Coucou les filles!!! Je sais, encore une fois j'ai été longue, mais pour ma défense.... Non je déconne, j'arrête aussi avec les excuses à la con, vous êtes là pour lire, pas pour que je vous
raconte ma vie.
Bref. Dans la série bonne résolution, j'ai décidé d'arrêter de donner des dates approximatives que je ne tiens jamais. J'arrête également de vous dire que "le prochain chapitre arrive rapidement"
vu que c'est toutjours faux xDD.
Voilà.
Nouvelles en Vrac:
***La suite des Mises A jour c'est Spartiates, Shyinn, Np, et Grenat. Je vais faire de mon mieux pour faire les deux pas trop lues le plus vite possible histoire de pas vous faire poiroter six
mois...
***Autre chose. On arrête pas de me demander si je compte faire une suite à Adrénaline ou à Epitres Blues et Botanique. Hé bien... Non. moi j'en ferais pas. Mais vous vous le pouvez si vous le
désirez. Votre suite sera publiée sur le blog et si vous avez besoin d'un coup de main pour la correction etc je suis là. (Pas que vous vous empèchiez d'écrire pour une question de fautes
d'orthographe... ça serait con..)
***Oui donc comme dit. Toutes les fics et OS finies sont continuables (sisi) par vos soins. N'hésitez pas.
***Si vous me posez des questions dans vos commentaires, pensez à passer lire la réponse pour éviter de me redemander trois fois la même chose =P.
***J'ai fini le Tome Sept de la saga d'Anita Blake. Et résultat... Je déteste cette nana, je me dis que son auteur doit pas connaitre la définition de Mary Sue xD... C'est con parce que dans
l'ensemble c'est très classe. Etsi elle était pas "trop forte trop belle" et du genre à "trop faire tomber tous les mecs, vampires et monstres in da love de sa petite personne" ça serait vraiment
bien. Mais bref, y a des passages bien bien... Biens. Vous voyez quoi...
***Le dix neuf Aout y a les quatre premiers tomes de La Communauté des Suds qui ressort en librairie. Autrement dit la saga True Blood. Et ma pauuuvre pauvre Fitz, je suis désolée j'ai aps encore
eu le temps de te répondre, mais effectivement, dans la série Bill est SUUUUUPER moche. Par contre le vicking est pas mal =).
***Pensez à passer lire la suite d'H2O sur la Malle aux Soupirs, (moi faut que je pense à laisser mon commentaire).
***Ha ha ha lamentable. Je viens de voir inscirt en bas de ma page d'aministrateur de blog tout le coin "pub" et "donnez nous de la thune on crève la gueule ouverte malgré notre bandeau pub super
moche qu'on vous a imposé". Et dans ce coin là, y a marqué "un T-shirt pour votre blog" et moi, la première pensée qui m'a traversé l'esprit c'est "bah jpréfère quand on reste à poil donc...".
Non mais sérieusement... Jsuis consternée par ma propre connerie... J'ai sorti DTCCCC à ma grand mère quand elle m'a demandé "elle est ou ta moman?", je ne compte plus les "poil au ..." que je
retiens dans les conversations, et la dernière fois que ma mère m'a demandé ce que je voulais sur mon croque monsieur, j'ai visualisé une vache les pieds dans le fromage fondu de mon toast...
Donnez moi une corde, un baillon, une bouteille... (Et en plus je parle de ma vie, ce que je voulais éviter. La. Honte.)
***Ah et enfin, j'ai une histoire qui me prend la tête, ce serait une fiction Harry Potter (Again..) qui s'intitulerait Fight Club et qui serait une version pottérienne de... Fight Club (QUI A
DIT BAMBI?!!!). Sans tout le côté "faisons exploser joyeusement des bâtiments". Vous voulez le résumé? Non? Tant pis pour vous je vous explique quand même.
La tension monte dans Poudlard. Les conflits se multiplient entre les maisons, et les combats de couloirs redoublent d'intensité. Mais les professeurs veillent, et les sanctions sont de plus en
plus sévères. Un jour, alors qu'Harry et Draco ont enfin réussi à se trouver un couloir vide en dehors de leur nuée de supporters, et qu'ils se battent à mains nues pour le bien être des hormones
des lectrices, le professeur les arrête encore une fois. Mais c'est la fois de trop. Le soir, Draco pique une crise monstrueuse dans la maison Serpentard. Il a besoin de se défouler. Il a besoin
de sang. Alors, Blaise, Crabe et Goyle l'aident à se défouler en l'incitant à se battre au milieu de la salle commune. Le club de combat est inventé. Et très vite, les cocards fleurissent aussi
bien que les sourires ravis dans l'école...
