Rêves d'Absynthe
- Je m’appelle Layla Sparkson…
Dit elle les joue encore humide, je parcours son visage sur la quelle je peux mettre un nom maintenant, lui souris tendrement avant d’ajouter :
- Moi c’est Stéphane Meryl.
A son tour elle me rend son sourire, elle fixe mes lèvres puis se serre encore plus.
- Je suis totalement et littéralement enchantée de te rencontrer Stéphane… J’ai l’impression que… Que tu es différent…
- Excuse moi pour la dernière fois Lay, lui dis d’un souffle
Je la serre encore plus contre moi en posant mes mains sur ses hanches, elle semble honteuse, baisse les yeux d’une mine triste je suis presque obliger de remonter son doux visage en pressant sur son menton mais je n’en put la temps.
- C’est rien… Je sais que tu n’es pas… comme les autres. Je le sens.
Je me sens directement touché par ses paroles, comme les autres ? Non puisque nous sommes les mêmes. Elle relève les yeux noyés de larmes amère et lourdes, elle chuchote à peine quelque chose puis elle le dit plus fortement.
- Tu ne me feras pas souffrir toi. N’est-ce pas ?
Comme effrayée elle tente de trouver une réponse dans mes yeux hésitants. Lui faire du mal ? Jamais je ne lui en ferai ! Je n’oserai même pas la heurter j’aurai bien trop peur de me tuer en même temps que de la perdre.
Je n’en ai pas le droit.
Trop pure pour moi, mais si nécessaire, tellement indispensable ! Jamais je ne pourrai lui faire du mal.
- Jamais. Je te jure que jamais je ferais quelque chose pour te faire du mal, je lui murmure en lui déposant un baiser sur le coin des lèvres.
Elle ferme les yeux de bien être et pose sa main sur ma joue pour ne pas que je coupe cet instant, ce moment éphémère, cette gourmandise dont elle a tant besoin.
D’une présence, d’un baiser représentant tellement, aussi petit soit il, voulant dire tout l’amour que j’aimerai lui donner. Même si je n’arrive pas à l’exprimer correctement, elle me comprendra, elle le saura, car elle est moi.
Je descends délicatement dans son cou sentant le désir charnel, l’envie d’elle monter en moi. Ses mains pressent mon torse, ses yeux toujours clos et la Lune comme unique projecteur de notre union, car cette nuit n’est que notre, cette nuit sera la plus belle. Le monde s’arrêtera pour nous, nos problèmes s’évaporeront avec la poussière de ce vieux toit, juste moi et elle, l’un contre l’autre.
Ne formant plus qu’un.
Juste ses lèvres pour guide, ses mains pour traducteur, mes baisers, mes caresses, sa peau de satin, son cœur battant. La chaleur de l’été combiné au feu de nos ébats, de nos cri, de sa voix. Je veux voir son sourire encadrer ce doux rêve, je veux que cette nuit elle ne l’oublie jamais.
Comme si c’était la première, comme si c’était la dernière.
Sa tête contre mon torse, sa main sur mon bras, ses yeux dans le vide elle affiche un sourire heureux.
- Je suis tellement heureuse…, dit elle dans un souffle elle me regarde ne cachant pas sa nudité, tu me rends heureuse…J’ai peur que tout s’arrête…
Je l’embrasse brusquement ne la laissant pas continuer et lui rend un sourire qui se veut réconfortant lui offrant l’amour que je n’oserai jamais lui avouer.
- Ça ne s’arrêtera pas. Jamais.
- Tu ne me connais même pas ! Comment peux tu me faire confiance ? Demande-t-elle triste
- C’est pareil pour toi, tu me ne connais pas…Mais on sait aussi bien l’un que l’autre…Qu’on sera incapable de se séparer.
Je lui dépose un baiser sur la joue pour qu’elle me croit, elle sourit à nouveau satisfaite et reprend mes lèvres avec plus de fougue et de curiosité cherchant encore le contact de ma langue. J’attrape ma veste plus loin que je lui ordonne de mettre pour qu’on parte de cette vieille battisse sachant très bien qui si je m’endors ici je risque de ne pas pouvoir me relever demain matin.
Je crois voir dans ses yeux de la peur comme si je m’en allais…sans elle.
- On va chez moi pour dormir ? Non ? C’est plus confortable ? Je lui demande en lui caressant la joue
Elle hoche la tête heureuse que je ne l’oublie pas. Nous nous rhabillons pour partir en courant comme deux amoureux en fuite à
la recherche d’un monde meilleur où nous pourrons rester ensemble à jamais..
***
Poil au nez. Pas de panique les amies, ce passage ultra niais ne durera pas. Promis.
Euh... C'est grave si je l'ai aimerle passage "ultra niais"? Non parca que moi je su_is une gamine ça me plait et me fait rever... Meme sila realité est autre, pourquoi lire des fictions si ce n'est pas finalement pour s'échapper de cette même réalité? Ouh, je part dans le philo non... Je continue =). C'est génial je suis fan de Steph' =D