Broken Wings, de Katica Locke. New!

Dimanche 19 décembre 7 19 /12 /Déc 10:39

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Bonjouuur!

Je suis en Wacances!

J'ai avancé la suite du Nouveau Prof et je compte bien vous la mettre en ligne dès que possible!

 

J'espère que vous allez bien, moi j'ai échappé à la franche comté, c'est que du bonheur. Vous voulez une expression de là bas? Je vous le fait avec l'accent "pôlôlô, t'ôras meilleuuur temps d'passer par le centr' cômme çô.''

Tu. Auras. Meilleur. Temps. ????! Euthanasiez moi! Ceci signifie qu'on ira plus vite en faisant telle ou telle chose. ^^ Hard hein?

 

Bon passons, dans la série des "trucs" de français aberrants, je voudrais appeler à la barre la bande de niaiseuses qui écrivent dans leurs fictions "J'ai dit non! Oui! Non! Oui! Non! Oui je te dis!"

Alors les meufs, on a la chance d'avoir une langue évoluée, avec une expression faite EXPRES pour pouvoir affirmer son avis. Je sais qu'il peut paraitre ardu de l'écrire tant son orthographe est complexe, mais je vais quand même vous le mettre. Attention, accrochez vous à votre chaise à roulette ou à vos draps, serrez les dents, vous pouvez le supporter:

 

 

S. I.

 

 

 

SI!

 

Bordel de dieu, les filles, je sais bien que les anglais et les hollandais {les autres je suis pas certaine donc je m'abstiens) n'ont pas de "si" affirmatif dans leur vocabulaire, et qu'ils répondent bêtement oui quand on leur dit non, mais nous avons la chance, l'honneur d'avoir un "si". UTILISEZ LE!

 

Parce qu'on dirait pas, mais c'est vous, sous-titreuses de séries américaines, traductrices de fictions anglaises, de mangas, écrivains de fictions amateurs etc, c'est  VOTRE faute si ce "oui" "non" entre dans les moeurs.

Idem pour se sentir à l'aise, feel confortable, être confortable ça qualifie un matelas ou un fauteuil. Et Stomach, je vous ai déjà rabâché les oreilles avec le fait que ça se traduit par ventre, donc je vais pas continuer. Cessez de traduire mot pour mot, interprétez la phrase et réécrivez la avec un français réel. Pitié. Pour nos générations futures. Sinon on va finir comme les québequois, persuadés de parler un vrai français tout en utilisant à tort et à travers des "napkin, pankakes, luncher le midi, j'ai un chum, je fais des jokes etc etc" {Voir article C'est la Gêne sur le Quebec, Ici.}

 

A part ça, il y a une fiction qui est actuellement extrêmement mise à jour et que j'adore, qui s'appelle... Deux petites secondes, j'ai zappé. Heu. Un truc avec un fantôme... Ouai bref, elle est suuuper originale, on se demande ou l'auteur est allée chercher tout ce qu'elle a écrit, et chaque chapitre est un vrai bonheur à lire. Je vous la conseille plus que vivement.

 

Ah oui, l'auteur c'es Lychee! Rien que pour ça faut aller la lire. Elle a reçu je sais plus quel prix en 2009, un truc jeune auteur etc. Le Fantôme et M. Potter. Non je ne me suis pas brusquement souvenue du titre, j'ai juste triché comme une barbare ^^. Voilà. Bon en fait je viens de lire l'entête du dernier chapitre posté, et finalement elle publiera les trois derniers chapitres en fin d'année, genre après noël quoi. Mais c'est pas grave! Lisez la quand même, et souffrez avec moi!

 

 

Très bientôt un Annuaire du Yaoi sera mis en place, un truc assez pro, avec des critères assez pointus, qui sera {peut-être, tout dépend de votre résistance à la postérité} mis en lien sur wikipédia comme fichier de référence pour mettre en avant les fictions yaoi amateurs. Histoire qu'on ai notre section. Parce que flute, on existe!

Alors bien entendu, ça reste réservé aux amateurs {Poppy Z Brite n'y aura pas sa place, c'est pour nous, rien que pour nous}, les pages de présentation ne seront pas là pour vous briser genre "design: hideux" ça sera plutôt "design: classique de la plateforme" vos histoires seront citées, vous pourrez fournir vos résumés, et vous aurez une partie réservée à votre petite personne. Ce ne sera pas un annuaire de critique, simplement de faits. Par exemple il y aura une partie "mises à jour: aléatoires/rares/fréquentes/tous les mois" etc.

Cet annuaire aura pour but de nous mettre un minimum en avant, parce que quoi que vous en pensiez, vous existez, votre travail est conséquent, il fait avancer le monde du yaoi, millimètre par millimètre. Même sans une qualité extrême.

Voilà. Pour plus d'informations et pour soumettre votre blog vous pouvez vous adresser à annuaireyaoi@hotmail.fr .

Je vous encourage VIVEMENT à vous faire référencer, il n'y a pas de timidité à avoir, c'est simplement comme un annuaire téléphonique, vous serez perdues dans la masse, et pas de panique, le lien ne sera pas mis sur wiki ou d'autres trucs de références tant qu'il n'y aura pas au minimum une vingtaine de sites. Et puis ça fera évoluer notre petit monde beaucoup trop restreint et motivera peut-être de nouvelles recrues à s'y mettre!

Une fois que vous vous serez proposées, un formulaire vous sera envoyé, avec quelques informations à donner, bien entendu, pas de trucs comme votre âge, votre prénom, votre région. Simplement ce que vous souhaitez faire de votre vie, comment vous voyez l'avenir du Yaoi, comme vous qualifieriez vos écrits, et la présentation de vos histoires.

Arrivé là, on vous demandera d'éviter les "heuuuu" et "^^" et "lol" et "jsais pas trop en fait pourquoi j'ai commencé, t'as vu, Parce qu'en fait comme ça un jour genre j'me suis dit t'as vu viens on fait un site avec des histoires wesh t'as vu hinhin comme ça genre".

 Le lien du site une fois mis en place vous sera envoyé, et vous pourrez filer le lien à vos copines pour qu'elles aillent vous lire. Un logo "ce blog est référencé sur l'Annuaire du Yaoi" vous sera "offert", et vous aurez le choix de le mettre ou non sur votre site. Rien n'est obligatoire. Ce sera en quelque sorte un... Label qualité, genre comme ce qu'il y a sur vos poulets fermiers.. KrrKrrKrr.

Voilà voilà... Qu'est-ce que j'ai oublié?

Bon je récapitule.

-Un annuaire de référence Yaoi va être mis en place. Ok.

-Il sera réservé aux amateurs {si vous avez publié une nouvelle, vous êtes encore considérées comme amateurs}. Ok.

-Il référencera les blogs/sites/sessions de fictions, d'histoires, de romans, de fanfictions yaoi. Ok.

-Ce ne sera pas un site de critiques. Si vous souhaitez un avis personnel, il faudra le demander {et il vous sera donné avec plaisir, et publié sur votre page si vous le souhaitez}. Ok.

-Le site ne sera mis en lien sur des sites de référence qu'une fois assez complet, histoire que vous ne vous sentiez pas ambassadrice gênée qui se retrouve sur le devant de la scène. Ok.

