Je peux pas le croire. Je ne veux pas le croire, j’aurai aimé m’arracher les oreilles ! Pourquoi est-ce que tu me l’as dis ? POURQUOI BORDEL !!! J’ai l’impression que tu jouis de me voir perdu ! Tu aurai du te taire !! Pourquoi ? Jim…Bordel ! Pourquoi est-ce que tu as fait ça ? Pourquoi ?!!!
Pris d’une rage incontrôlée j’ai frappé du poing le mur, toujours en train de me rhabiller.
Cette garce avait caché mes habits dans un coin sombre je ne pouvais pas deviner heureusement que l’une des manches de ma chemise blanche dépassait. J’ai toute suite couru après elle,
sans réfléchir je ne savais pas du tout comment j’allais réagir quand elle serait en face de moi mais il fallait que je la rattrape ! Je pouvais pas la laisser partir.
J’ai vu sa voiture grise détaller alors que j’arrivais à proximité; j’ai regardé ses phares partir au loin alors que je m’en arrachais presque les cheveux, j’ai repris mon sérieux. Finalement tout n’est pas si catastrophique essayons de relativiser. On inspire profondément et on laisse nos bras le long du corps, je marche tranquillement jusqu’à ma voiture en sortant une cigarette entre temps. Je ne pense plus à rien, non plus à rien on reste calme.
- BORDEL ! Je crie
On peut dire que ce n’est pas pour moi ce genre de thérapie, j’ai sauté dans mon auto faisant crisser les pneus et laissant derrière moi une fumée épaisse et blanche.
Je sais où elle va, c’est d’une logique bizarre je suis pas flic pour rien et encore moins le plus réputé de
l’académie, elle va chercher un motel où dormir ou de la famille. D’après les photos qu’elle a dons son porte feuille elle n’a plus de famille, me reste qu’une seule solution.
J’allume mon ordinateur de bord et tape « motel » dans un périmètre de vingt-cinq kilomètres accessible par cette autoroute, j’ai un peu près le choix entre une vingtaines de motel !
C’est super j’aurai pas put habiter au fin fond du désert californien ! FALLAIT QUE J’HABITE A NEW-YORK !!!! Encore plus énervé j’ai donné un coup dans mon volant et j’ai accéléré espérant
avoir une piste avant que je ne fasse une crise de nerf.
Je reprends mon calme et me rappelle que dans ce même porte feuille j’avais trouver la carte d’un vieux motel avec un numéro
dessus, bizarrement j’avais pas tellement le choix. Je pris la prochaine sortie ne sachant toujours pas si elle y serait mais mon instinct m’a toujours conduit à elle et la mal chance à
fait que c’était la femme de ma vie !
Pourquoi n’a-t-elle pas gardé le silence ?! Elle aurai pas put être comme tous les criminels et ne pas avoir de conscience mais assez d’amour pour moi pour fermer sa BOUCHE !
...
Je me gare discrètement dans le parking du motel et me dirige doucement vers l’entrée naturellement, je n’ai pas repérer sa voiture à tout casser elle n’est pas là mais je sais qu’elle arrive,
j’en suis sûr ! Tout ce qu’elle a fait jusqu’à présent était en rapport avec ses ex.
Même moi tiens !
- Vous désirez ?
- Inspecteur Meryl je désire la chambre…7.
- Euh très bien inspecteur, dit il perplexe et nerveux
- Quand une jeune femme magnifique arrivera ne lui dites rien, elle vous demandera cette chambre vous lui donnerez la clé.
- Très…bien.
Le vieil homme ravala sa salive avant de me donner la clé en tremblant de ses mains calleuses. Je donne cette impression ou tout le monde ?
Toujours d’un air naturel je suis rentré dans la chambre sans allumer la lumière, je savais qu’elle viendrai, je savais
que c’était celle-ci.
J’ai examiné la chambre, mon regard s’est bloqué sur le lit, c’est sûrement ici que Jim et elle ont couché plusieurs fois ensemble. Et bizarrement je n’étais pas en colère contre elle mais
bien contre lui.
Comment avait-il osé la toucher ? La mienne !
Je secoue la tête. Mon pauvre tu deviens barge voilà que tu prends la défense d’une cinglée qui a buté ton meilleur ami, c’est tellement grave que tu t’en soucie même pas ! Elle t’a complètement rendu fou aussi, t’es bon pour l’asile.
