Le Grenat Bleu (Yaoi)

Jeudi 27 novembre 4 27 /11 /Nov 13:14

Suite de l'article 8° qui est le début du chapitre (Dailleurs jpige pas, j'ai dix articles dans la catégorie, et j'en suis au neuvième...)

BREF...

  /!\ A lire: Effectivement, le lemon que je vous ai fait n'a rien d'exceptionnel, c'est bien normal, c'est ni un acte d'amour, ni de passion extrème, c'est du sexe pour du sexe. Si je compte faire des lemons dans cette fiction, c'est juste que celui ci ne m'intérresse pas plus que ça.

 

Comme d'habitude, l'image n'a rien à voir, je la trouvais juste belle...

**

Plus tôt dans la matinée, du côté d’Owen.

Je ne sais pas si je dors, ou si je suis éveillé. Les deux sont totalement flous, brumeux. Je n’entends rien sinon des bribes de conversation. Je ne sens rien sinon d’étranges sensations.

J’ai entendu le médecin parler de pic de stress. De crise d’angoisse passive.

Je ne sais même pas ce que cela veut dire.

Je sais juste que je me sens mal. Et seul.

Enfin, je ne l’ai pas franchement été, mais c’est-ce que je ressens au plus profond de moi. Toutes ces mains étrangères qui me touchent, m’auscultent, toutes ces voix que je n’arrive pas à identifier…

Ça a commencé au lever du soleil.

J’ai entendu des pas, deux personnes qui entraient dans la chambre, des bribes de phrases, une voix austère et glacée, l‘autre chaude mais rendue désagréable par la mauvaise volonté.

-…toutes les deux heures tu lui donnes les pilules jaunes… rouges matin et soir… compris?

-…dors quand dans l’histoire? …Ai bossé toute la nuit je te signale…

-…débrouille toi.

-Bordel… …personnes à ton service… Branlent rien de leurs journées, et toi… Viens m’emmerder jusque dans mon lit?!

-…Ziel! …Ordre! Sinon tu sais qui va prendre pour tes conneries!

Il y eut un silence tendu, je sentais la tension nerveuse venir hérisser les cheveux dans ma nuque, et réprimais un grondement sourd, je ne sais pas pourquoi, mais j’étais en colère contre la voix qui donnait des ordres, je sentais tous mes organes se révolter contre lui. Seul mon corps ne bougeait pas. Tout le reste était ébullition.

-… Tu sais que je ne peux pas… quelqu'un d’autre. Il n’y a que toi qui ne… Jamais me faire de coup bas… Reprit la première voix, plus onctueuse, insupportable, à laquelle répondit la seconde, menaçante.

-Et toi tu devrais avoir comprit que plus tu m’éloignes de lui… Moins tu as de quoi me faire chanter. Continue comme ça et… … ce qui va t’arriver.

Un déclic métallique se fit entendre, comme le canon d’une arme que l’on met en place.

-T’inquiète pas pour moi, j’ai encore une ribambelle d’arguments.

Une porte claqua, j’entendis un soupir, puis le matelas s’affaisser à côté de moi et une voix me dire d’entrouvrir les lèvres. J’aurais voulu obéir mais je ne pouvais pas… Je n’arrivais même pas à ouvrir les yeux.

 

Alors on m’attira contre soi, et je sentis des cheveux étrangers cascader dans ma nuque et sur mon torse tandis que la personne m’installait dos à lui, comme si elle avait été un fauteuil.

-Ouvre la bouche Owen, me demanda-on doucement.

J’essayais d’obéir, mais ne parvenais qu’à décoller mes lèvres l’une de l’autre. Des doigts inconnus prirent le relais, effleurant ma bouche gercée, me penchant la tête en arrière, toujours en douceur, on inséra une gélule, puis on fit couler de l’eau…

-Avale… Murmurait-on en me massant la gorge. Avale Owen…

Je réussis. Et ne put m’empêcher de soupirer d’aise, et presque de fierté d’avoir réussi et satisfait la personne qui s’occupait de moi sous la menace de quelque chose que je n’avais pas compris… Toujours est-il que je doutais que cette douceur soit incluse dans le contrat. Mais mon esprit abandonna cette réflexion lorsqu’il sentit des doigts parcourir mes cheveux.

Je m’abandonnais à la caresse, laissant mon corps peser plus lourd contre le sien tant j’étais bien, j’aurais voulu y rester pour l’éternité.

 

Eternité vite achevée lorsque la porte s’ouvrit quelques heures plus tard et qu’un hoquet de surprise se fit entendre dans la pièce.

-Oh bordel Indi’ viens voir ça!

Une voix lointaine interrogea la première, si dynamique, et exitée:

-De quoi? Qu’est-ce qui se passe?

J’entendais des pas s’approcher dans le couloir, et d’ici quelques secondes ils arriveraient dans la pièce… Aussi, je bougeais légèrement, cherchant mécaniquement un peu plus de confort entre les bras de l’inconnu qui me serrait contre lui, son souffle contre ma joue, sa peau tiède contre la mienne.

Mon mouvement sembla le réveiller en sursaut, et je me sentis tomber de quelques centimètres en une fraction de seconde. J’avais compris, il, je ne sais qui, avait sauté du lit.

-Ambre tais toi, fit la voix chaude comme le soleil.

-… raté quoi?, interrogea celle qui était lointaine quelques secondes plus tôt.

-Rien du tout, gronda la première voix, viens avec moi Indi, on va…

-Et moi je… de lui?!

J’entendis le bruit d’une boite de médicaments en gélules que l’on lance, un « Donne lui deux comprimés jaunes, et débrouille toi! » autoritaire, et une porte qui se ferme brusquement.

La voix dorée est partie. Cette personne lumineuse s’en est allée…

Maintenant je suis seul. J’entends le souffle calme du dernier dans la pièce. Tout est si silencieux que j’entends le moindre de ses gestes…

 

J’entends la pulpe de son doigt glisser longuement sur les contours de la plaque plastique de gélules, un mouvement répétitif, pas désagréable, mais trop lent. Comme si la personne se délectait de cette sensation sur sa peau… Comme si elle était en quelque sorte extra sensorielle… Comme si chaque chose qu’elle touchait pouvait être source d’excitation.

Le frottement s’arrête, j’entends ses pas, trois jusque devant le lit. Il est au pied, perpendiculaire au mur qui se trouve derrière ma tête. Son souffle ralentit encore, je peux l’entendre parcourir sa gorge, je peux l’entendre l’expirer lentement. Le mien s’accorde sans que je m’en rende compte. L’attente et l’aveuglement rendent le tout irrespirable. L’aura qui émane de cet être est différente de la précédente… C’est étrange car elles sont identiques, et pourtant hétérogènes.

Toutes deux sensuelles, irrésistibles, mais la première bridée, contenue, maîtrisée, mystérieuse et dangereuse, tandis que l’autre totalement débridée, laissant son contenu érotique flotter dans l’air et s’accentuer à chaque pas, à chaque frottement du tissu sur sa peau.

 

C’est dingue tout ce qu’on peut sentir en étant à moitié dans les vapes… Là par exemple, je sens le matelas s’affaisser très légèrement au niveau de mes pieds… Je sens quelque chose remonter le long de mes jambes… Je dirais un corps humain, à vue de nez hein…

Ce corps qui se rapproche, qui effleure mes cuisses, mon ventre, son souffle qui se perd sur mon visage… Je ne respire plus, je veux ouvrir les yeux… Mais je ne vois rien, trop de lumière… Et ce souffle qui accélère progressivement… Je voudrais me cambrer et le saisir…

Mais la porte s’ouvre, on hurle quelque chose, et je sens un corps tiré hors du lit… Je recommence enfin à respirer.

 

 

Je crois m’être rendormis… Car lorsque je rouvris les yeux, ce fut pour voir un corps sur le mien, assis sur mes hanches, immobile, beau comme une statue de marbre blanc, la chaleur en plus.

Mes paupières s’entrouvraient lentement, ne laissant voir que des formes floues, mais divines.

Je tendais la main en avant, tentant d’effleurer cette forme qui ne pouvait pas être autre chose qu’un rêve… La forme se pliait légèrement, penchant vers l‘avant, faisant rencontrer sa joue et mes doigts, laissant ses cheveux dégouliner devant elle

 

Je savourais cette peau si douce, la parcourant de mes doigts tremblants lorsque la porte s’ouvrit une nouvelle fois.

Cette fois c’était différent, toute l’aura respirait la douleur, le mal-être. Je ne l’avais jamais sentie dans la pièce. Je les entendis parler, la discussion était houleuse. Finalement, l’un sortit, et l’aura douloureuse resta à mes côtés, me donnant rapidement d’autres pilules. Ses gestes n’étaient pas brusques… Je dirais maternels, mais distants.

