Samedi 30 octobre 6 30 /10 /Oct 12:58

Histoire que vous, très chères lectrices, vous sentiez bien harcelées par mes mails intempestifs et que j'ai quelques desinscriptions à ma Newsletter, je vous présente aujourd'hui le premier chapitre d'Un Vampire? Non merci! Par Lino.

 Lino doit être la personne la plus ancienne que je connaisse et avec qui je continue de causer dans le monde du Yaoi. C'est Elle qui m'a enchantée dès le début avec ses histoires tout bonnement délicieuses {Voir son blog ABSOLUMENT}. 

S'il y a un mot pour qualifier Lino, je pense que ce serait "Classe", à cela on peut ajouter esthétisme et beauté visuelle. Lorsque vous irez, parce que vous irez, sur son blog, vous ne pourrez pas passer à côté du soin qu'elle porte à son blog, ses mots, ses histoires. Et c'est un vrai plaisir pour nos sens.

 

Place à ses mots:

 

 

Oui, ça va faire trois ans qu’on se connaît puisque ça va faire trois ans que j’ai écrit Le garçon de glace (rah putain déjà Oo). À l’époque on blablatait par blogs interposés dans les commentaires et puis il y a eu le fameux soir de la Saint-Valentin entre célibataires où par la suite on a eu l’adresse msn l’une de l’autre et qu’on a fait plus ample connaissance en ce tapant bon nombre de délires entre msn donc, nos blogs et le forum Fictions =)

 

Sinon, pour parler un peu plus de moi : je suis une jeune fille de vingt ans à qui on donne vingt-six ans totalement amireuse de sa colocataire de Siamoise (je ne peux pas parler de moi sans parler de l’autre moitié de mon être ^^) à qui je dois énormément de choses.

 

J’ai commencé à écrire vers l’âge de huit/neuf ans. J’écrivais principalement des petits poèmes jusqu’à l’âge de dix-sept ans où j’ai commencé à écrire le « roman » Le garçon de glace, l’histoire d’une lycéenne dont le cœur chavire pour un garçon qu’elle croyait ne jamais pouvoir supporter. Cette histoire m’a valu beaucoup de haine à la fin de la part de mes lecteurs d’ailleurs. J’ai ensuite enchaîné sur une fanfiction sur Tokio Hotel dont peu de personnes savaient que c’était moi qui l’écrivait (à l’époque je n’assumais pas vraiment ma fan attitude xD), puis j’ai sauté le pas en démarrant des fictions yaoi. Malheureusement, j’ai eu beaucoup de problèmes personnels à cet époque et j’avais perdu le goût d’écrire. Pendant deux ans j’ai tenté des come-back sans succès, j’étais encore trop fragile à la critique, mais aujourd’hui je me sens mieux et j’ai pu entamé un nouveau blog où je mélange de nouvelles et de vieilles histoires :)

 

UN BLOG QU'IL FAUT ALLER VOIR ET GARDER EN FAVORIS.

 

Lino.


 

Avant-propos :

-          Je ne m’appelle pas Stéphane Bern et ne connais rien aux familles royales. Hormis le contexte dans lequel débute l’histoire (c’est-à-dire que je me suis vaguement inspirée du mariage princier qui s’est déroulé en Suède récemment) tout le reste n’est que fictif. Elias Eriksson comte de Kalmar n’existe pas (même si le comté de Kalmar existe bien en Suède) et Lord Alexander Montgomery non plus (enfin si c’est le cas c’est fortuit et indépendant de ma volonté).

 

 

 

*

* *

 

 

 

I

 

Attraction

 

 

 

P.D.V Elias

 

 

« Pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ? Hurlai-je alors qu’un énième discours pompeux venait d’être prononcé.

Je vous prie de bien vous conduire Elias. Nous sommes au mariage de notre cousine et il ne faut point que vous vous fassiez remarquer comme à votre accoutumée.

Bla, bla, bla, cause toujours tu m’intéresses…

ELIAS !

