Rêves d'Absynthe
Je suis complètement vidé. Je n’ai pas eu besoin de douche froide, ou de me soulager. Ma honte et mon stress se sont occupés de tout. J’entends Sam ouvrir la porte de la salle de bain. J’entends ses pas dans le couloir. Je l’entends approcher.
Je relève les yeux vers lui. Je dois avoir l’air d’un fou, les yeux rougis par des larmes que je retiens tant bien que mal, les traits tirés.
Il s’assied à côté de moi et pose sa main sur mon épaule, serrant ses doigts sur ma peau :
-Hey Sébastien, ce n’est pas un drame d’être gay. Ou même bi. Ne prends pas ça comme une tare.
Il me sourit et me tire vers lui. J’enfouis mon visage dans son cou et murmure d’une voix faible contre sa peau :
-Mais je n’ai jamais été attiré par les… par des… par… Jamais. Pourquoi maintenant ?!
–Rah arrête ça, il y a des gens qui sont homos depuis leur naissance, d’autres qui le deviennent plus tard, et d’autres encore qui se foutent royalement du sexe de leur partenaire. Tant qu’il te plait c’est l’important non ?
Je ne réponds pas et ferme les yeux. Il a raison je le sais.
–Et puis c’est pas comme si tu venais d’apprendre que ta peau allait devenir violette. Les gens ne te regarderont pas autrement. Tu restes le même.
Je souris et me redresse :
-T’es bête mais je t’adore tu sais.
–Moi aussi je t’adore vieux. Il me serre dans ses bras. Bon c’est pas tout ça mais tu veux vraiment qu’on passe la soirée à jouer les minettes dépressives ? Où on peut continuer à triturer ton appartement ? Parce que bon… Te chauffer ça m’amuse bien, mais vu l’état de déprime dans lequel ça te met ensuite je crois que je vais pas recommencer de sitôt. Je souris à nouveau :
-T’appelles ça chauffer toi ?! Pour moi c’est du rentre dedans !
Il me regarde un instant et affirme d’un air cent pour cent sérieux :
–Ah non, si je t’étais rentré dedans tu ne serais pas assis sur tes jolies petites fesses en ce moment, et je crois que tu ne les poserais pas sur une chaise pendant au moins deux jours.
–T’as une vieille lueur lubrique dans ton regard Sam, ça le fait pas.
Nous rions tous les deux puis je me recolle contre lui :
-En tout cas ne recommence pas ce que tu as fait tout à l’heure s’il te plait.
–Excuse moi je ne voulais pas te faire peur…
-C’était pas de la peur Sam… Mais je n’aime pas ne pas avoir le contrôle de la situation tu comprends ?
–Ah ? Je le sens se tendre. Donc ça t'as pas déplu ? Il glisse sa main sur ma cuisse. Pas déplu… Et la remonte lentement, griffant le tissu du bout des ongles… du tout ?
J’éclate de rire et le repousse en riant :
-Sam t’abuses ! Arrête ça !
Il penche le visage sur le côté :
–J’y peux rien t’es tellement mignon quand tu rougis.
Je lui envoie un petit coup de poing dans la joue :
-Enfoiré va !
D’autres coups s’en suivent, testant notre rambarde d’abdominaux au passage. Nous nous retrouvons rapidement sur le sol, à lutter comme si notre vie en dépendait, les rires en plus.
Je sens qu’il retient ses coups à cause de mes hématomes résistants, tant pis pour lui. Je prends rapidement le dessus et le colle dos au sol, moi à cheval sur lui.
Il tente de dévier grâce à des chatouilles mais perds également à ce jeu.
Nous nous immobilisons finalement, haletants.
Mes yeux quittent les siens pour me rendre compte que sa chemise s’est ouverte, dévoilant son torse couvert d’un voile de sueur. Je déglutis et tente de détourner le regard. Mais il se redresse sur les coudes et me sourit malicieusement.
–Sèb ?
–Hin quoi ?
–Ca va ça te plait ?
Je fais la moue. Pris en faute comme un ado.
–Mvoui ça va, j’avoue que c’est sympa à voir.
Il lève les yeux au ciel :
-Ma parole, si après ça tu oses me sortir que les mecs t’attirent pas… Heum lève toi s’il te plait.
–Pourquoi ?
–Parce que t’es assis sur une certaine zone assez érogène chez moi… D’ailleurs érogène chez tous les hommes à mon avis… Et qu’en plus… Ho mon dieu… Lève toi. Lève toi Sébastien tu commences à bander et je ..sssssssssss...suis pas de marbre non plus.
Avec un sourire taquin j’obéis et me lève, sans oublier de bien faire entrer en contact nos vêtements au passage. Je murmure à son oreille en me redressant:
–Pas de marbre ? Au moins de pierre je dirais…
Je le vois se redresser rapidement, rouge…
-Heu… Oui bon bien. Heu… T’as de la peinture ?
…
Gni ? C’est quoi ce changement de sujet merdique ?!!
(Et c'est quoi cet article de merde?!!! Non mais spas ma faute j'ai pompé toute ma bonne inspiration à faire ma maj sur Dainsleifin ==> Roh l'excuse -________-" Lynchez moi!
Ps: Si sur l'image vous ne voyez pas son superbe torse musclé et que vous avez décidé de râler, fermez les yeux et frappez vous la tronche sur le clavier (non mais je rêve >_<"))
C'est Sam qui se retrouve à ne plus savoir que dire et à rougir :D
J'adore le changement de sujet "merdique" en effet XD pourvu qu'ils mettent du jaune et du brun comme ça j'en connais une qui est pas prête de revenir ^^
en fait,(je ne m'en rend compte que maintenant..jsuis ptre longue à la détente en fait)avoir un meilleur pote mannequin (ptre amoureux de lui?) dans la poche ça aide à faire monter lá ttention du lecteur, mais bon c'est quelque peu ... irréaliste? surtout en voyant la petite amie qu'il a fini par ce dégotter(je l'aime pas autant le dire, je suis totalemnt PARTIAL dans MES coms, même si c'est expressément dû par ton écriture lol) enfin bon ce passage est génial comme d'hab, avec bien sûr tes commentaires d'écrivain(e ça se dit?) qui ponctue tout passage un peu ridicule, genre l'épisode sur la peinture, piètre changement de sujet!!
Genre Sebinounet en Super Bad Boy?! Et mon cul c'est du poulet?
N'empeche que deux "levées" en une soirée, il sont forts moi j'dis x)