Lundi 22 septembre 1 22 /09 /Sep 19:44

pix: Black Snake Moan, encore et toujours ^^"... Pas de panique, j'enchaine sur Sweeney Todd la prochaine fois mouark mouark.

Alors ce chapitre... Je l'a-dore!
Vraiment!
Je suis tellement partie dans mon délire que j'ai saccagé tout le plan d'histoire que je m'étais fait.
-______________-"
Mais bon en dehors de ça j'en suis assez fière. J'aurais bien entendu pu faire mieux, et bon nombre d'auteurs de fictions font beaucoup mieux, après tout je ne suis qu'une modeste étudiante aux idées tordues et aux 80 lecteurs journaliers.
Bon soit dit en passant, je ne parle pas des habituées, mais les autres, vous êtes pas très encourageants...
Sur 80 lecteurs en moyenne (c'est une moyenne, ça va parfois à 50, d'autres à 95), 30 sont inscrits à la newsletter, donc trente sont censés être à peu près réguliers. Et à la place de ça j'ai... Pfiou.
10 commentaires par article?
Et encore faut courir après avec un filet à papillons...
J'avoue moi même détester les auteurs chiants qui courent après les commentaires. C'est gonflant. Ca fait connasse qui est sûre de les mériter.
Mais sincèrement. Un AVIS. Ca coute quoi?
Je ne vous demande pas des fleurs hein.
A vrai dire je préfèrerais des critiques, des conseils pour m'améliorer, des idées pour la suite de l'histoire. Et même si vous avez la flemme, une simple note sur 10.
Même si vous le souhaitez, des commentaires où vous me racontez votre vie.
Ceux d'Habby ou de Marine sont extras pour ça ^^
Si vous voulez, j'y répondrais dans les chapitres suivants, je crois que c'est normal. C'est le genre de chose que j'oublie souvent.
C'est vrai, je vous lit, je me marre, j'apprécie, et je ne vous réponds pas. Excusez moi c'est tout à fait impoli de ma part xD.
Bref.
Je ferme ma grande bouche et je vous laisse lire; En espérant que vous apprécierez autant que j'ai apprécié l'écrire.
En toutes mes excuses à celles et ceux qui commentent régulièrement (ou à peu près) pour ce petit interlude d'auteur malaimée (BOUHOUHOU(etc)HOUHOU).




Chapitre 6 : Plume et introduction à Ambre.

POV Plume.

J’étais installé là, dans la cuisine réservée au personnel, donc aux hôtes et cuisiniers à mi temps, dans laquelle s‘infiltraient encore quelques rayons de soleil.

Ils se reflettaient et miroitaient dans les verres alignés sur les étagères, projetant les lueurs colorées des différents vitraux jusque sur les murs de la pièce. Elle était belle, c’était l’une des plus belles d’après moi. Simple, accueillante. Dépourvue de tous les froufrous de velours, de tout le luxe vieillot du manoir. Elle semblait être la seule pièce à vivre plus ou moins à son époque malgré sa rusticité bienveillante, et non pas au 18ème siècle…

Les cuisiniers l’appréciaient. Les hôtes qui la connaissaient l’appréciaient aussi. Du moins notre groupe fermé. Heureusement pour moi, les employés n’arrivaient qu’à 18heures ou passaient tôt le matin.

Pieds sur la table, je réfléchissais au calme, croisant les doigts pour que personne ne me dérange pendant que j’avais ma cigarette vissée entre les dents.

Chacun son vice.

Indigo c’est la drogue dure, Raziel la douce, moi la cigarette. Quand je pense que tout ce qui est fumable ou illégal est interdit dans le manoir…

Il n’y a qu’Ambre qui n’en ai pas. Enfin… A part son amour inconsidéré pour le sexe.

Si Ambre avait un amant unique, ce serait un acteur porno doublé d’un athlète olympique insomniaque sous amphétamines. Et encore…

Pauvre Ambre. C’est toujours pareil. Dès que Bryan a le moindre problème de « relations publiques » avec des associés ou des concurrents, c’est lui qu’on appelle.