J’ai l’impression de me trouver dans une tragédie de Racine où tout le monde est amoureux de tout le monde et où aucun couple ne peut vivre heureux. Où alors dans Harry Potter ! Si Harry Potter c’était appelé Marry Potter elle serai tombé amoureuse de Voldemort et elle aurai été obligé de le tuer.
Parce que l’un ne peut pas vivre tant que l’autre est en vit.
Cette vérité me donnait des nausées, je ne pouvais pas m’avouer que nous ça se finissait ainsi ! Non je peux pas le croire.
- Mon Dieu qu’est-ce que j’ai fais…
Soudainement la porte s’ouvre, quelqu’un rentre en pleurant, n’allumant pas la lumière, le corps glissant sur la porte le sac à ses pieds. Elle me parait si faible cachée dans cette obscurité.
- Tout est de ta faute Jim ! Elle crie, si tu n’avais pas été là…, la voix brisée perçant mon cœur de milliers de morceau de verres
- Brûle en enfer, sa voix avait soudainement prit un ton machiavélique
Comme si un démon était sortit de son corps, elle se mit à rire soudainement, rire de plus belle, les yeux ruisselants de sadisme, que la lumière de lune faisait briller comme les flammes de Lucifer.
Je décide d’allumer la lumière, son visage s’est tourné vers moi. Une lueur d’étonnement à traversé son regard et je l’ai vu blanchir d’un seul coup. Je ne laissais rien transparaître pas même mon chamboulement par ce que je venais d’entendre qui n’avait fait que raviver mon envie de l’égorger et de me tuer ensuite.
- Bouh, dis je en m’essayant sur une chaise attendant qu’elle daigne reprendre ses esprits
- Comment…
Elle semblait perplexe.
- Je savais Ley. Je savais pour Jim et toi. Je suis flic ne l’oublie jamais, je ne sors pas avec n’importe qui, c’est peut être une insulte pour toi tu vas peut être le prendre mal ! Mais a vrai dire au point où on en est je m’en fiche royalement.
Elle fronce les sourcils.
- J’ai regardé dans ton porte monnaie quand tu étais venu dormir à la maison. J’ai vu sa photo, j’ai vu cette carte et son numéro dessus. J’ai seulement compris que c’était toi dans la morgue, tu te conduisais seule à ta perte. Pourtant je me refusais d’y croire…j’avais espéré me tromper et je tentais désespérément de me dire que pour la première fois de ma vie je me trompais !
Je me lève fou de colère, les dents serrées je la saisit par la gorge pour la soulever contre la porte, la haine dans mes yeux et la déception dans les siens se mélangeant à une rancune meurtrière.
- Pourquoi est-ce que tu l’as tué ? Pourquoi est-ce que tu me l'’as dit !!! Je hurle serrant les dents la main fermement maintenue sur sa nuque, prêt à lui briser le cou.
JE la sentit poser ses griffes sur cette main, me plantant déchirant la peau, mais je n'esquissais pas un mouvement de douleur car celle-ci était couverte par une autre, bien plus profonde, plus déchirante.
Plus mélancolique.
Il est tellement plus facile à l’homme de se réfugier dans la haine que de faire face à la peine.
- Tues moi vas y ! Dit elle en grimaçant de douleur, mais ne te rates pas…
- C’est une menace ?
- Non une supplication.
Après quelques minutes d’hésitation j’ai relâché son cou, la laissant tomber à terre reprenant son souffle, je l’ai ensuite
soulever à nouveau la plaquant contre la porte dos à moi. J’ai sorti les menottes, mon corps collé au sien aussi brutalement avait laissé échapper un gémissement tel de sa bouche, de
telles sensations rentrant en contact me rappelaient le moment que j’avais passé avec elle n’y avait pas deux heures.
J’ai donc abandonné l’idée de lier ses mains, je les ai simplement tenues, serrant encore plus mon corps contre le sien, je me sentais déjà partir dans un autre monde. Monde ou aucun crime
n’aurait put faire descendre l’envie que j’avais d’elle, perdue dans mon désir elle tentait plus de résister.
Je la sentais même onduler contre moi, la douleur lancinante dans son corps meurtri se faisant oublier pour une autre
sensation. L'envie. Rien que l'envie et le désir. Je le voyais dans son regard. Je ne pouvais pas résister.
Mais...
J’avais oublié que c’était une peste.
Un coup bien placé, un baiser et la voilà repartie.
Tout ce que je pouvais faire c’était hurler à Dieu espérant pouvoir encore faire des enfants un jour.
Quelle garce!