Mais, grand-mère ? Que faites-vous ? Pourquoi hurlez-vous ? Nous allons nous faire remarquer au mariage de notre cousine par votre faute. Souhaitez-vous risquer que le déshonneur soit porté sur notre famille en vous donnant ainsi en spectacle ?

Oh Elias, cessez de jouer avec mes vieux nerfs. Que diraient vos parents s’ils étaient parmi nous ? Je suis sûre qu’ils vous observent de là où ils sont et qu’ils sont déçus par votre comportement.

QUOI ? Ces boloss ont encore posé un mouchard sur moi ? C’est pas vrai ! Déjà qu’ils s’éclatent aux Maldives alors que je me tape le mariage de l’autre cruche à qui j’ai jamais parlé de ma vie, v’là qu’ils recommencent à m’espionner ! C’est bon, j’ai promis d’arrêter d’aller dans cette boîte gay ! J’AI PROMIS ! »

 

Une cinquantaine de paires d’yeux venaient de se poser sur moi. J’avais adressé ces derniers mots au col de la veste de mon costume. Ma grand-mère leva les yeux au ciel, excédée par ce comportement qu’elle qualifiait de décadent. Je sentis la culpabilité m’envahir.

 

« Je suis désolé grand-mère. Je vous promets de faire un peu plus attention à mon attitude dorénavant. »

 

Je claquai une bise sur sa joue et vis en me reculant que ma chère mémé rougissait. Elle avait été la seule à s’occuper correctement de moi durant les vingt années de ma petite vie et je lui faisais payer des fautes qu’elle n’avait pas commises. En même temps c’était à son fils qu’il fallait qu’elle s’en prenne. Il avait tenu à ce que j’aille dans un lycée public me mêler « au peuple » comme il l’appelait. J’avais exécuté son ordre, mais avait – à son grand désarroi – adopté le langage de mes « racailles » d’amis comme disait, cette fois, ma mère. D’ailleurs, j’étais presque certains qu’à leurs yeux mon homosexualité était le fait de mes mauvaises fréquentations. Non, on ne pouvait certainement pas être pédé en étant issu d’une famille royale, cette tare devait certainement venir d’autre part.

 

« Maintenant si vous me le permettez, je vais aller faire honneur au buffet. Je n’ai rien avalé depuis ce matin et mon estomac s’est apparemment installé dans mes talons.

Allez donc vous restaurer Elias, je ne voudrais en aucun cas que vous tombiez d’inanition avant la fin de la réception.

Je vous remercie grand-mère. »

 

Je me dirigeai vers une longue table surmontée d’une nappe blanche. Une centaine de plats en argents ornés de petits fours et autres flûtes de champagne étaient alignés sur cette même table dans un schéma qui avait dû être vu et revu des mois à l’avance. J’étais seul devant cette profusion de canapés. Les autres convives préféraient sûrement attendre que les serveurs viennent tendre les plateaux sous leurs nez en les brossant de « monsieur » et « madame » pour ne pas les froisser. Je n’étais pas de ceux-là. Je n’avais jamais réussi à m’intégrer dans ce monde de muscles atrophiés. J’attrapai une flûte de champagne d’une main et m’emparai d’un amuse-bouche de l’autre. J’enfournais ce dernier dans ma cavité buccale.

 

« Ah ! Pouah ! C’est quoi ce truc ! m’exclamai-je en recrachant une bouillie noire dans ma main.

Du caviar monsieur. » m’expliqua gentiment – l’ironie me perdra – un serveur qui s’était approché perfidement de moi.

 

Je lui fis une grimace agrémentée d’un « gna, gna, gna » avant de boire l’entièreté du champagne que contenait ma flûte. Je me débarrassai discrètement de ma bouillie sous la table et m’essuyai la main sur un coin de nappe trop immaculé à mon goût.

 

« Les petits fours sont dégueulasses, le champagne est chaud ET dégueulasse. Y a-t-il seulement un truc passablement bon ici ?

Les truffes au foie gras peut-être ? interrogea une voix derrière moi.

Truffe au foie gras ? Vous voulez rire. Du pâté de foie entouré de chocolat premier prix je parie et sérieux, ne goûtez pas non plus les œufs de lompe qu’ils appellent caviar et encore moins le mousseux si vous ne voulez pas repartir avec une indigestion.