 

Je crois que cette fois les médicaments eurent raison de moi. Car le reste de la journée se déroula désagréablement tant je ne saisissais rien.

 

**

-Mais je rêve!

-C’est pas ce que tu crois!

-Ambre! Casse toi de cette putain de chambre!

**

 

-Dites moi que c’est pas vrai… Ambi tu veux vraiment te faire passer un savon par Carlisle? Ou pire par Raziel?

-Mais je…

-Sors de là Ambi…

-Mais Plume il est tellement…

-Dehors!

**

 

-Aaaah c’est toi Indi‘!

-Oui, c’est bien moi.

-Ca t’ennuie si je reste avec toi? Pour garder le malade?

-Non, pas du tout, on peut pas dire qu’il est causant…

-Indi?

-Oui?

-Tu veux pas aller me chercher un truc à boire?

-Heu ouai… Nan! Nan! T’essaies de m’avoir, casse toi, Raziel m’a donné des consignes.

-Indichou… Je serais sage…

-BARRE TOI!

**

 

-Tu veux quoi exactement là?!

-Je… Je voulais juste voir si…

-Si je ne montais plus la garde hein. Ben je la monte encore, va-t-en, je vais me fâcher.

-Mais je…

-Il est malade Ambre. Malade.

**

 

-Mais c’est PAS vrai!

-Raz’ je…

-Je vais juste pisser, et toi… Toi tu… J’hallucine…

-Le contact humain aide à la guérison!

-Ouai le contact Humain, pas les contacts Poussés, Pervers d’un prostitué.

-… T’es dégueulasse.

-C’est un enfant, t’as pas le droit de faire ça Ambre. T’as bien vu comme il est innocent.

-J’ai le même age que lui!

-Officiellement t’en as 18, et sexuellement, y a de la marge entre vous!

-Mais en vrai…

-Tu as pas eu la même vie que lui! Bon sang mais respecte le un peu! Attends qu’il soit rétabli Ambi’… Putain…

-Raziel? Ca va?

-… Oui. T’en fais pas. Je suis fatigué. J’ai pas dormi depuis hier… C’est tout. Et me disputer avec toi c’est pas ce que je voulais.

-Excuse moi… J’arrive pas à résister tu me connais… Je suis désolé.

-C’est rien viens là…

**

 

-Mon dieu… Tu te fous de ma gueule? Dites moi que c’est une blague…

-Je suis désolé…

-Tu as attendu que je m’endorme pour tenter une approche? Mais t’es pire que je le pensais!!

-Raz’…

-Tu me dégoûtes, barre toi.

**

 

 

A mon réveil, le lendemain, le châtain aux cheveux courts était près de moi, avec un triste sourire il m’a demandé si je préférais un déjeuner au lit ou aller manger directement en cuisine.

Je répondais la cuisine, pressé de me dégourdir les jambes.

Pendant le trajet je lui demandais ce qui m’était arrivé, il me répondit la même chose que le médecin.

Je lui demandais ensuite si j’avais rêvé les conflits dans ma chambre, il me sourit à nouveau, disant que ce n’était rien.

J’osais l’interroger pour savoir si c’était habituel. Apparemment non. Mais il ne fallait pas que je m’inquiète.

Il poussa une porte donnant sur une adorable cuisine aux couleurs délicieuses et au fumet divin. Un sourire gagna mes lèvres, très vite évanouit quand je vis l’ambiance électrique qui régnait dans la pièce.

Le grand connard était là, accoudé contre la table, le visage entre ses mains. Lorsqu’il le releva vers moi, un soupçon d’inquiétude le traversa, très vite remplacé par une indifférence sans faille.

Je passais à côté de lui pour aller m’asseoir, son odeur me rappela l’aura ensoleillée du matin de la veille. Troublé je m’installais, saluant brièvement les autres.

 

Le petit blond me fit un pauvre sourire hésitant, jetant des coups d’oeils inquiets vers le brun. Je me figeais. Reconnaissant en lui la statue de marbre que j’avais trouvée si belle.

Mes yeux s’étaient agrandis sous la surprise, j’arrivais à remettre sur chacun d’eux leurs personnages oniriques de mon état comateux.

Lorsque je me tournais vers le plus vieux, Raziel, avec un regard interrogateur, Indigo ricana, et le brésilien ouvrit nonchalamment son journal devant lui, cachant son visage derrière.

Mais je sais que je ne l’ai pas rêvé ce rougissement infime sur sa peau foncée…

Par Absynthe - Publié dans : Le Grenat Bleu (Yaoi)
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Dimanche 21 décembre 7 21 /12 /Déc 21:49



Coucou!
Bon je sais, j'ai un retard du tonnerre, pas forcément dans cette fiction mais sur tout le blog. Je m'en excuse platement, et je comprends du coup votre manque de réactions sur l'article de
Shyinn? Ta. Gueule. Bon, ça n'empèche pas que la suite de cette fiction n'arrivera pas avant d'avoir eu un minimum d'avis, au pire, ça me laissera le temps de majifier les autres histoires.
J'avais partiels, et même si je n'ai pas fait et réussi grand chose, j'ai fait semblant de travailler (j'y arrive très bien, jpasse deux heures à la photocopieuse à draguer un jeune homme, puis je vais "réviser" du côté du complexe cinématographique etc...)
Alors, dans les grandes lignes, quelques questions et affirmations:
-L'affreux bandeau de pub en haut du blog (je ne le supporte pas), vous gène-il dans la lecture?
-Dois-je penser à changer de plateforme pour y échapper d'après vous?
-Le design/lay-out du blog, vous voudriez que je le change? Un truc plus sobre? Sur fond blanc? etc?
-Faut que je pense à mettre des écritaux "pause" sur certaines histoires, comme Douceurs, etc.
-J'ai décidé de mettre les réponses aux coms en fin d'article, ce sera peut être moins désagréable pour vous.
-Twilight est TROP bien. Même si l'actrice est pas assez banale pour interprèter Bella. De toute façon On l'aime pas, nous On veut Jasper dans le lit d'Edward, avec un sexy Carlisle en prime. (Je me demandais d'ou m'était venu le nom du père d'Owen.. La honte...) A voir sur
Ce Site.
-Pour celles qui bavent sur Robert Pattinson, donc Cedric Diggory et Edward Cullen, un film que j'irais voir sous peu au ciné, extraits sur
Ce Site. Même si Robert est pas... Tout à fait... à son avantage xD...
-Un super film à voir,
La Brute, La Brute et... La Brute. Non? Siiii! Ce mec est tellement sexy et taré qu'il en est parfaitement orgasmiiique. Calmons notre libido, il est particulièrement HOT dans ce film... Mais c'est le seul dans lequel il fait cet effet. Plus sérieusement, excellent western sud-corréen, reprise du bon dla brute (*soupir*) et du je sais plus quoi. Trois plus grands acteurs corréens, enfin bref, une merveille. En plus, dans celui là (CONTRAIREMENT à Quantum et le Transporteur 3) y a PAS de grognasse aux longues pattes.
-Note pour moi même: Arrêter de me fendre la gueule quand je croise un EmoBoille.
-Quelques histoires à lire absolument:
Les Enfants vont Bien (TRES drôle)
Fausses Notes et Vrais Coups de Coeur (très bien mené)
Just Like That (J'aime beaucoup)
AutoStoppeur Pret à tout (Hot)

Voilà. Donc je me tais, pour ce chapitre, je dirais que c'est une grande part d'explications. il ne devait pas prendre place maintenant, mais vos nombreux commentaires perdus et vaseux m'ont décidée. je ne pensais pas avoir à tout expliquer clairement. Enfin bref. Il ne se passe rien de particulièrement frétillant, (ce mot est étrange quand jle dis jsouris bizarrement..), mais on en apprend plus sur l'histoire. Je rappelle inutilement que cette fiction n'est pas une suite de lemons débridés... Mais que c'est pas pour ça qu'il n'y en aura pas. Hiha.

Bisous à toutes.


Ajout de dernière minute à celles qui tilteront un peu:
Je sais que la prise de lsd ne fait effet en général qu'une demi heure après avoir ingurgité, mais parfois certains réagissent en dix minutes, donc vous pouvez être indulgentes et croire que ça passe en sept minutes ok? xD?
Rappel à toutes qui seraient tentées: Dans cette fiction, la drogue est plus ou moins banalisée, ça n'en reste pas moins dangereux, et si les personnages en prennent sans la moindre retenue, c'est uniquement par choix d'oublier d'une façon ou d'une autre la vie qu'ils mènent. Je rappelle qu'il s'agit d'une fiction. Ne vous droguez pas, c'est mal, même pour tester. De quinze à vingt-cinq ans on vous dira "c'est trop de la balle" mais passé cet age là, c'est plutôt "j'aurais pas du" et "si j'avais su". La lsd, même si elle ne crée pas de dépendance, peut provoquer de sacrés bad trip qui peuvent très mal finir. Bref, je m'y connais pas énormément en drogues, j'ai beaucoup testé, mais rien ne m'a particulièrement marquée. En gros, c'est comme la religion, on peut s'en passer. Sauf si l'on est assez con pour entrer dans une optique de manque/besoin/mode.