-Un logo vous sera offert, sans obligation de publication. Ok.

Je crois que c'est tout.

Pour plus d'informations, contactez l'équipe par mail à annuaireyaoi@hotmail.fr Ou par téléphone au 06 29.... Nannnn jdécooonne.

 

....

 

Comme elle est pas drôle la créa xD

 

Bon revenons à nos moutons, un nouveau chapitre de Broken Wings, pour vous, en cadeau d'avant noël. En passant, j'ai pas de calendrier de l'aveeeeeeeeeent T____T.

Oui, j'ai 21 ans. Et alors?!

 

Il se peut qu'il y ai des non sens et des fautes de français, c'est extrêmement dur de "penser" anglais et d'écrire français. Car en anglais certaines tournures auront un sens dans votre tête, mais pas en français une fois traduit. Et je ne parle pas uniquement des trucs genre il pleut des chiens et des chats. 

Bref, n'hésitez pas à m'engueuler. Autant que je vous emmerde avec confortable, si, et estomac.

 

Voilà, bonne lecture, et merci pour vos nombreux commentaires d'encouragement, c'est un vrai plaisir de vous lire!

Bisous!

 

 

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Chapitre 4 Commencé le 11/12/10 à 18h30 achevé le 18/12/10 à 17h.

 

Jak lécha ses lèvres sèches, sa tête était encore embrumée, il brulait de l'intérieur comme s'il avait été en fusion, et son sexe lui paraissait prêt à exploser. Cette insupportable sensation d'être prêt à jouir mais de ne pas pouvoir avait faiblit dès qu'Akitra l'avait lâché, mais il avait toujours la plus énorme trique qu'on puisse avoir, et ne se sentait pas de force à se redresser et à s'en occuper.

 

Se retournant lentement, Maika s'adossa dos à la porte et s'observa un instant, son torse était taché de sang et imbibait sa chemise. Sans un regard vers Jak, il se déplaça vers sa commode et fouilla dans les tiroirs, en sortant un tissu blanc et une bouteille d'un liquide incolore qui pouvait être de l'eau comme de l'alcool.

 

« Me... Merci, » Fit Jak la voix encore tremblante, « De l'avoir ar-arrêté. »

« Je l'ai pas fait pour toi » Répondit Maika, versant un peu du liquide incolore sur le tissu. Il le pressa contre ses plaies et laissa un souffle douloureux passer entre ses dents serrées. Alcool. Jak le fixa pendant un moment, puis agrippa le cadre du lit et se redressa. Ses jambes étaient parcourues de picotements, aussi lourdes que du plomb, et sa queue s'étendait le long de sa cuisse. Il avait désespérément besoin d'éjaculer. Il se dirigea vers la porte, traînant des pieds, mais hésita.

 

« Est-ce qu'il va parler à quelqu'un de... »

« Sans doute » coupa Maika, frottant le sang collant à demi séché sur son ventre. Jak l'observa faire pendant un moment, et saisit la poignée de porte. Peut-être qu'une petite discussion avec le psy ou l'infirmière lui ferait du bien.

 

« Je reviens dans un instant », dit-il se doutant bien que Maika s'en ficherait.

« Si c'est la salle de bain que tu as en tête, tu devrais y penser à deux fois avant d'y aller. » fit le faerie. « Le chef d'établissement a expulsé un type qui se branlait là bas ».

« Expulsé » répéta Jak, « pour s'être masturbé?  Il se rend compte qu'on est des mecs hein? »

« Elle s'en fiche » répondit Maika. « Le règlement dit pas d'activité sexuelle dans les zones publiques, et c'est une salle de bain commune. »

 

« Merde », marmonna Jak. C'était déjà la poisse de se faire emmerder par un faerie psychotique, mais en plus il devait à présent se secouer le dragon devant Mr. Sympathique. Ca allait être une longue année. « Hum, tu permets? » demanda Jak, faisant un pas hésitant en direction de son lit en déboutonnant son pantalon.

 

« Je t'en prie », répondit Maika, laissant tomber le tissu et se dirigeant vers la porte. « Je m'en allais de toute façon. ». Jak regarda ses longs doigts délicats commencer à fermer sa chemise, couvrait les coupures.

 

« Attends », fit le mage, et Maika tourna brutalement le regard dans sa direction, ses yeux brillant dangereusement.

« Oublie ça » siffla-il entre ses dents. « Je baise pas les humains, et personne ne me saute, c'est clair? »

« C'était pas... Je n'allais pas te... » bégaya Jak, secouant la tête. « J'ai juste... Que ce soit délibéré ou pas, j'ai apprécié le fait que tu l'aies stoppé, et je me suis dit que... Enfin, je suis un mage, et je peux soigner ces plaies si tu veux, comme ça Akitra ne te fera pas d'ennuis. Si tu veux quoi » répéta Jak tandis que Maika le fixait simplement. Après un moment, le faerie écarta les mains de l'avant de sa chemise.

 

« Bien », dit-il, avant de traverser la pièce et de s'immobiliser près de Jak. « Dépêche toi »

 

« Désolé de te demander ça mais... T'es quel genre de faerie? » demanda Jak, soudainement nerveux.

« Pas un ainmhain » répondit Maika. Jak acquiesça et se tourna vers sa commode, ouvrant le premier tiroir avec un grincement. Il en sortit une petite fiole de gel d'aloe et un fin pinceau en poils de lapin. C'était un pinceau d'artiste, censé servir à la peinture sur toile, mais Jak ne trouvait rien de mieux pour appliquer des runes sur la peau. L'aloe était particulièrement bonne pour les sorts de soins, puisqu'elle possédait des propriétés naturelles d'antiseptique et d'analgésique, et était assez épaisse pour ne pas couler et altérer les runes.

 

« Ca va peut-être un peu chatouiller » Fit Jak, trempant la pointe du pinceau dans le gel. Il s'approcha et tendit la main, mais Maika lui saisit le poignet, et le serra presque douloureusement.

« Je sais aussi lire les runes » dit-il. « Ne tentes rien ».

« Ca me serait pas venu à l'esprit » Fit Jak, et il se dégagea du faerie paranoïaque. Dire que les gens disaient que les mages étaient suspicieux.

 

Avec de longs mouvements prudents, Jak peint la rune de soin sur le torse de Maika, juste sous le sternum. L'aloe miroitait sous la lumière grise passant les fenêtres, lisse et brillante sur la peau brun sombre. Jak se prit à laisser ses yeux voyager sur le ventre plat du faerie, s'arrêtant sur le bijou perçant le haut de son nombril, une pierre polie d'améthyste paraissant miroiter à l'intérieur de la fente étroite et descendait jusqu'à la fine ligne de poils turquoise et vert sombre qui disparaissait sous la ceinture de son pantalon. Sa queue eut un soubresaut et il s'éloigna de Maika, soudainement hors d'haleine.

 

« Joli piercing », fit-il, se retournant pour poser l'aloé et le pinceau sur le haut de la commode. Sainte merde il avait mal. C'était presque aussi douloureux qu'un coup dans les couilles. « C'est une monture en... argent? »

« Acier », répondit Maika, et Jak fronça les sourcils .