Pas Raziel parce qu’il y met une telle mauvaise volonté que les « invités » n’osent pas l’approcher tant on dirait un roi, ou je ne sais quel personnage totalement intouchable.

Y a pas à dire, pour mettre les gens plus bas que terre d’un simple regard il est doué. Je ricanais en recrachant ma fumée, m’étouffant à moitié du même coup.

On ne m'appelle pas moi non plus parce que je fais peur à certains. En plus de ça mon accent russe à couper au couteau fait mauvais genre. Ou alors il faut que je sois habillé « normalement », et là, ça doit être mental mais ça me fige complètement. Du coup mon sex-appeal qui habituellement atteint des sommets, se rétame la gueule sur le parquet (en bois de chêne s’il vous plait!).

Pas Indigo parce qu’il n’est jamais assez calme pour rester assis à se faire tripoter ou à tripoter de vieux machins pendant qu’ils parlent affaire.

Et pour les autres… Pas assez haut de gamme je pense.

Il y avait à peu près une heure qu’Ambre et Bryan étaient rentrés. Tous les deux.

Ambre avait l’air dégoûté.

Un peu comme à chaque fois que Bryan se passait les nerfs sur lui avant de le lâcher dans la cage aux lions.

Non, non, ne pensez pas que le pauvre blondinet se fasse violer ou quoi que ce soit. Il est quasi impossible de le violer en fait.

Il est toujours consentant. Quelle que soit l’heure, l’endroit, la personne. Sauf si c’est une femme bien entendu. A cette pensée je ne puis m’empêcher de grimacer.

Pauvre Ambre, quand on voit ce qu’elles lui ont fait… Jamais je n’oublierais son état à son arrivée au manoir…

Ce qu’il craint avec Bryan, ce sont ses mots, et sa façon de rabaisser n’importe qui à l’état de larve en moins de quinze secondes. Personnellement ça ne me touche pas. Et Indi est toujours trop défoncé pour en avoir quoi que ce soit à faire. Mais à part nous, il touche tout le monde. Ah non. Sauf Raziel. Ils semblent avoir un accord tacite tous les deux. Une entente spéciale. Je n’ai jamais compris.

Voilà donc une heure qu’ils étaient dans le petit salon, pièce immense et diablement intimiste, quand soudain j’entendis le crissement de pneus dans l’allée.

A vrai dire ce n’était pas vraiment le bruit du gravier malmené qui m’a attiré, mais plus le vrombissement du moteur juste avant. La voiture semblait lancée à pleine vitesse.

Aussi, je me levais brusquement de ma chaise et me précipitais à la porte pour reconnaître le coupé noir de Raziel duquel ce dernier s’extrayait et faisait le tour au pas de course pour ouvrir la porte côté passager et rattraper le nouveau qui s’effondrait dans ses bras dès la portière ouverte.

Je fronçais les sourcils et me précipitais auprès d’eux.

-Qu’est-ce qui lui arrive?

-Aucune idée, va prévenir Carlisle, je le monte jusque la chambre d’amis. Si tu peux, appelle un médecin, on peut pas le laisser comme ça.

Surpris je détaillais le magnifique brun avec qui je vivais depuis des années, je ne l’avais jamais vu changer de comportement envers quelqu’un aussi rapidement. Ce matin il le détestait, et là il le tenait dans ses bras, écartant d’une main nerveuse les cheveux qui tombaient sur le visage fiévreux du plus jeune.

-Plume!

-Je…

-Bryan m’a demandé de m’en occuper et d’assurer sa sécurité tu comprends? Maintenant grouille toi!

Et il me dépassa, portant le gamin qui pesait sans doute à peine moins que lui comme s’il n’avait été qu’un simple sac de vingt kilos…

Je me précipitais et lui ouvrit la porte d’entrée pour le laisser se diriger vers les escaliers, puis me retournais et m’apprêtais à faire ce que l’on m’avait toujours interdit. Pénétrer dans le salon en pleine réunion urgente et imprévue.