Petite image en rab, le chat de Cheshire, ou d'Alice au Pays Des Merveilles, j'ai toujours été intriguée par cette histoire et par ce chat.


Chapitre 9: Acid' et explications.


Owen observait le jeune homme qui l’accompagnait du coin de l’œil.

Si bien du coin de l’œil d‘ailleurs, de façon à ce que sa tête ne dévie pas de l’angle de sa marche et qu‘il ne se fasse pas lamentablement griller en pleine étude physionomique, qu’il ne voyait absolument pas où il marchait, et bénissait joyeusement les décorateurs de ne pas avoir mis de marches surprises au milieu du couloir.

Il détaillait successivement chaque parcelle du visage du châtain. Des yeux bleu nuit, assez originaux par les quelques rayons ocre qui partaient de sa pupille pour aller se perdre dans l’iris foncée, des pommettes hautes, une barbe de quelques jours aux joues, sans le faire paraître pour autant négligé, juste plus attrayant, des lèvres fines, claires, presque beiges, et des mèches châtain, éclaircies vers le blond foncé par endroits, qui retombaient sur son front et dans sa nuque.

L’avis universel serait qu’il était tout simplement magnifique…

Il semblait être le plus sympathique et le moins étrange des habitants qu’il avait rencontré jusqu’alors. Il fallait avouer aussi qu’il n’avait pas parlé avec beaucoup de monde en fait…

Son père en premier lieu, un homme qui ne lui ressemblait aucunement, partagé en un étrange mélange entre cruauté et indifférence, et qui paraissait diriger une maison de passe… Homosexuelle?!

« Une putain de maison de passe… » crachait hargneusement son esprit tandis qu’il traversait un salon richement décoré.

Trop richement d’ailleurs. C’en était même étouffant toutes ces dorures, tous ces pans de tissu coûteux qui ne viraient étrangement pas dans le kitch absolu.

-L’autre droite Owen, fit le châtain qui marchait à ses côtés avec un sourire indulgent.

Apparemment il devait avoir parlé, et le brun ne l’avait de toute évidence pas entendu.

-Désolé, marmonna-il en changeant de direction et relevant les yeux vers les orbes bleu roi d’Indigo.

Oui, Indigo c’était l’un des jeunes, « l’une des putes… », le plus agréable, le moins chevelu, le moins efféminé.. Le moins gay peut-être?

-Attends en fait.

L’aîné tira une pochette de sa poche et en extrait un petit carré de buvard qu’il mit en bouche avec un soupir de soulagement.

-T’en veux? Demanda-il en tendant le sachet vers Owen.

-Heu… Nan, c’est gentil, mais pas en journée, ça craint…

-Ouai… Le châtain sembla réfléchir. T’as raison…

Ni une ni deux, il lui fit un sourire digne du chat de Cheshire (Alice au pays des Merveilles) et le traîna vers une porte de bois foncé qu’Owen jugeait étrangement épaisse, même de loin. Ses doigts s’étaient mécaniquement entrecroisés avec ceux du fils Carlisle et son pouce faisait de doux va et viens au creux de sa paume.

Owen soupira sans pour autant retirer sa main, faudrait pas le vexer pour un geste aussi innocent non plus,  « Le moins gay? Mais où est-ce que je suis allé chercher ça? », en plus il n’était pas l’unique à ne pas être effeminé..

L’imbuvable Raziel était plus masculin que n’importe qui, malgré ses longs cheveux noir-auburn et son caractère épouvantable.

Plume également pouvait faire plus ou moins « hétéro », façon de parler, lorsqu’il s’attachait haut les cheveux comme pendant le petit déjeuner du matin.

Et puis il y avait Ambre…

Ambre, celui qui ne pourrait jamais passer pour un homme à femmes.

Ambre plus beau qu’une femme, plus délicat, plus fin et délicieux que n’importe quel canon sans service trois pièces. Chacun de ses gestes étaient emplis d’une grâce toute féminine. Il était si beau que la question qu’il soit au final un homme ne se posait simplement pas. Lui, si on le voyait toucher une femelle, on le traiterait de gouine…

-Heu, Owen t’es prêt? S’enquit Indigo, qui contemplait depuis quelques secondes le jeune homme immobile, figé, perdu dans ses pensées, qui semblait faire une excellente imitation du pied d’une grue au beau milieu du couloir.

-Oui, oui, souffla-il en réponse, secouant légèrement la tête pour s’éveiller.

Malgré ses airs plus ou moins enjoués, il ne pouvait cacher qu’il était encore faible de ses heures de malaise.

La porte s’ouvrit, et Indigo le précéda dans un petit bureau aux hauts plafonds, aux murs couverts d’étagères de bois noir aux formes coloniales et aux classeurs surchargés d’épaisseur dossiers.

Devant lui, Bryan Carlisle releva les yeux d’une pile de feuilles, et un sourire s’étira sur ses lèvres.

-Owen, mon fils, comment vas-tu à présent?

-Bien. Je te… remercie de t’en inquiéter.

Un coup d’œil en arrière indiqua au jeune homme qu’il ne s’était pas trompé. La porte qui se refermait sans bruit faisait au moins trente centimètres d’épaisseur. « Plus que blindée… » pensa-il tandis qu’il reportait vivement son regard sur le grand roux qui le serrait à présent contre lui en une étreinte aussi étrange que factice à ses yeux.

Toutefois, sans qu’il ne puisse réagir, ses bras se refermèrent d’eux même sur le dos de cet homme.

C’était étrange, il le détestait de les avoir abandonnés, mais pourtant le sentiment d’avoir une famille annihilait toutes ses envies de le haïr.

Owen serra brusquement les dents tandis que son père le relâchait. Jamais plus sa mère ne pourrait avoir un geste identique pour lui…

-Bien, assieds toi, je t’ai fait venir pour t’expliquer où tu vas vivre, qui je suis, et ce que je fais comme métier. Tout d’abord…

Il fut interrompu par un délicieux rire clair qui résonna derrière son fils, et Bryan s’immobilisa à mi chemin entre la position assise et celle debout.

-Heu… Indigo?

Owen se tortilla sur son fauteuil pour voir lui aussi ce qui intéressait tant son père. Debout, de l’autre coté de la pièce, le châtain était en pleine contemplation d’un coin de mur, et murmurait des paroles étranges que seul le brun comprenait, le père étant trop loin à son grand soulagement.

-Cooomment tu t’appelles? Moi c’est Indigo, mais tu peux m’appeler…

Bondissant souplement de son siège, le plus jeune le rejoignit en deux enjambées et le redressa, serrant fermement son bras, enfonçant ses doigts dans sa chair.

-Tu devais pas aller retrouver Ambre toi?

Deux yeux aux pupilles tellement dilatées que seul un infime cerceau de bleu entourait le néant noir qu’était son œil à présent le contemplèrent. On aurait dit un chat en pleine obscurité, et c’était d’autant plus inquiétant que même de loin on devait le voir.

Par chance, la douloureuse pression qu’exerçait Owen sur son bras sembla lui redonner un minimum de contenance.

-Ah bon? Haaaa oui, mais oui bien sûr!!

Le châtain se frappa le front du plat de la main en une parfaite interprétation d’une blonde intelligente, et se dirigea vers la porte, se retournant une dernière fois avec un immense sourire, et Owen ne put qu’accepter la ressemblance frappante avec le chat d’Alice. Restait à espérer qu’il ne disparaîtrait pas comme lui en laissant son sourire flotter dans les airs.

La porte se referma enfin, et l’étrange famille se retrouva en tête à tête.

-Tu disais?

Le nouveau père se réinstalla dans son fauteuil, et croisa les mains sous son menton fixant paisiblement son fils.

-Pose moi tes questions, je tacherai d’y répondre.

-C’est quoi ton métier?

-Hm… Je suis l’un des principaux actionnaires de la firme BMW.

Owen s’étouffa à cette déclaration.

-Te fous pas de moi bon sang!

-Je ne plaisante pas, fils. Il sourit. J’ai racheté la part d’actions de la veuve Quandt, et je suis à deux doigts d’avoir celle de sa fille.

-Mais… Et cette maison? Ces catins? Ce… Bordel, c’est quoi ce trafic?!

