Rêves d'Absynthe
Pouah la honte, ça fait tellement longtemps que j'ai hésité sur le titre de l'article "un nouveau prof?
Le nouveau prof?".
Enfin on s'en fout, BONNE ANNEE!!
J'aurais voulu le publier le 25 comme cadeau de noël -et aussi dans l'idéal, y a six mois, soit dit
en passant- mais... Bah les délais c'est un peu la mort. Ahah.
MAIS je l'ai achevé de mon nouvel ordi, un mini machin qui rame et qui pue, mais super léger et à
emmener partout, donc peut-être qu'il s'agit là d'un espoir certain pour les prochaines MAJ. Ben ouai, si jpeux l'emmener partout, jpourrais écrire partout, donc écrire plus souvent AHAH. Surtout
que vu comme il rame, FB c'est mort. Donc y aura pas de grosse glande. Héhé.
Bon allez, faites genre vous êtes heureuses. Comment ça vous avez oublié le début de l'histoire?! Ouai,
j'avoue, moi aussi.
D'ailleurs Deadly jt'emmmmmmerde Miyavi il est chef du quartier Sud ET Est, ET même du centre, selon les
jours. Ok?! Oui votre créa vous écrit une bouse sans aucune logique et alors? =)
Bon.. Z'à part ça... Va falloir que je refasse le design, c'est moche ce truc avec la branche, ça fait
genre j'aime les mangas, les fleurs de cerisier et le japon. Ark.
Vous avez aimé le chapitre de l'histoire que j'ai pas le droit de commencer? "Les livres de filles ça
rend con"? Non parce que la suite me trotte méchamment dans la tête... Donc...
Oh merde, j'ai 111 commentaires à modérer... Je m'y colle juste après ça =).
Ah attendez, faut que vous regardiez la vidéo que jvais poster sur le mur FB des Pensées d'Absynthe
===>
Voilà jme tais, jvous laisse lire, non la première phrase n'est pas horrible, je trouve qu'elle met
juste très bien le ton.
Rappelez vous que dans le dernier chapitre, Miyavi s'est barré juste après avoir pris son
pied.
J'espère que vous prendrez autant plaisir à lire ce chapitre que j'en ai eu à
l'écrire!
....
AHAHAHAHA BLAGUE! J'espère pas, sinon vous aurez envie de crever xD
Courage, plus que l'épilogue après celui ci =)
ps: j'ai ... pensé à justifier, et puis jme
suis souvenu des dix minutes d'engueulade avec Deadly à ce sujet...
...et du coup j'ai décidé de laisser comme ça =D
Chapitre 45:
Toujours empêtré dans les draps humides, la queue encore moite de foutre, l'odeur suave du brun plein le nez, Sébastien faisait une excellente représentation de l'amante abandonnée, la pucelle
déshonorée, la future femelle dépressive faible, molle, insupportable et désœuvrée.
-Déjà, je ne pleure pas, murmura-il avec un rire rauque en repoussant de la main les cheveux qui lui tombaient dans les yeux.
L'odeur du sexe accompli lui tournait la tête, et il se traina dans l'obscurité jusqu'à la cuisine, à une vitesse proche de zéro, pour s'assoir sur le buffet de bois sombre sous la fenêtre. Les bougies avaient toutes rendu l'âme, sauf une.
Cette dernière source de lumière s'était vicieusement étalée sur le bois sombre de la table, la cire s'était répandue jusqu'au bord du meuble pour finir par gouter sur le sol. Et le jeune homme ne put que rester un instant songeur à la vue de ce petit tas de cire rouge sur le sol, encore brillant, sans doute encore tiède.
Cela fit comme un déclic dans son esprit. Du rouge. Du sang. Le morceau de tissu que Miyavi s'était accroché au bras quelques minutes plus tôt.
Il était parti se battre. Il l'avait abandonné.
Poil au nez. Sérieusement, quel mélodrame! Il était parti. A la suite d'un appel.
D'un appel sur le téléphone fixe?
Fixe?!
Depuis quand Gackt avait-il son numéro? Miyavi avait pris soin de ne contacter personne pendant son rétablissement.
Se pouvait-il que...
