Vendredi 30 mai 5 30 /05 /Mai 10:07

Reprise pour un poil de compréhension en plus.
Rappel: Seb=prof=châtain et  Sam=brun=mannequin.
Ce qui est entre guillements est la pensée d'un des deux personnages. Bon avec un poil d'attention vous devinerez qui c'est.




-Non… Je peux pas… C’est certainement pas à moi de faire ça. Je peux pas Seb. Désolé...
Comme un diable dans sa boite, le châtain se redresse d’un coup, approchant son visage plissé par la colère de celui du mannequin qui déglutit difficilement face à cet homme si beau, si sexy… Si… Nu ?
-
Tu n’as pas envie de moi ?! Bordel, baise moi Sam ! Tire ton coup ! Tu seras le seul, l’unique qui aura pu le faire !
–J’ai dit non. Arrête maintenant, on va aller se coucher, t’es à cran, tu

L’éclat d’une gifle retentit dans l’obscurité.
Je suis à cran ?
Une autre gifle retentit.
 –
MOI je suis à cran ?!! T’es rien qu’un impuissant Samuel, même pas capable de sauter sur un mec  lorsque t’en as l’occasion ! Une merde, une sous merde ! Une putain de pédale ridicule et insignifiante. T’as rien d’un homme !


Sébastien lève la paume pour enchaîner une troisième gifle de colère pure mais son poignet est arrêté par  une main puissante et brûlante sous la haine que les claques ont procuré à son propriétaire. Des doigts enserrent les os de son poignet, se refermant sur sa chair en une étreinte violente.
D’un coup il se sent  tiré en avant, et ouvre les yeux devant un visage magnifique duquel la colère filtre à grande dose. Leurs lèvres se frôlent sans se toucher tout à fait tant ils sont proches, les haleines alcoolisées s’entrecroisent et s’emmêlent, formant une effluve en ébullition entre leurs visages.

Les yeux étincellent.
Les uns de colère, les autres de désespoir. La respiration de l’un se fait erratique, plus bruyante, leurs  torses sont gonflés par leur essoufflement mutuel, l’un par sa tirade, l’autre par l’adrénaline de la douleur dans son visage, sur sa joue.

Tant est il que le souffle de l'un se mue en un gémissement étouffé à cause de la souffrance que lui procure  son poignet malmené. Le professeur se mord la lèvre jusqu’au sang en entendant le son lascif qui résonne dans la pièce, échappé de ses lèvres entre ouvertes. Mais c’est trop tard, la lueur de colère désespérée qui s’élevait dans l’œil du mannequin vacille pour laisser place à une flamme animale.

Le genre de flamme qui change tout un être en un instant. Sa prise sur le poignet de son vis-à-vis se relâche  de façon si infime que personne d’externe ne l’aurait remarqué.   
Pourtant toute son attitude se modifie, sa perception également. Tout son corps s’échauffe en un instant, son souffle se transforme en un léger râle, ses pupilles déjà dilatées par l’obscurité s’agrandissent encore,  sa position dominante devient chasseresse.
Le jeune professeur n’est plus qu’un gibier qui n’aurait jamais du le tenter.
Un gibier qui n’aurait jamais du le croire faible, qui n’aurait jamais du juger son honneur et son sens de  l’amitié pour de la faiblesse.

A présent il est un homme comme les autres, une tentation comme les autres. Une chose qu’il aura comme les autres. Qu’il possèdera, fera crier et qu’il pleurera ensuite.
La bouche du châtain devient tentatrice à ses yeux, la goutte de sang perlant à sa lèvre inférieure semble  être la seule parcelle de couleur dans la pièce.
Les yeux du mannequin en sont littéralement ensorcelés. Cette goutte, si rouge, si envoûtante…
Il lève les yeux une dernière fois vers Sébastien qui le fixe le souffle haletant.
« Tu n’attends que ça… ».

Alors, sans lâcher le poignet martyrisé, le brun s’avance à une lenteur calculée, le genre de lenteur  menaçante, effrayante…
Excitante.

Son souffle échauffe le  visage de son vis à vis qui sans pouvoir s’empêcher, gémit une nouvelle fois. Mais de désir à présent. Un battement de cil et les lèvres de Samuel s’écrasent brutalement sur ses jumelles, sa langue s’enfonce brutalement dans la bouche de son amant, violant le droit d’entrée au plus grand plaisir du soumis, gouttant son sang à l’étrange goût métallique.

 Le brun continue d’avancer son corps jusqu’à ce que les torses s’entrechoquent,  faisant frissonner leurs  peaux l’une contre l’autre. Sa main libre s’abat sur le torse dénudé, pinçant brutalement l’un des tétons érigés,  Sébastien se cambre de douleur et de délice contre son assaillant, faisant frôler leurs bas ventres, un cri de souffrance est étouffé entre leurs lèvres.
Cessant sa torture, Samuel allonge le châtain sans douceur sur  le canapé, le plaquant sous son poids, s’immisçant entre ses cuisses, sa main longeant ses côtes pour aller finalement saisir sa hanche, le  plaquant plus solidement contre le matelas.

