Mardi 22 juin 2 22 /06 /Juin 23:00

 

Mesdames, mesdemoiselles, mes... mesdames.

Voici la première grande courageuse à oser envoyer le début de son histoire en réponse à l'un de mes défis: J'appelle Deadly à la barre, avec une histoire qui se déroule au Pérou.

Peut-être que la lire vous motivera à l'imiter, dans tous les cas, je suis sûre que vous allez apprécier.

Ceci est un prologue, et j'espère que vous l'encouragerez à écrire la suite rapidement grâce à vos commentaires!

Comme dit dans l'article d'explication des défis, je présente un minimum l'auteur:

Deadly est une (très) charmante jeune demoiselle de la région parisienne, aux magnifiques cheveux rouges et à la voix rauque ensorcelante. Elle est le genre de passionnée de littérature capable de lire un bouquin de type napoléonien futuriste sans rechigner, à aller au salon du livre, et à en resortir avec le sourire.

Ayant débuté à écrire dès le primaire (comme pour le salon du livre, on peut pas en dire autant), elle s'est réellement mise à l'écriture dès son entrée au lycée, et nous a fait l'honneur d'ouvrir son site de fictions yaoi en Août 2008.

 Depuis, elle a achevé une première fiction (elle..): Troublante Provocation, commencé une séquelle: Les Ombres de Minuit, s'acharne (l'auteur dit à l'instant ou j'écris qu'elle lui "sort par tous les pores") à achever Cours Particuliers, et poursuit tranquillement Galères et Médiators.

Bref, après la lecture de ce prologue, je vous conseille TRES vivement d'aller lire ses autres histoires, et de la motiver à les continuer rapidement (vous me rendriez service, parce que j'aimerai beaucoup lire la suite des cours particuliers et de galères et médiators.)

Voici le lien de son blog, mettez le en favoris, ne le perdez pas, c'est une valeur sûre.

Deadly

 

 

 

 

 

Prologue. 

 

-Bonjour.

Le jeune homme leva les yeux de la vieille couverture élimée sur laquelle il était avachi, détournant son attention du point invisible qu’il fixait depuis un moment, et jeta un coup d’œil à l’homme devant lui. Grand. Pour autant qu'il puisse en juger étant assis sur la chaussée. Néanmoins, à vue d’œil il semblait dépasser de loin la taille standard du péruvien moyen. Il n’avait d’ailleurs rien d’un latino, hormis ses longs cheveux noirs qui contrastaient violemment avec sa peau trop blanche et ses yeux trop clairs pour être originaire d’Amérique du sud. Bien habillé. Ca, pas besoin de se lever pour le remarquer. Le jeune homme baissa les yeux vers le chapeau haut de forme retourné à ses pieds dans lequel trois pauvres pièces se battaient en duel.

-Joyeux noël monsieur, répondit-il d'une voix morne. Vous n'auriez pas quelques pièces pour acheter une boite à mon chien par hasard ?

Il glissa une main dans les longs poils de Gaya d'un geste affectueux et leva la tête pour fixer l'inconnu. Ce n'était pas vraiment son chien en réalité. Mais Natalia avait disparu. Il l'appelait NeuNeu car elle était quelque peu limitée... Plus que les autres en fait. Et les autres l'appelaient NoeudNoeud car elle était jolie et s'en servait pour s'en sortir. Faut croire qu'à force de s'en servir elle a disparu dans la nature, ne laissant que son chien et son parfum de vin blanc bon marché derrière elle.

L'inconnu balaya sa demande d'un mouvement vague du poignet et s'accroupit devant lui dans un mouvement si souple qu'il en devint étrange.

-Je cherche un modèle pour des photos. Ça t'intéresse ? Tu ne seras pas payé mais tant que j'aurais besoin de toi je te nourrirai et te logerai. Alors ?

Le jeune homme le considéra quelques secondes en silence. Observant son visage derrière ses longs cils noirs.

-C’est quoi le piège ?

-Il n’y en a pas.

N’était-ce pas trop simple pour être crédible ? Personne ne proposait ce genre de services en échange de seulement quelques photos. Encore un européen plein aux as qui venait mettre sa fortune sous le nez de la misère. Qu’il le garde son fric. Il n’avait pas l’intention de le côtoyer. Il était très bien où il était. Il avait au moins un toit au dessus de sa tête même si celui-ci n’était pas ce qu’on pouvait qualifier d’onéreux. Au contraire même.

-Non merci. Je suis très bien où je suis.

L’inconnu se releva avec une grâce féline et le toisa d’un regard sceptique.

-Tu es sûr ? Je te laisse quand même réfléchir. Tu auras peut-être envie de prendre une bonne douche chaude…

Le jeune homme le vit fouiller dans ses poches avant de s’accroupir de nouveau devant lui. Il lui tendit un petit bout rectangulaire de bristol blanc.

-Si tu changes d’avis.

 

L’inconnu se releva gracieusement, fit glisser ses longs cheveux noirs derrière son épaule, dans un geste si naturel qu’on le devinait machinal et habituel, et s’éloigna. Andrès le vit disparaître au bout de la rue derrière la grande fontaine de bronze qui trônait au centre de la Plaza de Armas. Il disparut aussi rapidement qu’il était apparu.

 

 

Andrès passa son bras sur son front pour éponger la sueur qui y goutait. Le mois de décembre était toujours le plus chaud de l’année même si l’on ne pouvait pas dire qu’il puisse faire froid à Lima. Au mois de juillet, en plein cœur de l’hiver, le thermomètre descendait rarement au-dessous de dix degrés.

 

 Le jeune homme observa un instant la carte de l’inconnu. Dante Di Venturelli, un numéro de téléphone et une adresse dans le quartier de San Isidro (ndla : Un des quartiers les plus « aisés » de Lima). Dante ? Un italien ? Il n’avait pourtant aucun accent et son espagnol était parfait.

La nuit commençait à tomber et les gens se faisaient rares même dans le centre historique. Une nuit de noël en même temps… Ils avaient autre chose à faire que de trainer dans les rues.

 

 Andrès se leva, ramassa son chapeau, glissa ses doigts dans le fond et récupéra les quelques pièces qui s’y trouvaient pour les mettre dans sa poche. Dix soles (ndla : à peu près 2€). Il pourrait au moins acheter quelque chose à grignoter avant de rentrer.

 

En passant près d’une poubelle il en profita pour y jeter la carte de visite de l’inconnu. Il ne risquait pas de le rappeler de toute façon. Premièrement parce qu’il n’en avait pas envie, et deuxièmement parce que le téléphone était un luxe qu’il ne pouvait définitivement pas se permettre.

 

 

 

 A suivre...

Par Absynthe - Publié dans : Sensitiv' Photograph' par Deadly - Communauté : Auteurs Sadiques
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