« Mais c'est... C'est du fer, » dit-il. « Ca ne te brûle pas? »

« Comme si c'était en fusion » répondit rapidement le faerie. « Tu peux te dépêcher, j'ai des trucs à faire. » Jak en doutait, mais il déboutonna rapidement son pantalon et libéra son érection lancinante. Fouillant sa poche et en sortant un mouchoir froissé, il se tourna vers Maika. Le faerie baissa les yeux vers le sexe du mage et fit un bruit de gorge clairement dénigrant.

 

Jak sentit son visage rougir.

« Quoi » demanda-il. « T'as un souci avec ma queue maintenant? »

Maika remonta son regard glacé vers le visage du mage.

 

« Aucun souci » dit-il. « J'avais juste oublié combien les queues humaines étaient épaisses et primitives » Jak n'avait pas de réponse à ça. Il n'avait jamais vu de sexe faerie, mais ne put s'empêcher de se demander à quoi elles devaient avoir l'air si la sienne était « épaisse et primitive ».

 

« Tu veux que je présente mes excuses à ta queue? » Demanda Maika d'un ton faux.

Jak pouvait endurer beaucoup et simplement s'en foutre, particulièrement si l'emmerdeur avait un souci avec lui, et Maika semblait clairement en avoir un, mais Jak n'était qu'un humain. Il se raidit, crispant ses épaules et fixa Maika dans les yeux.

« Va falloir que tu arrêtes d'être un tel connard », dit-il, luttant pour garder une voix égale. « Je t'ai rien fait, alors arrête de me traiter comme si chaque merde dans ta vie était de ma faute! »

« Ou quoi? » Demanda Maika, faisant un pas menaçant vers lui.

« Ou tu peux soigner tes putains de plaies tout seul », répondit le mage en lui tournant le dos.

 

Il pouvait sentir le Faerie se tenir derrière lui, mais il s'en foutait. Il frotta la paume de sa main sur le haut de sa queue, déjà humide et brillante de foutre, et l'étala sur la longueur, serrant les dents pour retenir un long gémissement. Maika l'avait peut-être sauvé des griffes d'Akitra, mais ça restait sa faute si Akitra avait débarqué à la base. Jak ne lui devait rien du tout.

 

« C'est bon ça va, » fit soudainement Maika. « Je suis désolé. »

« Désolé de quoi ? Demanda le mage, jetant un coup d'œil par dessus son épaule tandis que sa main s'enroulait autour de son sexe et y donnait plusieurs coups de poignet rapides et fermes. Il frissonna intérieurement, son souffle se bloquant dans sa gorge. Ca n'allait plus durer longtemps.

 

« Désolé d'être un connard », siffla Maika entre ses dents.

Jak hocha la tête.

 

« Excuses acceptées » Avec réticence le mage écarta sa main de son sexe et l'essuya sur le mouchoir. « Bouge pas », dit-il avant de poser sa main à plat sur le torse de Maika, l'aloe glissant entre leurs peaux. Fermant les yeux, Jak se toucha de l'autre main, de longues caresses, lentes, presque taquines, flattant le dessous de son sexe, frottant contre le point sensible sous le gland. Il ignora la douleur dans ses testicules, le tremblement dans sa gorge, ce n'était pas la destination qui importait, simplement le voyage, et il devait le rendre aussi long que possible. Maika fit un son surpris et Jak ouvrit les yeux.

 

Ses mains brillaient. Tandis que le plaisir et la luxure se transformait en magie, elle se regroupait dans ses mains, d'un jaune vert pale et brillant à travers sa peau. L'esprit un peu lent et embrumé, et pas tout à fait concentré sur sa tache, Jak tenta de calculer combien d'énergie il lui faudrait pour soigner toutes ces plaies. Certaines d'entre elles étaient partiellement cicatrisées, aucune n'était très profonde, et il pouvait compter sur l'aloe pour magnifier son pouvoir, mais malgré tout, il valait mieux prendre large par précaution.

Ravalant un grondement de frustration, il passa un seul doigt dans le liquide s'écoulant du haut de son sexe, et l'étala autour du gland. Doux Maele, il avait tellement envie de venir. Juste un peu plus... Son sexe eut un soubresaut, ses couilles se firent lourdes, et il écarta brusquement sa main, son corps entier tremblait tandis qu'il combattait l'orgasme. Privée de stimulation sa queue pulsa, la douleur persistait à l'intérieur de lui presque qu'autant que lorsqu'Akitra le touchait.

Serrant les dents, Jak poussa l'énergie vers sa main pressée contre le torse de Maika, le soulagement l'inondant tandis que sa main entière s'enflammait d'une lumière vert jaune brillante. Ca devait suffire.

Prenant une longue et lente inspiration, Jak concentra son énergie sur le sort, puis il expira en relâchant la magie. L'Aloe devint froide entre eux tandis que le pouvoir cheminait à l'intérieur et Maika haleta. Ils restèrent immobiles un moment encore, les doigts de Jak demeurant sur la peau chaude et veloutée, et il laissa sa main retomber le long de son corps.

 

« C'est fait » fit Jak, laissant glisser ses yeux sur les nouvelles cicatrices à peine visibles. Elles semblaient avoir des années plutôt que quelques secondes. Avec un grondement, ils se retourna et enroula une main autour de son érection, l'autre attrapant le mouchoir et le tenant prêt. Cela ne prit que quelques mouvements de plus avant que Jak se laisse aller dans le tissu froissé. Hors d'haleine et légèrement pris de vertige, il ne bougea pas pendant un moment, laissant les derniers frissons de plaisir parcourir son corps, puis il s'essuya et replaça son sexe ramolli dans son jean.

 

Lorsqu'il se retourna, Maika était de l'autre côté de la pièce, fouillant dans sa propre commode. Il avait changé de t-shirt, celui imbibé de sang avait été abandonné sur le sol au profit d'un haut noir moulant. Sortant une paire de chaussettes, Maika ferma son tiroir et alla s'asseoir sur le bord de son lit. Pas sur de ce qu'il devait dire ou faire, Jak se tint simplement debout et le regarda glisser ses pieds dans les chaussettes.

 

« Pourquoi le fais-tu? » demanda-il finalement, se sentant comme s'il méritait au moins une explication. « Pourquoi te fais-tu du mal? »

 

« C'est pas tes affaires » répondit le faerie, sortant une paire de bottines noires usées de dessous son lit. Jak secoua la tête et soupira, abandonnant. Il se retourna vers sa valise toujours ouverte sur son lit et en sortit un set de draps. Ce n'était absolument pas ses affaires, et il comptait bien s'en rappeler la prochaine fois que Maika se couperait et aurait besoin d'être soigné.