Tsoin tsoin, vous observez en passant que la créa a toujours été une truffe pour les résumés...
Mais voilà...
Bref. Pour ce chapitre, la deuxième moitié n'a pas été relue, j'en peux plus de le voir (supprimé accidentellement trois voire quatre fois...).
Vous appécierez en passant la longueur assez conséquente, et le fait qu'en fin de chapitre on arrive ENFIN à Poudlard. (Yeahhh va y avoir Dracoooo) (Oui, je suis une groupie et j'assume mes
faiblesses).
Gros bisous les filles, je vous aime. (J'ai pas fini de répondre à certains commentaires sur le reste du blog, je me dépèche promis)
Chapitre 4:
Ils pénétrèrent dans la petite baraque de bois et de taule, et le professeur balaya des
yeux la demeure de celui qu’il devrait escorter à Poudlard.
Toutefois, il ne vit qu’un lit à la lueur de la guirlande d’ampoules peintes que le
jeune homme venait d‘allumer. Une place. Une place et demie tout au plus. Pas d’enfant, pas de jeux pour enfants, pas de vêtements d’enfant de onze ans. Rien.
Blaise le dépassa et jeta ses poignards encore ensanglantés sur la table basse, entre
divers paquets de tabac à rouler et d’herbes diverses.
Il actionna le vieux poste radio posé au dessus du frigo. Ce dernier se mit ironiquement
à grésiller les accents irlandais des Pogues avec la fin du morceau Dirty Old Town tandis que le métisse sortait du frigo une bouteille d’eau vaguement moins chaude que celle à température
ambiante, et la tendit au brun.
-Ne buvez que cette eau. Votre organisme n’est pas habitué à l’eau d’ici. Vous seriez malade.
« Même si vous le méritez » Marmonna-il pour lui-même en effleurant sa
gorge.
Un slogan local fut crachoté rapidement à l’antenne, et les Young Dubliners enchaînèrent
avec Foggy Dew. Pour le style régional il faudrait repasser.
-Qui cherchez vous exactement monsieur…
-Snape.
-…Snape?
-Je cherche Blaise Zabini. Et vous deviez me conduire à lui. Or je ne le vois nulle part.
-Il est pourtant devant vous, murmura l’autre, perdu. Pourquoi m’avez-vous exclu aussi vite de votre recherche?
-Attendez. Vous êtes Blaise Zabini? Fils d’Antémonia Zabini?
-Heu. Ouai. Vous avez un rapport avec toutes ces lettres étranges et tous ces hiboux?
-Il faut croire que oui mais… Quel âge avez-vous? Demanda pensivement le brun en s’écroulant à son tour sur le lit, son esprit cogitant à toute allure.
Le métisse assis à ses côtés lui répondit qu’il avait eu seize ans il y a plus de huit mois.
-Seize ans… C’est impossible…
Le professeur se tourna vers lui et avança sa main vers son visage.
-Vous permettez?
-Je permets quoi? Demanda suspicieusement le jeune en s‘échappant de quelques centimètres.
-Que je teste votre magie.
Le métisse leva vers le brun des yeux incrédules.
-Vous vous foutez de moi…
-Pas le moins du monde, maintenant si vous voulez bien vous laisser faire…
Blaise se redressa d’un bon, évitant la main qui s’avançait vers son front, se cognant dans la table basse et reculant encore un peu.
-Non, mais non! Ca va aller jusqu’ou vos conneries?! C’est quoi cette histoire?! Un gag? De la téléréalité? En plus vos chouettes, c’est n’importe quoi, elles obéissent une fois sur deux et encore, j’arrive à peine à leur donner des ordres concrets. Et vous là, vous faites peur, vous êtes effrayant oui, mais franchement, vous croyez vraiment que je vais gober que vous êtes un magicien?! Non mais franchement vous…
-Petrificus Totalus!
Un éclair sortit de la tige de bois que tenait le professeur, et le métisse sentit tout
son corps se raidir, et perdre l’équilibre pour finir par s’écra… Se faire rattraper par le brun et allonger à même le sol.
-Sorcier. Je suis un sorcier et vous semblez en être un aussi bien que votre magie s’approche du Cracmol le plus pitoyable. Maintenant écoutez moi bien.