-Hm, ça c’est un passe temps, c’est par ici que ma fortune a débuté, et puisque je fais du commerce international, plus ou moins… illégal, je prends des dispositions pour que mes clients et contacts soient dans de bonnes grâces. Et puis cette maison est bien trop connue pour que je la ferme maintenant que je n’en ai plus besoin.

-Tu diriges une maison de passe, tu gardes des gens pour vendre leur corps, et tu avoues faire des trucs louches comme ça? Tu crois pas que je vais aller te balancer?! Donne moi une raison de ne pas le faire!

Le brun connaissait d’ores et déjà la réponse, mais il voulait l’entendre de sa bouche. Il voulait savoir que son père ferait passer sa carrière avant lui quoi qu’il arrive.

Et cela ne manqua pas, le visage de Carlisle se rembrunit, ses yeux gelèrent dans leurs orbites et il s’avança sur le bureau, menaçant:

-L’une des excellentes raisons serait que tu seras mort avant d’arriver au misérable poste de police où tu voudras me livrer.

Un silence s’installa entre les deux hommes. L’un figé sur son siège, l’autre se renfonçant dans son fauteuil.

Les menaces de mort ne lui avaient jamais fait peur, même si les personnes les proférant auparavant n’étaient que rarement sérieuses, mais là, le fait de savoir que c’était d’un parent biologique qu’il s’agissait, ça le glaçait au plus profond de son être.

Bryan reprit d’une voix chaude.

-Et en plus, la police locale est sous mes ordres. Alors tu vois, tu serais mort inutilement.

Il marqua une pause et ajouta:

-Owen, je conçois que pour quelqu’un venant de l’extérieur, le trafic d’hommes et de femmes puisse être choquant, mais sache que la grande majorité des hôtes sont des employés payés, et volontaires pour le métier. De plus, ce n’est pas une vulgaire maison de passe… Nos activités seraient plus de l’ordre des maisons de Geishas…

Le plus jeune cilla, et garda les lèvres closes, même à l‘entente du mot « femmes » qui l’avait intrigué, invitant muettement son père à continuer.

-La politique de la maison est que le corps humain est une œuvre d’art. Voyons voir… comment expliquer ça clairement… Imagine toi une échelle de niveaux. Il y a les trafics de jeunes filles de bas étage, qui sont droguées, violées, malmenées. Celles là sont au bas de l‘échelle. Plus haut se trouvent les prostituées qui travaillent pour des macs, ensuite viennent celles qui vivent dans des maisons closes, qui reçoivent des clients qu’elles ne connaissent pas, puis il y a les établissements plus réputés, où chaque hôte a une culture minimum, et est capable d’entretenir une conversation d’un niveau appréciable, de garder une fierté etc, il y a au même « étage » les professionnelles qui travaillent à leur compte, et enfin, il y a ce manoir. Ici, la plupart des employés ont du présenter un CV de compétences, et passer de nombreux test de… Pardonne moi l’ironie, d’endurance, de souplesse etc avant d’entrer. Il faut savoir jouer de plusieurs instruments, danser, parler, se tenir dignement, parler plusieurs langues, connaître différentes pratiques sexuelles, et j’en passe. Chaque client est fiché, et doit s’adonner à différents tests sanguins et même une analyse psychologique.

-Mais… Les hôtes… Ils sont libres alors?

-Ils sont sous contrat. Ils ont un jour de congé par semaine, et ils partent en congés tous les trois mois dans un chalet durant trois semaines.

-Alors ils sont véritablement volontaires pour faire… ça?

-Tu es jeune Owen, eux aussi pour certains, mais il faut que tu comprennes que le sexe est un art. Il est ce pourquoi chacun vit. Ils ont tous leurs préférences et font des concessions car je ne peux pas leur passer tous leurs caprices, mais ils aiment le sexe. Tous.

-Et ils sont combien? Interrogea Owen, toujours surpris d’apprendre autant en si peu de temps. Même si c’était bien normal puisqu’il ne pourrait jamais en parler à qui que ce soit.

-Actuellement j’ai… Attends voir.

L’adulte souleva des papiers, et tira une liste imprimée de sous un classeur, replaçant ses lunettes sur son nez, il fronça les sourcils:

-Trente sept femmes, et… Dix neuf hommes. Bientôt vingt d’ailleurs.

-Tant d’hommes que ça! Ne put s’empêcher de s’exclamer le brun.

-Mon garçon… Sourit Bryan d’un affreux ton paternaliste. De deux choses l’une, la clientèle ne se compose pas uniquement d’hommes, et tu n’imagines pas le nombre d’hommes bisexuels de nos jours. La vérité étant que chacun d’entre nous est porté sur les deux sexes, seule sa fierté mal placée et ses « bonnes » mœurs peuvent rendre quelqu’un hétéro. Bref. Dans ce manoir il y a actuellement huit hommes -bientôt neuf- et douze femmes. Chacun a une suite personnelle. A savoir, chambre, salon, et salle de bain.

-Hm…

-Pour finir, ici se trouve l’élite des élites. Les élites étant mes employés, ce bâtiment recèle les plus demandés d’entre eux.

-Et qui sont les meilleurs d’entre eux?

Un rire franc répondit:

-Tu es étrangement curieux…

-On ne rencontre pas tous les jours un mac actionnaire de BMW… Répliqua Owen, d’un ton acerbe, vexé d’avoir été percé à jour.

-Hé bien je dirais… Enfin selon les chiffres et demandes… Ce serait les Quatre, donc Ambre, Raziel, Indigo et Plume, du côté masculin, et B(i)V(i), donc Black Virgin, Toxic, et Doll pour les femmes.

-Pourquoi que trois?

-Parce que les autres sont plus ou moins ex aequo.

-Et leur noms?…

-On peut être une pute bien traitée, on en reste pas moins quelqu’un qui vend son corps. La plupart ont peur de la réaction de leur famille quand ils en ont une.

-Je vois…

-C’est tout?

-Pour l’instant oui.

-Bien, je suis à ta disposition si tu as la moindre question. Et puis de toute manière tu m’as l’air bien encadré, apparemment tu as tapé dans l’œil d’Ambre…

-Je ne suis pas gay.

-Allons allons, tu as quoi, presque dix sept ans? Tu ne peux pas savoir. Et puis Ambre, ce n’est pas n’importe quel homme non plus.

-Je. Ne. Suis. Pas. Attiré par les hommes, Bryan.

-Comme tu veux. On verra d’ici quelques semaines de vie avec lui. Enfin bref, les filles de la maison sont à ta disposition quand tu en auras besoin. Avant ça nous ferons quelques tests. Pour aujourd’hui, j’aimerai que tu ailles te faire une nouvelle garde robe, je suis passé chercher tes affaires chez toi, c’est pas exactement ce que j’espérais… On a mis tes affaires personnelles dans tes nouveaux quartiers, mais je t’interdis de remettre ces vêtements de… racaille. Compris?

-Tu n’as rien à m’interdire, siffla le brun.

-Alors je te le demande. De toute manière quand tu auras goûté à la vraie mode, tu auras honte de ce que tu portais. Attends voir…

Le roux extirpa de sa poche un portable, et se mit à écrire rapidement un sms, il reposa le mobile sur le bureau, le laissa vibrer sous l’accusé de réception et reprit:

-Une dernière chose. J’aimerai vraiment, c’est une supplique de père, que tu te méfies de Raziel. Ce n’est pas à proprement parler quelqu’un de bien. Il est déséquilibré mentalement, même s’il a tout l’air d’être normal, et m’en veut pour je ne sais plus franchement quoi. Je te laisse ce portable. Si jamais il dit la moindre chose de travers, ou s’il se met en colère contre toi sans raison, appelle-moi directement. Il ne te fera jamais de mal bien sur, il n’oserait pas, mais il te doit le respect, et ça je ne suis pas sûr qu’il accepte de te le donner rapidement.

-Bien.

-Bien qui?

-Bien Bryan.

Carlisle soupira un « Papa » presque inaudible et lâchant des yeux celui qui le fixait froidement, tourna son regard vers la porte qui s’ouvrait sans bruit.

-Raziel! Te voilà!

-Je refuse! Siffla d’un ton glacial celui qui venait d’entrer d’un pas raide. Je ne suis PAS baby-sitter Bryan!