D'un bond, Sébastien était sur ses pieds, l'orteil plongé dans la cire amassée au pied de la table.
-Chiottes.
Oui, elle était encore tiède.
En quelques pas il avait atteint la chambre et s'était habillé, avait ramassé le reste du t-shirt rouge et l'avait enfourné dans sa poche.
Se pouvait-il que l'insupportable blond l'ait piégé?
Le regard hanté du professeur s'éloigna de la porte d'entrée pour se poser sur le tiroir à couverts de la cuisine. Comme un automate il l'ouvrit et se saisit du couteau le plus aiguisé qu'il put
trouver. Un vieux couteau découvert lors d'une brocante, il avait appartenu au beau père de la femme lui ayant vendu. « Un vieux fou paranoïaque » selon elle. Le fait était qu'il avait
été suffisamment aiguisé pour n'avoir besoin que d'une simple pression pour trancher la plus nerveuse des viandes.
Avant de s'en rendre compte, Sébastien avait déjà dévalé les escaliers et se trouvait devant la porte d'entrée, à moitié défoncée, ne tenant plus que par un gong tristement tordu comme un dernier
cri du métal malmené. C'était étrange, il ne l'avait pas entendue être fracassée. Ils avaient du faire plus de bruit qu'il ne le pensait lorsqu'ils avaient fait l'am... Non, lorsqu'il avait fait
l'amour à quelqu'un qui ne souhaitait que s'envoyer en l'air.
Après quelques mètres dans la ruelle, le jeune professeur ne put que se rendre compte d'un fait certain:
Si rester à l'intérieur pendant cette guerre civile qui détruisait peu à peu la ville était inconscient; sortir dans les rues était réellement suicidaire.
Il enjamba les restes d'un pan de mur écroulé en plein milieu de la ruelle et remonta son écharpe sur son visage.
L'air sentait le gaz, les explosifs, les fumigènes et l'essence. Un mélange définitivement nocif qui lui permit de comprendre la raison du nombre impressionnant d'explosions entendues. Faire la « guerre » sur un terrain vague était peut-être dangereux, mais la faire en pleine ville, ou chaque appartement regorge de combustible et de produits inflammables était sans doute plus hasardeux.
Les premiers mètres
qu'il fit se déroulèrent comme dans un rêve. Il observait les bâtiments en flammes qui s'élevaient vers le ciel comme des titans grinçants, souffrants et prêts à s'effondrer. Il se figeait devant
les corps sans vie, sursautait à l'entente des coups de feu qui faisaient écho aux cris des hommes à terre.
Il fallait qu'il aille vers le centre. C'était là que Miyavi vivait, sans doute là qu'il chercherait Gackt également.
Les rues défilaient, les voitures enflammées également.
Plus loin, le professeur resta
bloqué -ébahi- devant deux hommes; l'un au brassard rouge, l'autre bleu, qui se battaient, déjà à moitié inconscients, ensanglantés, presque morts.
Là, l'idée de n'être réellement qu'un spectateur depuis sa naissance le frappa. Il regardait ces hommes s'entretuer, il avait regardé cette ville s'écrouler en attendant que quelque chose se
passe, que quelqu'un agisse. Il avait parlé, il avait pensé « révolution », « action », mais n'avait jamais rien fait que d'aboyer en étant maintenu par une laisse que son
inconscient avait créé.
68 était loin. Et chaque humain de ce pays attendait que ces évènements se reproduisent. Qu'une grève soit généralisée, que les gens sortent dans les rues. Ils attendaient que d'autres qu'eux le fasse. Car ils étaient spectateurs. Et Sébastien Gaurnier fixa un homme blond inconnu porter un dernier coup de poing à son adversaire avant de lui fracasser le crane sur l'angle du trottoir comme le spectateur qu'il était. Il observa le sang couler dans l'égout un peu plus loin et son sang se glaça. Il venait de voir quelqu'un mourir. Pour quelle raison? Il n'en avait aucune idée.
Le vainqueur du combat se redressa et avança dans la rue, s'éloignant du professeur caché dans l'ombre. Il boitait, mais il repartait vers le centre. Là ou l'action se déroulait. Il était blessé,
à moitié crevé, mais il repartait.