 

Soudainement, le ventre du mage se mit à gargouiller, bruyant dans le silence, lui rappelant que son petit déjeuner devait se trouver quelque part dans la rivière Nerrian. Il jeta les draps au pied du lit et fouilla dans la valise, espérant que sa mère avait prévu une boite d'encas. Il n'eut pas cette chance, mais il trouva une photographie de sa famille sous son oreiller: Sa mère, son père, et sa petite soeur Ginna. Au dos de la photo, écrite par la main de sa mère, se trouvait la date à laquelle elle avait été prise, premièrement en temps universel -le 2 Fan'shaa, année 10,217- et une seconde de leur propre calendrier -le 24 ni ky Indrian, 3,439. En dessous, de ces dates, le mot disait «  Tu nous manque fils. Rends nous fiers. Avec amour, maman. »

Clignant des yeux pour échapper aux larmes, Jak s'avança vers le bureau et en ouvrit le tiroir. Plaçant la photo à l'intérieur, il le referma. Il ne s'était jamais autant éloigné de sa maison, et ça prendrait des mois avant qu'il ne puisse y retourner. L'été entier s'étendait entre lui et les ridicules deux semaines de vacances d'automne. Il se demanda s'il était trop tard pour reprendre le ferry vers Baevern ry Maas, trop tard pour avoir un vol en direction du Capitol. Il voulait rentrer chez lui.

« Alors, c'était ta famille? » demanda soudainement Maila. Jak tourna les yeux vers lui, debout à côté de son lit, les mains dans ses poches, et se retourna.

« Laisse moi tranquille » fit il, retournant à son déballage. La dernière chose qu'il voulait c'était l'opinion de Maika sur le fait de garder une photo de sa famille sur son bureau. Après un moment, Jak entendit Maika traverser la pièce en direction de la porte puis l'ouvrir. Bon débarras se dit-il, pressant une main sur son ventre alors qu'il faisait un nouveau grondement. Il attendit d'entendre la porte se fermer, et après quelques secondes il lança un regard par dessus son épaule. Maika se tenait sur le pas de la porte, le regardant, son visage aussi expressif que celui d'un cadavre.

Jak ouvrit la bouche pour dire au faerie d'aller se faire voir, mais Maika parla en premier.

« La cafeteria est au fond du hall, et après les doubles portes, le grand bâtiment gris de l'autre côté du jardin. Le repas de midi est servi de onze à quatorze heures. » Là dessus, il sortit dans le couloir et claqua la porte derrière lui. Jak retourna une fois encore à sa valise et fit lentement courir ses mains sur le cuir craquelé, avant le la fermer, la soulever, et la glisser sous son lit.

 

 

A suivre...

 

Par Absynthe - Publié dans : Broken Wings, de Katica Locke. New! - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 20 février 7 20 /02 /Fév 09:25

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Coucou! Voici un nouveau chapitre de la traduction de Katica Locke.

Il est pas très long, mais le suivant arrive.

Ca y est je suis en vacances, je vais -peut-être- pouvoir me consacrer à mes histoires, et aux projets parrallèles.

 

Mince, je sais pas trop quoi vous dire, je suis un peu démotivée mais rien de bien méchant.

Comment expliquer ça? Je n'ai plus cette fougue de la jeunesse "écrivaine"... Je contemple mes pages irrémédiablement vides avec désespoir et angoisse, mais chaque fois que mes mains se posent sur les touches de mon clavier, une sorte de torpeur s'en empare et les fait demeurer immobiles ou les fait dévier vers d'autres occupations terriblement utiles. Classer ses crayons, se couper les ongles, les vernir de jaune et de brun, rajouter des points bleus, tout ôter, sniffer le dissolvant et se marrer comme une baleine...

Je regrette ces années ou les idées affluaient sans cesse, me faisant les rejeter à contre coeur. Aujourd'hui je suis incapable d'inventer quoi que ce soit. Même de suivre un plan que j'ai tracé, même habiller le squelette d'un chapitre que j'ai déjà écrit.

Je suis fatiguée. Tout le temps. Mes muscles me tirent et mes mains tremblent, je n'arrive plus qu'à lire des écrits qu'au final je trouve sans saveur.

Lire sans m'arrêter des histoires sans intérêt, au dénouement deviné dès les premiers chapitres. Pas d'intrigue. Pourquoi faire? Ce n'est pas pour elle qu'on lit de telles histoires.

Je vois le yaoi crouler sous des niaiseries et féminités d'auteurs femmes-enfants. Et je contribue au déclin d'un genre que j'avais appris à apprécier. Je suis un membre de ce comité pathétique fantasmant sur des personnages irréalistes et à la personnalité plus que trouble, banale et fade.

Si je lisais du yaoi, c'était pour échapper aux pathétiques héroïnes et à leurs répliques Bella-tesques. "Heuuu, non, je veux pas, j'ai une volonté de fer. Si. Oh, tu es beauuu, je suis faible et superficielle".  

A quoi bon continuer si nos hommes se transforment en pouffiasses désoeuvrées?

Aujourd'hui, quand je pense à mes "écrits", je ressens une honte profonde à l'idée qu'ils soient lus et que l'on m'en attribue le "mérite".

Je me suis laissée porter par une mode, un fanatisme ridicule tout en m'imaginant avec orgueil être une "artiste". J'en ris jaune. Les faits sont là. Je n'en suis pas une. Je sais manier les mots selon des schémas précis que l'on m'a appris.

...Ou que j'ai volé à d'autres. Et ils se gorgent d'une fierté maladroite, d'un désir de se distinguer et de créer quelque chose de beau alors qu'ils ne sont que des chiffons inspirés d'écrits d'autres pathétiques "auteurs".

Je m'arrête là. A la relecture, l'utilisation de tels mots me rend encore plus ridicule. On va arrêter le massacre.

 

Bonne lecture à vous, bonnes vacances aux chanceuses!

 

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 {Je trouve cette vieille pub absolument terrible}

Ah,  et si vous vous ennuyez, ou si vous vous sentez grosse, ou moche, ou grosse et moche, ou mal habillée, ou ou ou...

Et même si vous vous sentez pas tout ça, allez voir ce blog, c'est mythique:

 

 http://ptitecrotte78.skyrock.com

HAHAHAHAH

 

 

 

 

Chapitre 5 : Commencé le 9/01/11 à 9h. Fini à 15h.

 

Jak entra dans la cafétéria, l’air était saturé du son des voix des élèves et du délicieux arôme du pain chaud et de la viande grillée. De longues tables sur tréteaux emplissaient la pièce, occupées par de petits attroupements d’étudiants, riant et conversant tandis qu’ils attendaient l’heure du repas.  La grande horloge de cuivre au mur indiquait vingt minutes avant le service, et Jak soupira lorsque son ventre gronda une fois encore.

« Hey, salut ! » Jak sursauta tandis qu’un jeune homme s’installait sur le banc près de lui, ses cheveux courts miroitants d’orange et de rouge, ses yeux rayonnants comme des braises. Mage de feu sans doute. Le roux sourit et tendit sa main. « Je m’appelle Zaiden ».

« Moi c’est Jakil », répondit Jak lorsqu’ils se serrèrent la main. « Enchanté ».

« De même » fit Zaiden. « T’as l’air tout seul assis là sans amis. T’es un mage de terre, j’ai raison ? » Jak acquiesça et Zaiden pointa un pouce vers son propre torse. « Mage de feu. Je gerbais juste à côté de toi pendant le voyage en ferry. » A présent Jak reconnaissait le roux qui l’avait presque renversé en tentant d’atteindre le bastingage. Zaiden jeta un coup d’œil à l’horloge et soupira. « Ils devraient ouvrir la cuisine juste un petit peu plus tôt le premier jour. Je crève la dalle. Au moins, la bouffe est bonne. »

« Tu as déjà mangé ici avant aujourd’hui ? » Demanda Jak.

