Rêves d'Absynthe
Hello hello les filles!
Je viens de finir Sang d'Encre de Poppy Z Brite, et je suis très embêtée, parce que la fin qu'elle a réalisé c'est à globalement MA fin de rêve (à laquelle j'avais déjà pensé depuis belle lurette), et que maintenant je ne pourrais plus l'utiliser sans me dire que je suis une vieille plagieuse inspirée des autres.
Déjà que mon Raziel dont je suis si fière, je pensais l'avoir trouvé dans un annuaire de prénoms, et en fait non, j'ai du le lire pour la première fois dans une fiction qui vaut le coup d'oeil, je vais la lier sous peu (heuuu... sous peu quoi) Heart Of Vampires, une sims-fic, absolument magnifique ^^.
Bref je disais quoi? Ma parole j'ai un de ces maux de crâne...
Oui donc j'ai lu Sang d'Encre, et pour une fois ça finit bien Waaaaai. Bonheur ^^.
J'ai lu Délices Citronné aussi, ce matin, après qu'on me l'ai livré à neuf heures et demie...
UN DIMANCHE MATIN...
Je soupçonne le livreur d'avoir pris sa journée d'hier pour aller faire les soldes avec sa nana =/
BREF.
Pour aujourd'hui, enfin pour cette nuit, je vous publie juste un concours que j'ai fait sur Quatre Mots, qui avait pour sujet "Je n'avais jamais vu une créature pareille", ou un truc
dans le même style.
Le tout en 95 lignes, c'est super court 95 lignes en 12 Times New Roman...
Donc j'ai royalement galéré, surtout que c'est Alex et Youn qui m'ont poussée à le faire le dernier jour.
Soit dit en passant, (Mirage dit que je vous harcèle, jvois pas DU TOUT pourquoi xD), sur Quatre mots, il y a un petit paquet de duels qui n'attendent que vous ;)!
Voilà, en gros, c'est là, je ne vous demande pas d'applaudissement, même pas de commentaires, c'est juste pour vous occuper en attendant le chapitre du Grenat qui est en relecture =).
Ha et les commentaires sont en bonne voie, j'ai presque fini ceux de l'article de coup de gueule, après jm'attaque à l'article 42 du NP, puis au 42, et au Grenat, enfin une belle galère en somme
xD
Bonne lecture!
Epitres, Blues et Botanique:
Le jeune padre Juan Quinones De la Vega marchait tranquillement sur un chemin de terre rouge.
Ses sandales de cuir frottaient le sol à chaque pas qu’il faisait pour se rapprocher de son église, et la terre sèche se soulevait autour de lui, lui prêtant pour une fois dans sa vie une apparence démoniaque.
Il tira sur le col de sa robe et passa une main sur son front couvert de sueur. Il était peut-être tard, mais la chaleur était toujours là, et sa tenue de prêtre catholique ne lui réussissait pas du tout.
Combien de fois depuis son arrivée était-il tombé dans les pommes à cause de la température
trop élevée?
Même son crucifix d'argent s'était plaqué à sa peau trempée, sous sa tunique, et le métal
gardait une tiédeur désagréable, si bien qu'il attrapa la chaine au fines mailles pour le sortir et le laisser à l'air libre.
Pas de vent. Juste un courant d'air chaud et lourd. C'était vraiment une journée désastreuse.
Au loin, il pouvait voir les dernières lueurs orangées du soleil disparu depuis plusieurs minutes. Il avait fini tard ce soir. Mais on n'a pas d'horaires quand on est au service de dieu.
Et il n'aurait jamais pu décemment demander à l'ancienne de cette bourgade de recevoir l'extrême onction le lendemain. Encore moins de mourir plus tard... Après le week-end par exemple.
Dieu n'attend pas.
Mais bon sang, il aurait donné n'importe quoi pour être un simple garagiste pouvant vivre à
moitié nu, couvert de cambouis, avec trois bouteilles fraiches différentes à portée de main.
Les minutes défilèrent, il reçut plusieurs invitations à dîner au fur et à mesure qu'il passait devant les habitations.
Enfin, il arriva chez « lui ». Dans la petite baraque de bois et briques
confondues qu'on lui avait « prêté » lorsqu'il avait été envoyé dans la région. Elle partageait un pan de mur avec l'église, alors les habitants s'étaient dit que cela lui
conviendrait.
De toute manière, ce n'était pas comme s'il avait eu un jour l'audace de répondre que
« non » ça ne lui plaisait pas. Et il adorait la minuscule terrasse sur le perron, qui lui donnait une excellente vision du jardin qu'il entretenait.
Enfin... Par « Jardin » il entendait cimetière. Mais après tout, les pierres tombales les plus proches n'étaient plus que des amas de pierre taillées, entourées d'herbes folles et de fleurs grimpantes qu'il faisait pousser avec amour. C'était presque romantique, et pas une seconde lorsqu'on voyait le jardin on se sentait oppressé par des mauvaises ondes, de la peur ou une aura de mort.