Ne vous inquiétez pas pour moi jeune homme, mon régime ne m’autorise que la viande rouge, très rouge. »

 

Je me retournai pour découvrir le bodybuilder au régime hyperprotéiné…

 

« Jeune homme ? Vous vous sentez bien ? »

 

Gah ! Bave ! Allô Elias ? C’est ton cerveau qui te parle. Ferme la bouche, ravale ta salive et répond à la question du très beau monsieur qui se trouve devant toi.

 

« Euh oui, très bien, merci. Une turlut… euh flûte de champagne ?

Volontiers. » répondit-il amusé.

 

Je tendis une coupe à mon interlocuteur et en vidait une autre d’une traite. Mon beau brun quant à lui y trempait à peine les lèvres. Une minute passa.

 

« J’ai été ravi de vous rencontrer…

Elias Eriksson fils du comte de Kalmar, le renseignai-je.

… Elias Eriksson fils du comte de Kalmar, mais j’aperçois là-bas une personne avec laquelle je dois converser. Si vous voulez bien m’excuser.

Bien sûr, puis-je néanmoins connaître votre nom ?

Lord Alexander Montgomery.

J’ai aussi été ravi de vous rencontrer Lord, peut-être aurons-nous le plaisir de nous revoir durant la soirée.

Je l’espère. »

 

Je le regardai s’éloigner de moi, n’omettant pas au passage de regarder ses fesses malheureusement pas assez moulées dans son pantalon de costume. Je sirotai machinalement un troisième verre. Je pestai encore une fois sur le fait que ce champagne était totalement imbuvable, mais ne pouvais pour autant pas m’empêcher d’en ingurgiter encore et encore.

 

Les discours étaient terminés, le repas venait de commencer et mon estomac se remplissait uniquement d’alcool. La tête me tournait. Comment était-ce possible ? J’étais pourtant celui qui tenait le mieux la cadence durant les beuveries étudiantes. J’attrapai deux flûtes et décidai d’aller à ma table retrouver ma grand-mère et me remplir correctement la panse.

 

« Faites attention voyons ! s’énerva la personne que je venais de bousculer.

Oh c’est bon, fais pas chier la blondas… Ah grand-mère ! Te voilà enfin… Euh, enfin vous voilà enfin. »

 

Je m’assis à côté de ma mémé et posai ma tête sur son épaule.

 

«  Tu sais grand-mère, je te kiffe graaaaaaaaaaave. T’es la seule qui m’aime dans notre famille.

Elias, combien de verre avez-vous bu ?

Pas beaucoup… Euh… je comptai sur mes doigts. Tu me prêtes tes mains mémé, j’ai pas assez de doigts moi.

Oh Elias…

Oui ! C’est moi ! » dis-je en me redressant d’un seul coup sur ma chaise.

 

Ma grand-mère soupira, mais je ne m’en souciai guère. L’alcool était devenu mon maître et moi un pitoyable esclave. Les entrées puis les plats passèrent, les cadavres de bouteilles de mous… enfin champagne s’accumulèrent. J’attendais avec impatience le dessert en m’imaginant plonger dans l’immense pièce montée et divaguant par la suite sur une image de piscine remplie de crème chantilly. Les mariés décidèrent cependant d’une pause et entamèrent la première danse. La salle applaudissait et moi je sifflais. LE GÂTEAU BORDEL DE DIEU, MOI JE VEUX LE GÂTEAU ! La meringue sur pattes – enfin comprenez la mariée quoi – et son pou… euh époux, invitèrent les convives à les rejoindre sur la piste de danse. J’attrapais ma mémé et l’entraînais sur la piste pour une valse endiablée.

 

« Elias, veuillez-vous calmer pour l’amour de Dieu, me supplia ma grand-mère alors que je venais de lui faire faire un trois cent soixante degrés.