Le mage de feu acquiesça.

« Je suis un deuxième année. Tu es nouveau toi ? » Jak hocha la tête. « Je me disais bien. Alors, que penses-tu de l’université pour l’instant ? »

Jak ouvrit la bouche, puis la referma.

« L’école est magnifique », dit-il finalement. « Il va falloir que je prenne le temps de m’habituer aux autres étudiants par contre… »

Zaiden rit.

« On dirait que tu as des problèmes de cohabitation. Qui est-ce ? »

« C’est rien vraiment » Fit Jak en secouant la tête. « J’ai juste… C’est un faerie appelé Maika et… »

« N’en dis pas plus » coupa Zaiden avec un sourire torve. « Maika est… particulier, mais ce n’est pas un mec méchant. Tu as rencontré son ami, Akitra ? »

« Ils sont amis ? » demanda Jak. « Ils n’agissent pas en tant que tels. »

« Les faeries sont étranges » fit Zaiden en haussant les épaules. « Et fais gaffe à Akitra c’est un… »

« Ainmhain sidhe, je sais » coupa Jak, réprimant un frisson. « Il n’aime pas beaucoup les mages hein ? »

« Pas vraiment » répondit le roux. « Tu peux toujours faire un signalement pour harcèlement s’il devient trop sérieux, mais normalement il te fout la paix si tu l’ignores. » Zaiden jeta un nouveau coup d’œil vers l’horloge, puis de l’autre côté de la salle au comptoir de service, ou la vitre était toujours fermée. « Mec, je ne sais pas si je vais encore tenir quinze minutes… Oh, maintenant il y a un gars pour lequel je suis vraiment désolé. » Il pointa du doigt en direction d’une des portes, qu’Izeri venait juste de passer. « Ce gars est dans la chambre à côté de la mienne, et son coloc est ce connard de requin garou appelé Charias. »

« Je l’ai rencontré » répondit Jak en fixant Izeri traverser la pièce et s’installer à une table. »

« Qui ça ? » Demanda Zaiden. « Le requin ou le faerie ? »

« Les deux en fait, mais je parlais plutôt de Charias. »

« Ouai, c’est vraiment pas un cadeau » fit le roux en secouant la tête.  « Je crois que c’est sa septième année, mais je suis pas sûr ».

« Il est stupide ou un truc dans le genre ? »

Zaiden rit.

« Mon dieu non, il est plus intelligent qu’une grande partie des professeurs, mais il continue d’échouer en cours parce qu’il ne s’entend pas avec les autres. La coopération et le travail d’équipe sont des concepts étrangers pour lui apparemment. »

« Je vois, j’essaierais de rester loin de lui aussi dans ce cas » Fit Jak en se levant du banc. « C’était un plaisir de te parler Zaiden. »

« De même Jakil » fit Zaiden avec un sourire. « On devrait faire un truc un de ces jours ».

« Bien sûr » répondit Jak en acquiesçant. « On pourra étudier, ou faire nos devoirs ensemble… »

« Ah… Des devoirs… » répéta le mage de feu en se renfrognant légèrement. « Ouai ok… Je pensais qu’on pouvait juste coucher ensemble ». Jak haussa les sourcils, restant sans voix. S’il y avait une chose qu’un mage n’était pas, c’était être direct. Tout était une question de pouvoir, de manipulation, une dance torsadée de mensonges et faveurs. C’était quelque chose qu’il avait appris très tôt –joue le jeu ou rentre chez toi. Alors quel genre de jeu jouait Zaiden ?

Après un moment, Zaiden se leva, le visage rouge brique.

« Je… Je suis désolé » fit-il. « Des fois je parle sans réfléchir. Oublie ce que je viens de dire. » Il commença à s’éloigner mais Jak le rattrapa et lui saisit le bras. Zaiden se retourna, une grimace inquiète au visage, comme s’il s’attendait à moitié à ce que Jak le frappe.

« C’est rien » répondit Jak, le relâchant. « Tu m’as juste pris par surprise, c’est tout. Je n’avais jamais rencontré de mage aussi candide avant ». Clairement rassuré, Zaiden lui sourit.

« On est généralement une colonie de connards sadiques hein ? » Jak rit et hocha la tête. « J’ai tenté d’être comme ça » fit le roux. « Le lycée a été terrible parce que j’ai tenté de jouer le jeu et ai raté misérablement. J’ai juste pas l’instinct de tueur, ni l’attitude maligne. Tout le monde le savait, et ils ont tous pris l’avantage sur moi. Donc maintenant je n’essaie même plus. » Il fit un pas en avant et replaça une mèche de cheveux bruns de Jak derrière son oreille. « T’aimerais pas, juste une fois, pouvoir avancer vers un mec et lui dire « hey, je te trouve canon. Tu permets que je te mange les fesses ? » sans tout le jeu de positions et de négociations ? »

« Ouai, ça serait sympa » s’esclaffa Jak.

Zaiden fronça à nouveau les sourcils.

« Bon, et c’était un « ouai ça serait sympa de dire ça » ou « ouai, ça serait sympa que tu me manges les fesses », parce que ça serait franchement embarrassant si je comprenais mal. »

Jak ne fit que le fixer pendant un moment, puis sourit et secoua la tête.

« Les deux Zaiden, mais sur le moment je disais que ce serait bien de ne pas avoir à jouer de jeux pour une fois. On en parle plus tard ok ? »

« Compte là-dessus » répondit Zaiden avec un clin d’œil et un sourire. Jak s’éloigna, zigzaguant entre les tables, tentant d’éviter la nuée d’étudiants. Il ne pouvait plus voir Izeri, mais comme la vitre venait juste de s’ouvrir, Jak se doutait bien qu’il n’était pas encore parti. Arrivant au bout d’une table, il ne vit pas le sac de livres au sol avant qu’il ne tape dedans.

Plusieurs livres et une poignée de stylos roulèrent au sol.

« Merde » marmonna Jak, s’accroupissant pour ramasser les fournitures. Quelqu’un se rua vers lui de l’autre bout de la table et Jak jeta un coup d’œil vers lui. Il put voir des cheveux d’un brun aux reflets sable tombant devant des yeux noisette tandis qu’il tombait à genoux et ramassait les livres éparpillés. « C’est ton sac ? » Demanda Jak, lui tendant un livre et quelques stylos.

« Oui, je suis désolé » fit le jeune homme, les yeux baissés. « Je n’aurais pas dû le laisser ici. Tu ne t’es pas fait mal au moins ? »

« Non, je vais bien » répondit Jak, attrapant le dernier livre et jetant un coup d’œil au titre. ‘La dynamique des groupes : Comment trouver votre place ?’ Jak lui tendit, notant cicatrice de morsure sur son avant bras, rose et plissée, pas plus vieille que quelques années. « Je suis désolé d’avoir cogné dans tes affaires. J’aurais dû regarder ou j’allais. »

« C’était ma faute » répondit le garou, rangeant les derniers des stylos dans le sac et se redressant. Jak se leva à son tour et lui tendit la main.