Snape inspira profondément avant de reprendre, penché au dessus du corps figé pour qu’il puisse le voir.
-Je suis envoyé par Poudlard pour vous amener à cette école de magie. Toutefois vous
auriez du avoir onze ans. Et non être presque majeur aux yeux du régime sorcier. De ce fait, vous allez m’accompagner à Poudlard, au moins pour que le directeur vous rencontre et que nous
mettions ce retard d’alarme magique au clair. Depuis trois ans les écoles sont équipées d’un détecteur. Mais de toute évidence les incapables qui les ont mis au point n’ont pas pris en compte la
distance possible, et ont eu des problèmes d’éloignement géographique. Vous avez été oublié monsieur Zabini. Maintenant je vais vous relâcher, et vous allez cesser de vous comporter comme un
ridicule petit Griffondor est-ce clair? … Enervatum.
Le métisse prit une immense inspiration, comme s’il sortait d’un bassin d’eau et porta
ses deux mains à son crâne qui paraissait douloureux avant de se jeter au cou de celui qui l’avait figé et d’enfouir son visage contre son torse.
-Monsieur Zabini? S’exclama l’autre, plutôt habitué à ce qu’on le fuie.
Sous ses yeux, le dos du jeune homme se soulevait à une vitesse vertigineuse et mu par un réflexe définitivement trop humain pour ses pauvres nerfs, il posa une main rassurante sur ses cheveux.
-Ce n’était rien. Qu’un simple sort de pétrification.
Du bout des doigts, il ne put s’empêcher de se mettre à jouer avec les perles suspendues
aux différentes dreads et rastas des cheveux du métisse. Observant que l’autre ne semblait pas décidé à bouger, il continua:
-C’est de la magie, vous pourrez peut-être effectuer un jour ce genre de choses vous
aussi.
Les secondes passaient et Snape sentait sa patience décliner à toute vitesse. Etre
gentil pouvait lui arriver, lorsque comme à l’instant, la personne en face de lui semblait perdue, faible etc… Mais souvent il ne tenait pas assez longtemps et s’énervait trop vite, ou encore se
demandait si ce n’était pas de la comédie.
A cette idée il fronça les sourcils et sa main s’immobilisa dans les cheveux du brun. Un
homme capable de se battre contre des lionnes de cent kilos alors qu’il en pèse vingt cinq de moins ne serait pas terrorisé par de la magie… Ou alors ferait semblant
pour…
-Refaites ça une fois dans votre vie et je vous jure que je vous tue Severus. Sorcier ou
pas je vous tue, jaillit une voix sans timbre tandis que le maître des potions réalisa qu’il avait une lame encore poisseuse qui appuyait de plus en plus sur la nuque.
-Et moi je vous conseille vivement d’ôter votre poignard de ma peau avant que je ne vous montre un sortilège plus douloureux monsieur Zabini, répliqua le plus vieux sans paniquer outre mesure.
Il s’était fait avoir comme un con, c’était ainsi. Théoriquement, le gamin aurait pu le tuer. Il ne l’avait pas fait.
« Amen »
Et il n’aurait plus l’occasion de le refaire puisqu’à présent, le ténébreux professeur
le garderait à l’œil.
Le métisse recula et reposa le poignard au sol. Les deux hommes se fixèrent en chiens de
faïence pendant quelques secondes, tous deux assis sur le plancher inégal, éclairés par la lumière colorée des ampoules, entourés de la présence étrangement silencieuse de
hiboux.
Les yeux clairs du jeune homme étaient plongés dans ceux plus sombres que ceux des
autochtones de la région, et ils ne disaient rien. Il n’y avait rien à dire.
Quelques minutes passèrent, chacun étudiait l’autre comme une espèce étrange, presque
inconnue…
Et enfin Blaise se mit à grimacer, l’air mal à l’aise.
-Qu’Est-ce qui vous arrive? Interrogea l’autre, sceptique.
-Ben j’ai une latte qui me rentre dans le…
-Merci pour cette information des plus charmantes monsieur Zabini, coupa le brun en se relevant avec souplesse.
Le plus jeune l’imita avec quelques secondes de décalage, et attrapa un chiffon qu’il appuya sur les plaies de son épaule.
-On s’y rend comment à Poule d’art?
Snape tiqua, puis avisant l’air définitivement amusé de son futur élève il répondit sur un ton logique:
-En aviron bien sur.
-En quoi?