A ses côtés sur la terrasse, son vieux tourne disque venait de rendre les dernières notes d'un morceau de B.B King, et du bout des doigts, il enchaîna avec Catfish Blues, du bon vieux Hendrix.
Ses yeux se fermèrent aux premiers accords, et un sourire de délice fleurit sur son visage. Si ses fidèles savaient...
Il porta une cigarette à ses lèvres et fit tourner la molette de son briquet.
S'ils savaient...
Les minutes passèrent, et soudainement une brise presque glacée fit son apparition. Une
fraction de seconde, mais il l'avait sentie le long de ses jambes dévoilées par son pantalon retroussé, et sur son torse totalement dénudé à part son crucifix qui pendait toujours sur sa peau
blanche d'homme d'église.
Les yeux du Padre parcoururent l'obscurité. Il y avait eu quelque chose d'étrange dans cette fraîcheur éphémère.
Comme une odeur de soufre.
Il se releva de sa chaise, et descendit pieds nus les quelques marches de la terrasse,
avançant entre les tombes vers l'obscurité la plus totale excepté les faibles lueurs que le quart de lune offrait au monde de la nuit.
Les fleurs étaient fermées, mais un léger parfum se diffusait dans l'air, concurrençant les
vapeurs de souffre qui lui retournaient l'estomac au fil de ses pas.
Il ne savait pas franchement ce qu'il cherchait, encore moins s'il y avait quelque chose à
chercher, il ne savait pas non plus pourquoi il allait dans cette direction précise, mais il y allait, et son crucifix oscillait sur sa poitrine au rythme des derniers sons du
blues.
Il arriva devant un vieux caveau qu'il n'avait pas encore eu le temps de nettoyer et de fleurir. Ses doigts effleurèrent la grille de métal qui interdisait l'accès aux marches et il sursauta en la sentant bouger à son toucher.
Baissant les yeux, il s'aperçut que la serrure était littéralement tordue et que le métal formait un triste sourire grimaçant.
On avait profané un tombeau. On avait osé.
Ses doigts se serrèrent de rage contenue, et il s'apprêtait à descendre récupérer les
détestables adolescents en manque de sensations fortes lorsqu'un bruit derrière lui le fit sursauter et se retourner brutalement.
Ses yeux s'écarquillèrent d'effroi et il tomba à genoux au sol, portant mécaniquement son crucifix à ses lèvres.
Quelques mètres devant lui, à quatre pattes et toussant, feulant, s'étouffant, un... une
chose... un être vivant se tenait là, semblant souffrir mille maux à la fois, son dos se soulevant et se cambrant de douleur à chaque inspiration, ses doigts pénétrant la terre meuble avec une
facilité déconcertante et un désespoir palpable.
Le padre se balançait d'avant en arrière, priant tous les saints de lui venir en aide, de
soulager cette créature.
Car oui, ce n'était pas un humain, c'était sûr. Et il n'avait jamais vu pareille créature nulle part sur cette terre.
Lorsqu'enfin ses cris, feulements et aboiements cessèrent, le padre finit sa dernière prière, signa trois fois et effaça les larmes qui avaient coulé sur ses joues pendant les dernières minutes qui avaient paru des heures.
La créature était allongée dos à lui, dans l'herbe, quelques tiges effleurant sa peau si
sombre qu'il ne le distinguait presque pas dans l'obscurité.
Elle respirait. Son corps se mouvait douloureusement et il pouvait entendre sa respiration
sifflante de là ou il était.
Alors, il se mit à avancer. A quatre pattes dans l'herbe sèche. Lentement. Lentement. Son
crucifix pendant sous lui, s'agitant au gré de ses mouvements.
Sa main se tendit et il effleura l'épaule de la « bête » avant de ramener
brusquement ses doigts vers lui. Elle était brûlante.
Il recommença une nouvelle fois, et le tira vers lui, l'allongeant sur le dos et se
penchant au dessus, espérant distinguer quelque chose.
Sa peau était entièrement noire. Pas du noir cacao des habitants de la région, celui
tellement noir qu'il pourrait paraître argenté s'il devait encore foncer. Et ses yeux étaient clos.
-Mon fils...
Une main le saisit brusquement à la gorge et il put sentir des griffes aussi longues que de
petits couteaux entourer son cou jusqu'à sa nuque. Devant lui, les yeux s'étaient ouverts, laissant place à des orbes sans pupilles, plus argentées que le meilleur argent, plus claires que l'or
blanc.
-Je ne suis pas ton fils, padre, murmura-il en latin.
Le père Juan tendit fébrielement sa main vers le visage de la chose, et repoussa une mèche charbon qui voilait son regard, presque avec douceur.
-Tu es un enfant de Dieu. Comme toute créature en ce monde, souffla-il avec difficultés.
-Je suis une création de Lucifer. De Mon Seigneur. Pas de Dieu, pauvre humain.
