Rêves d'Absynthe
J’attend qu’il ferme la porte derrière lui, et commence à me tordre dans tous les sens pour retirer mon boxer.
C’est dur, j’ai mal partout… J’entre dans la douche déjà pleine de vapeur chaude et me glisse sous le jet qu’il a allumé d’avance.
Ca pique. Je suis tenté de ressortir vite fait mais je résiste. Je ne suis pas une chochote. Et puis franchement ce serait l’affiche que de ressortir tout aussi sale qu’avant. Je me frotte vite fait le corps, grimaçant sous la brûlure du savon sur mes quelques plaies et égratignures. Enfin ça y est, la torture est finie.
Dire que la veille j’adorais les douches. J’attrape une serviette blanche posée sur le meuble.
Youpi j’ai échappé au bleu cucul de Cathy. Autant quand je suis seul avec ça va, mais là je me rend compte que cet appartement est presque à elle. On dirait que je n’y vis pas.
Je m’approche du miroir et baisse les yeux sur l’étagère blanche. Il y a deux verres à dents. L’un bleu avec une brosse à dent rose, l’autre rose avec une brosse à dent bleue.
Quelle classe.
Je soupire et sèche rapidement mes cheveux avant de sortir de la salle de bain.
Miyavi est encore là, tranquillement installé sur le lit. J’aurais espéré qu’il me laisse tranquille lui aussi. Pas que sa présence soit si désagréable que ça, mais il me perturbe.
Je ne fais plus attention à rien sinon à lui lorsqu’il est là.
Je me dirige vers l’armoire blanche, que je déteste, et l’ouvre dans l’espoir d’y trouver des vêtements doux. Le grand brun se lève et s’avance vers moi.
-Que faites vous monsieur Gaurnier ?
-Je cherche des vêtements à mettre. Je ne vais pas rester en serviette toute la journée, bougonnai-je.
J’entend son rire cristallin dans mon dos il s’est encore rapproché. J’aime pas çaaaa.
Il m’attrape délicatement par la taille et me force à me retourner vers lui. J’inspire calmement et le regarde.
-Quoi ?!
Il ne répond rien et m’entraîne vers le lit. Je sais absolument pas pourquoi je me laisse faire comme ça.
Peut-être parce que si je rechigne à y aller ce sera un signe que j’ai peur de son attitude on ne peut plus sensuelle et… J’ai pensé ça ? Bon j’abandonne.
Je m’installe sur le lit, lui attrape sa crème cicatrisante, et l’autre à l’arnica. Il est mignon, à genoux sur ces affreux draps bleus dont j’ai honte quand je vois son corps, concentré sur son tube et sur mes bleus, je vois son front se plisser de concentration pour ne pas me faire mal.
Il a fini de s’occuper de mes jambes, et pose une main sur ma cuisse pour s’appuyer et remonter vers mon torse.
Je réprime un frisson, je suis en serviette et ce gamin me touche comme si j’étais un de ses amis. Il passe de la crème sur mes côtes, ça fait du bien…
Ses mains fraîches sur ma peau encore chaude de la douche, de plus il est vraiment délicat…
Pas comme Cathy. Faut que j’arrête de les comparer ces deux là.
L’une est ma petite amie, l’autre est mon élève et mon bourreau. Gay en plus de ça.
Non je n’ai rien contre les gays, mais j’apprécie moyennement qu’on embrasse son petit ami pendant que je me fais tabasser à quelques mètres de là.
En plus il y mettait de la passion hein. C’était pas le petit baiser innocent, c’était celui qui fait frissonner de la tête aux pieds, qui dure jusqu'à ce qu’on ai plus de souffle. Celui qu’on conclue souvent par une nuit torr…
-Vous avez vraiment un beau corps monsieur.
Je sursaute et rouvre les yeux, je les avais fermés d’aise sous ses caresses. Heu non. Pas sous ses caresses.
N’importe quoi mais pas ça.
Voilà qu’il me drague maintenant.
Un beau corps ? T’as pas vu le tien. Heu non pas ça.
-Cathy l’apprécie aussi, merci
"un beau corps ? T'as pas vu le tien. Heu non pas ça"
XD Il a des réflexions excellentes lui !
J'adore comme il lutte...trop drôle. "faut que j'arrête de les comparer ces deux là" "un beau corps? t'as pas vu le tiens. Heu non, pas ça" et autres, ça me fait trop rire. J'adore juste, c'est vraiment drôle et je pense que là aussi, je pourrais citer tout le chapitre --'
Imbécile !!