-Av… Hm. Ne vous faites pas plus bête que vous ne l’êtes déjà.
-En aviRon donc... Mais il n’y a pas un moyen plus… magique de se déplacer? Genre un tapis volant, un balais de sorcière, j’en sais rien moi…
-Le balais est utilisé pour le Quidditch… Hm …un sport sorcier. Les tapis volants sont définitivement passés de mode en Europe, il y en a encore quelques uns en Inde mais… Il jeta un coup d’œil au dreadeux qui le fixait d’un air bovin. Mais la plus part du temps nous transplanons, cette fois ci nous allons devoir prendre les transports moldus puisque vous n’avez pas de permis de transplanage, et que nous devons embarquer les chouettes aussi, qui ne sont pas réductibles..
-Transplanage?
-Les nés de moldus appellent ça de la téléportation je crois.
-Ah oui, là je vois mieux.
Ouvrant un bocal, Blaise s’enduit les doigts s’une substance visqueuse qu’il étala
ensuite sur ses plaies, bouchant les creux et arrêtant le sang.
-Qu’est-ce?
-De la graisse… Pourquoi?
-De la graisse de quoi?
-J’en ai aucune idée, c’est la vieille du village qui m’en a filé la dernière
fois.
Etrangement, une lueur d’intérêt venait de s’allumer dans les orbes du professeur, qui
expliqua rapidement.
-Je suis maître des potions, mais je reste toujours à l’affût de nouvelles plantes et de nouveaux ingrédients.
Blaise dévisagea le grand homme qui lui faisait face. Il était curieux de le voir
soudainement aussi… Vivant. Alors, avec son éternel sourire, il lui proposa d’aller la voir le lendemain matin.
-En parlant de matin, on va passer la nuit ensemble vu qu’il n’y a qu’un
lit.
Le métisse eut un sourire vicieux et Snape s’exclama:
-Vous avez des idées particulièrement tordues Zabini…
-Mon nom c’est Blaise…
-…Et en tant que professeur je ne dormirai pas plus dans votre lit que je ne vous appellerai par votre prénom, acheva le grand brun après avoir encore tiqué de s’être fait interrompre.
Une furieuse envie d’ôter des points le tiraillait, et quitte à ne pas pouvoir le faire, autant passer à des méthodes plus… Drastiques.
Non. Non ça serait mal de frapper sur un gosse innocent.
-Maiiis. C’aurait été un plaisir de pouvoir dormir aux côtés d’un être à la peau si
pâle, aux muscles si…
-Monsieur Zabini, je comprends bien qu’en tant qu’adolescent vos hormones vous travaillent, mais l’attirance que vous semblez éprouver n’est qu’une séquelle de la peur que je vous ai fait ressentir lorsque je… Lorsque j’ai du vous remettre à votre place.
Il y eut un silence et un courant d’air chaud pénétra dans la petite maison, faisant voleter les cheveux presque secs de l’espion, et ébouriffer les plumes des quelques chouettes encore dans le secteur.
-… Pourquoi je dois aller dans une école anglaise? Il n’y en a pas au Nigeria?
-Parce que de toute évidence votre mère a fait sa scolarité en europe.
-Je n’ai pas d’argent pour votre école.
-Si vous pouvez y être admis vous aurez une bourse.
-Je ne connais rien à votre monde!
-Vous apprendrez. Ecoutez monsieur Zabini…
-Blaise…
-Monsieur Zabini. Comme je vous l’ai dit, nous vous payons le voyage. Et la possible scolarité que vous aurez. Plusieurs autres lycées vont s’arracher votre présence par le simple fait que jamais un élève n’a été oublié par aucune école.
-Il n’y en a eu que trois pour l’instant…
-Oui, je suppose Beaubaton, Durmstrand et Poudlard.
-Hnhn.
-Disons que la première est française, je doute que vous ayez des bases de français…
-Heu, en effet.
-La seconde est anti moldus. Enfin, pas officiellement. Mais votre culture vous permettra d’atteindre le très respecté poste de souffre douleur et…
-En gros il n’y a que la votre qui peut être intéressante c’est cela?
-Vous avez tout compris.
-Et comment je sais si vous me mentez ou pas?
-Vous verrez ça une fois en Europe d’accord?
-J’ai un boulot ici, je ne peux pas planter ça ainsi pour revenir quinze jours plus tard et avoir perdu mon poste!
-A seize ans?!
Blaise plissa les yeux méchamment.