Quittant les lèvres du professeur il se redresse entièrement, lâchant son poignet puis sa hanche il porte ses  mains à sa chemise qu’il ouvre d’un coup, faisant voler les boutons dans toute la pièce, il jette le tissu abîmé sur le sol, ayant pris soin de le faire préalablement glisser sur le membre offert sous lui, provoquant un halètement puissant à son partenaire qui tente de se redresser légèrement sur les coudes. Samuel, les mains sur la  boucle de sa ceinture fixe le jeune homme devant lui qui tente de se relever.
« Parce que tu crois que tu as le droit ? Parce que tu penses avoir des droits ?! ».

Il laisse l’attache de son pantalon fermée, se jette sur le châtain, agrippe fermement la gorge et le rabat brusquement sur le sofa, lui coupant la respiration, faisant fi de ses gémissements, immobilisant ses mains au dessus de sa tête. D’une main il tient ses poignets immobiles, de l’autre il l’empêche de respirer, et d’un coup de bassin brutal le fait hurler de désir.
Son érection fermement compressée par son pantalon se fait de plus en plus douloureuse, sous lui le jeune  homme bien que torturé continue de manifester son désir pour lui à travers ses jambes écartées autour de lui, l’encerclant possessivement.
Le mannequin relâche sa prise sur la gorge de son vis-à-vis, se redresse une nouvelle fois et finit de se déshabiller sans un regard pour l’intéressé qui tente vainement de reprendre son souffle.
Il n’a pas compris, il ne comprend plus.
L’alcool le grise et rend les choses floues, étonnement belles quoi qu’elles soient. Il l’a étranglé ? Soit. Son érection n’en a été que plus puissante.
Il est violent ? Soit. Le but de la baise n’est pas la tendresse.
Il l’ignore à moitié ? Tant pis. Il fait ce qu’il lui a demandé. Il se prépare à le baiser.

Samuel est à présent nu devant lui, nu entre ses cuisses, une main sur sa propre érection, l’autre sur la sienne, faisant de vifs va et vient brutaux qui les font gémir.
Sa main s’arrête et Seb se relève, s’agenouillant devant lui, se baissant pour prendre le membre dressé entre ses doigts, l’approchant lentement de ses lèvres…
Remarquant au passage le fait que le brun soit totalement imberbe. Une main brûlante le saisit par la nuque, le tirant de sa réflexion et le plaquant contre l’érection vibrante, pressant ses lèvres dessus jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche pour la laisser s’engouffrer en lui jusqu’au fond de sa gorge sans aucune douceur.
« Simplement de la baise, tu l’as voulu… ».
Une  larme coule sur sa joue, sa main la rejoint rapidement pour la faire disparaître.
« Pas le moment de se montrer sensible… ».
La verge se retire d’entre ses lèvres d’un coup sec. Si c’est ça tailler des pipes, plus jamais…

Sans rien voir d’autre que des muscles tendus, des mains chaudes qui pourraient être rassurantes mais qui ne le sont pas, il se sent retourné à plat ventre sur le matelas du canapé.
Les fesses écartées par deux mains expertes. Un poids s’abat sur son dos, un souffle se fait sentir dans sa nuque, une haleine alcoolisée lui arrive aux narines, une main s’empare de ses cheveux et les tire en arrière, l’autre passe le long de ses côtes, puis sous son ventre et le soulève légèrement, le cambrant un peu plus qu’avant. La verge trempée de salive glisse sur ses reins, s’immisçant entre ses fesses, caressant l’entrée de son corps en appuyant longuement dessus. Il se raidit et serre les dents.
« Je l’ai voulu ».
La langue du brun passe sur son lobe avant qu’il ne murmure à l’oreille :
-
Comme une pute ?
« Comme une pute… ».
Son visage se baisse vers le matelas et une nouvelle larme coule le long de sa joue. Il murmure :
Oui…
On lui répond sur le même ton :
-
Et bah non.
En moins de temps qu’il en faut pour le dire, il se retrouve sur le dos, les jambes allongées, une main trempée de salive attrape son érection encore présente et la lubrifie à peine, il lève les yeux vers la silhouette divine accroupie au dessus de lui qui s’abaisse sans crainte jusqu'à s'empaler d'elle même sur lui :
-
S… Sam qu’est-ce que… Aaah…




 

 

Auto-critique:
-Trop de détails à chaque  instant, ça  tue l'action en elle même, ça embrouille le lecteur (même moi qui l'ai écrit, c'est peu dire).
-Assez brouillon à lire même si j'ai passé des heures à le faire.

Je continue? Ou je laisse passer deux semaines ? xD?
Par Absynthe - Publié dans : Un Nouveau Prof (Yaoi)
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