Le patriotisme avait toujours révolté Sébastien, la lutte pour une nation dont on ne connait qu'une partie était à ses yeux totalement abstraite. Mais à présent qu'il voyait des hommes lutter pour des questions de quartiers, de terrains, de souveraineté sur d'autres humains, l'homme de lettres en lui s'indignait.
Ces hommes, qu'ils soient du nord ou du sud, militaires ou petites frappes des quartiers, ces hommes vivaient la même vie dans un même Etat malsain, ils rentraient tous les soirs chez eux se terrer dans un foyer inconfortable et mal agencé qu'ils espéraient tous un jour troquer contre une maison de campagne. Ils souhaitaient tous la même chose et se battaient à présent pour des futilités sans nom qui ne les mèneraient jamais au bonheur.
Il observa cet homme s'éloigner lentement, sa haute stature oscillant sous les rayons des réverbères, son ombre déformée miroitant sur les pavés brillants de pluie. Ou de sang.
Et soudain; alors qu'il s'apprêtait à tourner les yeux, il le vit s'effondrer dans un formidable vacarme, abattu par une pluie de balles provenant de la rue qu'il venait de passer. Sébastien ne pu rien voir d'autre qu'un éclat doré sur les murs de la maison faisant le coin, et le corps de cet homme, de ce guerrier, de ce fou, être parcouru de soubresauts ridicules l'entrainant toujours plus loin et faisant tressauter son corps à chaque impact de balles alors même qu'il chutait déjà mort dès les premières.
Ces monstres avaient des mitraillettes.
Comment pouvaient-ils abattre des êtres humains qu'ils avaient peut-être déjà croisé un jour?
Le châtain prit plusieurs longues inspirations. Il fallait qu'il mette son cerveau sur pause, du moins la partie vaseuse de pseudo penseur. Sinon il ne verrait jamais l'aube.
Il se faufila au pas de course dans une rue adjacente, moins fréquentée, et longea les murs, glissant entre les voitures pour rester caché.
Il enjamba un homme dont le visage était lacéré de coups de couteau. Il respirait encore. Ses yeux étaient ouverts, baignés de sang qui devait l'aveugler, mais il était vivant. D'ici quelques années, quand toute cette mascarade serait oubliée, il serait sans doute un mécanicien balafré, tentant de reprendre sa vie et d'oublier cette horrible nuit. Mais les cicatrices de son visage lui rappelleraient chaque matin. Et devant chaque vitrine au reflet suffisamment net, il se souviendrait de ses actes.
Sébastien passa devant un restaurant italien. Il s'approchait. Il devait se dépêcher, Miyavi était peut-être déjà tombé dans le piège de son amant.
Le professeur accéléra. De pas de course il passa au trot militaire. Il aurait sans doute eu l'air moins con avec une arme de gros calibre plutôt qu'avec ses bras ballants, mais il n'avait pas le temps d'y penser. Il avait un ancien élève devenu amant à prévenir.
-Putain, je vais me remettre au sport, jura-il entre ses dents alors qu'il sentait déjà son souffle devenir court. Sa peau était moite, la poussière de balles et de pierres brisées se collait contre son visage pour former un masque désagréable. Ses vêtements le gênaient. Ses chaussures ne lui semblaient plus si pratiques.
Sans s'arrêter il tira un pan de son écharpe et le frotta contre son front, ses joues, ses yeux...
Un choc lui coupa le souffle. Lorsqu'il rouvrit les yeux il était au sol. Le bruit de la ville avait disparu. Il n'entendait plus rien. Une main lui agrippa les cheveux et le décolla du macadam. Du coin de l'œil il put voir l'éclat d'une lame longue comme l'avant bras refléter les flammes derrière lui.
Sa respiration se bloqua et tout son sang descendit vers ses jambes.
Cours!
Mais il ne pouvait pas. L'homme l'avait jeté à terre, son crâne avait heurté le sol, ses jambes étaient bloquées sous le poids de son assaillant.
Alors il fit la seule chose qui lui vint à l'esprit tandis que la lame s'abattait sur lui. Sur sa gorge.
Il la contra avec son bras et hurla à la mort lorsqu'elle s'enfonça juste au dessus de son coude. Son poing libre vola avant qu'il ne puisse y penser et s'enfonça dans le visage de l'inconnu, le projetant en arrière et le faisant lâcher son couteau.