-Nous nous débrouillerons pour que vous puissiez le reprendre à votre retour. Ne vous inquiétez pas. Pour l’heure, on va passer aux choses importantes.
Le brun pointa sa baguette en direction de la table basse et murmura un mot étrange qui fit émerger une gerbe d’étincelles de sa tige de bois, et transforma la table en un lit une personne tout à fait décent et sobre, mais qui dans la baraque du jeune homme, faisait un peu tâche…
Il tourna le regard vers son futur élève et se figea. On aurait dit qu’il venait d’avoir une attaque.
-Mon dieu.
-Je vous en prie, remettez vous!
-Mon dieu…
-Monsieur Zabini?
Le métisse leva des yeux brillants vers l’homme, et bafouilla:
-Qu… Qu’est-ce que c’était?
Ca avait été un véritable coup de foudre pour ce que le sorcier avait réalisé. Il avait sentit tout son être tendre vers sa magie et ses doigts en étaient tremblants.
-De la métamorphose, répondit l’autre d’un ton suffisant.
-Je peux essayer?
Snape ricana.
-Vous êtes presque un Cracmol. Je doute que vous puissiez un jour lancer autre chose qu’un Accio.
Les yeux du jeune homme devinrent soudainement tristes à en mourir.
-Je ne pourrais jamais faire ça?
-Si vous vous entraînez beaucoup, si. Peut-être que si…
Severus lui tourna le dos. Il ne savait pas pourquoi il lui avait mentit. Sa magie était
si faible, mais ça avait été une véritable lueur d’amour qu’il avait distingué dans ses prunelles pour la magie de métamorphose. Il n’avait pu l’éteindre à jamais…
Quelques minutes plus tard, après s’être rhabillés, tous deux sortirent et rejoignirent
les autres habitants du village près du feu qui s‘élevait à quelques mètres dans le ciel, ses flammes léchant interminablement le sol et les cieux.
Les gamins jouaient à enflammer des tiges de bois et à les faire tourner dans la nuit,
les braises incandescentes illuminant l’obscurité, plusieurs hommes tapaient sur des Djembé de tailles diverses et les femmes remontaient légèrement leur tunique pour pouvoir danser plus
facilement pieds nus sur le sol de sable et de boue poisseuse.
Une odeur entêtante de viande brûlée se faisait sentir et Snape eut une réminiscence des
corps calcinés lors des attaques du Lord Noir. Il fronça les sourcils une seconde et se reprit lorsqu’une main tiède glissa dans la sienne et l’entraîna vers des rondins de bois ou ils
s’assirent.
Il parcourut la scène, et se prit à sourire légèrement. C’était magnifique, reposant, ça
changeait de l’angleterre. Ses yeux glissèrent sur des bidons d’alcool à brûler et, captant son regard, Blaise éclata de rire.
-Vous croyez qu’on l’allume comment le feu? Avec des silex? Du papier journal?
Le brun répliquer avec une remarque acerbe lorsque les percussions redoublèrent d’intensité alors que des bidons à pétrole étaient chevauchés et martelés par des mains aux larges cales, et que plusieurs jeunes se précipitèrent sur le bidon d’alcool qu’il avait vu quelques secondes plus tôt.
Blaise posa sa main sur son genou pour le faire revenir à lui.
-Regardez, c’est magnifique à voir.
Pour l’instant il ne voyait pas grand-chose à vrai dire… Les jeunes qui avaient embarqué le bidon d’alcool en plastique s’enroulaient les cheveux avec des linges mouillés et tenaient d’une main des chaînes au bout desquelles des boules étaient accrochées. Non franchement…
-Blaise! Ramène toi!
On interpella le métisse en Kanuri, s’en suivit d’un dialogue auquel il ne comprenait rien, et finalement, le jeune homme sembla accepter quelque chose après moult supplications.
Comme les autres il s’enroula les cheveux dans
un linge, et attrapa des mèches roulées en boule et fixées qu’il plongea dans le bidon.
Imitant les autres, il se plaça à quelques mètres du feu et fit tourner les chaînes autour de lui, les approchant de plus en plus du feu jusqu’à ce qu’un flamme de lèche les instruments et les embrase en une fraction de seconde.
Les minutes qui suivirent furent pour le terrifiant professeur de potions un moment
d’enchantement certain, durant lequel il ne put s’empêcher de sourire et de bouger son corps comme tous les autres hommes et femmes assis au gré des percussions et des danses des jeunes gens sur
la place qui illuminaient le ciel de cercles de feu.