-Et qui a créé Lucifer d'après toi illettré de démon? N'as tu jamais lu la
Bible?!
Il y eut un long silence dans le cimetière. Et peu après un grand éclat de rire retentit dans la nuit alors que le démon relâchait le prêtre, l'aidait à se relever quelque peu rudement, et l'entraînait vers l'église.
Ah ça non. Il n'avait jamais vu une telle créature auparavant.
Oui c'est super court, moi je l'aime pas du tout, mais j'avais pas "droit" d'en écrire plus ^^"....
Désolée..
Jvais Editer et mettre un Warning "Tension, Z'allez être déçus" xD
Roh voyons Absyyyyyyyyyyyyy, je suis un ange !
*Change les piles de son auréole.*
Sinon tu sais ce que je pense ou tu dois t'en douter.
Suis fan, comme d'hab et je sais pas si j'ai l'esprit tordu mais moi le démon je le vois assez sexy...*Non Youn on est pas dans la fic de Véiane là...* Mais heu >_<
J'aime beaucoup la description qui met dans l'ambiance y tout *o*
Mais y a un GROS POINT NEGATIF !
...
*silence*
...
*raclements de gorges*
Kof kof...
...
Tu devines toujours pas ?
...
*Hausse la voix et tape du pied*
ET MON CANARD ALORS HEIN ?!!!
Ce que j'adore aussi chez toi c'est tes descriptions, tellement bien faites, on s'y croirait dans le bled du Padre. Bref je vais arrêter ac les éloges :D
Mais merci d'avoir posté cela ici, est-ce qu'il y a une "suite" de prévu, ou ça se fini simplement comme ça?
bsx à bientôt!
*monte un temple en l'honneur de Twilight88* (t'es vosgienne? ou t'es née en 88? xD?)
Mon dieu ce commentaire Oo
Jsuis à deux doigts de l'imprimer xD
Elle se finit comme ça, je suis désolée, bien entendu, si l'histoire te tente, tu peux très bien la continuer et la publier ici, ou sur ton blog, ou sur les deux, c'est sans souci ^^.
Moi je peux pas me permettre de la continuer, je fais déjà tellement de trucs vicieux pour pouvoir être rapide dans mes majs que voilà quoi xD..
Rah mais le compliment sur les descriptions, il me transporte, merci merci merciiiiii:!
bisous!
Elle arrive très vite la suite du Grenat, promis ^^. bisous!
Me revoilàà ( le bac, terminé, il n'y a plus qu'à attendre les résultats donc... j'ai le temps de mettre des... commentaires ! )
D'abord, je voulais te dire que oui, je suis une fan de Poppy Z Brite, et surtout de Zillah ( waaaaaaah ) ! xd
J'adore ce qu'elle écrit et comment elle écrit !
Ensuite je tenais à signaler que je dois être une des rares que n'a pas lu le NP....honte sur moi, je m'y met bientôt !
J'adore surtout ta fic le grenat bleu, tant pour le titre ( huuuum ) que pour ses persos... xd
Et pour finir, ce petit défi de 95 lignes a bien été relevé !! Le dénouement est drôle et les paroles du Padre surréalistes mais comme un grand bol d'air frais !!
Voilà, voilà !! Bonne continuation, pour l'instant il n'y a rien à dire, c'est super !
Zillah.
T'as pas lu le NP? Non sérieux, c'est un sacrilège là xD
Tu me diras si tu y es arrivée (quand tu t'y colleras, si tu t'y colles un jour) et si t'as pas décroché en cours de chemin? xD?
Je croise les doigts pour tes résultats!
Merci beaucoup pour ta critique ^^! bisous
Sinon sympa le texte quoi que je n'aurais jamais pensé à ça.
Je suis assez ... étonnée pas dérangée par le sujet mais un peu chais pas, il m eplait et me plaitpas, c'est pas parce que j'ai peerdu hein XD nan chas pas, en general la religion me fait grimacer. donc quand on pale d'un prêtre forcement XD
Bref ton texte est sympa ^^
Alexx
Et ouai, j'ai un gros bug avec la religion en ce moment, jcrois que je vais commencer à aller à l'église...
Je m'attendais à un truc plus féérique, je sais pas pourquoi en plus!!
Sinon trés bien écrit comme toujours!^^
Heuu, je sais pas dut tout comment je dois le prendre au final xD
Mais merci pour le compliment, et mes excuses pour l'étrangeté ^^!
merci de nous faire partager tes histoire
bon courage pour l'écriture de tes fics^^
Merci de me lire! bisouss!
et pour nafuri elle a reprie sur un forum, elle a laissé un lien sur alphanews si sa t'interesse parce que la je serai incapable de te dire le nom du forum ^^""
vala bonne continuation =)
Mais je ne l'écrirais pas ^^. Sinon ça va me mettre à la bourre dans toutes les autres histoires ^^
Mais toi si tu veux tu peux! bisous
mais c'était sympa :)