Spartiate les 300 (Plus Un)(Yaoi)

Mercredi 5 novembre 3 05 /11 /Nov 22:14




Coucou les survivant(e)s!
Pas de réponse aux commentaires cette fois ci, je sais meme pas si celles qui en ont posté vivent encore donc ce serait un chouilla inutile ^^.
Ah heu, si en fait, on m'a demandé si je laissais tomber certaines fictions...  Bah heu non, j'en laisse  tomber aucune, j'ai juste pas le temps de majifier souvent. Du coup je m'occupe de mes préférées ou de celles qui ont le plus de succès...
Voili voilou,dans ce chapitre il ne se passe pas énormément de choses, c'est juste une mise en place.
En revanche il est long, (pour moi), donc je vous interdit de râler sur la longueur xD le reste vous pouvez!
Et aussi, Malakaï-Thanatos sera certes un couple, mais pas le plus important ^^.

Heum voilà, nous en étions donc à la rencontre avec Malakaï dans les rangsde l'armée, au pire relisez lol
bisous


La nuit tomba rapidement et l’armée monta le campement au pied d’une montagne de pierre grise dénudée jusqu‘au sommet. Enfin… La partie ou nous nous trouvions y avait établi le camp tout du moins. Les autres étaient plus loin devant ou derrière tant elle était étendue…

Nous n’avions pas beaucoup parlé avec Malakaï, mais c’était déjà beaucoup pour moi que de rester près d’un être vivant sans avoir envie de me barrer au plus vite.

Pour ça il m’était sympathique. Pas du genre à parler pour ne rien dire. Les quelques fois où nous communiquions c’était par des regards ou des coups de coudes lorsqu’il voulait me montrer quelque chose d’insolite.

Ce mec avait une vision spéciale de la vie, il arrivait à rire de faits que le commun des hommes ne remarquait même pas. Il arrivait à pointer le ridicule du comportement totalement habituel des gens.

C’était étrange, assez inexplicable, mais je dois dire que je n’ai jamais autant rit en une journée.

Lorsque nous nous arrêtâmes, il me traîna loin du campement après avoir attrapé de quoi manger et une couverture.

-Vaut mieux attendre que les chefs se soient passé les nerfs sur les autres avant qu’ils te trouvent.

J’acquiesçais et mordais dans un morceau de viande séchée, fixant au loin les flammes des feux du bataillon. Des rires fusaient d’un côté, des cris de douleur de l’autre, quelques mètres les séparant sans qu’aucun d’eux ne se préoccupe de son voisin.

Un joyeux bordel hétérogène qui pourtant voguait sous la même bannière. Celle du roi dieu.

« Tu l’as déjà vu toi Xerxès? »

Il s’installa à mes côtés, hochant négativement la tête, plaçant la couverture sur nos jambes glacées par la nuit. Je n’imaginais pas que la température puisse descendre si vite en si peu de temps, si bien que je ne fis aucun commentaire quant à notre promiscuité. Une heure passa, nous étions toujours là à contempler les lumières des flambeaux et autres torches vacillantes.

-Tu dois te dire qu’on aurait plus chaud avec les autres hein…

-Hm..

-Et tu ne te trompes pas, mais si on était là bas, on ne pourrait pas dormir de la nuit. Ils distribuent les femmes à cette heure-ci…Après en général elles pleurent durant des heures pendant que les autres leur passent dessus à deux ou trois. Y en a des fois qui crèvent pendant, et ils ne s’en rendent pas compte avant le matin. Et encore, vu qu’au matin les trois quarts sont inconscientes, ils les balancent toutes dans les chariots…

Il marqua une pause pour mordre dans un bout de viande et reprit:

-Ouai. Enfin voilà, t’as compris l’essentiel. Elles baignent dans les femmes mortes et les hommes sales, pas que ce dont je t’ai parlé avant me dérange, mais ce sont de véritables nids à maladies…

Je lui lançais un regard bovin, signe que je m‘en foutais royalement, mais ses yeux ne me fixaient pas. Ils regardaient un point vers le campement, et les lumières qui s’y trouvaient dansaient dans ses yeux et sur son visage, se reflétant dans ses cheveux lisses, rattachés en queue courte à l’arrière de son crâne. Je tournais le regard pour voir ce qui l’intéressait tant, plus que moi en tout cas, tombait sur deux formes noires dont je ne distinguais rien puisqu’elles étaient dos aux lumières.