C’était risqué. Un jour un des autres avait pris une balle dans l’épaule pour avoir ouvert la porte trop précipitamment

Étonnamment ma main trembla à peine lorsque je la plaçais sur la poignée, frappant le bois de l’autre. La voix de Bryan s’éleva de l’intérieur.

-J’ai dit que je ne voulais pas être dérangé!

J’entrouvrais la porte tout de même, et osais un pas à l’intérieur.

-C’est votre f… Je m’arrêtais. Ne jamais parler de la famille ou des amis proches du patron en présence d’autres chefs ou clients. C’est Owen. Il est souffrant, Raziel l’a monté dans sa chambre mais il lui faut un médecin tout de suite.

J’avais sifflé cette phrase à toute vitesse, ayant peur de me faire expulser avant de pouvoir finir, je relevais les yeux pour tomber sur le petit comité parfaitement silencieux.

Un soupir le brisa et je tombais sur un Ambre passablement énervé qui se relevait des genoux et se dégageait de la hampe d’un des invités pour se retourner vers moi, les yeux lançant des éclairs tandis qu’il cherchait son pantalon des yeux. Dès qu’il l’eut trouvé il me bouscula pour sortir, crachant à mon oreille:

-Tu l’as fait débander en arrivant, connard.

Ok, ça c’était fait, il allait me pourrir la vie. Il ne faut jamais, jamais casser de coup à Ambre. Surtout une fois qu’il est empalé…

Je tournais les yeux vers les occupants de la pièce. J’avais l’impression d’avoir déjà vu celui qui se r’habillait.

Ah oui ça y est. Le maire d’Oxford. Rien que ça. Je comprenais d’un coup que de voir entrer quelqu’un pendant qu’il « négociait » le fasse perdre tout entrain.

-J’arrive, souffla Bryan en se levant, décollant par la même occasion une des filles de la maison de son pantalon. Messieurs, je reviens dans un instant, une… Nouvelle recrue pose quelques problèmes.

-J’espère dans ce cas que nous aurons très vite l’honneur de la voir à nos petites soirées, répliqua l’un des autres négociateurs avec un sourire hypocrite.

Je vis Carlisle grimacer et répondre par l’affirmative à l’un des autres hommes dans la pièce.

Évidemment. Il ne pouvait pas dire qu’Owen était son fils devant eux, sans doute l’un de ces vieux est un mafieux. Il ne faudrait pas qu’ils se servent d’Owen pour le faire chanter…

Je me sentis d’un coup poussé hors de la pièce et plaqué contre le mur le plus proche. Ben voyons, comme si tu pouvais être vraiment violent ou cruel.

-Bordel Plume, tu sais qu’il ne faut pas entrer dans cette pièce. Toi plus que les autres! Imagine qu’un d’eux te connaisse! Ni toi ni moi ne savons d’où tu viens, imagine qu’un mafieux russe soit ici pour parler affaire et te reconnaisse, je n’ai aucune garantie pour ta vie tant qu’il n’est pas un client!

-Excuse-moi… Je murmurais d’un air faussement apeuré, bien que personnellement je donnerais n’importe quoi pour savoir qui je suis. Qu’importe le prix à payer ensuite même si c’est ma vie…

Je soupirais encore et levais les yeux pour voir disparaître Bryan à l’étage.

Un bon point, nous aurons un nouveau sous peu. Je doute sincérement qu’il décide de vendre son fils à ces vicieux.

La suite de cette journée? Le bordel habituel lorsque quelqu’un est malade. Médecin. Diagnostique: État nerveux hors normes. Médocs. Et surtout… Tour de garde.

Je crois que c’est ça qui fut le plus intéressant…

Par Absynthe - Publié dans : Le Grenat Bleu (Yaoi)
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