========================================================

Réponse aux commentaires (du 10):

Delphine: La relation entre Owen et son père est Très spéciale, tu le verras au fil de l'histoire ^^. Et oui c'est un gros connard. =X Pour le morceau de violon, c'est un plaisir, j'en placerai d'autres que j'aime dans lasuite, j'espère qu'ils te plairont autant. bisous:
Djennytv: Haha il est très perturbant le Razou, et c'est pas le seul, ils ont tous un truc étrange, tu verras ^^. bisous!
Merlin: La voici ^^! Jsuis contente que ça te plaise!Bisous.ah et faut que tu me repasses le lien de ton histoire, je l'ai égaré!
Psy_K_Idyllique: Loool Merci pour cet adorable commentaire! Jsuis super contente que mon style d'écriture souvent hasardeux te plaise ^^. T'en fais pas, moi aussi je déteste laisser des coms,mais j'm'y oblige parce que quand on écrit et qu'on a 60% delecteurs fantomes, on souffre moralement xD... Du coup on sforce.en tout cas un grand merci pour ce commentaire ^^. (*se répète, histoire de passer pour une conne*) Pour Owen et Razou, boarf, je vois bien que tout le monde accroche, je pige pas exactement pourquoi dès qu'on dit que deux personnes s'aiment pas, tout le monde les imagine ensemble xD... Enfin, je serais pas tout à fait sadique t'en fais pas, j'ai déjà le plan de l'histoire de prévu ^^. Bisous!
Satsuki: Hi jsuis super contente que ça t'ai plu ^^.Ouai t'as vu Ambre il est carrément têtu quoi xD... Bisous bella merci pour le commentaire!
Mihaelle: LOL,quelle classe pour le findus xD... oui c'est sur qu'avec le peuple qu'il y a dans l'histoire, c'est chaud de suivre... Jsuis contente que tu aimes Indi',enfin tu as du voir cette fois qu'ilest assez particulier ^^. Bref, bisousss.
Milou-chan: Contente que ça te plaise ^^! Merci pour le commentaire! bisous
Jeanne: Yeahh une fan!!! jsuis ravie!!! xD! Voici la suite, j'espère que ça te plaira!
Krassouille: (Tu permets? xD?) Comme j'aimmeeeee tes commentaires!!! D'ailleurs t'es ou en s'moment? Jte vois plus sur msn, ni sur ma boite mail, tiens jvais te mailer, tu me mannnnques! Indigo te plait? C'est vrai qu'il est génial ^^! Jsuis contente de voir des avis aussi partagés, vous les aimez tous en fait ^^ *contente* Bref je t'aime fort! gros bisousss!
Sakura: La voici, j'espère qu'elle n'apas été trop longue à venir! Gros bisous, merci pour ton commentaire!
Lino: Hiii heureuse de te "voir" ^^! Ne t'en fais pas, je ne crois pas que ce soit toi qui ai un problème de concentration, c'est plutôt moi qui devrait me relire et mieux travailler mes chapitres... Je pense sérieusement à pécho une bêta, mais j'ai la fleeeemme... xD... Pour Raziel et Owen tu veras bien ^^. enfin, s'il se passe quelque chose entre eux, je doute sincèrement que ce soit pour tout de suite ^^. C'est vrai quoi, quand on aime pas quelqu'un on est pas forcé de lui sauter dans les bras après trois chapitres niark xD... Je dis ça, et je pense exactement le contraire, si c'est pas malheureux. bisousss bon retour parmis nous.
Miss-mangas: Haha ouai Razou embarassé c'est impressionant xD... Ca n'arrivera pas souvent, il a juste la honte de s'être endormi comme une m*** avec quelqu'un qu'il aime pas ^^. Pour le papa et Razou, tu verras, ce sera expliqué plus tard ^^.  T'en fais pas pour l'orthographe, dis toi, y a deux ans j'écrivais en sms comme une dingue, c'était honteux xD... gros bisous miss, pis tant que t'écris pas avec des chiffres genre "J3 s8 b3l'' jdevrais survivre^^.
Camille: Hi, si je pouvais avoir tout le temps d'aussi jolis commentaires que les tiens j'en ferais tout letemps des suites magnifiques xD... Manque de bol c'est un peu dur à faire, j'espère ne pas trop te décevoir dans cet article court et pas très très original... Bisous miss!
Nariel Alcarin: Roh ces commentaiiiiires! Franchement jvais devenir dingue, ça va finir en dépendance! En plus j'adore parce que (toi) tu comprends tout! Le bonheur que c'est, jte raconte pas! J'adore comme tu cernes mes personnages, c'est un vrai plaisir! Franchement je t'aiiiimmme!!! Tiens si tu passes en france, je t'embrasse pour la peine (t'auras le droit de me présenter ta joue tinquiète pas ^^) et jt'offrirais un resto (je plaisante pas) bisouss
YaYa: Lol Ambre est en train de passer pour une grosse sangsue xD... Faut que je parle de ses qualités sinon il va finir en clown de l'histoire... Romantique et tendre? Voui heuuu n'exagérons rien pour l'instant, c'est ambigü en fait ^^. Enfin, t'as pas tord ^^. Bref bisoussss!
Neiko: Hi comme jsuis contente qu'ils te plaisent! Ha Raziel c'est clair qu'ila la grande classe en fait ^^. Personnellement je craque pour tout lemonde sauf pour le héros.. Va falloir que j'arrange ça ^^'... LOL tinquiète pas pour le bonne soirée, j'ai adapté xD..  Tu m'as trop fait rire avec ta précision! Bisous ma chérie!
Sadisu: xDDD Jte prèterai Ambre pour une journée si tu veux ^^, enfin, il aime pas les femmes, mais ça fait toujours classe un mec commelui accroché à ton bras xD.. Un grand merci pour m'avoir amenée une nouvelle lectrice ^^!!! Bisous ma belle!
TwilighT: Hihi ouai Ambre lachera pas le morceau ^^! Jsuis super contente que l'histoire te plaise! Voicila suite, j'espère qu'elle t'aura plu! bisous
Gabrielle: hihih oui Ambi a effectiviement le feu aux fesses (j'adore ton expression), mais tu verras, il a pas que ce coté là dans sa personnalité, tu vas craquer dessus je tele promet ^^. gros bisous, tin faut absolument que je trouve le temps de telire, jme sens trop indigne de vous... bisous jtaimefort!


(Ca y esttttttt j'ai finiiii! Jvais ENFIN pouvoir aller faire pipi, allez savoir pourquoi,ça me prend toujours en pleine réponses aux coms...)

Par Absynthe - Publié dans : Le Grenat Bleu (Yaoi)
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Mardi 10 mars 2 10 /03 /Mars 03:56

pix: Owen plus bas, en plus blond aussi... Piochée sur Déviantart.
NAN!
Vous ne rêvez pas!!!
C'est bien la suite du Grenat!
J'espère qu'elle vous plaira, parce qu'après avoir bloqué une semaine sur la première page, je me suis bien amusée...
Bon... A part ça, j'ai une annonce grave à vous faire.
Je pense de plus en plus à refiler mon blog à quelqu'un.
Qui ça?
Ben j'en sais rien...
Quelqu'un qui écrit aussi bien (ksss la fille modeste) que moi, ou mieux si possible, et qui serait intéressée par un blog qui marche bien (oui ben si hein, il marche super bien ce blog, vous avez vu comme vous êtes adorables? Merveilleuses? Super gravement trop présentes?! Et patientes?) et heu attendez je reprends.
Critères (pour vous montrer le bordel que c'est...) de ce Quelqu'un:
°Bien écrire.
°Être intéressée par le blog.
°Ne pas avoir de vie (non parce que moi c'est soit des majs régulières, soit une vie sociale développée...).
°Se sentir capable de reprendre mes quinze histoires.
°Être capable de suivre un plan d'histoire vague et modifiable.
°Respecter un minimum les caractères des personnages.
°Accepter le coup d'oeil ultra chiant de la créa de base (moi), qui squattera sans doute les textes, reprendra quelques phrases, en ajoutera d'autres etc etc.
°Accepter également que parfois, la créa (ouai elle là bas!) s'occupe d'un ou deux articles.

Bref, vous voyez le bordel? C'est introuvable... In-Trou-Vable. (Là, les perverses auront uniquement tiqué sur le "Trou" et pas sur mon problème existentiel).
Voilà, je me tais, les réponses aux commentaires sont en bas d'article. (J'espère avoir assez de place.)

Note:Ne pas oublier que je me place parfois du point de vue d’Owen quand je décris les personnages. Aussi quand je dis que Raziel s’est autoproclamé chef, y a aucune réalité là dedans, c’est simplement l’avis du nouveau.
Rappel:
Owen=Brun, peau hâlée, yeux vert bleu, 17 ans, origine espagnole.
Ambre=Blond, peau blanche, yeux gris, 17ans, très fin.
Raziel=Brun, peau brune, yeux dorés, je me souviens plus de son age, disons 23, faut que je demande à Véiane, elle connait mieux mes personnages que moi... Origine brésilienne..
Note qui n'a rien à voir: LAISSEZ UN EMAIL si vous écrivez un commentaire sur une fiction jamais mise à jour et que vous souhaitez une réponse rapide.
Donc CrazyCrazy (jt'adore, en passant) ou Brise Légère (Brise Touch Parfum d'été, et vos enfants n'iront plus aux chiottes ches les voisins niark niark, pardonnnnnnn), pour Douceurs... Je sais pas du tout... Officiellement elle est en pause... Mais je pense que je vais faire un article après avoir fait une maj sur le nouveau prof vu que tu as l'air de l'apprécier =).