« Je m’appelle Jakil. Mais tout le monde m’appelle Jak . »

« Moi c’est Moonsinger. » Il jeta un coup d’œil vers la main du mage mais refusa d’y toucher. « Désolé de m’être mis sur ton chemin. Je dois y aller. » Il se tourna et s’éloigna, en direction du large groupe au bout de la table. Tous des garous sans doute. Moonsinger dit quelque chose et plusieurs d’entre eux regardèrent dans la direction de Jak.

Avec un haussement d’épaules, et choisit de continuer son chemin, mais le trouva bloqué par un grand type à l’air hargneux avec une peau de la même couleur qu’un chocolat noir. Son crâne était rasé et ses yeux bruns se plissèrent jusqu’à être des fentes tandis qu’il fixait Jak, les bras croisés sur son torse.

« Heu, salut. » fit Jak en reculant d’un pas. Le type le suivit, décroisant ses bras et se baissant jusqu’à hauteur du visage du mage.

« Je prends soin des garous ici mage, et si je te vois en emmerder l’un d’eux encore, je t’arrache les bras, compris ? »

« Je l’emmerdais pas », contra Jak. « J’ai trébuché sur son sac. Je l’aidais à ranger ses affaires. Maintenant j’apprécierais foutrement que tu t’écartes de ma face. » Pendant un long moment tendu, aucun des deux ne bougea.

« Je connais ta race » siffla l’autre entre ses dents. « On est pas des animaux. »

« Je sais pas qui t’a fait du mal » répondit Jak, « Mais c’était pas moi ». Finalement, le garou se redressa et passa à côté de lui, rejoignant le groupe de métamorphes au bout de la table. Jak relâcha le souffle qu’il n’avait pas conscience d’avoir retenu et s’éloigna.

Il n’avait pas compris pourquoi ce type était tellement en colère au moment du commentaire sur le fait qu’ils n’étaient pas des animaux. Dans certains mondes, particulièrement ceux ou les Chasseurs avaient une ancre solide dans les mœurs, le seul moment ou un garou était protégé de la chasse était lorsqu’il appartenait à quelqu’un. Et généralement, les seules personnes assez riches et puissantes pour posséder un garou étaient les mages. Jak était le premier à admettre que les mages pouvaient être sadiques et cruels –c’était l’un des dangers de la magie- mais il n’était pas l’un d’entre eux, et il n’appréciait pas que les gens s’imaginent qu’il le soit.

 

 

Par Absynthe - Publié dans : Broken Wings, de Katica Locke. New! - Communauté : Histoire érotique
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Vendredi 8 avril 5 08 /04 /Avr 20:59

Bonjour mesdemoiselles!

J'espère que tout va bien pour vous, de mon côté j'ai un partiel de droit dans qulques jours et j'ai toujours pas fait de fiches, plus un contrôle de marketing et là j'ai carrément PAS les cours. Mais ça va. Je souhaitais m'excuser pour la vague de panique que j'ai créé à mon dernier article, vous me connaissez maintenant, j'adore me plaindre. Et je souhaiterais vous remercier pour vos nombreux messages de soutien, vous n'avez pas idée à quel point c'est magique de vous lire.

 

Bon, un grand nombre d'entre vous ont reçu la newsletter, mais pour me répéter et passer pour une vieille gâteuse, L'Annuaire du Yaoi vient juste d'ouvrir! Pensez à passer dessus découvrir des auteurs que vous ne connaissez pas, et à nous proposer ceux que vous appréciez! Que ce soit sur ff.net, fictionpress, ou des sites divers!

 

Ah oui, pis cliquez là aussi!

Merci =)

 

Mince j'avais plein de trucs à vous dire. audrait que je les note dès que j'y pense. Merdouille.

Ah! J'en ai retrouvé un:

Voici un site sur lequel vous pouvez récupérer plein de ebooks type milady, vous savez, genre anita blake, et compagnie, tous les anne rice, briggs, hamilton etc sont dessus. Ca vous fera des économies parce que par exemple 25€ pour le nouvel anita blake, moi ça me fait mal au cul ^^

http://www.teamalexandriz.org

 

Voilà voilàà... Mhh... L'article du Nouveau Prof est... Toujours en cours. Ouai. Honteux c'est vrai c'est vrai. Mais en fait quand je veux le reprendre, ben je le relis histoire de l'avoir en tête... Mais putain AVANT d'arr^ver à la fin de ce que j'ai écrit, je m'emmerde déjà. Nan mais pour dire! Alors du coup je sais pas trop quoi en faire. Le recommencer? M'acharner et le finir à l'arrache? Je sais pas, j'hésite.

Mais en tout cas, le chapitre 7 de Broken Wings est tout juste commençé, et vous avez aussi l'excellent premier article de Miyahow à lire! ===>

 

Ah, hm, le chapitre est pas relu, donc si quelque chose est incompréhensible, hésitez pas!

 

 

Spéciale "Cass-dédi" aux Abysh: Vous êtes grâves, j'adore <3

 

aw





Chapitre 6. Commencé le 9/01/11 à 15h30. Fini le 8 avril. *honte*

 

Soudainement, l’énorme cloche Ithaélique se mit à sonner, son timbre profond et cuivré résonnant sur l’ensemble du campus depuis sa tour. Avant même qu’elle eut finit de sonner, presque tout les gars de la cafétéria s’étaient mis en ligne le long du mur Nord, et le comptoir était plein de plateaux de sandwiches et d’ailes de poulet, soupes et pates, lait et jus de fruits. Jak et les autres trainards, sans doute des premières années, se dirigèrent vers la fin de la file.

 

« Jak , par ici ! » Izeri lui fit geste de la main du milieu de la file.  « Amène-toi, je t’ai gardé une place ! ». Tandis que jak le rejoignait, le jeune homme derrière Izeri murmura quelque chose que Jak n’entendit pas, mais qui fit se tourner Izeri et lancer au type un regard franchement mauvais. Après un moment il se retourna à nouveau et inséra Jak dans la ligne devant lui. Le jeune homme derrière n’osa rien ajouter. « Alors, t’as rencontré ton colocataire ? » demanda Izeri .

 

Jak grogna.

 

« Il fait passer Charias pour un rayon de soleil. Quand je suis entré dans la chambre il…  Ah ben tiens, le voilà juste… Qu’est ce que c’est que ce bordel ?! »

 

Maika traversait la cafétéria, et marchant à ses côtés, lèvre fendue et tout, se trouvait Akitra. Le plus grand des deux parlant et souriant tandis que Maika semblait l’ignorer, les mains profondément plongées dans ses poches.

 

« Le faerie ? » Demanda Izeri. « Lequel ? Parce que je crois que le plus grand est un ainmhain. »

 

« Il en est un » fit Jak, les regardant passer jusqu’à l’arrière de la file. « Mon coloc est celui avec les cheveux blancs ».

 

« Ouais, il a l’air on ne peut plus joyeux » remarqua Izeri. Il donna un coup de coude au mage. « On peut peut-être lui proposer d’emménager avec Charias ? »

 

« C’est pas con » fit Jak avec un rire, «  Tu vas leur demander ? » Izeri frissonna : « Je crois pas, non. »

 

Le mage jeta un coup d’œil vers le fond de la file, vers Maika appuyé contre le mur, fixant le sol tandis qu’Akitra continuait de parler. « Mais qu’est-ce qu’ils foutent ensemble ?! »

 

« Qui ? »

 

« Ces deux mecs. Ils se sont tapé dessus y a même pas une heure ! »

 

Izeri haussa les épaules.