Blaise le rejoint ensuite, avec deux assiettes pleines de ce qu’il devina être de la
viande, et il en attrapa une en le remerciant d’un signe de tête.
-C’était bien hein? L’interrogea le jeune alors qu’il retirait son linge et laissait retomber ses cheveux dans son dos.
-Parfaitement inutile, mais d’un point de vue esthétique, je suppose que ce fut… distrayant comme coutume.
Un éclat de rire se fit entendre.
-Ah non non, c’est pas du tout de chez nous! C’est Argentin à la base je crois. Ils utilisaient les Bolas pour faire avancer le bétail. Et encore, je crois qu’il y a plus vieux et d’un coin du globe différent. Mais je suis content que ça vous ai plu… Severus.
Il lui tendit un petit couteau de poche et le professeur ignora l’utilisation de son prénom pour demander.
-Et c’est quoi ça?
-Je crois que c’est notre lionne en fait… Fit-il en souriant légèrement moins.
-Ah… Ça a l’air… Snape bougea la part de viande avec son couteau… Ben… Enfin malgré les épices qui sentent très bon ça a l’air un peu… Il eut un hoquet en voyant une touffe de poils brûlés surgir à sa vue: Poilu!
-Ouai, vous vous attendiez à quoi? C’est artisanal… Pour un steack du Mc Do c’est pas ici.
-Ben croyez moi, même sans connaître je serais ravi de manger un steack du Maque d’Eau…
Tout plutôt que ça. Surtout que ça n’a pas l’air d’être une viande franchement digeste…
Il y eut un silence et Blaise lança à la lueur des flammes qui commençaient à
retomber:
-Oui… Je comprends… Un bourgeois anglais habitué à tout avoir pré mâché dans l’assiette ne peut pas manger la nourriture du peuple…
-Je ne rentrerai pas dans votre petit jeu Monsieur Za…
-Oui oui, bien entendu, vous êtes trop propre sur vous pour cela, et puis ce serait salir ces jolies mimines blanches et délicates… Vous êtes mieux en bon professeur coincé et..
-Je suis pas coincé.
Blaise pouffa encore une fois de rire.
-Vous refusez que l’on vous touche, vous refusez de vous mêler aux gens, et vous êtes incapable de prendre le moindre risque.
-J’ai des principes! Et je prends des risques! Et ça ne vous regarde PAS!
-Ouai. Vous êtes coincé quoi.
-Ce serait pas plutôt parce que vous mourrez de trouille à l’idée de manger cette viande que personne n’a touché que vous essayez depuis trois plombes de me mettre les nerfs en pelote?
-Et j’y arrive bien hein?
-Couard!
-Coincé!
-Morveux!
-Ah ouai?
-Ouai!
-Ah ouai?
-Ouai!!
-Ah ouai?
-…
Blaise découpa un morceau de viande et l’enfourna en bouche avant de faire un grand sourire un peu sanglant à son futur professeur qui s’écria.
-Mais qu’est-ce que vous foutez?!
-C’est qui le morveux hein?
….
Le brun pesa le pour et le contre quelques secondes, luttant contre l’envie typiquement
Gryffondoresque de faire n’importe quoi, et se jeta finalement sur son steak encore chaud pour commencer à le manger avec une lueur de défi.
Après avoir avalé leurs bouchées respectives, tous deux se figèrent et se lancèrent un
regard. C’était juste dégueulasse…
-Hm…
-Hm…
-De la nourriture d’homme hein…
-Définitivement trop bonne ouai.
-Ouai…
Les minutes passèrent, tous deux mangeait, lentement, puis plus rapidement et avec une
mine réjouie lorsque l’autre les regardait.
Snape brisa le silence en avalant une bouffée particulièrement
saignante:
-Hm… Vous chavez…Mhh. Monsieur Zabini. Maintenant que je sais que vous êtes un élève…
Hm.. Il n’y a plus la moindre chance que nous nous approchions l’un l’autre à moins d’un mètre de distance! Je suis un professeur, un homme de confiance hm…
OOoOoOo
-Putain mais poussez vous!!
-Je suis le plus vieux! Vous me devez le respect! Eurk, Morveux!
D’un puissant coup d’épaule le vénérable professeur Snape envoya bouler Blaise contre la paroi des toilettes dans lesquels ils s’étaient précipités.