Allez mémé, faut s’éclater dans la vie ! »

 

Je fis faire un nouveau tour à ma grand-mère, mais lui lâchai la main et la laissait voguer parmi les invités sur le parquet en noyer. Une image venait d’apparaître devant mes yeux, une image qui me fit cesser tous mouvements. Un grand brun à la taille fine et aux épaules carrés venait de s’approcher de moi. Mes yeux se plongèrent instantanément dans ses iris aux couleurs de l’océan. Mon Lord m’avait retrouvé. Mon Lord voulait-il m’inviter à danser ? J’avançai à mon tour vers lui et trébuchai sur le pied d’un autre danseur. Je venais de m’allonger sur la piste de danse, mais surtout sur ma dignité.

 

« Vous n’avez rien de cassé monsieur le fils du comte de Kalmar ?

Kalmar ? Calamar ? » m’exclamai-je avant d’exploser de rire.

 

Un des sourcils de mon Lord se souleva, laissant deviner toute sa perplexité. Il m’aida cependant à me relever et à m’installer sur la chaise la plus proche. Je laissai mes mains voguer insidieusement dans son dos, il me les fit retirer avant qu’elles n’atteignent ses fesses. De dépit je pris un verre qui se trouvait seul – comprenez sans personne pour le boire – sur la table.

 

« Vous devriez cesser de boire Elias.

Z’êtes pas mon père, z’avez rien à me dire.

En effet, mais je pense que vous devriez néanmoins écouter mon conseil.

Nan !

Elias, cessez de faire l’enfant.

Elias, cessez de faire l’enfant, le singeai-je.

Elias, soupira-t-il.

Juste un dernier verre.

Croyez-vous vraiment que ceci est raisonnable ?

Un tout petit mini dernier verre.

Elias…

Très bien, je ne le bois pas seulement si vous m’embrassez.

Allez-y, buvez.

Un tout petit mini gentil smack.

Hors de question.

Rabat-joie. »

 

Il sourit, sûrement amusé par mon comportement. Se sentait-il flatté de savoir qu’il me plaisait ? Je l’ignorais totalement et je m’en fichais d’ailleurs aussi totalement. J’étais uniquement obnubilé par ses lèvres charnues que je rêvais d’embrasser. J’approchais ma main de sa bouche et l’effleurait du bout des doigts. Je fus saisi par la froideur qui s’en dégageait, mais n’en retenait que la douceur.

 

« Vos lèvres sont si douces…

Merci.

Et vos fesses sont si musclées. » commentai-je alors que ma main avait enfin réussi à atteindre son but après avoir été déboutée une première fois.

 

Il attrapa ma main et la reposa sur ma cuisse. Une nouvelle fois la froideur de sa peau me frappa. Je ne me rendais pas vraiment compte de la température ambiante, l’alcool ayant fait monter ma température corporelle de quelques degrés et ne m’inquiétais donc pas de le savoir à ce point gelé.

 

« Je crois que je vais me sentir mal. » déclarai-je d’un seul coup.

 

La nausée venait de s’installer chez moi aussi rapidement que des morpions sur une prostituée ayant oublié son rendez-vous chez l’esthéticienne.

 

« Je vous prierai de ne pas vomir sur mes chaussures. »

 

Je remuais la tête en signe de négation. J’étais cependant déçu que mon estomac ait décidé de se retourner avant d’avoir pu goûter au gâteau… Oh là, ne plus penser à ce mot…

 

« Elias, vous vous sentez mal ? demanda ma grand-mère, qui avait enfin réussi à retrouver son chemin parmi les danseurs, en arrivant vers moi.

Mal… Je ne sais pas, mais pas très bien c’est sûr…

Je pense que ce jeune homme a abusé de la boisson, commenta mon Lord.

Je le crois aussi. Permettez-moi de vous demander votre nom, je n’ai pas l’impression de le connaître.

Lord Alexander Montgomery, madame.

Je me présente donc à mon tour. Ida Eriksson comtesse de Kalmar. »

 

Lord Alexander Montgomery pris délicatement la main de ma grand-mère, l’amena à sa bouche et feint d’y déposer ses lèvres.

 

« Mon Lord est si merveilleux… Euh… J’ai dit tout bas ce que je pensais tout haut ?