S'il avait pu réfléchir, il aurait béni les réflexes étranges dont il était pourvu et qui lui foutaient la honte à chaque sortie « sociale ».
Le châtain roula sur lui même et se releva rapidement, la lame de son adversaire en main. La bulle qui le maintenait dans un silence opaque éclata et le vacarme de la ville lui vrilla les oreilles. Sa respiration haletante et était enfin audible, et le fit revenir à lui en un éclair. Du coin de l'œil il vit son assaillant se redresser, encore légèrement replié sur lui même et sans attendre plus longuement il lança un coup de pied dans le visage de l'homme, le projetant contre un mur de brique.
C'était si facile. Pas besoin de beaucoup de force. Le simple poids de sa jambe avait fait tout le travail.
La rage le portait, son bras ne le faisait pas souffrir. La lame n'a dû que m'effleurer.
Il s'agenouilla sans douceur sur l'homme à terre, plantant ses deux genoux et tout son poids sur sa cage thoracique. Ce dernier leva les yeux vers Sébastien, le nez ensanglanté et l'arcade sourcilière étonnamment abîmée. Contrairement à ce que l'on lisait dans les romans-soupes, un simple choc dans le visage peut étourdir un long moment, et un nez heurté -pas forcément cassé- ne permet pas de se relever si rapidement. Du moins, pas le commun des mortels.
La main du châtain tenant le couteau s'éleva une seconde dans les airs, prête à frapper, et se rabaissa tout aussi rapidement, se plantant dans l'épaule de l'homme qui l'avait attaqué, lui arrachant un hurlement de douleur.
Il avait visé le cœur. Du moins son esprit et sa colère avaient visé le cœur. Mais il n'était pas un tueur. Donner la mort à un homme ne lui avait pas paru difficile jusqu'à ce jour.
Il se redressa, retira le métal de la chair et reprit sa route en courant, le couteau ensanglanté en main, l'œil plus ou moins aux aguets. Sa tête tournait, le choc contre le sol ne l'avait pas épargné et il n'arrivait plus à être aussi attentif qu'avant.
S'il l'avait été un instant...
Il avait voulu tuer cet homme. Lui ôter la vie. D'ailleurs c'est ce que l'autre aurait fait sans aucun doute! Mais il n'en avait pas eu la force. Pas par charité non. Parce qu'il avait eu peur d'avoir ce fardeau à porter toute sa vie.
Miyavi était encore un môme et le portait depuis des années. Comment quelqu'un ayant pris la vie d'un... de plusieurs hommes pouvait être si enfantin? Si tendre? Comment pouvait il être aussi sensuel, aussi désirable?
Son esprit déraillait.
Totalement même.
Le but de sa course était d'aller
sauver son amant, et de lui mettre son poing dans la figure pour avoir couché avec lui en étant encore attaché à ce putain de petit blond. D'ailleurs non. Une fois qu'il aurait frappé Miyavi, il
démonterait pièce par pièce la gueule de ce merdeux de Gackt. Quel nom de merde de toute façon. Le genre de nom qui rend con. Con au point de se prendre pour un vampire par exemple.
-Mais qu'est-ce que je raconte?! S'exclama le châtain en écarquillant les yeux.
Il n'eut pas le temps d'y penser plus profondément. Deux hommes au brassard bleu venaient de le repérer.
Pitié, me dites pas que ce putain de t shirt rouge dépasse de ma poche.
Il baissa les yeux comme au ralenti et ne put que voir un grand pan du tissu flatter sa cuisse.
-Et merde.
L'adrénaline remonta dans ses veines et il n'eut le temps que de sauter de côté lorsque les hommes l'attaquèrent, lançant son bras armé à l'aveuglette vers le plus proche.
Chrak.
Il n'avait qu'entaillé la veste.
Du pied il repoussa le premier qui revenait à l'attaque. Du couteau il balaya le poignet du second et l'écouta pousser un grondement haineux lorsque son sang gicla.
C'était facile.
Il s'apprêta à poignarder le second dans le bras lorsque l'autre sortit un revolver d'il ne savait ou.