 

« Beaucoup de faeries sont comme ça. Ils forment des alliances plutôt que des amitiés, et si tu es l’un des leurs, tout est « pardonne et oublie ». Si tu ne l’es pas par contre, fais attention, personne n’a la rancune aussi tenace qu’un faerie. »

 

« T’es pas comme ça toi si je comprends bien ? »Demanda Jak, trainant les pieds d’un demi pas en avant alors que la file commença enfin à bouger.

 

« Je suis un fey » lui rappela Izeri. « Les feys ont leur propre code de conduite. Nous sommes beaucoup plus tolérants envers les autres espèces par exemple. » Il lui sourit. On est aussi plus rapides à nous venger. Si t’emmerdes un fey, tu te réveilleras avec un truc froid et gluant dans ton lit, et ce sera terminé. Garder rancune demande trop d’efforts. »

 

« Je garde ça en tête », fit Jak avec un petit rire. La queue continuait d’avancer, les fumets tentateurs venant des cuisines taquinant l’estomac du jeune mage. Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. « Tu prendras quoi ? »

 

« Je sais pas » répondit Izeri avec un haussement d’épaules. « Je déciderais quand on y… » Il fut coupé par une soudaine explosion de sifflements de l’autre côté de la pièce. Jak se retourna et haussa les sourcils à la vue de la silhouette qui descendait l’allée entre les tables en se pavanant.

 

De longues jambes d’ardoise chaussées de hauts talons et de bas résille, ainsi qu’un short en jean blanc tellement court et serré qu’il ne semblait pas à sa place sur les hanches étroites, tout comme le soutien gorge turquoise et le top blanc recouvrant un torse définitivement plat.

 

Clairement un fey, l’individu paradait le long de la ligne d’étudiants, ses cheveux turquoise méchés d’or et d’argent flattant le bas de ses reins, ses yeux étaient d’un pâle aigue marine soulignés d’un eye liner bleu vert sombre, et ses lèvres étaient d’un profond rouge sombre.

 

« Je croyais que c’était une université réservée aux hommes » fit Jak en se retournant vers Izeri. « Izeri ? », le fey ne se tenait plus dans la ligne.

 

« Shhhh, je suis là. » Jak se tourna pour trouver le fey aux cheveux argentés pressé entre lui et le mur, se cachant.

 

« Qu’est-ce que tu f… »

 

« Je  connais ce type. » fit Izeri, jetant un coup d’œil discret par-dessus l’épaule du mage avant de se replacer dans la queue. « J’allais au lycée avec lui. Il est assez sympa, te méprends pas, mais il ne comprend pas le concept d’espace personnel. Il est juste… collant, et pas vraiment mon type. J’aime bien que mes nanas aient des attributs de nanas, si tu vois ce que je veux dire. »

 

« Je peux comprendre ça » fit Jak. « Alors tu as une petite amie ? »

 

Izeri fit un son de gorge méprisant.

 

« Tu me demandes s’il y a une fille là dehors qui sortirait avec un faerie de temps qui ne peut pas contrôler le temps ? »

 

« Oh allez, » fit Jak. « Ca ne peut pas être important à ce point si ? »

 

« Tu serais surpris, » répliqua le fey, les épaules basses. « Le statut d’un faerie dans la société n’est pas déterminé par les terres, l’éducation, l’argent ou la couleur de la peau, mais par nos ailes, qui sont une représentation directe de notre glamour. Un faerie qui ne peut pas faire apparaitre ses ailes peut tout aussi bien être humain. Sans vouloir t’insulter. »

 

« Pas de problème », répondit le mage. « Elles ne fonctionnent pas du tout ? »

 

« Oh, je ne suis pas infirme à ce point, elles sont juste… » Il secoua la tête. « Je te montrerai un ce ces jours. C’est dur à expliquer. Parlons de toi ! Tu as une petite amie ? Ou… un petit ami ? »

 

Jak rit.

 

« Pas en ce moment, bien que j’ai eu ma part de chaque. Lorsque ma dernière relation s’est terminée il y a quelques mois, j’ai décidé que je ne me sentais pas le courage de tenir les trucs  longues distances. En plus, commencer la fac avec une ardoise vierge n’est pas une mauvaise chose hein ? » Il sourit à Izeri.

 

« C’est pas faux » fit l’autre, hochant la tête. « Si tu étais engagé à quelqu’un chez toi, ton véritable amour pourrait passer les portes à cet instant et tu ne serais pas libre. » Ils parcoururent tous les deux la salle des yeux jusqu’à s’arrêter aux doubles portes et d’attendre.

 

« Peut-être que je suis supposé rester célibataire. » suggéra le mage après un moment.

 

« Un faerie avisé a dit une fois, « Patience est… » peu importe, elles s’ouvrent ». Jak grogna lorsque Charias entra dans la pièce, ses cheveux blonds tirés en une natte serrée, et ce qui devait être un air renfrogné permanent plaqué à son visage. Izeri éclata de rire. « Tu vois, j’avais raison, on doit échanger nos chambres. Comment feras tu sinon pour gagner le cœur du requin ? »

 

« Les requins n’ont pas de cœur », répondit Jak, en fixant Charias traverser la pièce. « Ils étaient de trop grands fardeaux et furent jetés dans les abysses… » Il s’aperçut qu’Izeri lui lancait un regard amusé. « Excuse moi », dit-il, rougissant légèrement. « C’était juste une histoire que ma grand-mère nous racontait à ma sœur et moi. »

 

« Vraiment ?  J’adore les histoires ! » Fit Izeri, en restant là avec un sourire plein d’attentes.

 

Jak soupira.

 

« Bien, après que les requins eurent jeté leurs cœurs, Maele, le dieu humain de la vie et de l’amour fut blessé qu’ils aient jeté son plus beau cadeau, donc sa sœur, Cheyn, la déesse de la mort et de la destruction, jura que les requins sans cœurs seraient épargnés de son plus grand don. La mort. Ca ne semblait pas une mauvaise chose pour les requins… au début. Mais ils devinrent vieux, et blessés, trop faibles et brisés pour nager, ils sombrèrent dans l’écrasante noirceur des fonds marins, à l’agonie pour toujours. »

 

« Ta grand-mère essayait de te faire faire des cauchemars ou quoi ? » Demanda le fey, avec un sourire en coin. Jak haussa les épaules et continua.