Mais sans attendre, le métisse qui approchait alors du teint du pire des européens le
saisit par le col pour le projeter contre la porte de la cabine et se jeter sur la cuvette et vomir tripes et boyaux. Mais c’était sans compter sur le retour du brun qui revint à la charge
et…
*ellipse d’un quart d’heure*
Deux hommes sont agenouillés devant la porcelaine des seuls toilettes libres de l’aéroport de la capitale du Nigéria.
Tous deux pâles comme la mort, le front couvert d’une sueur froide et désagréable, les vêtements quelque peu défaits et une haleine de beine à ordures.
A vrai dire, leur malaise ne les a pas pris à l’arrivée à l’aéroport, non. Depuis leur
réveil au village ils ne sont que l’ombre d’eux même, mais aucun n‘a voulu admettre son malaise par fierté et orgueil. D’un accord tacite ils ont oublié de passer chez l’ancienne du patelin pour
les plantes et crèmes qu’aurait pu répertorier le maître des potions.
Aussi vautrés là dans les toilettes, bagages rétrécis en poche et chouettes d’ores et
déjà envoyées par convoi spécial dans les soutes de l’appareil, les deux hommes passèrent aux confessions:
-On s’est conduits comme des ados…
-Vous êtes un ado, monsieur Zabini.
-Plus depuis mes quatorze ans. Et vous savez très bien ce que j’ai voulu dire répliqua le métisse d’un ton las.
-De vrais Gryffondors… C’est lamentable…
-A qui le dites vous…
-Vous ne savez même pas ce qu’est qu’un Gryff…
-Ah la ferme professeur!
Snape se redressa, estomaqué, pour tomber sur la vision du jeune homme adossé à la
paroi, ses longues dreads retombant en pagaille sur ses épaules, l’air totalement défait et le teint verdâtre. Sa colère disparut instantanément et il se prit à rire. Très vite suivi par le gamin
qui avait levé les yeux sur le professeur, accoudé aux toilettes, ses cheveux attachés à la va vite sur l’arrière de son crâne, le faisant paraître plus jeune, plus… Bref. Ils rirent quelques
minutes avant que l’un les interrompe en vomissant une dernière fois dans la cuvette.
Ce sale gosse était certes, casse couilles, jeune autrement dit, mais il fallait avouer
qu’il l’étonnait de plus en plus.
Tout d’abord son tic de sourire sans arrêt l’avait d’abord fait passer pour un idiot
demeuré sans éducation, mais était en réalité aussi puissant et impénétrable que la face patibulaire du pire des Serpentards. Oui, d’un côté il lui faisait penser à son neveu, le très imbuvable
-même pour lui- Draco Malfoy.
Et ce que Snape avait prit pour une attitude courageuse et stupide lors de l’épisode des lionnes -faut être sacrément con pour se mettre sur la route d’un fauve, même maigre- n’était en réalité qu’une résignation face au danger. Il n’avait pas peur, il paraissait s’en foutre royalement.
Ce qui avait finit de le faire changer d’avis c’était la rencontre avec les armées
Nigériannes plus tôt dans la journée. Enfin… Les non officielles quoi.
Un groupe armé les avait interceptés alors qu’ils marchaient dans les rues de la
capitale étant sortis de leur « Xati » qui s’était avéré être un cauchemar pour l’estomac déjà éprouvé du professeur.
Une file de voitures tout terrain filait bon train dans les rues de la ville et les passants s’écartaient précipitamment sur leur passage. Un premier 4x4 les avait dépassés, puis avait pilé, et avait fait reculer la moitié du cortège pour qu’enfin l’un des hommes assis à l’arrière de la voiture avec des armes moldues ne salue Blaise et lui demande si tout allait bien dans un anglais au fort accent nigérian.
-Il t’emmerde pas trop le croque mort?
-Nan impeccable, vous inquiétez pas c’est un ami.
A quoi le grand homme tout en muscles avait sauté hors de la voiture et s’était approché du grand brun, arme à la main et mine mauvaise.
-Quoi que vous foutiez ici, faites du mal à Blaise et vous le regretterez c’est clair?!
Les deux hommes s’affrontèrent du regard quelques secondes et l’homme à la peau plus noire que le charbon reprit:
-…On en a trop besoin. Une des meilleures recrues ce gamin! Hein les gars?
Et le cortège d’acquiescer bravement de la tête.
-Vous me semblez bien entouré monsieur Zabini. Fit ledit croque mort en lui lançant un regard amusé.
-Tu l’as dit man.