Son sang se glaça. Il put entendre deux battements de son propre cœur et...
Une rafale de balles venue de derrière ses assaillants les fit s'écrouler à ses pieds.
Une balle siffla à son oreille et il s'effondra à son tour de frayeur. Ce sifflement avait été si proche… Quelques centimètres plus à droite et elle se serait enfoncée dans son crâne, emportant une partie de son visage avec.
Son menton heurta le macadam et le fit reprendre ses esprits. Il resta immobile jusqu’à ce que les militaires s’éloignent et tandis qu’il se redressait douloureusement, du sang coulant de son visage, de son bras et de ses genoux, l’idée de faire demi-tour le traversa.
Mais la vision d’un de ses élèves une vingtaine de mètres plus loin le fit se raviser. C’était l’une des « armoires à glace », un brassard rouge au bras, entouré par une nuée de « bleus » enragés, tentant de se défendre comme il pouvait en trébuchant sur les corps de ses « camarades » au sol. S’ils étaient morts ? Franchement, il ne voulait pas le savoir !
Etrangement, il n’hésita pas un instant avant de se jeter dans la mêlée. C’était comme s’il s’était enfin sorti de la léthargie dans laquelle il était plongé depuis le début de sa foireuse aventure. Le fait que cet élève n’ai qu’une vingtaine d’années aidait forcément, et le fait qu’il était la seule personne à pouvoir le renseigner sur la localisation de Miyavi achevait son choix. Il bondit sur le dos d’un des bleus, agrippant ses cheveux et l’envoyant voler contre le mur de l’immeuble. Pas assez fort pour l’assommer, à peine assez pour le surprendre, et l’éloigner du gamin qui se battait seul contre trop. Il aurait sans doute dù contrer son couteau du sien, mais il se sentait totalement incapable de viser correctement et ne pas offrir son avant-bras plutôt que le métal à son adversaire. Le sang des hommes à terre le fit glisser et son genou heurta le sol avec un bruit sourd. Il vit l’homme s’avancer et sa jambe fut à sa portée avant que son corps ne soit à celle de son ennemi. D’un geste vif, son bras projeta la lame en avant et il put la sentir s’enfoncer dans sa chair.
Peau, muscle, cartilage… Os ?
Son hurlement fit échos à ceux des autres inconnus du quartier, et il se redressa en reculant et en jetant un coup d’œil vers l’élève dont il ne connaissait pas le nom même après un an à le côtoyer chaque semaine. Ce dernier ne semblait pas avoir besoin d’aide et il l’observa, amorphe, repousser ses assaillants pour ensuite les lacérer sans pitié à grands coups de poignard. Lorsqu’ils furent tous à terre en un tapis mouvant gémissant et trempé de sang, il se baissa et agrippa un de ceux que Sébastien prenait pour un cadavre par les épaules et le traina à l’intérieur du bâtiment duquel il semblait garder l’entrée.
Le « cadavre » gémit et le regard du professeur suivit la trainée de sang qui s’allongeait au fur et à mesure que son corps disparaissait dans l’entrée.
« Bouge Gaurnier ! »
Il sursauta et se rua vers son élève, trébuchant sur l’homme qu’il venait de blesser. Le couloir était encore plus sombre que la rue qui elle avait au moins les lueurs des feux et des quelques réverbères restants.
Aucune lumière n’était allumée et très vite la rampe d’escalier s’enfonça dans son estomac…
…Rapidement suivie d’un poing hargneux qui lui coupa le souffle.
-Mais qu’est-ce que tu fous encore
ici pauvre con ?!
-Je cherche Myavi… Ou Gackt. Il doit être dans le coin, il a reçu un appel de G…
-Cette petite pute s’est fait la belle il y a près d’une heure !
Le souffle du châtain se fit faible :
-Et Miyavi ?
-Pourquoi tu le cherches ? Une
copie à lui rendre peut-être ?
Etrangement, cette blague pas drôle résonna dans le couloir parcouru d’effluves de sang comme un vieux « Yippikay pauvre con ! » de Bruce Willis. Presque une réplique
« stylée » en somme.
-Bon dieu réponds moi ! Gackt l’a appelé, il est parti le rejoindre et maintenant tu me dis que ce con s’est barr…
-Parti ? Vous étiez ensemble ?