Pix: Moins sexy qu'au dessus, juste la magnifique raison de mes retards assez prenants...


Chapitre 10:

-Je refuse! Siffla d’un ton glacial celui qui venait d’entrer d’un pas raide. Je ne suis PAS baby-sitter Bryan!

-Moi par contre, je veux bien! S’écria Ambre, en butant sur le tapis à l’entrée de la pièce à cause de sa précipitation, avant de se rattraper sur la chemise du grand brun et de se redresser en remettant ses cheveux et son sourire en place.

-Toi t’as pas ton permis, s’exclamèrent en cœur Carlisle et Raziel en direction du blond sans se quitter des yeux, une sorte de duel du regard engagé entre eux.

-Envoie un de tes gardes, reprit le brun, ignorant parfaitement le jeune homme à sa droite, accessoirement le fils de son patron, qui le fixait, figé, ayant peur de comprendre.

Bryan soupira théâtralement et se redressa très lentement dans son siège, appuyant un doigt après l’autre sur la surface lustrée du bureau:

-J’ai l’impression que malgré les années tu as toujours autant de mal à comprendre certaines choses mon petit Raziel…

A cet instant, Owen pu voir le visage du plus âgé des favoris tiquer à cette appellation, et d’un coup, son père ne lui sembla plus si con et insupportable, surtout lorsqu’il reprit:

-Je ne te fais pas de proposition. Je te donne des ordres. Et tu n’as pas à dire non. Toi encore moins que les autres, je me suis bien fait comprendre?

C’était une sorte de choc des titans, d’un côté son père, immense, impressionnant par son maintient et par son visage si dur, ni beau ni laid, simplement froid et autoritaire.

De l’autre, Raziel, autoproclamé chef des catins au vu de sa démarche et de son regard, canon sur pattes, nuance personnifiée entre sauvagerie et aristocratie.

Le plus jeune avait du mal à se l’avouer, mais dans une joute verbale d’égal à égal, il miserait plus sur le grand brun que sur son père.

Mais là, étrangement, le brésilien se redressa un peu et recula d’un pas, presque avec un équivalent fictif du respect, avant de répondre:

-Je donne des cours aux autres cet aprèm.

-Ambre s’en chargera, répliqua le chef de maison.

-Du tango? Mes élèves pourraient lui en apprendre sur le tango!

-Ambre, défends toi voyons, ricana Bryan en se tournant vers le blond.

-Nan mais il a raison, sourit le blond, le tango, j’arrive qu’à le danser avec lui, et encore…

Son sourire s’élargit et il se tourna vers Owen:

-Tu pourrais t’entraîner avec moi hein beau brun?

-Heuuu…

Mais il allait le lâcher ce fou?!

C’était pas possible, il en perdait même sa répartie habituelle à force d’être surpris par lui.

Carlisle grimaça à l’entente de cette réponse plus que développée, et quitta des yeux son fils qui faisait un pas en arrière à chaque avancée du blond pour fixer à nouveau la source de ses problèmes.

-Raziel…

-Ils ont besoin de ce cours, la soirée de samedi est axée sur les danses latines, c’est tes ordres.

-Tu leur fera demain!

-Demain c’est musique.

-Hé bien tu déplaces la musique.

-Je suis ta pute Bryan, pas ta secrétaire, tu te démerdes pour décommander les profs que t’as engagé pour les novices.

-En voilà des façons de parler à son patron, glissa d’un ton acide Owen qui venait de faire le tour du bureau pour se placer le plus loin possible d’Ambre.

-Je suis tout à fait d’accord, fils, répondit le roux en posant une main sur son épaule.

D’un coup, le jeune homme regretta sa pique. Il ne savait pas ce qui était le mieux, soutenir le dernier membre de sa famille, qu’il n’apprécie pas et qui de toute évidence est l’homme le plus méprisable au monde, mais son père tout de même, et enfoncer par la même occasion un mec insupportable.

Ou bien soutenir un mec qui est la victime de l’histoire, puisque catin dans une maison de passe, mais qui semble le détester et qui se permet de lui parler comme à un chien, à lui comme à tous les autres et même à son patron.

Ouai, non, la question se pose pas. Même si à cause de ça, son père s’imagine qu’ils sont liés par un amour familial sans failles.

-Bref. Tu m’agaces Raziel. Prends Ambre avec vous et allez en ville, et c‘est un ordre, finit par s’exclamer Bryan en tournant ostensiblement le dos au brun pour s’intéresser à son service à Whisky tout en leur faisant signe de la main de débarrasser le plancher.

-Et Owen, prends la carte bleue à ton nom sur mon bureau, le code est inscrit sur le post-it collé dessus.

Les trois jeunes s’apprêtèrent à sortir, Raziel s’immobilisant pour laisser passer le fils Carlisle devant lui avec une caricature de révérence doublée d’une expression tellement impassible qu’Owen se sentit plus qu’insulté par tant de dédain. Et tandis que l’hispanique passait la porte, il entendit son père rappeler le plus âgé d’une voix basse:

-Raziel!

Il y eut un silence, et Owen put imaginer le brun se retourner avec une lenteur calculée et poser son regard souverain sur Bryan, attendant qu’il parle. La discussion reprit, peuplée de silences, de longues hésitations, de choix soigné des mots.

-Il ne doit rien lui arriver. Pour l’instant si on demande, dis que c’est un nouveau. Fais attention, c’est mon fils…

-Ton deuxième fils.

-Le seul.

-Bryan.

-Je lui présenterai son frère.

-Bien.

-Bien.

-Et rien ne changera.

-Non, rien ne changera. Je t’ai donné ma parole.

-Et moi ma…

-Owen tu viens? S’enquit le Ambre qui venait de se retourner dans le couloir, voyant le brun immobile à deux pas de la porte.

-Oui, sourit il en bondissant presque, s’éloignant le plus vite possible du bureau d’où sortaient les deux hommes plus âgés tels des diables d’une boite, posant leurs regards sur lui une seconde avant de reprendre un air impassible.

**

 Sweet Home Alabama venait de faire place à Paint it Black des Rolling Stones lorsqu’enfin Owen prit la parole. Les deux morceaux précédents s’étaient écoulés dans un silence presque religieux, et l’entrain de Sweet Home mettait en avant le fait que personne n’était franchement joyeux dans la voiture, qu’il faisait définitivement moche, et qu’on était en angleterre, sous entendant paysages verdoyants et routes sinueuses au contraire de l’image que renvoyait la musique.

A sa droite, Raziel, l’air calme. Très calme. Parfaitement détendu et en accord avec les vieux morceaux qui passaient à la radio, une main vissée sur le volant, l’autre tenant entre ses doigts une cigarette tout ce qu’il y a de moins officiel qu’il portait régulièrement à ses lèvres.

-Hm… On va ou?

Raziel passa la quatrième en sortie de virage, Mick Jagger débuta son deuxième couplet.

-En ville, répondit Ambre assis à l’arrière, un sourire mutin aux lèvres devant le malaise du nouveau.

-Faire quoi?

-T’acheter des fringues décentes.

Owen vit le brésilien se mettre à sourire, plutôt à ricaner silencieusement, et le jeune homme sentit qu’il y avait un hic.

Après une seconde de réflexion, il comprit que le brun ne l’accompagnerait certainement pas vu son antipathie pour lui, et que par logique d’élimination, ce serait l’androgyne qui l’aiderait à choisir.

Mu par un réflexe vital il se retourna sur son siège pour observer Ambre, ses jambes interminables croisées, revêtues de hautes bottes de cuir brun, d’un jean clair qui ne laissait rien à deviner de son corps, et d’une chemise écru, ultra moulante, ultra ceintrée, ultra tout.

-Je… Je m’habillerai pas comme toi!

-Je vois pas pourquoi.

-Et ben moi je vois très bien pourquoi.

-Tu as un problème avec mes fringues,

racaille?

-Va te faire voir chérie, riposta-il avec un sourire ravageur.

Pour toute réponse, le blond sortit une lime à ongles et le fusilla du regard.

Le silence reprit place, le présentateur radio se mit à vanter les mérites d’une star déchue, Ambre se limait les ongles, Raziel tapotait le volant de ses doigts en faisant gronder le moteur, et Owen regardait par la fenêtre.

-Hm… Et sinon, vous faisiez quoi avant d’intégrer le manoir? Demanda-il mine de rien, cherchant un sujet ou un autre à aborder…

Quitte à trouver le mauvais.

