de l’école, non?

-Une accumulation de nombreuses incartades mineures peut également justifier un renvoi. Et croyez moi, je vais tout faire pour que vous ne remettiez jamais plus les pieds dans cette école. Depuis le temps que j’en rêve monsieur Zabini… Cette fois-ci le proviseur a été mis au courant, vous pouvez d’ores et déjà vider votre casier.

-C’est une blague?

-A mon grand bonheur non, très cher Blaise.


Le concerné sentit son sang se figer dans ses veines, et d’un pas vif il s’approcha du bureau derrière lequel était installé le surveillant. Se penchant au dessus du plan de travail il planta ses yeux dans ceux de son interlocuteur et susurra dangereusement:

-Vous vous foutez de moi, avouez le.


L’homme aux cheveux courts sentit toute son assurance s’envoler tandis qu’il plongeait allègrement dans les iris si clairs du gamin aux dreads et à la peau si foncée. Ces yeux… Ses yeux étaient de véritables armes dans la région.

Lorsqu’on est le seul à ne pas avoir la peau aussi noire que du charbon, et qu’en plus, au lieu d’avoir des yeux qui s’y accordent parfaitement on a une sorte de mélange entre le bleu-vert, le gris et le jaune, on profite de son originalité corporelle pour déstabiliser son interlocuteur.


En gros, le surveillant ne parlait plus, ne respirait plus, et passait de longues fractions de secondes, toute son attention engluée à cette illustration de la savane sous les eaux: les yeux de Zabini. Des yeux à la couleur tout simplement indéfinissable, entre le vert passé des hautes herbes, le bleu gris du ciel pluvieux, et le jaune des rayons de soleil qui transpercent les nuages pour réchauffer les sols boueux.


-Je répète: Vous vous foutez de moi?

Arrachant son attention du visage du métisse, le noir se releva vivement de son fauteuil et souffla d’un ton mielleux:

-Pas le moins du monde.

A cet instant, et pour la seconde fois de l’horrible journée qu’il passait, Blaise serra les poings, et laissa libre cour à sa colère:

-Il. Est. HORS DE QUESTION QUE VOUS ME VIRIEZ!


Comme pour compléter ce hurlement, les fenêtres de la pièce choisirent cet instant pour éclater les unes après les autres, ponctuant chacune de ses syllabes. Terrifiant le surveillant, ainsi que le proviseur qui, attiré par le bruit, avait jugé bon de venir se joindre à la petite sauterie.

Au final, le silence s’était installé, Blaise n’était plus en colère tant il était surpris, le proviseur était plaqué contre un mur, espérant échapper à ce qui venait de briser ses fenêtres, et le pion se tenait courbé, les mains sur son visage, retenant un lambeau de chair de sa joue qui paraissait motivé à se faire la malle.


-Putain! Expliqua Blaise.

-Par tous les saints, renchérit le proviseur.

-Aïïïe, conclut le surveillant.

Et le silence reprit.



Une petite heure plus tard, le malchanceux tempêtait contre sa mobylette qui avait décidé de rendre l’âme au mauvais moment, contre son proviseur qui venait de le virer pour quelque chose dont il n’était absolument pas responsable -comme s’il avait pu faire sauter cinq fenêtres rien qu’en gueulant comme un putois sur son surveillant, franchement…-, et puis aussi contre le soleil qui l’aveuglait à cause de ses yeux clairs, non vraiment, c’était une journée de merde.

Quand finalement il arriva au village, ce fut pour se rendre compte qu’il était trempé de sueur, et que malgré le fait qu’il ai retiré son t-shirt pour le fixer à sa taille en bloquant une partie de ce dernier sous sa ceinture, la vicieuse humidité avait finit par dégouliner dessus.


De rage, il jeta sa bécane au sol, et la fusilla si bien du regard qu’elle changea de couleur sous ses yeux à présent ébahis.

-C’est pas possible… C’est vraiment pas possible…

Ni une ni deux, il se précipita à l’intérieur pour vérifier le contenu de son frigo, reniflant tous les produits « frais », cherchant une quelconque trace de moisissure ou autre chose étrange.


Il était victime d’hallucinations, d’abord le balais, maintenant la moto, il ne voulait pas finir le ventre ouvert par ses propres soins pour échapper à de mystérieux serpents invisibles rampants sur sa peau.

Y avait pas moyen.