Dans l’obscurité Sébastien put voir le visage du jeune homme devant lui se tordre un instant puis afficher une mine de compréhension.
-C’était chez toi qu’il était c’est ça ?
- Dis-moi ou il est bordel, oui il était chez moi le temps de se remettre, mais putain, je pense que Gackt lui a tendu un piège !
-Un piège… Putain le con ! Viens vite !
L’élève toujours sans nom redressa rapidement l’homme qu’il avait trainé à l’abri et l’adossa contre le mur.
-Tiens le coup vieux, c’est bientôt fini !
D’un geste brusque il agrippa le poignet de son professeur en l’entraînant dans l’escalier et en chuchotant à toute vitesse :
-J’ai vu Miyavi monter avec un des nôtres pour poursuivre des bleus qui sont montés au QG il y a une demi heure. J’ai du me poster à l’entrée pour empêcher qu’ils les prennent par le nombre. Il avait l’air flippé, mais putain, s’il m’avait demandé, je lui aurais dit que Gackt s’est barré quand les militaires ont fait le premier nettoyage.
Il y eut une explosion à l’extérieur et l’armoire à glace s’immobilisa :
-Merde !
Il sembla hésiter :
-Bon écoute, Miya, c’est une bête, il risque rien, et si il risquait quelque chose, tues en un et il se débrouillera avec le reste ok ? J’ai des gars en bas, je dois y aller. T’as de quoi te défendre ?
Sébastien pensa au couteau qu’il avait emmené qui était resté dans sa poche, et agita la lame volée qui était encore dans sa main.
-Oui c’est bon, dis moi juste ou c’est.
-Au deuxième, suis le bordel et tu le trouveras.
Il écouta le gamin dévaler les escaliers et reprit sa montée quatre à quatre. Enfin trois par trois, parce que sinon c’était franchement casse gueule. Très vite, il se retrouva devant le trou béant qui avait autrefois du être l’embrasure d’une porte blindée. Ils l’avaient simplement fait sauter. Il s’avança dans l’appartement. Ouais. En fait ils avaient fait sauter le mur, mais la porte était toujours entière. C’était l’immeuble qui n’avait pas tenu. Ironique.
Il écouta un instant et se dirigea d’office vers une pièce au fond de l’immense appartement qui faisait passer le sien pour un simple studio. La porte était entière, et quand il entra, il aperçut dans un premier temps une baignoire au centre de la pièce –sans doute une lubie de son amant-. Ensuite, très vite, il vit ce dernier acculé par deux hommes bien plus larges que lui. Aucun ne l’avait remarqué.
...
Suite dans l'article suivant, Erog fait le gros radin en plus de buguer non stop.
MAIS TU CHIPOOOOTES xD Peau de vache va xD
Jt'aime! T'as vu ? Je publie =D
... Alors comme ça tu finis ton chapitre sans même qu'ils aient pu échanger un mot. Sans même le minuscule cliché du baiser (ou le temps s'arrête) tandis que le combat fait rage. Sans même le fait de s'apercevoir... Rien. Avoue en vérité tu veux simplement ma mort, plus j'y réfléchie et plus cela devient plausible finalement... Mdr. Non mais sérieux je suis deg qu'ils n'aient pas pu se parler mais j'ai aimer ce chapitre, cette description morbide et ces combats éclatants, c'est la raison pour laquelle Le(ou Un) Nouveau Prof est ma fiction préférée! =). Heureuse d'avoir pu lire ce chapitre que tu as eu tant de mal a écrire... Et tellement préssée de lire l'épilogue!! =)
Mwahaha je suis horrible, t'as raison, je suis désolée xD
J'arrête de te torturer, voilà l'épilogue, j'espère qu'il te plaira! Bisousss
Petits beugs.
"respiration haletante et était enfin audible"
Par contre, j'ai beugué, ouais en effet, t'es passé de la première personne des premiers chapitres à la troisième personne oO
M'enfin, ça gène pas trop dans l'ensemble mais comme je veux la suite de "les livres de filles ça rend con" pleeeeease reste en première personne pour celle-là ! Je préfère avoir les pensées direct comme ça c'est plus drôle ^^