-Malakaï? Appela l’un.

-Malakaï? T’es avec le montagnard?

Le concerné se leva d’un mouvement souple et me fit un mouvement de la main pour que je fasse pareil.

Prenant mon temps je reposais la couverture à mes côtés, et me redressais lentement, fixant les deux hommes dont je ne distinguais que le contour.

-Oui, il est là.

-Bien… T’as eu raison de l’éloigner, Il était déchaîné ce soir. Je crois que maintenant c’est bon, de toute façon y a pas le choix Il a besoin d’une unité de casse cous pour aller rejoindre les suivants des Immortels. J’ai comme l’impression que vous êtes désignés.

Les deux se mirent à rire et firent demi-tour pour nous emmener au campement.

-Qu’est-ce qui vous fait rire? Demandais-je hargneusement, plus comme une menace que comme une question.

La main chaude du brun s’abatit sur mon épaule et me fit faire un pas en arrière, me retrouvant collé contre son torse à moitié nu.

-Ne cherche pas les ennuis Than’…On va droit dedans. Les Immortels, c’est une faction de l’armée qui arrive faire autant de ravages dans nos rangs que dans ceux adverses.

Je levais des yeux étonnés vers lui et il continua alors que nous slalomions entre chariots couches et tentes:

-Et Xerxès ne fera jamais rien contre eux. Ils sont les meilleurs soldats qu’il ait. Sa garde personnelle, bien que pour l’instant elle ne l’ait pas rejoint. Nous verrons, je te raconterai.

Nous arrivions devant une sorte de place, enfin…Un cercle de terre battue boueuse par endroits à cause du sang qui y a coulé récemment. Avec à son extrémité une sorte de… Trône? Ouai, un gros fauteuil de bois crasseux avec un dossier immense quoi…

-Faites le approcher, s’exclame l’homme installé dessus.

Aussitôt, allez savoir pourquoi, les deux gardes qui jusqu’alors ne m’avaient pas touché s’emparent de mes bras et me poussent en avant. Je ne sais pas si c’est pour le style ou pour que le chef se sente puissant qu’ils font ça… Je suis encore capable de m’avancer seul.

Et je ne supporte pas qu’on me touche sans que je sois d’accord…

Aussi, ni une ni deux je lance un pied dans le ventre de l’un, et le poing dans le visage de l’autre, assez fort pour les écarter de moi d’un peu moins d’un mètre. Bon bien entendu, ce n’est que grâce à l’effet de surprise que cela marche… Sans attendre je m’avance jusqu’au pied du fauteuil.

Derrière moi des pas précipités se font entendre, ils se préparent à me sauter à nouveau dessus, c’était couru d’avance je pense. Alors je lève les yeux vers le chef, avec le genre de regard qui montre qu’on a absolument pas peur, bien que ma cuisse me fasse souffrir affreusement et que je sente le sang d’une plaie ré-ouverte couler le long de ma hanche. C’est décidé. S’ils me touchent, je les tue.

Mais alors que je raidis tous mes muscles dans l’attente d’un choc, l’homme sur le trône lève la main, et les pas dans mon dos s’arrêtent net. Il doit avoir une sacré autorité pour faire ça… Enfin, avec les coups et le sang on arrive à tout.

-Vous souhaitiez me parler? Je l’interroge, avec le plus de respect que je puisse avoir pour quelqu’un que je hais cordialement.

-La question serait plutôt… Souhaites tu rester en vie?

Je grimace intérieurement mais reste impassible. Je déteste être du côté de ceux qui n’ont pas le choix, du côté des vaincus, perdants… Esclaves…

Alors, tentant de garder un minimum de dignité je réponds:

-Que dois-je faire pour le demeurer?

-Hé bien pour commencer, accepter la livrée qu’on te proposera lorsque tu rejoindras le bataillon qui suit les Immortels, ne tuer personne qui se trouve du côté de notre Dieu, suivre le règlement et bien sur lui prêter allégeance.

Je souris effrontément

-Bien, dans ce cas je pense que je vais vivre.

-Parfait, il frappe dans ses mains et ajoute, puisque vous allez partir dans le pire quartier de l’armée, je t’évite les coups pour cette fois, de toute manière vous risquez de finir dans un sale état d’ici demain soir.

Il rit. Je m’inquiète.

-Malakaï, tenez vous prêts tous les deux pour le passage du char qui vous emmènera dès demain matin à l’avant.