Elias, je pense que vous feriez mieux de rentrer chez vous.

Oui, je crois aussi. D’ailleurs où est-ce que j’ai foutu mes clés ?

Vous devriez prendre un taxi jeune homme, me gronda-t-elle à moitié.

Oh bah non, je ne vais pas laisser ma voiture toute seule ici, elle me ferait la tête après.

Laissez madame, je vais le raccompagner chez lui. »

 

Je n’écoutais rien de ce qui se disait après, trop heureux de savoir que mon fantastique Lord allait me raccompagner chez moi. Je tentais d’échafauder un plan pour le mettre dans mon lit…

 

« Elias réveillez-vous. Allez, réveillez-vous. 

Encore cinq minutes steuplaît maman… »

 

J’ouvrais difficilement les yeux intrigué par le rire que j’entendais. J’aperçus Lord Montgomery devant moi et non ma mère comme je l’avais dit. Je reconnus aussi mon immeuble. Quand m’étais-je endormi ? Je ne m’en souvenais pas et je m’en fichais totalement. L’homme qui venait de me raccompagner chez moi sortit de la voiture et m’aida à en sortir à mon tour. Je m’accrochai à son cou et respirai son odeur.

 

« On en mangerait.

Je doute sincèrement que de nous deux vous seriez celui qui me dévorerait.

Oh si… Je vous mangerai tout cru.

Si vous le dites Elias, si vous le dites. » souffla-t-il.

 

Nous rentrâmes dans l’immeuble. Il passa le badge électronique sur l’endroit prévu à cet effet pour appeler l’ascenseur. Ce dernier nous mena directement à mon appartement – enfin celui de mes parents. Je fis seul les quelques pas qui me menaient à ma chambre et m’écroulai sur le lit. Mon Lord rentra à son tour dans la pièce et m’ôta mes chaussures. Il remonta la couette sur mon corps. Je n’entendis que ces derniers mots avant de sombrer dans le plus profond des sommeils :

 

« Et voilà un autre problème… »

 

 

 

Je me réveillai sur les coups de dix-huit heures. J’avais l’horrible impression que mes cheveux poussaient à l’intérieur de ma tête et que mon estomac voulait quant à lui pousser à l’extérieur tout ce qu’il contenait. Je me relevais doucement, néanmoins heureux que la lumière du jour ne soit pas aussi intense qu’elle aurait pu l’être vers midi. Je n’avais que de rares souvenirs de ce qui s’était passé la veille.

 

Je quittai mon lit et me dirigeai vers la cuisine. J’ouvris le réfrigérateur à la recherche de la bouteille de jus d’orange et aperçu une bombe de chantilly. Une image de piscine remplie de crème fouettée vint à mon esprit et un haut-le-cœur me prit. J’allumai la télé et m’installai sur le sofa en attendant que ma nausée passe. Je zappai pour finalement tomber sur un bal.

 

« Oh non… Grand-mère va me tuer. »

 

Comment avais-je pu la laisser « tomber » de la sorte alors que nous dansions ? J’étais vraiment le pire mec au monde lorsque j’étais beurré comme un petit lu… J’étais maintenant en train d’essayer de me remémorer la soirée dans les moindres détails, mais certains trous noirs ne voulaient pas se combler… Je me souvins toutefois du bruit du moteur de ma voiture.

 

« Je n’ai pas conduit jusqu’ici j’espère ? Oh non… Il faut que j’aille voir mon bébé. »

 

J’oubliai ma gueule de bois en un éclair et filai vers mon placard pour prendre mes baskets. J’ouvris la porte à la volée et tombai sur…

 

« Lord Montgomery ? m’exclamai-je avec surprise.

Fermez cette porte pour l’amour de Dieu. »

 

J’obtempérai rapidement. Je m’adossai sur la porte de ma penderie. Tout, absolument tout me revint en mémoire.

 

« Je veux mourir… »

 

 

 

À suivre…

 

 

 

Par Absynthe - Publié dans : Un Vampire? Non merci! Par Lino - Communauté : A l'ombre des romances...
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