Rêves d'Absynthe
Yow!
Je viens de me rendre compte que j'avais oublié de publier cette histoire.
Mon premier binôme (le seul d'ailleurs en dehors des cross overs avec Véiane), ma première histoire achevée.
Bon du coup, c'est une histoire écrite par Danouch et moi.
Pour voir le blog (excellent) de Danouch, regardez dans mes favoris.
Pour ce qui est du fonctionnement, ce premier article est de moi, le suivant est d'elle etc etc.
J'écris Lay, elle écrit Stef.
Voilà, bonne lecture, dites moi ce que vous en pensez lorsque vous l'aurez finie
(JE NE DEMANDE PAS DE COMMENTAIRE A CHAQUE ARTICLE, même si ça plait toujours, SIMPLEMENT VOTRE AVIS FINAL. Et puis une note sur 10 si ça vous
tente!)
bisous
"Nous deux c’était pas fait pour durer. "
Mon souffle semble s’être perdu dans ma gorge. Mes yeux sont grands ouverts, je l’observe là dans l’entrée les mains dans les poches, pas même nouées par hésitation.
Malgré son air contrit je sens qu’il a déjà prévu ce discours à l’avance, sûrement aidé par l’un de ses amis. J’inspire calmement.
Mes larmes affluent déjà au bord de mes cils. Je ferme les yeux et laisse glisser la première goutte salée le long de ma joue.
A quoi bon se cacher ? Je me suis encore fait avoir. Pourquoi faut-il que j’y croie autant à chaque fois ?! Je me laisse choir lentement le long du mur sur lequel je me suis appuyée en entendant la nouvelle.
La Grande Nouvelle du jour. Grande nouvelle oui, pas forcément originale pour autant.
C’est pareil à chaque fois.
« Tu es une fille trop bien pour moi ».
Mes larmes continuent d’affluer, je ne répond rien et retire simplement le pic à cheveux du chignon que j’avais soigneusement fait et refait durant deux heures à l’idée de le voir.
Mes cheveux glissent lentement le long de mes épaules dénudées par cette petite robe noire. Qui m’a coûté 150 euros au passage.
Cent cinquante euros pour paraître plus belle à ses yeux. Cent cinquante euros dans le vent, sans compter les rendez vous chez l’esthéticienne, chez le coiffeur, les trois nouvelles paires d’escarpins pour le suivre dans ses soirées auxquelles il tient tant…
« Ne pleures pas, tu trouveras l’homme qui te conviens ».
Ha mon ange… Si je n’étais pas en train de verser une fois de plus toutes les larmes de mon corps je crois que j’éclaterai de rire. Tu ne fais pas dans l’original, on me les a déjà sorties vingt deux fois ces excuses lamentables.
Ces raisons de me laisser tomber, ces raisons de m’abandonner. Moi. Si douce, si gentille. Calme, posée. Pourvue d’un humour plus doux que doux. Intelligente et discrète, agréable en tout point.
Et pourtant mon esprit ne s’y prête pas. Je ne pense pas ce que je suis. Je ne pense pas ce que je fais, tout est une question d’étiquette pour moi. Une étiquette censée nous ouvrir les portes du monde.
Mais manque de chance pour moi, cette étiquette m’a enfermée dans une chambre sans clef. Je ne peux plus m’en défaire. Du moins je ne m’y essaie pas.
Iriez vous ouvrir la cage d’un animal dangereux, sauvage, rendu fou par le mal qui l’entoure ?
Certainement pas.
En toute logique de femme bien élevée, je rouvre les yeux, ignorant le mascara qui doit orner mes joues à présent, me redresse légèrement, m’appuie sur le mur pour me redresser entièrement.
Mes larmes continuent de couler, les sanglots me secouent le corps. Rien de bien beau à voir en perspective, mais tellement classique chez une femme brisée à l’instant.
Je m’avance vers lui comme une aveugle, un hoquet de larmes en prime, et tend la main vers son visage
–Tu… M’avais…. Prom… Promis…
Eh oui, lorsqu’on est brisée et malheureuse, on ne fais plus de phrases correctes, adieu le beau vocabulaire qu’on a mis tant de temps à amasser, adieu la fierté minimum, la classe naturelle, le tact et j’en passe.
On fini en loque humaine
comme à cet instant. Si seulement je pouvais contrôler ce que je fais…
Tu repousses ma main.
Si tu savais ce que tu viens de faire mon amour.