-Blaise! Blaise! Viens voir ça!!, retentit une voix au loin qu’il reconnut comme étant celle d’un ami avec lequel il partait parfois chasser avant les fêtes de village.

-Qu’Est-ce qui t’arrive?

-Regarde -Oh tiens t’as changé de bécane?- là haut! Y a un oiseau chelou qui tourne depuis vingt minutes au dessus des cases.

-Attends tu viens me chercher pour un vautour qui vient juste récupérer une carcasse?! C’est une blague?! Vous vous êtes donné le mot ou quoi?

-Non mais justement! C’est pas un vautour, c’est ça le truc!

-Hey les gars! Vous avez vu la bestiole? S’exclama un autre jeune -plus vieux que Blaise- en les rejoignant au petit trot. Il a pas l’air en super état, -Tiens t’as changé de bécane?- il se casse à moitié la figure à chaque virage le pauvre.

La main en visière, le brun scrutait le ciel à la recherche d’un point noir:

-Les mecs je vois rien, et pour tout vous dire je me moque de votre vautour ou de quoique ce soit d’autre… Je vous laisse je retourne dans….

-REGARDE! Coupa le dernier arrivé en pointant du doigt une sorte d’oiseau étrange qui tombait en chute libre sous leurs yeux, et qui d’après son angle de chute, se ratatinerait à quelques mètres d’eux sous peu.

-Non, non, non, non, non! S’exclama Blaise tandis qu’ils tendaient tous mécaniquement les mains vers l’oiseau, avec l’espoir réflexe de le rattraper avant qu’il ne s’empale sur l’un des pieux de clôture.


La chute de l’animal continuait, et il arrivait à présent à quelques mètres des piquets.

-Putain non! Cria-il alors qu’il se jetait en avant, trop loin pour l’arrêter, mais avec l’espoir tout de même qu’il se passe quelque chose, que son mouvement fasse sursauter et se reprendre la bête…

Trente centimètres avant l’impact, l’oiseau s’immobilisa après un dernier sursaut du jeune homme, et resta là, immobile au dessus d’un des poteaux.


Les trois amis s’immobilisèrent eux aussi, deux derrière qui juraient tous les saints et autres divinités et le premier qui avait eu son quota d’évènements étranges pour la journée restait muet de stupeur.


-Blaise, c’est toi qui a fait ça?

-Qui? Moi? Non! Coupa le brun en baissant brusquement ses mains et amorçant un demi-tour.

Mais la bestiole s’écrasa lourdement sur le sol à son geste, et là, il ne put plus se voiler la face…

Quelque chose n’allait vraiment pas.


-Matez, c’est un hibou! Fit-il en ramassant l’oiseau abîmé, et en le prenant dans ses bras.

-Mec, repose ça, on sait pas ce qu’il a comme maladies, en plus ça vient pas de chez nous…

-Mais regarde il a une lettre! Coupa un autre.

Le premier chasseur se saisit du papier et lut laborieusement le nom inscrit dessus avant de fixer le jeune homme d‘un regard suspect:

-C’est pour toi Zabini. C’est vraiment bizarre comme histoire tout ça…

-Tais toi… Souffla le concerné, avisant les visages effrayés des jeunes autour de lui, et faisant demi tour pour emmener la lettre et le hibou dans sa maison.


Après avoir quelque peu soigné l’animal, qui semblait-il avait surtout besoin d’eau et de sommeil, Blaise s’effondra sur son lit, et décacheta la lettre. A l’intérieur, un mot formel, d’une belle écriture calligraphiée:



Cher monsieur Zabini,

Nous avons le privilège de vous informer que vous avez été admis au collège Poudlard, l’école de sorcellerie.

La rentrée se déroulera le lundi 3 septembre, jour auquel vous avez rendez vous à la gare de Londres pour prendre le Poudlard Express, au quai neuf trois quart, le train vous conduira directement à l’école de magie.

Afin de pouvoir correctement suivre les cours dispensés, tous les élèves devront se munir: D’un chaudron d’étain standard, taille deux…

Un rire gras retentit dans la baraque de bois, faisant sursauter le hibou qui peinait à se remettre de son voyage, et Blaise ricana en déchirant la lettre et en la jetant au sol:

-Sorcier? Ha, ha, ha! Ma vie est une blague, une vaste blague!

Par Absynthe - Publié dans : L'Oublié (Yaoi)
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