Le visage du brun resta parfaitement dénué d’expression, mais Owen sentit ses deux compagnons de voyage se tendre un instant, avant que finalement Ambre n’éclate d’un rire clair.

-T’es vraiment pas doué comme mec toi…

-C’était pas malin hein, sourit l’espagnol, gêné.

-Faut avouer que demander ce qui a poussé des personnes à se prostituer pour vivre en guise de conversation de route, c’est pas tout à fait l’idéal… La plus part des hôtes du manoir ont un passé assez moche, voire pas de passé du tout. Autant te le dire tout de suite, le passé, c’est tabou. Et n’essaie pas d’en parler à Plume, il est amnésique, si tu veux le lessiver pour quinze jours, mets sa vie d’avant sur le tapis, c’est le meilleur moyen.

-Ok, ok je retire, excuse moi.

Il y eut un silence puis il reprit, d‘un ton innocent:

-Et vous comptez faire quoi plus tard?

Il y eut une toux sèche à droite, Raziel s’étouffait avec sa fumée, ayant eut la mauvaise idée de rire en même temps qu’inspirer.

Derrière Ambre ricanait doucement, lançant un dernier « T’es trop con… ».

-Bah quoi?!

Une main passa devant ses yeux, lui tendant une cigarette roulée allumée et entamée. Avec un coup d’œil surpris il se tourna vers le porteur initial qui gardait les yeux fixés sur la route.

Du bout des doigts il se saisit de la tige, et la porta à ses lèvres juste à temps pour entendre Ambre souffler dans sa nuque:

-Ca, ça veut dire « ta gueule Owen ».

C’est avec un sourire aux lèvres que le jeune homme finissait le voyage, accoudé à la fenêtre, son regard fixant le paysage à travers la pluie.

A la radio passait Fortunate Son, et d’un coup, son avenir paraissait moins noir. Peut être entouré de gens étranges, aux occupations étranges, à l’humour étrange, mais ça n’avait pas l’air si terrible que ça après tout.

**

-Et tiens, prends ça aussi, et ça…

-…

- Attends celui là aussi il est chouette!

-…

-Non pas cette couleur, t’es malade ou quoi?!

-…

-La taille en dessous s’il vous plait, en trois coloris différents, oui voilà. Non, le parme c’est totalement Out.

-…

-Et celui là… Et ça, oh oui ça c’est joli. Tu aimes? Hein? Tu aimes dit?

-…

-Tu pourrais y mettre un peu plus d’enthousiasme quand même…

-Ambre je vois plus rien et ça pèse deux tonnes, donc si tu pouvais me diriger vers les cabines ça serait trop aimable… Râla le brun, caché derrière le monticule de fringues qu’il tenait entre et sur ses bras.

Fortunate Son venait de se faire rattraper par Lacrimosa, « un truc de dingue quoi ».

Seuls ses sourcils froncés dépassaient de la masse, et c’est à cet instant que le blond réalisa qu’il avait peut-être eu les yeux plus gros que le ventre pour un début.

D’autant plus que les trois vendeuses le fusillaient du regard d’avoir vidé leurs rayons pour les mettre dans les mains d’un garçon certes charmant, mais habillé comme un gosse des bas quartiers, qui en plus d’afficher une mauvaise volonté plus qu’évidente, n’aurait pas les moyens de payer ce qu’il allait vouloir acheter.

En passant devant la porte pour se diriger vers les cabines, Owen risqua un regard en biais. Oui parce que techniquement, même en ayant un monticule de fringues droit devant, on peut regarder sur le côté. Ce qui provoque souvent une démarche hm… Crabesque.

Bref, Owen risqua un regard en biais, pour apercevoir leur conducteur, (Raziel accessoirement) adossé à la voiture, juste en face de la sortie qui discutait avec deux hommes tout aussi bronzés que lui, étonnamment plus expressifs, plus gestuels, et nettement moins classes.

Ok, pas d’aide de ce côté-là.

-Bon tu viens? S’impatienta le blond qui venait de repousser d’un regard réfrigérant l’une des vendeuses qui s’apprêtait à tenter une approche.

Et c’est là que commença le calvaire véritable.

« Essaie ci, essaie ça, fait pas ci, tiens toi droit ».

-Mon dieu mais quelle paire de fesses mon petit Owen…Susurra une tête blonde aux traits fins passée à travers le rideau de la cabine qui venait de voir défiler une dizaine de tenues.

Le concerné déglutit devant ce regard… félin, et se reprit, plaquant sa main sur le visage de l’intrus et le repoussa en dehors:

-L’astuce avec les cabines d’essayage, c’est que tu te changes dedans, pour pas qu’on te mate. Pas pour offrir une séance de matage privé.

-Non mais t’as vu comme il est relou? S’exclama Ambre à une tierce personne en abandonnant la partie.

-T’inquiète pas, deux semaines avec toi, ça va le changer.

De petits rires fusèrent et le silence reprit place, entre coupé par le claquement régulier des talons des vendeuses.

C’est le moment qu’Owen choisit pour sortir, posant les yeux sur un spectacle des plus… Délicieux.

Bon, délicieux était pas tout à fait le mot qui lui était venu à l’esprit à la première fraction de seconde. C’était plus quelque chose du genre « Merde alors… », mais par souci d’esthétique…

Délicieux.

Le brun était assis là, sur la banquette d’attente face à la cabine, et Ambre paraissait avoir envie de se distraire…

« De provoquer » souffla sa conscience.

…et embrassait consciencieusement le cou du jeune homme sous lui, qui le maintenait à distance respectable de son corps d’une main sur le torse. Main contre laquelle il semblait plus se frotter qu’autre chose, offrant à Owen une vue des plus parfaite sur ses jambes écartées, sa chute de rein cambrée, et indéniablement ses fesses galbées qui oscillaient sous ses yeux à chaque mouvement qu’il faisait pour s’avancer un peu plus vers sa victime.

Une déglutition se fit entendre, et l’espagnol tourna les yeux vers deux vendeuses, bouche bée, l’une proprement en colère, de frustration ou de dégoût, il ne saurait le dire, et l’autre clairement ébahie. Cette dernière lui jeta un regard interrogateur, et le fils Carlisle souhaita alors avoir une pancarte au dessus de la tête clamant « Je suis pas comme eux, ne me fuyez pas, toi et ton 90C même pas rembourré ».

Du côté des accompagnateurs, la main libre du brun s’était avancée pour caresser la jambe du plus jeune, remontant lentement vers sa cuisse, entourant sa chair de ses longs doigts si bien que tous les spectateurs avaient les yeux vissés sur cette main, pour voir jusqu’ou elle irait, se demandant ce qu’elle ferait sur leur propre corps…

Mais à présent que Raziel avait répondu aux avances du blond, un claquement de talons lui fit relever la tête et se retourner vers Owen qui n’avait pas bougé, toujours muet.

-Je crois que je vais pas m’y habituer rapidement, murmura-il avant de faire demi tour et de repasser le rideau.

-On prend le fute, pas la chemise, s’écria Ambre alors qu’il commençait à se changer, sans prêter attention plus que ça aux regards quelque peu choqués des personnes présentes et de la phrase d‘Owen.

-Mais j’aime bien le pantalon moi!

-Ben fais comme tu veux.

Quelques minutes passèrent encore.

-Dis Ambre, la voix du jeune homme s’éleva étrangement hésitante de derrière le rideau.

-Quoi?

-Je suis pas certain que…

-Que quoi mon chaton?

-Rien laisse… Et m’appelle pas comme ça.

-Tu veux que je vienne voir?

-NON!

-Sors alors, ou j’arrive et je tire le rideau alors que t’auras le cul à l’air.

Sous la menace, le rideau s’ouvrit lentement, avec hésitation.

*musique langoureuse (type  Mannish Boy de Muddy Waters si vous avez pas d'idée)*

Pour laisser passer une créature aux yeux clairs, aux cheveux humides de sueur par les nombreux changement de vêtements, portant une chemise blanche ouverte sur un torse bronzé qui se soulevait au rythme d’une respiration quelque peu saccadée.

Les yeux d’Ambre glissèrent sur les clavicules légèrement brillantes, les pectoraux soigneusement développés, les abdominaux finement dessinés, pour descendre sous son nombril, rejoignant un tissu étrangement moulant…

Du cuir.

Un cuir noir, brillant, atrocement près du corps, épousant chaque infime forme de sa peau, révélant des hanches marquées, des cuisses délicieusement musclées, une entrejambe moulée à souhait, laissant deviner tout ce qui pouvait se trouver sous l’habit…

*Musique langoureuse plus forte, sortez les violons, les airs de tango*

Le blond déglutit, remontant son regard vers le visage du jeune homme qui se mordillait la lèvre avec gêne, les yeux hésitant entre ses chaussures et les yeux gris de son interlocuteur pour l’instant muet de stupeur.