Le noir colla une grande claque sur l’épaule du professeur, le genre capable de vous faire osciller un éléphant. Mais l’espion ne bougea pas d’un centimètre et lança à son tour:
-T’inquiète pas, je vais bien m’occuper de lui.
Et il lança à son tour une bourrade qui fit vaciller de deux pas le militaire qui
explosa de rire et remonta dans son 4x4.
OOoOoO
Alors que tous deux s’installaient dans l’avion, Snape relança la discution:
-Alors vous faites partie d’un groupe armé illégal?
Le métisse le fixa avec de grands yeux effarés.
-Ne paniquez pas, j’ai mis un sort de silence autour de nous. Ainsi qu’une illusion et un repousse moldus.
-Ah. Dans ce cas on peut dire ça. Disons que savoir me défendre m’intéresse, et que les armes n’ont pas une manipulation innée. Je veux pouvoir m’en servir quand je le désire. Je ne compte pas laisser qui que ce soit faire une réplique du Rwanda dans mon pays. Je les tuerais bien avant.
-Je vois… Et ces hommes vous aiment de toute évidence bien.
-Ben… Je suis instruit, capable de lire les manuels des armes qu’ils reçoivent, et je ne frappe pas tout de suite lorsqu’il y a un problème. Je n’ai pas de capacité hors norme en quoi que ce soit hein, ne me prenez pas pour un super guerrier. Je me débrouille avec les grands classiques mais je vise assez mal. Par contre les replis stratégiques, c’est ma tasse de thé.
Il finit sa diatribe par un grand sourire qui incitait au silence, du genre « la conversation s’arrête là ». Et Snape n’ajouta rien mais opina du chef.
-Je ne sais même pas pourquoi je vous raconte ça.
-Le partage de cuvette de toilettes ça tisse des liens de toute évidence, répondit l’autre d’un ton indifférent en regardant par le hublot.
Blaise éclata de rire et colla son coude dans les côtes du brun pour qu’il se retourne vers lui avec un sourire pincé.
-Bon allez, j’ai plein de choses à rattraper avant d’arriver. Je veux les grandes lignes
de l’histoire sorcière, les expressions principales à utiliser pour avoir l’air sorcier, le contexte politique, les sujets à éviter etc etc.
OoooOoO
Après près de vingt heures de trajet, les deux hommes mirent le pied hors du Poudlard express et Blaise resserra sur son torse le trench coat de toile beige que le professeur lui avait acheté puisqu’il semblait crever de froid dès leur arrivée en angleterre.
Ils s’immobilisèrent tous les deux sur le quai, fixant l’impressionnant Poudlard juché sur sa colline.
-Je la voyais plus grande vot’ école…
Severus tourna un regard stupéfait vers le jeune homme qui lui fit un sourire jocondien.
-Ah. Ironie. Joli monsieur Zabini.
Et le professeur tant détesté des cachots sourit doucement avant d’être interrompu par une voix malicieuse:
-Severus! Vous voilà de retour! Qui est ce jeune homme?
En un hoquet de stupeur, Blaise fit la rencontre de celui qui déciderai de son avenir, et -il ne le savait pas encore- qui lui pourrirait longtemps la vie: Le professeur Dumbledore...
Page Facebook des Pensées d'Absynthe
A cliquer pour faire plaisir voter pour la créa!
Traduction:
Sites de fictions, blogs:
La créa' s'est permit de faire le ménage entre les sites abandonnés, les sites en pause avec peu de contenu et les autres.
Si vous souhaitez figurer ici, ou si je vous ai oubliés, signalez le!
Miyahow New!
Inrainbowz New!
Pearl New!
Lila New!
Electre
Perri et Joy
Joy
Perri
Merlin
Danouch
YaYa
Ambroisie
Mai Lynn
Emy
Ley
Cicipouce
Utopia
Natsuko
Jijisub
Sites, scantrads:
Collection Arrow
Library of Moria (Agl) <3
MDR, Marre Du Drarry
TheBookEdition
Dessins:
Yaoi-Gallery (Moz)
Divers:
{Attention, site de connards}
Homotographie <3 <3
A cause des Garçons <3
Bashfr DTC <3
Gayclic
SuicideGirls
Encylopénis
Têtu
Bellazon
Liens pratiques:
Synonymes
Prénoms
Test de rapidité de frappe sur clavier
Refaire la déco (CSS) de son blog
Héberger une image
Générateur de code couleurs
Générer son nom de plume
(à partir de son nom et prénom)