Mon vingt troisième amour gâché.
Brisé par ma faute. Ma faute, la mienne. Je ne suis pas assez bien pour garder un homme, la preuve je les fais tous fuir. En moins de temps qu’il en faut pour le dire ils m’ont déjà quittée, en ayant eu ce qu’ils voulaient.
Et moi je me remets difficilement de ces échecs, pour à nouveau tomber amoureuse d’un autre. Un autre rencontré en boite de nuit, dans un bar, sur un quai de gare, dans un magasin ou bien présenté par une connaissance.
Un autre qui me prendra simplement comme un coup d’une nuit alors que je m’imaginais déjà ma vie avec. Un autre qui restera avec moi mais qui me quittera finalement pour une autre, plus blonde, plus grande, plus belle ou plus drôle.
Tu as repoussé ma main.
D’un geste sec, brusque, presque de dégoût. Tu n’es pas le premier à te foutre de moi mon Amour. Mais tu es le premier à te trahir ainsi. Tous les autres on eu l’hypocrisie de faire comme s’ils étaient désolés pour moi. Toi tu me repousses.
Mes larmes redoublent d’intensité.
Que viens tu de faire ? Qu’as-tu fait ? Si tu savais mon ange, si tu savais mon amour. Tu te tuerais de honte et de peur.
Ne t’inquiète pas mon amour. Mon unique amour de quelques jours.
Si tu ne te tues pas, quelqu’un d’autre le fera pour toi. Je te le jure.
Oui va t’en, claque cette porte.
Tu verras mon cœur, tu verras comme je t’aime mon amour.
pk? parce qu'elle n'est pas yaoi -_-"
Mais, on voit bien son désespoir.
Bonsoir!
C'est la première fic de ce blog que je commence à lire. J'ai d'abord choisi celle-là parcequ'elle est finie (moui c'est pas bien je sais...) et je du coup je n'ai pas fait attention à la catégorie(...le boulet..., le pire c'est que j'ai lu l'intro mais je regarde ni la catégorie, ni le résumé, ahem...).
Donc pas de yaoi . Mais! Un premier chap comme ça, direct dans l'action, une héroïne pathétique mais en même temps qui va se relever (j'ai horreur des cruches larmoyantes qui aiment se faire piétiner ) et avec un titre pareil, hé hé... Le temps d'un com' j'enchaine avec le chap 2! ^^
C'est la première fic non yaoi que je lis sur ton site (je te posterai ce que je pense de ces fics plus tard :s) ça fait bizarre mais je dois dire que c'est assez agréable de changer un peu d'air de temps en temps =). Pour tout te dire j'ai déjà lu cette fic en entière mais maintenant je la relie pour te dire point a point ce que j'en ai pensé (c'est le minimum étant donné tout le travail que tu as fournis pour tout écrire (avec Danouch bien sur)) si tu le veux bien.
Pour ce chapitre je dirais que tu reussie assez simplement à nous montrer le commencement de folie qui va habiter Lay et tes sous entendus sont top. J'ai aussi aprécié les détails à propos de la robe et des efforts de l'héroine pour se faire belle pour son mec, ça rend l'histoire vachement réaliste je trouve. C'est triste sans aucun doute et on sent que les beaux sentiments de Lay ne la menera a rien de bon... j'aime
PS: mon chat fait la geule parce que le clavier a pris sa place (sur mes genoux) ^^
Ah tu t'attaques pas à la meilleure ^^ Enfin, je veux dire, outre l'expérience inoubliable que ça a été de l'écrire, il faudrait une énorme relecture et un travail des textes avant que ce soit franchement lisible ^^
Merci beaucoup pour ta critique et celle a venir si tu en as toujours le courage, c'est agréable à lire et j'avoue que je me souviens avoir été assez fière de cet article ci tant il est rare que j'écrive sur une femme ^^'
Pauvre chaton! Mais tu as de la chance qu'il soit assez délicat pour foutre le camp, le mien marche sur le clavier sans le moindre remord et ça me vaut souvent des trucs assez hallucinants xD
Bref bisous à toi et au minou !
{Merde, je relis cette dernière phrase et je trouve que ça a une tournure extrêmement perverse... La honte..)
Si je devais noter je mettrais un 7/10 pourquoi ? Je ne sais pas je n'ai pas vraiment de barem précis x)
C'était court mais agréable a lire, comme toujours =)