-Bien chef.

-Vous pouvez disposer.

Nous nous retournons pour partir mais il nous arrête à nouveau, descendant de son siège pour se placer derrière moi.

-Attendez.

Je me retourne sans me douter de quoi que ce soit, croise son regard et sans que je m’y attende son poing atteint ma mâchoire, m’envoyant voler au sol quelques mètres plus loin.

-Ne t’avise plus de toucher mes hommes. Sans quoi tu ne passeras pas la nuit petit con.

D’un bond souple je me relève, faisant craquer mes phalanges avant d’attaquer, mais une fois de plus Malakaï intervient et me tire en arrière, une fois de plus contre lui, une fois de plus entre ses bras. Je lui ordonne de me lâcher, mais à la place il me traîne jusqu’aux couches des autres soldats.

-Ne cherche pas à lui rendre, me chuchote-il en fermant ses mains sur mes épaules, les écrasant ou les massant, je ne saurais dire, tu serais mort avant de l’avoir effleuré.

Je soupire, il me rend ma liberté. Nous marchons entre les corps étendus sur le sol. A notre droite j’observe trois hommes sur une pauvre femme, et une dizaine autour qui attendent leur tour.

Je grogne en voyant passer une jeune fille moitié nue juste devant moi, ses seins lourds oscillants à l‘air libre chaque pas, poussée en avant par deux soldats. Ma main se tend et j’attrape son poignet, l’attirant d’un coup sec vers moi. Elle ne dit rien, et je baisse les yeux vers sa poitrine déjà dévoilée, ses jambes poisseuses d’une substance bien trop connue à mon goût.

Je passe ma main dans son cou, caressant sa peau et lui relevant le visage vers moi. Je grimace.

-Touche pas à ça, elle est malade. Comme les autres.

Je lance un regard tueur à mon compagnon qui commence à me taper sur le système mais il m’ignore et la pousse sur le sol.

-Écarte les jambes, ordonne-il.

Je lève les yeux au ciel, la catin ferme seulement les yeux et se met à pleurer. C’est d’un pathétique. D’un coup de pied il écarte ses cuisses et m’attrape encore une fois par les épaules et me penche vers elle.

-Regarde bordel, elle a des plaques et des pustules.

J’ai beau regarder, je ne vois pas de pustules…

-Elles ont éclaté à force qu’on lui passe entre les cuisses c’est tout. Mais cette merde c’est foutrement contagieux. Putain Than’, te fais pas avoir comme tous les autres.

Je murmure qu’il a raison et le laisse là, m’éloignant du campement pour rejoindre notre couche pour la nuit. Frustré, en colère, complètement perdu…

Vivement les combats, que je prouve à chacun que je ne suis pas le gamin paumé que je parais si bien être…

Je m’installe sur une souche morte, les cuisses désagréablement en contact avec une écorce rugueuse et humide. Je suis en manque…

De sang ou de sexe je ne saurais le dire… Les deux sont tant jouissifs.

Quelques images du combat que j’ai mené me reviennent en tête, je sens sur moi les jets de sang tiède envelopper ma peau, se répandre sur mon corps comme certains s’enduisent le corps de fruits sucrés avant de faire l’amour.

Tout ce sang…

Je frissonne et ferme les yeux.

Des pas se font entendre devant moi, je r’ouvre les paupières et distingue la forme de Malakaï accompagnée d’une autre, plus petite, plus longiligne, bousculée vers l’avant à chaque pas.

Ils arrivent à ma hauteur et celui que je ne connais pas est envoyé à mes pieds.

Je dévisage mon colosse avec une moue d’incompréhension et il me sourit en retour.

Un mouvement me fait à nouveau baisser les yeux, une main se pose sur ma cuisse, l’autre s’infiltre lentement sous mes vêtements, je sursaute et recule. Ces gestes ne sont absolument pas accordés avec le regard de ce gamin…

Les yeux brillants de larmes miroitent dans l’obscurité, je ne distingue pas son visage, mais ces yeux…

-Il est à toi pour une heure environ… Je doute qu’on en ai chez les Immortels. Profite-en!

-M… Malakaï, fis-je en repoussant une nouvelle fois le môme, l’envoyant rouler au sol, je… Je ne viole pas les gosses. Ils s’offrent à moi, je ne les prends pas de force.

Par Absynthe - Publié dans : Spartiate les 300 (Plus Un)(Yaoi)
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