Rêves d'Absynthe

Alors que je bavardais tranquillement avec Karen lui murmurant des paroles plus coquines les unes que les autres, tout s’éteint soudainement.

Finalement le tonnere aura eu raison des disjoncteurs de la ville, peut être un des éclairs à-t-il frappé de plein fouet la centrale électrique ?

De nombreux cris firent leur arrivée dans la nuisance sonore de la pièce jusqu’à ce qu’on ne s’entende plus du tout ! Un éclair illumina toute la ville frappant encore ! Son tonnerre faisait trembler les vitres, je n’ai jamais vu une tempête aussi violente !

La chaleur de l’été a-t-elle soulevé les éléments ? Je me lève pour essayer de me diriger à l’aveuglette vers le balcon de Mike, percutant pas mal d’invités à mon passage mais je suis enfin arrivé et  me fige en voyant les arbres inclinés à trente degré environ, ce qui me découragea d’ouvrir la porte, le vent devait être bien trop violent pour que je m'y expose.

C’est une sombre nuit que nous allons passer dans le noir. Bizarrement je me sens bien, j’en ai presque envie de sourire me rappelant des soirées que je passais à regarder les éclairs avec Jim, lui qui avait horreur de ça il disait toujours qu’il vivrait dans une ville très peuplée dans laquelle les cyclones sont loin d’être courants ! Nous sommes dans l’une des plus grande ville du monde et lui à l’autre bout ne doit pas avoir de lumière non plus. Le connaissant il doit être en train d’injurier ses foutu fusibles cherchant une lampe torche dans sa cuisine, je vois des lampes torches en reflet sur la vitre Mike en a trouvé aussi apparemment.

Je m’avance vers lui touchant encore quelques personnes et lui demande de m’en passer une, je regarde les gens étonnés, paniqués, certains en rigolent tellement l’alcool leur fait de l’effet d’autre dorment n’ayant même pas entendus les furies de Dieu.

Un nouvel éclair illumine Manhattan et son grondement est encore plus effrayant faisant augmenter le taux de décibels qu’il y a dans la pièce, quelle horreur ! Je me dirige vers Mike à nouveau l’air mécontent par les cris affolés des gens.

- Tu n’as pas des bougies où des lampes à pile ? Je demande

- J’ai des bougies dans ma cave viens avec moi ! Dit il en trébuchant une première fois sur une fille accroupie en train de vomir

- Charmant…

- Tu nettoiera ça Charlene ! Hurle Mike

Nous sortons de son appartement trop petit pensant que j’allais enfin être au calme dans les couloirs de son immeuble mais il fallait se douter que tout le monde était sortit pour discuter, personne ne comprenait ce qui se passait. Nous étions obligés de descendre par les escaliers pour rejoindre les sous-sol, dans les caves.

Un endroit sombre et lugubre parfait dans le scénario d’un meurtrier en série ! On trouve enfin les bougies derrière le nombre impressionnant de bouteilles de vin.

Ce mec est un ivrogne.

On remonte enfin, je manquais de m’éclater par terre, l’endroit était tellement humide qu’il en créait des flaques, je n’ai jamais été autant sur les nerfs mais l’avantage c’est que j’entendais pas les gens me hurler dans les oreilles qu’ils allaient tous mourir. Vive les flics de nos jours.

- On a apporté les chandelles ! Crie Mike pour attirer l’attention des gens

Des « Aah » et autres acclamations pour notre héros à tous et à mes oreilles s’élevèrent remplaçant vite les cris de paniques, sans pour autant être plus agréables. On commence à allumer des bougies et à les placer à différents endroits de la pièce regardant le spectacle pitoyable des gens, tous plus peureux les uns que les autres.

- Qu’est-ce qui ce passe ? Me demande un collègue à ma gauche

- Une tempête pas très méchante, c’est la chaleur de cet été.

- Ouais bah c’est lourd j’avais pas envie de croupir ici toute la soirée…

- Eh Stef ! T’as du feu ?

- Je fume pas Marissa !

- Alors c’est pas grave viens boire un verre avec moi…, elle me dit d’un air aguicheur

- T’as trop de chance comment tu fais ? Me demande le collègue

Je suis pourvu d’un sorte d’odeur sûrement qui attire tous les canons puis je les jette comme des merdes.

Pourquoi ? Parce que les salopes ne méritent que ça ! Et que toutes les filles ne sont que bonnes à sauter ! Ça va faire un an que je suis un vrai connard avec elles et j’en ai de plus en plus, allez savoir pourquoi.

- L’orage ne s’arrête pas ! Il est effrayant !

- Une longue nuit sombre nous attend…, je murmure en scrutant le ciel noir renvoyant ses éclairs.

Mer 10 sep 2008 1 commentaire
C'est vrai ça pourquoi c'est toujours les connards qui attirent les filles ? ^^
En même temps, le contraire est vrai aussi xD
Deadly - le 29/10/2008 à 16h05