 

« Bref, après un long moment, Maele se sentit désolé pour les requins et décida qui si un seul d’entre eux acceptait un nouveau cœur, il demanderait à Cheyn de les libérer de l’agonie et de leur offrir la mort. Ce n’était pas n’importe quel cœur qu’il offrait par contre, mais une magnifique et terrible création, dotant son porteur d’une véritable immortalité, mais au prix des émotions multipliées par le nombre de requins vivant dans les océans. La haine serait un milier de fois plus forte. Le chagrin dix mille fois plus fort. L’amour un million de fois plus puissant que n’importe quelle créature devrait porter. »

 

« Sainte merde » chuchota Izeri. « Alors, y en a-t-il un qui l’a pris ? »

 

« Pas au début », fit Jak en combattant un sourire à la vision du jeune homme suspendu à ses lèvres, ses yeux bleus hypnotiques grands ouverts d’impatience. « N’ayant pas de cœur eux-même, aucun d’eux n’était volontaire de doter les autres de quelque chose qui leur serait à jamais refusé. Puis, finalement, un requin nagea vers l’avant et accepta le cadeau de Maela. Plus tard, Maele lui demanda pourquoi, et le requin répondit qu’il craignait la mort, qu’il avait vu l’ombre passer dans le regard de ses proies, sentant leur vie s’ôter de leurs corps, et qu’il se foutait d’envoyer tous les autres requins à la mort, il voulait être immortel. »

 

« Putain d’égoïste. » Fit Izeri.

 

« Oh, il a eut sa part, t’inquiète pas. » répondit Jak. « Les années passèrent, et la mer était clémente avec les requins. Leur nombre augmenta, comme le pouvoir cœur du requin immortel. Un jour, il tomba amoureux, d’une baleine aux flancs bleus ciel, entre toutes les créatures. Au début, elle était terrifiée. Les requins tuaient et mangeaient fréquemment les baleines, mais il était persistant, et il gagna sa confiance… et son amour. »

 

« Oh oh » fit Izeri, « je sens ce qu’il va se passer ».

 

Jak hocha la tête.

 

« Un jour, la baleine fut attaquée et tuée, et le cœur du requin se remplit d’une telle agonie qu’il souhaita être mort. Plus que ça, il chercha à provoquer sa propre mort. Plusieurs fois. Il se jeta sur une barrière de corail, il nagea à travers un courant volcanique ayant une température trois fois supérieure à l’ébullition, il s’échoua sur des plages, laissant le sable remplir ses branchies et le soleil brûler sa peau, mais il était immortel dans le sens le plus vrai du mot. Il ne pouvait pas mourir.

 

« Alors il fit la seule chose qu’il trouva pour réduire la peine qu’il éprouvait. Il commença à tuer des requins. »

 

« Parce que ses émotions étaient magnifiées par le nombre de requins dans l’océan », fit Izeri en acquiesçant. « Qu’ont fait les autres requins ? »

 

« Que pouvaient-ils faire ? » demanda Jak. « Comment arrêter une machine à tuer de cinquante pieds, au cœur brisé et immortelle ? »

 

« Qu’est-ce que tu viens de dire ?! » Une voix lente et monotone les interrompit, et Jak se tourna pour voir Charias se tenir juste à quelques pas.

 

Il frissonna.

 

« Je ne te parlais pas » répliqua-il, puis commença à se retourner vers Izeri, mais une main large et puissante agrippa son avant bras et le sortit de la file. Des yeux vides, noirs, sans vie –des yeux de requin- se figèrent dans les siens, son cœur battant de plus en plus fort tandis que le requin s’approchait.

 

« Qu’est-ce que tu as dit ?! » Demanda à nouveau Charias, sifflant les mots entre ses dents serrées. « Tu viens de m’appeler une machine à tuer, moi ?! »

 

« Non », fit Jak en secouant la tête. « Je, Je lui racontais juste une histoire de… »

 

« Il y a un problème ici Monsieur Charias ? » Le requin garou  se raidit et relâcha le bras de Jak, reculant d’un pas tandis que le professeur Dark s’avançait, les mains enfoncée dans mes poches de son pantalon gris. Il n’avait pas une posture franchement imposante, un visage fin et tanné, des cheveux gris et des lunettes, probablement assez vieux pour être le grand père du mage, mais il fit reculer Charias prestement.

 

« Non professeur, » fit le requin, « pas de problème. »

 

« Bien », fit le professeur, jetant un regard à Jak avant de lui faire un signe de la tête pour qu’il retourne dans la file. « Si vous n’êtes pas occupé alors, je voudrais vous dire un mot. »

 

« Oui professeur », répondit Charias, son regard glacé coulant une dernière fois sur Jak avant qu’il ne le suive hors de la cafétéria. Jak le regarda partir, puis relâcha le souffle qu’il avait retenu.

 

« Bien, c’était…  Izeri ? » Il était à nouveau parti. Le fey s’extraya de la file d’étudiants un peu plus loin et revint vers lui avec un sourire en biais.

 

« Désolé » fit-il. « Je peux pas me permettre de l’énerver. Il pourrait m’égorger dans mon sommeil. »

 

« Il se peut qu’il le fasse de toute façon » répondit le mage en frottant son bras là ou les doigts de Charias s’étaient enfoncés dans sa chair.  « Tu ronfles pas dis moi ? »

 

« Je… » La peau noire argentée du fey palit, tournant à un gris cendres. « Je crois pas. Putain jak, qu’est-ce que je fais si je ronfle ? »

 

« Je plaisantais », fit le mage, « T’iras bien ». Mais pour être honnête, il n’en était pas si sûr. La file reprit sa marche, leur permettant d’accéder enfin à leur destination. Jak attrapa un plateau en plastique et commença à le remplir de poulet et de pâtes, de pommes de terres sautées et de pois jaunes, un verre de jus de raisin et un bol d’une gelée verte, brillante et tremblante qu’Izeri avait insisté pour qu’il goute. Ils trouvèrent deux sièges au bout d’une table et pendant quelques minutes, les seuls sont passant entre eux furent les Clink des couverts sur les assiettes et les occasionnels grognements appréciatifs.

 

« Du coup, » dit finalement Izeri, la bouche pleine de salade de pates, «  comment se finit l’histoire ? »

 

« C’était la fin », répondit le mage. « Le requin immortel nage toujours dans les eaux avec son cœur brisé, réduisant la population des requins lorsqu’elle devient trop nombreuse, et toujours cherchant un moyen de mourir. »

 

« C’est triste » fit Izeri en secouant la tête.

 

« Je croyais que tu l’appelais un sale con » Fit Jak avec un rire.

 

« Ouai mais… Je pense que souffrir pour toujours est un peu dur, pas toi ? »

 

« C’est juste une histoire » le mage haussa les épaules. « Ma grand-mère faisait de son mieux pour empêcher les gosses d’aller faire un tour avec le bateau de pèche du papi pendant l’été. »

 

« Ca a marché ?

 

Jak lui sourit par-dessus son verre de jus.

 

« Qu’est-ce que tu crois ? Je voulais voir le requin immortel. J’ai vomi à chaque sortie. C’est à ce moment là que la famille a commencé à se douter que j’étais un mage. C’est héréditaire. Mon grand oncle est un mage d’eau.

 

« Oh, est-il allé dans cette école ? »

 

Jak secoua la tête.

 

« A l’époque, mes ancetres étaient des fermiers dans un coin reculé ; Il a tout appris tout seul. Maintenant, je crois qu’il tient une boutique d’artéfacts ou un truc du genre.

 

« Ca a l’air assez chiant…  Tu l’as déjà rencontré ? » Demanda le fey.

 

« Non, et je ne pense pas le vouloir. Mon grand père dit que c’est un sale con. »

 

« J’aimerai pouvoir cesser de voir les membres de ma famille juste parce qu’ils sont des cons » rit Izeri. « J’en verrais plus aucun du coup ! »

 

 

 

 

 

 

 

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