-Alors…?

-Tu es magnif…

-Tu comptes fêter carnaval ou t’es fan du groupe Kiss?

*Coupez la musique, faites un vieux Couiiiiiiic avec le CD comme si on retirait un 33 tour rapidement du socle d‘écoute*

Le rideau se referma brutalement et l’on entendit un sonore:

-Va mourir Raziel!

**

Après cela, les magasins défilèrent, le coffre et la banquette arrière se remplirent de paquets, de costumes coûteux, de paires de pompes en poil de canari ETC ETC.

Plus la journée passait, plus les visages des deux bruns se désagrégeaient, et lorsqu’ils pensèrent avoir fini, et se dirigeaient presque joyeusement vers la voiture, une voix rendue artificiellement adorable se fit entendre dans leur dos:

-Dites… On peut passer à Darjeeling?


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Je suis désolée les filles pour ce second degré très/trop présent. Juste que je suis blasée par les pantalons en cuir... Jsuis confuse de vous annoncer ça, mais un fute en cuir...
 ...C'est moche.
Et c'est sacrément ringard sur 99% de la population. Les 1% ont du sur mesure et un régime bridélight.
Enfin je dis ça, mais ça doit être parce que je lis trop, et qu'à chaque fiction, y a un pantalon en cuir qui fait baver tout le monde (et personne ne pense à se foutre de la gueule du gars qui le porte... OU EST LE REALISME?!)
Pour information, Darjeeling, c'est une merveille en matière de lingerie féminine.
Voilà les commentaires. (En très court... Pardon.. mais je veux pas faire un second article..)
Alexx: Heyy un grand merci pour ta sortie de l'anonymat ^^. J'avoue que quand on commence, c'est dur de s'en extraire :p. En tout cas j'apprécie grandement, surtout que ton commentaire est loin d'être banal (en plus tu me lances des fleurs, que demander de plus?) en plus t'es abonnée à la News? C'est officiel, je t'aime =D! Merci beaucoup pour ce commentaire, vraiment ça fait TRES plaisir! Bisous!
Merlin: J'avoue je suis lente, toutes mes excuses, j'espère te satisfaire ^^!
Satsuki: Loool non non Indigo est presque dans son état normal ^^. Il a pas fini de nous étonner :p Olala si tu deviens un mec, donne moi le mode d'emploi, parce que je te suis direct dans le changement de sexe xD bisous!
Chô: wow Wow WOW Ca fait plaisirrrr! Merci beaucoup!! Enfin, crois moi, ya mieux que ce que je fais ^^. T'as pas du tous les survoler =) Mais ça fait extrêmement plaisir! Merci encore !
Draymal: Yeah jsuis ravie qu'elle te plaise ^^! Ils ont plein de secrets, je les dévoilerais au fur et à mesure =) bisous!
Nariel: Bon cette fois y en a marre, je me colle un post it pour t'envoyer un mail! Je te jure que j'y pense souvent, même sans lire tes commentaires. T'es géniale, t'es divine, tu m'éclates avec tes romans ^^ Franchement je l'ai déjàn dit quinze fois, mais je suis totalement fan de toi ^^. Et pour Bryan, j'avais pensé à ne pas le faire véritablement père d'Owen, mais ça compliquerait tout ^^. Donc tu viens en juin? Peut-être que je serais sur paris à ce moment là =D Jte tiendrais au courant *regarde Nariel alcarin fuir à toutes jambes* Non mais heuuuu...
Lydie: Je suis tout à fait d'accord avec toi ^^. Et il en cache un paquet des choses le papa Carlisle ^^. Pour la newsletter, t'es pas seule à avoir eu des problèmes... Je sais absolument pas quoi faire xD... bisous
Sakura: Le 20ème s'appelle Crystal, c'est un cadeau de Véiane, et tu verras, il décape =D bisouss
Crazy/Légère Brise: tu me fais mourir de rire xD...
Tatie Choukette-Sama: Olalalaaaaaaa comme j'ai honte... A chaque fois que j'ai de nouveaux lecteurs je les dégoute en étant super longue... Jsuis confuse, vraiment... Mais si ça peut te rassurer, je terminerai chaque fiction commencée, et y aura pas 50 tomes promis ^^. 50 articles peut-être par contre, c'est presque une saga cette histoire. il est magnifique ton commentaire t'en fais pas, il me fait grandement plaisir, et je vois tout à fait le genre de commentaire dont tu parles "Wesh jdr grV!! Vite une suite" toi t'es là, "huuu voui certes, peut-être... un jour... dans ta vie... ou celle d'après NIARK". Bref, bisous, en espérant te revoir dans les parages ^^'..
YURIKA: Merciiii, je suis contente ^^! J'espère que la suite te plaira! bisous!
Reveuse: héhé il a du caractère le Razou ^^. Jsuis contente que ce chapitre t'ai éclairée ^^. Bisousss!
Krassnouille: Héhéhéhé le père sera louche tout du long ^^ Ne t'épuise pas trop vite :p. J'espère que ce chapitre te plaira ^^. mais dis moi  C'est quand que tu m'envoies un nouveau chapitre? Bisousss jt'aime!
Mihaelle: Niark niark il est vraiment détestable le Carlisle ^^. Oui effectivement son nom vient de Twilight, mais ça faisait tellement de temps que j'avais lu le bouquin, que j'avais complètement zappé... jte raconte pas la honte quand je m'en suis rendue compte xD... T'en fais pas, moi aussi jsuis souvent à la masse dans les textes xD... Bisous tout plein!
Nelly: Wawww le commentaiiiiire Oo j'aime!!! Roh comme tu me fais plaisir!! Tout ce que tu décris c'est ce que je tente de faire transparaitre à traversleslignes. Jsuis ravie à un point phénoménal ^^!!! Merciii!! Pour Raziel, la guimauve est un peu exagérée xD.. Mais t'es pas loin =D. Pour Owen, je te comprends, je l'ai un peu zappé, le pauvre... Va falloir que je le mette en avant dans les prochains chapitres! Bref merci merci merci t'es une lectrice d'exception! Merci encore! bisousss!
Sadisu: Non promis, il va pas prendre Owen comme catin ^^, ça virerai un peu trop glauque xD... Owen? puceau? Mon dieu tu me poses une colle. Enfin non il l'est plus... Du moins avec une nana ^^. Bisoussss!
Codop: Mercii, j'espère qu'elle te plaira ^^!!! bisous
chacha: hihi il a rien à craindre d'un coté ^^. Bisoussss et jsuis tout à fait d'accord avec toi, ils sont ca-nons!
Delphine: Waou! T'es carrément trop intuitive!! Effectivement c'est faut pour Raziel, t'es bien deviné ^^. Ca sera expliqué par la suite =D Et pour les relations, t'es vraiiiiment pas loin ^^. Bisousss! et Bravo,tu m'as soufflée!
Miss-mangas: olala ma chérie j'espère que tu vas mieux et que t'esplus malade ^^. Un immense merci pour ton commentaire courageux, c'est super dur d'écrire en ayant la crève ^^.. pour Raziel c'est un peu ma faute xD Donc si c'est pas logique, tu peux mengueuler xD Bisous!
Camille: Héhéhé t'imagines pas comme j'ai fait la fière en lisant que tu avais pris les prénoms de mes persos pour ta nouvelle!!! J'en ai parlé à tout le monde et jsuis passée pour une pauvre cruche geek xD... En tout cas j'espère que t'as eu une bonne note à ton devoir =D Elle racontait quoi ton histoire? Merci beaucoup pour tes commentaires, t'es géniale! bisousss!
Twilight: Jsuis morte de rire à chaque fois que je lis ce commentaire xD.. Va savoir pourquoi, mais t'es trop drole ^^. J'avoue, Sexy papa Carlisle de Twilight c'est PAS pareil xD Et jsuis désolée mais c'est un accident pour le nom ^^ J'ai oublié l'endroit ou j'lavais lu.. Et pis PAF (ça a fait des chocapic!) me voilà bloquée au stade de grosse plagieuse de noms, j'ai honnnte! bon pipi =) bisous!
Véiane: Yep il en a quelques unes, s'il met tout le monde au même endroit ça fait pas discret xD... tin j'ai publié à noel quoi... Genre y a deux mois... L'horreur... bisoussss!
MMali: Loool il est adorable ton égoisme, et je crois qu'on l'est toutes si c'en est vraiment ^^! j'espère que ce chapitre te plaira aussi ^^!!! bisousss!

YES fini! 4h du mat... Question existentielle du moment: Est-ce que ça va faire deux articles?...

Par Absynthe - Publié dans : Le Grenat Bleu (Yaoi)
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